C1 Intro Flashcards
La neuropsychologie ?
Science carrefour (connaissances multiples y sont impliquées)
- Lieu privilégié d’interactions de plusieurs corps de connaissance et de pratique
Neuro continu d’évoluer en fonctions des différentes sciences (psychiatrie, neurologie, psychologie, linguistique, anthropologie)
Linguistique: neuro à commencer avec l’aphasie
Psychiatrie: pathologie comporte des troubles cognitifs = neuropsycho
Grand nombre des manifestations viennent d’un côté neuropsychologie
La neuropsychologie est une branche de la psychologie qui étudie les liens entre :
- Les processus mentaux (cognitifs + émotionnels) et comportementaux (Sciences cognitives)
- Les structures et les fonctions du système nerveux central (Neuroscience)
Neuroscience: Participe à la compréhension des mécanismes neurophysiologiques et la connectivité neuronale sous-tendant les activités mentales et comportementales.
Sciences cognitives: Contribue à la compréhension de l’architecture fonctionnelle des opérations mentales réalisées par le système nerveux central.
Le postulat central : les conduites et les processus mentaux sont sous-tendus par des événements physicochimiques ayant leur siège dans le cerveau (désir, amour). Cerveau est relié à tout
La neuropsychologie
Trois niveaux d’analyse de base:
- Niveau biologique
o Physique
o Bases biologique, hérédité + substrat (support) anatomique, fonctionnement physiologique
- Niveau des processus cognitifs
o processus psychologiques de traitement cognitif et émotionnel
o Avant boite noir car proviennent d’inférence
- Niveau comportemental (opposé à biologique)
o comportement cognitif, émotionnel, social, moteur…
o Observable (direct ou indirect)
o On peut seulement y acceder avec
L’être humain est une unité, mais ouverte/interaction avec l’environnement (social, culturel, écologique, évènements de vies) = c’est un système ouvert, en interaction avec l’extérieur
On évolue avec notre cerveau (physique), cognitifs et comportemental (actions) et le tout est influencer par l’environnement
- Niveaux interdépendants ouvert à l’environnement
o environnement écologique, socioculturel, événement des vie
Outils qui mesure les changement electrique/strucutraux/ fonctionnelle
Niveau bio: mesure objective (imagerie cérébrale, électrophysiologie…)
Comportement: examen de sémiologie neuropsychologique (signes), discussion, on observe des troubles cognitifs, problème moteur…communication
Cognitif: processus discret accessibles par interférence. Tests, outils qui a travers le comportement susisite les processus cognitifs. (c’est à travers notre performance (comportement) à un test, qu’on peut accéder au processus (ils sont discret) = inférence= beaucoup de risque d’erreur. Est-ce que ca reflete la vrai performance (stress, fatigue… peuvent altérer la performance) = erreur = il faut multiplier les tests et porter une grande attention afin de refleter les résultats les plus vrais
Environnementaux: observation et utilisation d’échelles
Principales sous-disciplines (les plus importante)
- La neuropsychologie clinique
- La neuropsychologie expérimentale
- La neuropsychologie du développement
- La neuropsychologie cognitive
- La neurologie comportementale
- Autres : comparative, judiciaire, du sport, militaire etc.
La neuropsychologie clinique
Les professionnels de cette sous-discipline s’occupent des patients (!!!) présentant des lésions cérébrales focales (circonscrites et limitées, touche plusieurs petites parties = plus facile de faire avancer la science car plus précis) ou diffuses (zones étendues, touche une grande partie).
Domaine pratique, moins recherche. Pas de développement de savoir. (changement neuronal) Pas nécessairement lésionnel mais parfois dysfonctionnel
Les lésions peuvent être d’origine dégénérative, vasculaire, tumorale, traumatique, infectieuse, inflammatoire, toxique etc. (plusieurs causes possible)
Le neuropsychologue clinicien effectue :
- Évaluation neuropsychologique (entretien = outils le plus fort/intéressant) (faire des tests) → diagnostic (différentiel)
- Suivi de l’évolution des cas (T1 vs 6 mois + tard) (prise de médicament = plus tard est ce que ça fonctionne toujours)
- Estimation du pronostique (comment ça va évoluer, est-ce que mon fils va un jour pouvoir être autonomes ?) grâces aux savoirs accumulés, observations et outils
- Réhabilitation neuropsychologique (chercher les points forts afin de prévoir une réhabilitation)
- Recherche scientifique (publication) (moins)
Les neuropsychologues cliniciens travaillent aussi avec des patients présentant des troubles de la santé mentale (autisme, schizophrénie, bipolarité etc.) + des personnes indemnes de tout trouble neurologique ou psychiatrique (Haut Potentiel Intellectuel). Douance
La neuropsychologie expérimentale
Les neuropsychologues expérimentaux :
- Travaillent essentiellement avec des sujets normaux aux cerveaux intacts (plutôt avec des taches informatisées de psychologie cognitive) et occasionnellement avec des cérébrolésés.
