Ch. 2 : Les sources du droit fiscal Flashcards
Section I : Les sources internes
- Qu’est ce qu’un commentaire réglementaire? Est-ce légal ou illégal?
- A qui la doctrine admin est-elle destinée, que sont-ils obligés de faire? En revanche… ce qui permet…
- Comment le contribuable peut-il se défendre contre une doctrine illégale? (x 2)
- Quelles sont les conséquences si doctrine annulée? (diff avant/après)
III - La doctrine administrative
B - L’opposabilité de la doctrine administrative en matière fiscale
1)La protection des contribuables contre les doctrines illégales
- Lorsqu’un commentaire admin dépasse l’interprétation et ajoute à la loi fiscale => illégal du fait de l’incompétence de son auteur
- Aux seuls membres de l’administration fiscale, qui doivent la respecter mm si illégale. Elle n’a pas juridiquement de caractère contraignant pr contribuable car admin n’a pas pvr réglementaire => va pouvoir invoquer en défense son illégalité
- En cas de contentieux fiscal, il va pouvoir par voie d’exception invoquer l’illégalité de la doctrine en défense : pas de prescription ms n’aboutit pas à l’annulation de la doctrine admin illégale, seulement neutralisée pour ce cas d’espèce. Pr obtenir annulation, faut faire REP via CE ms exigeant quand au conditions de recevabilité (délai de 2 mois, intérêt à agir).
- Le CE a jugé que l’annulation d’une doctrine administrative ne vaut que pour l’avenir, contribuable peut continuer de l’invoquer avant annula° si favorable ms pas après.
Section I : Les sources internes
- Que fait l’art L80 A du Livre des Procédures Fiscales?
=> aller voir p.18 du cours
III - La doctrine administrative
B - L’opposabilité de la doctrine administrative en matière fiscale
2)La protection des contribuables contre les changements de doctrine
- Il offre une garantie contre les changements d’interprétation formelle des textes fiscaux par l’administration = sécurité juridique
Section I : Les sources internes
- Qu’est ce que le rescrit permet d’obtenir?
- Qu’est ce qui découle du rescrit individuel?
- 1ère situation de rescrit individuel :
- 2e situation de rescrit individuel :
- Qu’est ce que le rescrit publié?
III - La doctrine administrative
C - Les rescrits fiscaux
- Un avis par l’administration sur une situation de fait (celle du contribuable qui s’adresse à elle)
- Le contribuable peut bénéficier d’une garantie qui découle du rescrit individuel (art L 80B du LPF)
- La lettre de confort : expose dans une lettre spontanée à l’admin situa° perso pr qu’elle se prononce : pas tenue de répondre ms si elle le fait elle est liée par sa prise de position. Ts les contribuables ne peuvent pas s’en prévaloir, seulement celui qui l’a écrit.
- Le rescrit prévu par la loi: (art L.80B) liste les cas dans lesquels le contribuable peut solliciter l’avis de l’administration. Garantie bcp + forte mm en cas de silence de l’admin => son silence vaut avis favorable, le contribuable va bénéficier de la garantie
- Lorsque réponse faite à un contribuable est susceptible d’intéresser autres contribuables se trouvant ds situation similaire, l’admin s’est engagée à rédiger un rescrit général qu’elle va publier au BOFIP impôts => sinon prise de position ne peut pas facilement être invoquée par les autres contribuables, est source d’inégalité.
Rescrits font partie de la doctrine administrative, avec des garanties pour les contribuables.
Section II : Les sources externes
- Quels sont les premières sources de droit en maitère fiscale internationale?
- Pq le problème de double imposition se pose-t-il?
- Qu’est ce que le cumul d’imposition?
- Quand dit-on qu’il y a double imposition?
I - Les traités internationaux
A - Objet des conventions fiscales
- Les conventions fiscales (+ souvent bilatérales ms 1/2 multilatérales) ou traités internationaux à objet strictement fiscal
- Car les droits fiscaux de chaque pays ne sont pas harmonisés, chacun a son droit propre
- Lorsque plusieurs ordres juridiques (pays) se prétendent compétent pour imposer le même fait générateur d’impôt.
