C4: Les aphasies Flashcards
Le langage
Le langage est la capacité innée de l’être humain à communiquer par des signes. (Compétence cognitive)
Une langue est un système complexe de codes conventionnels (mots, grammaire, syntaxe) partagés par une communauté linguistique pour exercer cette faculté (un produit social). (Codes conventionnels)
• Signes symboliques arbitraires dont la nature est soit sonore (parole), soit visuelle (écriture ou signes gestuels).
La parole est la réalisation effective d’un individu donné, un acte de langue. (Acte d’utiliser la langue) aphasie = pas un trouble de la parole (pas l’exécution), c’est un trouble de langage car c’est la fonction elle-même qui est touché.
• L’anarthrie (pas présente) et la dysarthrie (présente mais altéré) sont deux troubles de la parole
Le langage: Les langues sont des systèmes hiérarchisés
Les niveaux d’analyse linguistique
1.Phonologie :
Les sons de la langue : C’est le niveau le plus basique. On étudie ici les phonèmes (les sons distinctifs d’une langue) et leurs combinaisons.
Exemple : La différence entre le /p/ sourd et le /b/ sonore en français.
2.Morphologie :
La structure des mots : On s’intéresse à la formation des mots, aux morphèmes (les plus petites unités porteuses de sens) et à leurs combinaisons.
Exemple : Le mot “incompréhensible” est formé de plusieurs morphèmes : “in-“ (négation), “comprendre” (racine), “-ible” (adjectival).
3.Syntaxe :
L’ordre des mots et la structure des phrases : On étudie les règles qui régissent la combinaison des mots pour former des phrases grammaticales. Exemple : La différence entre “Le chat mange la souris” et “La souris mange le chat”.
4.Sémantique :
Le sens des mots et des phrases : On s’intéresse au sens littéral des mots et à la manière dont ils se combinent pour créer des significations plus complexes.
Exemple : Le mot “banane” évoque un fruit jaune, allongé et sucré.
- Pragmatique :
L’utilisation du langage en contexte : On étudie comment le contexte (social, culturel, situationnel) influence l’interprétation des énoncés.
Exemple : La phrase “Il fait froid ici” peut avoir des significations différentes selon si on la prononce dans un sauna ou dans la rue en hiver.
Ex. as-tu 1$? = contexte et social, je perçois qu’il me demande de lui donner 1$
Autisme: manque de pragmatique
Les zones du langage
Le langage est une activité impliquant l’ensemble de l’encéphale avec un avantage de l’HGauche sur l’HD.
▪ Élargissement du planum temporal gauche par rapport à son homologue droit.
▪ L’asymétrie gauche / droite a également été démontrée pour le gyrus supramarginal et pour la partie operculaire de la 3e circonvolution frontale.
▪ Différences observées chez le fœtus (“prédestination” naturelle, au moins relative, de ces régions corticales pour le langage).
Les structures antérieures et postérieures / droites et gauches fonctionnent de façon conjointe.
Les zones du langage: activé lorsqu’on regarde des mots (occupitale)
Temporal = écoute
Frontal = parler
Aire de Broca (44-45)
Aire de Wernicke (22)
Faisceau arqué qui amène l’info entre compréhension et expression
Le préfixe a-
Indique la suppression (ou l’altération) d’une fonction cognitive (perte acquise = avait avant et perdu)
* a-phasie = langage
* a-lexie = lecture
* a-graphie = écriture
* a-n-arthrie =articulation
* a-grammatisme =grammaire, syntaxe
* a-nomie = denomination
* a-praxsie =réalisation des gestes
* a-gnosie = reconnaissance
* a-mnésie =mémoire
* a- noso- gnosie = le patient ne reconnaît pas sa maladie (noso), il n’est pas conscient de ses troubles
Définition de l’aphasie
L’aphasie est une altération acquise du langage, secondaire à une affection cérébrale. En dehors d’un problème sensorielle, développementale, moteur, psychiatrique, intellectuel.