- Proches des neurosciences cognitives, affectives et sociales.
- Historiquement, effectuaient des expérimentations auprès des animaux (Flourens, 1824) mais l’importance relative des études animales en neuropsychologie comparée a diminué.
- bien profité des avancement technologique : radiologie, électrophysiologie et analyses génétiques et biologiques avancées.
La neuropsychologie clinique vs expérimentale
invasive vs non
Ces deux sous-disciplines examinent souvent la façon dont les dysfonctionnements cérébraux affectent les processus mentaux et le comportement.
Clinique (appliquer)
- Étudier les bases neuronales de la cognition et du comportement.
- Objectif pratique : Servir les individus. Travail avec les patients: diagnostic, suivi et traitements
Expérimentale (fondamental)
- Effectuer le diagnostic, le pronostic et la prise en charge de l’impact des troubles neurologiques sur la cognition et le comportement.
- Objectif fondamental : Développer les connaissances.
Les deux s’influencent: Éclairages réciproques et complémentaires « Pas de vraies limites scientifiques
La neuropsychologie clinique (uniquement non-invasive, on ne touche jamais à l’intégrité corporelle du patient, pas de travaux sur l’animal) et expérimentale (les deux) utilise des méthodes scientifiques non invasives et invasives.
Non invasives
- Observation clinique
- Évaluation neuropsychologique
- Imagerie cérébrale
- Enregistrement électrophysiologique de surface (du crane, électrodermale…)
Qui sont les participants: cérébrolésés, personne intacte.
Invasives:
- Injection de traceur radioactif
- Lésion expérimentale
- Enregistrement électrophysiologique en profondeur
Qui sont les participants: cérébrolésés (expérimentation naturelle), personne intacte, animaux.
Pas très utile d’étudier les animaux pour des processus cognitifs complexe, car on ne peut pas nécessairement relier à l’humain (ex: social, développement..)
La neuropsychologie du développement
Intègre les principes des neurosciences, de la neuropsychologie et de la psychologie du développement afin d’étudier les relations cerveau-comportement tout au long de la vie.
Les neuropsychologues du développement s’intéressent à la manière dont le développement cérébral normal ou anormal influence la capacité d’un individu à percevoir, traiter et intégrer l’information, puis à prendre les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes, apprendre et se souvenir tout au long de la vie.
Les chercheurs dans ce domaine travaillent également sur le développement d’outils et procédures d’évaluation et d’interventions pour le bien-être des individus à différentes étapes de la vie.
La neurologie comportementale
Behavioral neurology est une branche médicale focalisée sur les causes neurologiques des comportements pathologiques.
L’approche est plus médicale que psychologique et l’accent est mis sur l’observation clinique et la recherche de signes pathognomonique et des syndromes. Proche de la neuropsychiatrie. Plus médical que psychologique. On cherche à classifier des symptômes
Elle utilise généralement des tests moins formels pour établir des écarts qualitatifs par rapport au fonctionnement « normal ».
Plus des tests cliniques que psychométrique. Travail uniquement avec des patients. Pas vouloir réhabilitation, plus diagnostic et faire des tableaux.
La neuropsychologie cognitive
Trois postulats de base
Se concentre sur l’examen des effets des lésions cérébrales sur les processus de la pensée, afin de construire des modèles du fonctionnement cognitif normal. On ne cherche pas à comprendre comment fonctionne le cerveau, on cherche à comprendre les cognitions
Elle utilise les performances des patients cérébrolésés pour tester des hypothèses formulées à partir de théories cognitives.
L’objectif principal : mieux comprendre la cognition. Modélisation des processus/cognitions = but ultime
Trois postulats de base pour comprendre l’architecture fonctionnelle de la cognition :
- Le postulat de modularité : suppose que le système cognitif est composé de modules indépendants et spécialisés dans des fonctions spécifiques. Notre cognition est composée de plusieurs modules (fonction, reconnaissances des mots, des objets, expressions verbales, perceptions) il faut développer des modèles pour chaque module.
- Le postulat de transparence : il suggère que les troubles neuropsychologiques sont le résultat du fonctionnement normal des systèmes cognitifs amputés d’une ou de plusieurs sous-composantes (dysfonctionnel). Si ma voiture fonctionne, sauf le carburant. Pathologie d’un module spécifique rend transparent le fonctionnement.