- Une mm pers est imposée 2 fois sur le mm fait générateur d’impôt => son revenu va être imposé dans l’état A et dans l’état B
Section II : Les sources externes
Comment est réglé ce problème de double imposition :
1. Quels critères définit la CB? Que faut-il identifier ensuite?
2. Quelles sont les 2 techniques permettant de neutraliser la double imposition? (exemption/imputation)
I - Les traités internationaux
A - Objet des conventions fiscales
- CB définit critères de rattachement de la matière imposable revenu par revenu => selon revenu, critère rattachement peut être différent => l’état a la compétence fiscale pour imposer différent type de revenu puis il faut identifier, type de revenu par type de revenu, la technique utilisée par l’autre État pour neutraliser la double imposition
- Méthode de l’exemption : l’état qui n’a pas la compétence fiscale renonce à percevoir l’impôt; Méthode de l’imputation : l’état qui n’a pas la compétence fiscale conserve la possibilité d’imposer mais doit accorder un crédit d’impôt au contribuable qui correspond au montant de l’impôt payé dans l’état qui a la compétence fiscale (paye 20% ds état A + 10% ds état B, montant total égal au plus haut montant dû ds état B) (ne marche que si celui qui n’a pas la compétence a taux impôt + élevé) (ex p.20)
Section II : Les sources externes
- Différence fraude fiscale/évasion fiscale/optimisation fiscale
- En quoi l’optimisation fisc est-elle doublement nuisible?
- Qu’est ce que le projet BEPS, à quoi a-t-il mené?
- Quelle autre avancée dans la lutte contre l’évasion fiscale est à noter?
- Quels sont les 2 piliers pour résoudre les défis fiscaux soulevés par la numérisation de l’économie? (déclaraion publiée par cadre inclusif)
I - Les traités internationaux
A - Objet des conventions fiscales
- Fraude est illégale, consiste à éviter l’impôt en violant loi fiscale. Evasion est légale, c’est évitement licite d’impôt. Optimisation fiscale se situe entre les 2.
- Pr les Etats, qui ne peut pas imposer une part du profit réalisé sur son territoire = manque à gagner et pr l’équilibre concurrentiel car petites entreprises ne peuvent pas se payer avocats fiscalistes pr éviter impôts comme les grosses donc fausse la compétitivité
- Base Erosion and Profit Shifting, plan d’action pour lutter contre l’optimisation fiscale mené par OCDE mandé par G20, X propositions intégrés ds législations et ds convention fiscale internationale multilatérale, signée par + de 100 pays ms pas encore ratifiée par tous
- La quasi-totalité des États de l’OCDE (137 sur 141) sont parvenus à un accord pour réformer la fiscalité internationale, entériné par le G20
- Les grandes entreprises multinationales payent des impôts là où elles génèrent des bénéfices et instaurer un taux minimal d’imposition sur les bénéfices des entreprises de 15% permettant de lutter contre le dumping fiscal
Réforme de la fiscalité internationale est en marche sous l’action conjuguée de l’OCDE et du G20. Ensemble, ils forment le cadre inclusif, le but de l’action étant d’inclure le plus d’états possibles dans la réforme.
Section II : Les sources externes
- Comment savoir si convention internatiolan est applicable au dépend du droit français? (1ère étape)
- 2e étape, principe original en droit fiscal : (+ JP CE x 2)
- 3e étape :
I - Les traités internationaux
B - La portée juridique de ces conventions internationales
- Il faut qu’elle ait été légalement ratifiié par une loi de ratification (art 53 Const)
- Subsidiarité des conventions fiscales : les conventions fiscales ne doivent être appliquées qu’après avoir vérifié la correcte application du droit interne: vérifier si contribuable n’a pas été imposé par erreur avant d’appliquer convention interna visant à éviter double imposition (“Société Schneider Electrique”,2002; “Société HSCB”, 2022)
- Appliquer hiérarchie des normes: traité interna supérieur à loi interne ms pas à Const (art 55 Const)
Section II : Les sources externes
- Quel est l’objectif de la CESDH? Que doit respecter la fiscalité?