Ne sont donc pas considérés comme des aphasies :
• les défauts d’acquisition du langage, quelles qu’en soient les causes ; (il l’a déjà acquis et il le perd)
• Les troubles d’origine sensorielle ou motrice (dysphonie et dysarthrie périphérique) ; quelqu’un qui n’attend pas = pas aphasie
• Les troubles d’origine psychiatrique (schizophrénie par exemple, néologique (créer des mots nouveaux et leur donne des sens).
Classification des aphasies
La plus utilisée est celle de Goodglasset Kaplan (1972)
Dichotomie sémiologique
• Aphasie fluente (très grande production de langage, abondance) /non fluente (réduction quanti & quali du langage)
Dichotomie neuroanatomique
• Lésions antérieures (non-fluence = réduction)/postérieures (fluente = production du langage augmente)
Sémiologie (symptomes) de l’aphasie
quali/quanti, Transformations aphasiques
Fluence verbale
- L’aspect quantitatif, qui reflète la dynamique du discours, c’est-à-dire la capacité de déclencher la production de langage et de la maintenir, soit spontanément, soit lors d’incitations externes. Aphasies non fluentes (aspontanéité verbale, quasimutique) vs Aphasies fluentes (logorrhée = parler sans cesse).
- L’aspect qualitatif qui se réfère à la disponibilité lexicale (persévérations (je répète), paraphasies (je dis un autre mot), manque du mot (ex. je ne trouve pas le mot chaise), souvent compensé par des circonlocutions, des périphrases, dyssyntaxie (problème de syntaxe)). Riche vs appauvrir le langage
Transformations aphasiques
- Paraphasies : employer un mot à la place d’un autre
o Phonémique: télétision VS télévision = peut être néologisme, proximité sonore = Broca
o Sémantique: chien VS chat = toujours un mot existant, proximité sémantique = Wernicke - Jargons : un discours comportant une grande quantité de transformations, rendant inintelligible le propos. Émis sous forme d’une logorrhée, et le patient est inconscient de son trouble (anosognosie = perte de conscience que notre pathologie (perte de langage)). = production très abondante mais très pauvre en sens
- Conduites d’approche : le patient détecte des erreurs dans son discours et essaye de faire des corrections successives, qui se rapprochent progressivement, ou non, de la cible.
Sémiologie de l’aphasie
▪ La dyssyntaxie est un terme plus large qui englobe une variété d’erreurs syntaxiques. (ordre des mots dans une phrase)
▪ L’agrammatisme est un type spécifique de dyssyntaxie caractérisé par une simplification extrême des phrases. (Simplification excessive des phrase = appauvrissement des phrases/grammaire)
Sémiologie de l’aphasie: Dysprosodie
On distingue :
- i) la prosodie linguistique, qui détermine les accentuations, le mode interrogatif ou affirmatif d’un propos ; sémantique (explicative, interrogation.)
- ii) la prosodie émotionnelle, qui marque plus particulièrement l’intonation et permet de véhiculer par le langage oral l’état émotionnel (joie, surprise, colère, etc.).
La dysprosodie aphasique est habituellement liée à des perturbations de l’articulation. Elle est donc principalement observée lors des aphasies de Broca et des anarthries.
- La compréhension de la prosodie émotionnelle est très dépendante de l’hémisphère droit. La compréhension de la prosodie linguistique dépend des deux hémisphères.
- L’expression de la prosodie émotionnelle est davantage altérée chez les cérébrolésés droits.
Formes cliniques
Aphasie de Broca
Aphasie de Broca (patient Tan) non fluente (production du langage est très réduite)
- Production orale : le débit est ralenti, syllabé, laconique, émis avec effort. L’énonciation du mot manquant est souvent facilitée par l’ébauche orale du premier son ou de la première syllabe. Le ton est monotone. Les productions sont caractérisées par des troubles articulatoires (dysarthrie). Dysprosodie avec paraphasies phonémiques, agrammatisme et persévération. Difficulté à répéter. Patient est conscient qu’il manque de langage. Langage de compréhension est préservé, mais pas complètement, surtout lorsque phrase très difficile, mais quand même conservé contrairement à l’expression
- Compréhension orale : relativement préservée (la compréhension des formes passives est perturbée).
