C8: Facteurs de la VC Flashcards
FACTEURS DE RISQUE
• Attributs qui contribuent au développement ou à l’aggravation de la VC
• La VC est rarement le résultat d’un seul facteur, mais plutôt de différents facteurs interreliés (un ensemble)
• Perpétration et/ou victimisation
• Risques à différents niveaux
⚬ Individuel
⚬ Relationnel
⚬ Communautaire
⚬ Sociétal
FACTEURS DE RISQUE INDIVIDUELS
• Exposition à la violence en enfance (témoin de VC ou autres formes de maltraitance à l’enfance)
L’enfant comprend par observation
• Troubles de santé mentale (technique de régulation/gestion des émotions = plus difficile)
• Consommation abusive de substances (peu avoir moins d’inhibition, plus impulsive)
• Jeune âge (les jeunes adultes 18-29 ans sont le groupe le plus visé = première relation amoureuse plus établie, communication moins optimal, conflit plus explosif)
• Faible revenu ou statut socioéconomique (augmente stress et tension, source de conflit, réactivité plus élevé)
• Faible niveau de scolarité (moins sensibilisé)
• Faible soutien social (isolation, moins de chance de chercher de l’aide/perceptive différente)
• Adhérence à des croyances ou normes sociétales prônant déséquilibre de pouvoir (domination)
• Transitions de vie stressantes
• Difficultés au niveau de la communication et résolution de conflits (difficulté qui est mené par d’autre: jeune page, faible scolarité…)
• Personnalité (big five= névrotique: plus irritable/tendu= plus de chance de perpétrer la violence, n’exclut pas d’être victime aussi) personne peu aimable(big five les deux plus): personne froide plus violent, ne se soucie pas des conséquences = comportement violent pour faire mal. Peu aussi être victime) Ouverture à l’expérience: moins à risque de violence (violent ou victime) car plus ouverte a avoir les différentes perspectives, plus ouverte à gérer les conflits, mais recherche démontre que pourrait être plus violent car créer des chicanes = sensations fortes. Consciencieux: organisation, moins de chance d’tête dans une dynamique violente: ils aiment bien que les choses soient bien faits, casse-tête, ils vont essayer de trouver une technique pour avoir une relation harmonieuse. Extraversion: ?? on ne sait pas si ça amène à la dynamique de violence ou non.
• Insécurités d’attachement (sécureVS insécure [anxieux = moins belle vision du soi, on pense qu’on est pas digne d’être aimé, on s’attache à l’autre: violence car on remet moins en question les comportements du partenaire car ne veux pas être seul, peux aussi être violent car peux utiliser pleins de comportement pour garder le partenaire et qu’on mérite le partenaire] [évitant = ne fait pas conscience aux autres, pas de vulnérabilité, violence si boudé et ignorer car on ne veut pas être vulnérable dans la communication, victime si passive et faire assemblant que rien m’atteint = ne pas remettre en question les comportements violent d’un partenaire et juste laissé passer] [ambivalent/désorganisé: vont être anxieux et vouloir être rassuré et évitant lorsque trop anxiogène d’inclure l’autre])
• Identité (p. ex. sexuelle, de genre et/ou ethnique) *
Les stresseurs uniques minoritaire
FACTEURS DE RISQUE RELATIONNELS
• Conflits et désaccords
• Insatisfaction conjugale (accumulation sort mal adapter)
• Durée de la relation (plus longtemps, plus un risque de violence, car courte relation = lune de miel et lorsque long, plus engagé avec l’autre (ex: maison, enfants…) = plus de stress)
• Statut (p. ex. mariés = + engagement avec partenaire, plus de projets communs, obligation/pression de ne pas se séparer = stress, cohabitation + de chance car plus de temps ensemble et partage de responsabilité, pas habiter ni marier = violence faible, etc.)
• Déséquilibre de pouvoir entre les partenaires
• Grand écart entre les niveaux de scolarité et/ou revenus des partenaires (moins d’ouverture)
• L’absence de limites personnelles (boundaries) ou le manque de respect de celles-ci = conflit/stress
• Blessures d’attachement (p. ex. infidélité, comparer femme à ex (touche l’estime), parler négativement de son chum dans ses capacités… perte de confiance envers son partenaire suite à l’évènement)
• Transitions de vie stressantes (p. ex. grossesse, déménagement)
FACTEURS DE RISQUE COMMUNAUTAIRES
• Criminalité et violence dans le milieu
• Milieu défavorisé (p. ex. pauvreté, chômage)
• Faible niveau d’efficacité collective
• Faible niveau de contrôle social / capital social
• Augmentation des incivilités (comportement qui ne respecte pas les autres) si on est pas soucieux du respect de l’autre dans la communauté = plus de violence
• Tolérance de la communauté envers la violence
• Accessibilité à des ressources ou services de soutien
• Éducation et sensibilisation à la VC
FACTEURS DE RISQUE SOCIÉTAUX
• Législation manquante (si pas de loi = difficile de se défendre)
• Faible application des lois (impunité)
• Normes culturelles acceptant violence
• Inégalités de genre
• Médias et culture populaire normalisant relations amoureuses malsaines (relation toxique dans les médias)
• Stigmatisation (si tabou d’en parler, pas de soutien)
• Violences institutionnelles (dans les systèmes il peut y avoir des jugements)
• Manque de ressources
• Manque d’éducation / sensibilisation
FACTEURS DE PROTECTION
• Attributs qui aident à minimiser le risque de VC et/ou ses impacts négatifs
• Plus il y en a, mieux c’est (interreliés)
• Perpétration et/ou victimisation
• Facteurs à différents niveaux
⚬ Individuel
⚬ Relationnel
⚬ Communautaire
⚬ Sociétal
FACTEURS DE PROTECTION INDIVIDUELS
• Estime de soi positive (savoir qu’on ne mérite pas de violence)
• Capacités d’affirmation de soi (mettre ses limites)
• Capacités saines de communication et résolution de conflits
• Indépendance émotionnelle (à un certain degré = si trop = attachement évitant ou anxieux)
• Indépendance financière (autonomie)
• Haut niveau de scolarisation (outils à appliquer dans la vie de tous les jours)
• Éducation et sensibilisation
• Connaissance des signes précurseurs de la VC (puisqu’on est pas totalement engagé = plus facile de partir ou de communiquer avec le partenaire)
• Gestion adéquate du stress
• Introspection (p. ex. réflexion sur vécu passé et présent, expérience, etc.)