- Les droits procéduraux de l’art 6 de la CESDH sont-ils applicables en matière fiscale?
- Que protège l’art 1er du 1er protocole additionnel à la CESDH? Qu’a-t-il permis de limiter?
- Qu’est ce qu’une loi de validation? Quand sont-elles valables?
II - Le droit de la CESDH
- Assurer le respect par les États d’un standard minimum de droits fondamentaux. Elle doit respecter certains principes fondamentaux de l’ordre juridique
- Le droit à un procès équitable n’est pas applicable en matière fiscale car elle ne s’apparente ni à la matière civile ni pénale (CEDH, “Ferrazzini contre Italie”, 2001) sauf lorsqu’une procédure fiscale affecte un droit à un caractère civil dont la mise en œuvre relève de l’article 6 ou lorsque sont en cause des sanctions fiscales à caractère punitif
- Le droit au respect des biens et le droit de propriété. CEDH a pu l’ultiliser pr limiter les lois fiscales rétroactives.
- Dispositions par lesquelles le législateur revient sur une disposition pour la mettre en conformité avec l’interprétation faite par l’administration fiscale. Uniquement lorsqu’il y a un but d’intérêt général suffisant qui justifie la rétroactivité
Elle a été signée à Rome le 4 novembre 1950, ratifiée par la France en 1973 et est en vigueur en France depuis 1974
Section II : Les sources externes
- Qu’institue le traité de Rome, duquel est essentiellement issu du droit de l’UE?
- Quel pan de la fiscalité a été harmonisé? Pq?
- Quel pan de la fiscalité n’a pas été harmonisé? Qu’est ce qui a été prévu à la place? Pq?
- Qu’est ce que le dumping fiscal?
III - Le droit de l’UE
- Il a institué le marché économique commun au sein de l’UE, fallait que personnes puissent librement circuler, ne fallait pas obstacles fiscaux viennent empêcher la circulation => harmonisation de la fiscalité des États membres.
- Celui des impositions indirectes (portant sur les transactions économiques) car sinon il y aurait eu distorsions concurrence (régime TVA imposé ds EM, ms pas taux)
- Celui de la fiscalité directe = TFUE ne prévoit qu’un rapprochement de législations lorsqu’impôts concernés exercent influence directe sur marché intérieur => s’explique car en théorie l’impact de ces impôts directs sur ces échanges est moindre, ms en pratique ps tjrs vrai
- Etats mettent en place des mesures fiscales incitatives, qui attirent les capitaux et les personnes sur leur territoire.
Pour autant, la fiscalité directe reste non-harmonisée, reste de la compétence exclusive des États membres.
Section II : Les sources externes
- Quels sont les 5 libertés fondamentales que doivent respecter les légsilations fiscales nationales dans le cas de la fiscalité directe?
- Quels sont les 3 interdictions fiscales communautaires et quel est leur but?
- Que vise la législation européenne?
- Quels sont les 2 volets de mesures qu’elle comporte?
III - Le droit de l’UE
- Libre circulation des marchandises, travailleurs et capitaux, liberté d’établissement des entreprises et liberté des prestations de service.
2.But est qu’il n’y ait pas d’entraves à la circulation au sein de l’UE, pas d’avantages faussant concurrence : UE a une union douanière, interditction entre les États membres de toute taxe d’effet équivalent à des droits douanes; l’interdiction des aides publiques; l’interdiction des impositions intérieures discriminatoires - Une meilleure coordination des systèmes nationaux
- La coordination des systèmes de fiscalité directe (si pas d’harmonisation) et la coopération administrative entre les États et la lutte contre la fraude fiscale