- Langage écrit : difficile à explorer du fait d’une hémiplégie droite ou d’une apraxie. Lorsqu’elle est possible, troubles similaires à ceux du langage oral (réduction et agrammatisme), ainsi que des transformations paragraphiques. Si écrit avec la main gauche, langage écrit réduit, agrammatique… = pas problème de parole!
Signes associés :
- Apraxie bucco-faciale (bouche et visage, ne peux pas reproduire certains gestes)
- Hémiplégie droite
- Conscience des troubles. Patient est conscient qu’il manque de langage.
- Symptômes dépressifs = augmente. Peut-être expliquer par la handicape énorme. Il faut dépasser cette dépression car sinon on bloc toute façon d’investissement en rétablissement.
Sites lésionnels : généralement, conséquence d’une lésion vasculaire de l’hémisphère gauche antérieur (aires 44, 45).
Bégaiement, difficulté à expliquer, ne se rappelle plus des mots… mais consciente
Formes cliniques
Aphasie de Wernicke
- Production orale : Débit rapide et fluent, logorrhéique et dyssyntaxique (manque de syntaxe) avec des paraphasies phonémiques et du néologisme conduisant à un jargon. Les phrases même si elles paraissent parfois syntaxiquement correctes, sont sémantiquement inacceptables. Difficulté à répéter. Les mots sortent, mais ça ne fait pas de sens.
- Compréhension orale : toujours perturbée sauf pour les mots simples.
- Langage écrit : les mêmes erreurs que dans le langage oral. Spontanément ou en dictée, la production écrite, est abondante et comporte de nombreuses paragraphies littérales, verbales, ou des néologismes.
Signes associés :
* Anosognosie (l’absence de prise de conscience ou une prise de conscience amoindrie des troubles)
* Hémianopsie (ou la quadranopsie) latérale homonyme droite (peux toucher l’entrée visuel, donc on voit juste d’un champ visuel)
* Jovialité (bonne humeur)
Sites lésionnels : généralement, conséquence d’une lésion vasculaire de l’hémisphère gauche postérieur (aire 22).
La personne peut comprendre, mais à 80% altéré. Comme dans l’aphasie de broca et il parle encore (vrm moins) jamais 100%
Formes cliniques
Aphasie de conduction
- Production orale : le langage spontané est fluent, quoiqu’un manque du mot soit souvent présent. Les erreurs sont plus marquées en répétition que dans les autres modalités de production orale. L’atteinte concerne les phonèmes, les syllabes, les mots et les phrases. Dans les formes les plus graves, toute répétition est impossible.
- Compréhension orale : dans l’ensemble correcte.
- Langage écrit : dysorthographique.
Signes associés :
* Apraxie bucco-faciale et apraxie des membres fréquentes.
Sites lésionnels : l’atteinte du faisceau arqué n’est pas suffisante. Atteinte soit du lobule pariétal inférieur, avec une extension à l’insula et à la substance blanche sous-jacente, soit la région pariétale suprasylvienne.
Formes cliniques
Aphasie transcorticale sensorielle
- Production orale : répétition correcte (seule différence un peu) + langage oral fluent, souvent entaché d’un manque du mot et de paraphasies verbales et phonémiques + écholalie (répète la dernière syllabe qu’il entend)
- Compréhension orale : compréhension est sévèrement touchée.
- Langage écrit : La compréhension écrite est autant perturbée que la compréhension orale, paragraphie lors de l’écriture.
Signes associés :
* discrets ou absents, hémi ou quadranopsie.