FACTEURS DE PROTECTION RELATIONNELS
• Soutien / réseau social
• Satisfaction conjugale
• Compétences en résolution de conflit
• Communication ouverte et respectueuse
• Soutien dans les moments difficiles
• Égalité de participation dans les prises de décision
• Respect des limites
• Engagement réciproque
• Partage équitable des responsabilités
FACTEURS DE PROTECTION COMMUNAUTAIRES
• Accès à des services de soutien / ressources (p. ex. thérapie)
• Promouvoir relations saines (ex; dans les médias)
• Lutte contre la stigmatisation (p. ex. via sensibilisation)
• Collaboration entre organismes
• Intervention précoce
FACTEURS DE PROTECTION SOCIÉTAUX
• Législation protégeant victimes
• Application stricte des lois (réduction de l’impunité)
• Normes culturelles condamnant violence et favorisant égalité des genres
• Médias et culture populaire représentant relations amoureuses saines
• Soutien financier aux organismes luttant contre la VC
• Recherches
• Éducation des professionnels qui risque d’avoir des gens qui vivent de la VC
CONSÉQUENCES
• Toute expérience de VC peut mener à des impacts négatifs à court- et à long-terme.
• Les conséquences peuvent varier et avoir des nuances en fonction de :
⚬ Chronicité
⚬ Coocurrence
⚬ Récurrence
⚬ Sévérité
⚬ Accès aux services
⚬ Soutien social
⚬ Expériences de vie
⚬ Caractéristiques / ressources personnelles
CONSÉQUENCES PHYSIQUES
Direct va indirect
Directes
· Blessures (p. ex. ecchymoses, fractures, déchirement des parois vaginales et anales, etc.)
· Traumatismes crâniens
· Décès par homicide (voir prochaine diapo)
· Infections transmises sexuellement et par le sang
· Grossesses non-désirées
Indirectes
· Problèmes de santé chroniques (p. ex. douleurs, insomnie, fatigue, asthme, syndrome du côlon irritable, cholestérol, arthrite, maladies cardiovasculaires, allergies, etc.
· Difficultés de fonction sexuelle
· Décès par suicide
· Infections transmises sexuellement et par le sang
· Grossesses non-désirées
CONSÉQUENCE ULTIME : HOMICIDE CONJUGAL
• Homicide d’un partenaire intime actuel ou passé
• L’homicide conjugal est la forme la plus fréquente d’homicide familial au Québec et au Canada
• Majorité des homicides conjugaux sont précédés par d’autres formes de violence conjugale
• Quelques facteurs de risque spécifique au danger imminent d’homicide
⚬ Rupture imminente (menace de rupture)
⚬ Retour au domicile pour récupérer effets personnels suite à la séparation (re-exposition)
⚬ Accès à une arme à feu
⚬ Consommation de substances psychoactives
CONSÉQUENCES SEXUELLES
• Changements au niveau du désir sexuel (victime: désir diminue car génère frustration, dégout…) peut augmenter le désir chez la personne qui fait la violence car domination/ou la violence est causé par le haut désir = manipulation
• Détresse sexuelle augmente (émotion négative par rapport à la sexualité)
• Difficulté à nommer désirs, besoins, ou limites
• Perte d’autonomie quant aux choix reproductifs (arrêter de prendre pilule…)
• Grossesses non-désirées (voir image)
• Fausses-couches = augmente risque
• ITSS = relation non consentit ou pas de protection (voir image)
CONSÉQUENCES PSYCHOLOGIQUES
• Difficultés de concentration / attention
• Perte de confiance en soi / estime de soi
• Dépression
• Anxiété
• Trouble de stress post-traumatique
• État d’hypo- ou d’hyper-vigilience
• Sentiment d’humiliation, honte, culpabilité
• Impuissance
• Dissociation
• Idéations suicidaires
• Automutilation
• Consommation abusive de substances