Chapitre 11 La construction de l'identité personnelle chez l'enfant Flashcards
1
Q
- Quelle différence peut-on faire entre l’identité et le concept de soi?
a) En fait, ces deux concepts évoquent la même Ils sont interchangeables. Oui - Non
b) L’identité n’est pas que cognitive (comme le concept de soi) : elle inclut des aspects affectifs et conatifs. Oui – Non
c) L’identité suppose nécessairementune comparaison avec d’autres personnes ou groupes. Oui - Non
A
- a)- Non, b)- Oui, c)- Oui
2
Q
- Que signifie le terme «conatif » évoqué dans la question précédente?
a) Est conatif tout ce qui se rapporte à l’action, à l’effort et aux tendances (motivations, etc.). Oui - Non
b) Les aspects conatifs se réfèrent aux caractères spécifiques de la personnalité de l’enfant. Oui -Non
c) Le conatif définit les aspects relationnels,interpersonnels des conduites. Oui - Non
A
- a)- Oui, b)- Non, c)- Non
3
Q
- Qu’apporte Jean Piaget à la compréhension de la nature et de la construction de l’identité chez l’enfant?
A
- Piaget a étudié l’identité au sens littéral de similitude absolue entre objets ou entre mécanismes («ils sont pareils »), mais il montre que l’enfant apprend aussi à catégoriser autrui, à se connaître lui-même, à gérer constance et cohérence, à traiter les sentiments inter et intra-individuels.
4
Q
- Qu’est-ce qui donne au sujet le pouvoir de conservation des valeurs (selon Piaget)?
A
- Piaget montre l’importance de l’apprentissage de la volonté et son rôle dans la conservation des valeurs,elles-mêmes associées à la dynamique des sentiments interindividuels.
5
Q
- Précisez le type de sentiments (ou affects) qui caracterisent, d’apres Piaget,les trois phasesde la socialisation: a) 2-7 ans; b) 7-11 ans; et c) adolescence.
A
Selon Piaget, les sentiments caractéristiques de chaque stade sont les suivants: a) 2-7 ans: ans: affectsintuitifs; b) 7-11 ans: affects normatifs; c) adolescence: sentiments idéologiques.
6
Q
- Quelle différence Piaget et Inhelder font-ils entre le moi et la personnalité?
A
- Piaget et Inhelder différencient le Moi de la Personnalité. Le moi est l’activité propre centrée sur elle-même, tandis que la personnalité serait, selon eux, le moi décentré de l’enfant qui s’insère dans un groupe social, se soumet à la discipline collective, adhère à une œuvre, construit des projets et s’ancre sur des valeurs.
7
Q
- Quel auteur a proposé une théorie du flux (flow) propos des expériences créatrices optimales de concentration de soi?
a) Vandenplas b) Holper c) Kohlberg d) wallon
e) Apter f) Csikszentmihalyig) Flavell?
A
f) Csikszentmihalyi propose une théorie du flow F) (flux) selon laquelle l’être humain vit des expériences optimales exigeant défi, habileté, contrôle, attention, concentration et engagement profond excluant la distraction. Ce type d’expérience serait vécu avec grande satisfaction et autorenforcement (2004).
8
Q
- Que faut-il entendre par interstructurationdes identités individuelles et collectives?
A
- L’interstructuration des identités individuelles et collectives suppose l’hypothèse selon laquelle les identités sont actives et mobiles. L’identité personnelle s’articule constamment à de multiples identités collectives. Mais cette articulation sous-entend le fait que la personne peut transformer l’image qu’elle a d’elle-même à partir de réactions des autres personnes ou en fonction du contexte social.Inversement, à travers les mouvements sociaux, les personnes. peuvent structurer (orienter, freiner, valoriser) les identités collectives.
9
Q
- Selon vous, identité personnelle et changement soi sont-ils conciliables ?
A
- L’identité personnelle n’est pas une donnée rigide ; elle évolue et le sujet peut avoir conscience des nécessités de changement ou, au contraire, nier ce changement. La dynamique de l’identisation implique une lutte contre ce qui crée la rupture de soi. Elle consiste en effet à gérer la continuité de soimalgré le changement.
10
Q
- L’identité a un rapport étroit avec le narcissisme selon les psychanalystes, et avec l’égocentrisme selon les piagétiens. Cela signifierait-il, selon vous, que l’identité précoce devrait être «dépassée » ?
A
- Le narcissisme et l’égocentrisme supposent l’incapacité de l’enfant à gérer la réciprocité sociale et la réversibilité cognitive. Le dépassement de cette incapacité est facilité par l’ouverture à autrui et à la dynamique de coopération avec les autres.
11
Q
- Peut-on établir un lien entre l’aptitude à percevoir laconstance des objets et celle qui facilite la constance de soi?
A
- Le terme de constance de l’objet est à associer à la notion piagétienne de conservation substantielle de l’objet. Selon Piaget, l’objet constitue le premier invariant de l’intelligence concrète, grâce à la constance perceptive. Or, les dimensions qui caractérisent cette constance (conservation d’une propriété alors que des transformations sont opérées sur d’autres propriétés de l’objet; capacité à percevoir simultanément ce qui se conserve et ce qui change; intervention de compensations pour gérer l’ensemble de l’objet) sont applicables à l’identité psychique si l’on tient compte du rôle de la conservation affective et collective d’objets concrets ou symboliques. Si l’on prend la notion d’objet au sens psychanalytique, par exemple la mère comme objet d’amour, l’attachement ainsi engagé doit permettre à l’enfant de stabiliser son énergie interne et de renforcer sa sécurité émotionnelle. Il pourra ainsi développer sa mémoireet sa volonté.
12
Q
- Pourquoi l’observation des jumeaux est-elle importante pour comprendre les processusidentitaires?
A
- René Zazzo a largement montré l’importance de l’observation des jumeaux pour comprendre les processus identitaires, surtout, bien sûr, lorsqu’il s’agit de jumeaux identiques. La question se pose alors de savoir comment l’enfant jumeau organise le double spéculaire (image de soi en miroir) et le double gémellaire (image de l’autre jumeau qui lui ressemble complètement) dans la construction de son identité corporelle. Cet auteur admet cependant que ses multiples recherches ont surtout évité des interprétations fallacieuses. Les processus identitaires sont approximativement les mêmes chez les enfants « singuliers » et chez les jumeaux.
13
Q
- Donnez des exemples portant sur la fonction des émotions et des sentiments dans la construction de l’identité.
A
- Premièrement, il conviendrait de rappeler que l’identité est elle-même un sentiment dans sa définition stricto sensu: le sentiment d’identité est lié au fait se sentir le même dans le temps. Par ailleurs, de nombreux sentiments rendent progressivement plus complexe et plus riche le système identitaire. Enfin, si l’on n’évoque l’identité que lorsqu’elle est endanger, cela suppose nécessairement l’intrusion d’émotions diverses faisant émerger une criseou en permettant la solution.
14
Q
- Vrai ou faux. L’identité corporelle ne se construit pas seulement à partir de la perception visuelle (miroir), mais grâce à l’articulation entre les processus kinesthésiques et visuels.
A
Vrai
15
Q
- Qui a dit: a dit: «Les émotions chevillent le social aucorps » ?
a) Erikson b) Piaget c) Bandura
d) Wallon e) Kohlberg f)Freud
A
d) Wallon
16
Q
- Piaget associait l’égocentrisme radical du bébé avec l’autisme. Qui a manifesté son désaccord sur cette association?
a) Kohlberg b) Wallon c) Freud
d) Zazzo e) Bruner f) Erikson
A
b) Wallon