Sites lésionnels : Les lésions se situent classiquement en arrière de l’aire de Wernicke, touchant le lobule pariétal inférieur, la partie postérieure de la seconde circonvolution temporale (aire 37), et la substance blanche sous-jacente.
Formes cliniques
Aphasie transcorticale motrice
- Production orale : répétition correcte + trouble de la dynamique du discours, aspontanéité (pas d’initiative pour parler). Le langage spontané est très réduit, le patient ne parle que lorsqu’il est stimulé et ne répond que par de courtes phrases, des mots isolés, ou de façon écholalique. Manque du mot et des persévérations.
- Compréhension orale : dans l’ensemble correcte.
- Langage écrit : L’écriture est réduite, parfois considérablement altérée par des persévérations. La compréhension écrite est similaire à la compréhension orale, ou meilleure.
Signes associés :
* Une hémiplégie et une apraxie des membres sont possibles.
Sites lésionnels : lésions prémotrices et préfrontales gauches en avant de l’aire de Broca, lésions cortico-sous-corticales de l’aire de Broca, ou lésions de l’aire motrice supplémentaire. Même schéma, mais répétition réussie)
Formes cliniques
Aphasie anomique
- Production orale : Le langage spontané est fluent ou ralenti par la recherche du mot adéquat. Le patient peut compenser le manque du mot par des circonlocutions, des définitions par l’usage, des mots passe-partout, ou encore il effectue des pauses ou laisse ses phrases inachevées, ce qui peut altérer gravement la qualité informative du discours. Le manque du mot est mis en évidence en dénomination. (Ça nous arrive tous de faire de la dénomination / anomie, surtout quand on est fatigué) ex. personne âgé qui oublie = peut être signe de démence Alzheimer
- Compréhension orale : est parfaite, ainsi que la répétition.
- Langage écrit : sans particularité.
Signes associés :
* Rien de spécifique.
Sites lésionnels : Toutes les lésions corticales ou sous-corticales intéressant des structures hémisphériques gauches intervenant dans le langage risquent de donner une anomie. Toutefois, lorsque le lobe temporal est lésé, l’anomie est plus fréquente et plus grave.
Formes cliniques
Aphasie sous-corticale
Aphasie sous-corticale, des présentations cliniques atypiques, par référence aux aphasies corticales. Symptomatologie variable selon le site lésionnel.
Exemple, aphasie thalamique (thalamus est touché)
- Production orale : Hypophonie sans dysarthrie. La fluence spontanée est normale ou diminuée. Nombreuses paraphasies verbales, sémantiques ou extravagantes avec des persévérations, pseudo bégaiement, palilalie (Répéter dernier mots (??)). Le discours spontané difficilement compréhensible bien que la syntaxe soit correcte.
- Compréhension orale : intacte, de même que la répétition.
- Langage écrit : sans particularité.
Signes associés :
* Rien de spécifique.
Sites lésionnels : lésions thalamiques.
Formes cliniques
Aphasie globale
- Production orale : un mutisme initial est habituel. L’expression reste ensuite très restreinte, réduite souvent à une stéréotypie. Broca & Wernicke = quasi muette.
- Compréhension orale : touchée, comme chez l’aphasique de Wernicke.
- Langage écrit : quasi-impossible.
Signes associés :
* Hémiplégie droite sévère
* Troubles sensitifs.
* Apraxie des membres et apraxie bucco-faciale.
* Hémianopsie (ou la quadranopsie) latérale homonyme droite.
Sites lésionnels : lésions vaste touchant l’hémisphère gauche antérieur et postérieur.
Modèle de Wernicke-Lichtheim-Geschwind:
décrit les différentes aphasies en se basant sur les connexions entre plusieurs régions du cerveau impliquées dans le langage
vieux modèle qui résume toutes les aphasies
Le modèle propose trois grandes régions impliquées dans le langage :
B = Concepts, donne du sens aux mots.
A = Aire de Wernicke, permet de comprendre les sons du langage.
M = Aire de Broca, permet de produire des mots en les planifiant.
