Chap 11 - Les centres captifs et les services partagés Flashcards
Lorsque des décisions doivent être prises concernant un investissement visant la création de centres captifs d’opération, deux questions stratégiques doivent trouver réponse :
- Comment les organisations perçoivent-elles l’utilisation des ressources affectées aux centres captifs d’opérations outre-mer?
- Quel est l’ensemble des capacités pouvant être mises en œuvre dans ces centres permettant à ceux-ci d’assurer leur développement et leur évolution?
Les organisations considèrent les avantages que peuvent leur procurer l’implantation d’un centre captif d’opérations outre-mer et le transfert de certaines de leurs activités lorsque
entre autres, leurs marges de rentabilité sont à la baisse en raison d’une intensification de la concurrence dans un secteur donné.
Les activités les plus souvent transférées vers les centres captifs d’opérations outre-mer sont :
- les centres d’appels;
- les services comptables;
- l’administration de la paie;
- les services de recouvrement de comptes en souffrance;
- les stratégies poursuivies par les centres captifs d’opérations outre-mer.
Il existe fondamentalement six catégories de centres captifs d’opérations outre-mer :
- le centre d’opérations de base (basic);
- le centre d’opérations hybride (hybrid);
- le centre d’opérations partagé (shared);
- le centre d’opérations pour lequel l’organisation mère a choisi de vendre (désinvestissement) (divested);
- le centre d’opérations relocalisé (migrated);
- le centre d’opérations fermé (terminated).
Sept tendances ont été observées concernant l’évolution future des centres captifs d’opérations outre-mer :
- Plusieurs centres captifs d’opérations outre-mer seront créés par de grandes organisations à la recherche de pistes menant à des réductions de coûts ainsi qu’à des ressources compétentes qui ne sont pas disponibles à l’interne.
- Le centre et l’est de l’Europe seront des destinations attrayantes pour bon nombre d’organisations du continent européen qui cherchent à établir des centres captifs d’opérations outre-mer dans les cinq prochaines années. Les options d’impartition de proximité seront également considérées par les organisations multinationales du continent nord-américain.
- Des décisions de désinvestissement seront encore prises, car plusieurs centres captifs d’opérations outre-mer n’atteindront pas les objectifs pour lesquels ils ont été créés.
- Plusieurs centres d’opérations captifs, dont un bon nombre sont situés en Inde, passeront d’un modèle à coûts réduits vers des modèles d’affaires à création de valeur.
- Des organisations de petite taille ou de moyenne taille vont, elles aussi, tenter l’expérience d’implanter des centres d’opérations à l’étranger pour bénéficier également des avantages liés à l’accessibilité au bassin d’expertises offert avec objectif ultime de réduire les coûts.
- Plusieurs multinationales possédant des centres captifs d’opérations outre-mer vont résister à la tentation de se départir de ceux-ci même si les bénéfices qui avaient été anticipés ne se sont pas encore matérialisés.
- Le concept soutenant l’implantation de centres captifs d’opérations outre-mer va évoluer d’un niveau expérimental vers un niveau de maturité.
Un rapport publié en 2012 par HfS et PwC1 montre que neuf entreprises sur dix utilisent un modèle CSP.
L’avantage du modèle CSP résulte
d’une conception hybride des modèles traditionnels de gestion visant à tirer profit d’avantages grâce à des structures centralisées et décentralisées.
Concernant le modèle centralisé, le CSP devrait apporter
des économies d’échelle, de portée et de normalisation.
Concernant le modèle décentralisé, un CSP devrait
créer un alignement souple et efficace des TI sur les besoins d’affaires des entreprises.