Chapitre 13 Flashcards
Notion de triade
Kenichi Ohmae
Commerce mondial
- 55% du commerce mondial Amérique du Nord Europe en 1967
- 39% du commerce mondial Amérique du Nord Europe en 2010
- 78% du commerce mondial triade en 2010.
Biens intermédiaires dans le commerce mondial
40% du commerce mondial concerne les biens intermédiaires hors combustibles. Fragmentation de la chaîne de valeur.
Idée entre 1982 et 2013
Multiplication par 50 entre 1982 et 2013.
Cargo
Il faut 100 fois moins de main d’œuvre pour charger un cargo aujourd’hui qu’il y a 40 ans.
Droit de douane en moyenne dans les pays développés
4%.
Avantage comparatif
David Ricardo, des principes de l’économie politique et de l’impôt (1817)
On suppose qu’un pays est plus efficace qu’un autre pour toutes les productions mais il y a des domaines où son avantage est plus grand que les autres. Il a un avantage comparatif. C’est à dire une activité dans laquelle un pays à la position relative la plus favorable. L’avantage comparatif se fonde sur une productivité du travail différente. Il faut prendre en compte la productivité relative (par rapport aux autres pays et aux autres produits).
Hos
Elie Heckscher Bertil Ohlin et Paul Samuelson.
Prendre en compte la disponibilité relative d’un facteur. Elle est mesurée par son prix relatif. Le facteur le plus disponible est appelé facteur abondant. L’autre est le facteur rare.
Les biens different selon leur intensité factorielle. La spécialisation n’est pas totale car rendements décroissants. L’avantage comparatif disparaît lorsque la production augmente. La spécialisation peut évoluer en fonction de la dotation factorielle.
Stratégie de remontée de filières dans les pays asiatiques.
Paradoxe de Leontief.
Wassily Leontief /1953
Les importations américaines sont plus intensives en k que leurs exportations alors que le k est abondant.
Ce serait le niveau de qualification du travail qui expliquerait ce paradoxe. Les USA ont un niveau de qualification du travail important et plus abondant.
Goût pour la variété des consommateurs
Paul Krugman, “increasing returns, monopolistic competition and international trade”, journal of international economics , vol. 9, n°4, novembre 1979.
Les biens des différentes entreprises sont des substituts imparfaits. Structure en concurrence monopolistique.
L’augmentation du nombre de biens accroît la variété mais aussi le prix car la production de chaque bien diminue. L’échange international accroît la taille du marché et donc la variété des choix offerts aux consommateurs. Ce raisonnement s’applique aux producteurs. Ils ont plus de choix et cela permet d’augmenter l’efficacité productive.
Effet d’agglomération
Paul Krugman. La présence en un même lieu de nombreuses entreprises de la même branche crée un marché du travail spécifique où peuvent être recrutés des travailleurs ayant acquis une expérience précieuse dans d’autres firmes de la région et circulation de l’information. Externalité positive. Plus le nombre d’entreprises grandit plus le niveau global de connaissances augmente.
Ex Silicon Valley.
Échange international permet une diffusion de l’innovation et le rattrapage des pays émergents en sautant des étapes notamment grâce au transfert technologique.
Grossman G. Et Helpman E. , innovation and growth in the global economy , MIT Press, Cambridge , 1991.
Définition de protectionnisme
Toutes distorsions de concurrence introduites par les pouvoirs publics en faveur des unités produisant localement.
Importance du protectionnisme par subvention dans le domaine de l’aéronautique qui permet de faire des profits et donner un avantage initial décisif face à la concurrence étrangère.
Brander J. Et Spencer B. , “export subsidies and international market share rivalry”, journal of international economics, vol. 18, n°1-2, février 1985.
+ idée d’un protectionnisme éducateur (list) pour que les nouveaux entrants soient compétitifs afin d’emmagasiner de l’expérience et apprendre de ses erreurs former le personnel améliorer l’organisation
K. Arrow, “the economic implications of learning by doing “, review of economic studies, vol 29., n°1 , juin 1962.
Paradoxe de Rodrick
Rodrik D. , the globalization paradox. Democracy and the future of the world economy, WW. Norton, New York, 2011.
C’est un triangle d’incompatibilités entre : intégration profonde des économies (hypermondialisation), états souverains et choix politiques démocratiques.
Le bon fonctionnement des marchés mondiaux suppose l’élimination des coûts qu’engendrent les réglementations imposées par les états.
3 solutions :
- fédéralisme global qui fait disparaître en partie l’état nation.
- La camisole dorée de l’internationalisme faisant disparaître les objectifs propres à une société.
- compromis de bretton Woods : ouverture commerce limitée à un contrôle des mouvements de k.