Faisceau arqué connecte A et M (si endommagé = aphasie de conduction).
Connexion entre A et B → Aphasie de conduction
La connexion entre l’aire de Wernicke (A) et le centre des concepts (B) est endommagée.
La personne peut comprendre le langage (car A est intact) et avoir des concepts (B intact), mais elle a du mal à répéter les mots correctement.
Exemple : elle entend “téléphone”, comprend le sens, mais dit “téléfofe”.
Connexion entre A et M → Faisceau arqué et aphasie de conduction
Le faisceau arqué est un faisceau de fibres nerveuses qui relie l’aire de Wernicke (A) à l’aire de Broca (M).
S’il est endommagé, la personne comprend bien les mots (A intact) et peut parler spontanément (M intact), mais ne peut pas répéter des phrases correctement.
Exemple : On lui dit “chien”, elle comprend, mais elle répète “chienn… euh… chat ?” avec des hésitations et erreurs.
A & B = conduction
A & M faiseau arcé
Etiologies des aphasies
Toute lésion cérébrale peut conduire à une aphasie :
• AVC d’origine ischémique ou hémorragique (1ère cause)
• Tumeur cérébral primitive ou secondaire
• Causes infectieuses et inflammatoires (abcès, encéphalites, etc.)
• Traumatisme crânien (hémorragie méningée, hématome intra parenchymateux)
• Démences : démence vasculaire, maladie d’Alzheimer … trouble aphasique sont quasi manifeste
• Etc…
Evaluation de l’aphasie
Examen de la de la préférence manuelle en premier (droitier VS gaucher)
- 90 % sont droitiers – l’hémisphère gauche est dominant chez 99 % d’entre eux
- Gauchers – environ 60 % – hémisphère gauche dominant
- Gauchers restants – la moitié ont une dominance mixte, l’autre moitié ont une dominante droite
- L’aphasie a tendance à être moins grave chez les gauchers, ils ont tendance à mieux récupérer.
Multilinguisme : La langue qui récupère le mieux est variable :
- Loi de Pitre – meilleure récupération pour la langue la plus utilisée.
- Règle de Ribot : la récupération sera meilleure pour la langue mère.
- La plupart des patients présentent une récupération parallèle pour les deux langues. Réorganisation cérébrale lorsque bilingue (dépend si appris avant 5 ans, maitrise quasi au même niveau, spécificité de la langue [chinois (dessins)VS latin (lettre)]) car expérience culturelle.
Tâches requises dans un examen standard du langage
Note. Les tâches de transposition : il faut les étudier
1 audio-phonatoire (répète un mot)
2 audio-graphique (dicter)
3 grapho-graphémique (copier un texte, dessin)
4 visuo-phonatoire (lire)
Batteries d’évaluation de l’aphasie
Bilans d’aphasie
- BDAE - Boston Diagnostic Aphasia Examination (Goodglass et Kaplan, 1972) MT 86 - Montréal
- Toulouse (Nespoulous , Joanette et Lecous, 1986).
- Test pour l’examen de l’aphasie – Révisée (Ducarne, 1989).
Quel est le pronostic ?
L’évolution de l’aphasie est difficile à prédire étant donné le large éventail de variabilité de la maladie, mais certaines compétences sont plus faciles à traiter que d’autres
En général, les patients ont tendance à récupérer la compréhension du langage avant l’expression.
Les personnes plus jeunes ou ayant des lésions cérébrales moins étendues s’en sortent mieux.
L’emplacement de la lésion est également important et constitue un autre indice du pronostic.
Rééducation
L’aphasie constitue un déficit majeur de la communication.
Nécessite d’une rééducation.
- Quand ?
- Commencer dès que possible
- Rythme de 2 à 3 séances par semaine
- Où ?
- A l’hôpital
- En centre de rééducation
- A domicile ou au cabinet (orthophoniste en libéral)
Dans quel but ?
- Restaurer le langage (autant que possible)
- Mettre en place des moyens de communication