- Postulat d’universalité : stipule que les mécanismes fondamentaux de la cognition, comme la perception, l’attention ou le langage sont identiques chez tous les individus de l’espèce. Partager par tous, cœur gauche, sang rouge, mémoire long terme…
La neuropsychologie cognitive
Développement de plusieurs modèles aidant à comprendre l’architecture fonctionnelle de la cognition mais aussi contribuent de plus à mieux asseoir les stratégies de réhabilitation :
- Rigueur méthodologique extrême (beaucoup de réflexion, critique, auto-critique)
- Seulement des études de cas (pas d’étude de groupe car inutile) on ne peut pas généraliser en neuropsycho car personne n’aura la même biologie, même environnement… moyenne des cas mène à des erreurs.
- Double dissociation
- Plusieurs modèles de mémoire (Baddeley et Hitch, 1974 pour la mémoire de travail par exemple)
- Le modèle à deux voies de la lecture : voie phonologique + voie lexicale (Coltheart, 1978).
- Modèle de la reconnaissance des visages (Bruce & Young, 1986).
- Modèle du Système Attentionnel Superviseur (Norman & Shallice, 1988).
- Modèle de production des gestes (Rothi, Ochipa et Heilman, 1991).
Associations
Une association implique un lien ou une connexion entre deux phénomènes.
- Entre deux déficits cognitifs (ex. compréhension des mots écrits et parlés)
- Permet de suspecter des mécanismes partagés de traitement.
- Entre un déficit cognitif et un site de lésion (ex : héminégligence gauche et lésions du lobe pariétal droit).
- Une association de symptômes correspond à un ensemble de performances déficitaires différentes (symptômes) que l’on retrouve assez fréquemment chez plusieurs patients (formant ainsi un syndrome).
Problèmes :
- Impossible de déterminer la causalité. Pas de causalité avec des associations: on ne peut pas.
- L’association peut se produire pour des raisons biologiques plutôt que cognitives. Et non pas processuel.
- Elle peut correspondre à des déficits multiples non reliés entre eux, et que ces déficits restent potentiellement isolables. Il est alors difficile de certifier que les opérations mentales élémentaires qui sont déficitaires appartiennent à un même module de traitement.
Dissociations et les 3 critiques
La dissociation correspond au fait qu’un patient est mauvais à une tâche et bon à une autre.
On ne cherche pas ce qu’ils ont en commun, on cherche ce qu’il n’a pas.
Patient A : performance sur la tâche X altérée, mais performance sur la tâche Y intacte
- Les performances sur les tâches X et Y se dissocient
- Par exemple : tâche X= reconnaissance de mots, tâche Y = reconnaissance de visage
- L’implication est que la reconnaissance des visages et la reconnaissance des mots sont gérées par différents ensembles de processus cognitifs, et que seul le système de reconnaissance des mots est endommagé chez le patient A. = dissociation
L’interprétation des dissociations n’est pas toujours simple. Quelques critiques
- On pourrait faire valoir que les tâches X et Y impliquent un seul processus (par exemple la reconnaissance de « quelque chose ») mais que la reconnaissance de mots est une tâche très difficile et la reconnaissance de visages est une tâche beaucoup plus simple.
- Peut-être que les lésions cérébrales affectent d’abord les tâches difficiles ?
- Effet de difficulté de tâche / artefact de ressource
Doubles Dissociations
La neuropsychologie cognitive
2 limites
prouve qu’un patient à un problème avec X et non Y, et que l’autre a un problème avec Y et non X
Mais
Patient B : performance sur la tâche X intacte, mais performance sur la tâche Y altérée
* Par exemple : Reconnaissance faciale altérée mais reconnaissance de mots intacte
La performance des patients A et B fournit une : DOUBLE DISSOCIATION
- Preuve solide qu’il existe des processus cognitifs impliqués dans la tâche X qui ne sont pas impliqués dans la tâche Y et vice versa.
Critique : Une double dissociation entre deux tâches n’implique pas nécessairement une double dissociation entre deux processus cognitifs (Shallice, 1988). Va lui-même dans l’auto-critique
- Interconnectivité cérébrale : La notion de modules cognitifs indépendants peut être une simplification excessive. Le cerveau fonctionne en réseaux interconnectés, donc des tâches apparemment distinctes peuvent partager des sous-processus communs. Un dommage cérébral peut affecter plusieurs fonctions, ce qui complique l’interprétation des dissociations.
- Plasticité cérébrale : Les fonctions cérébrales peuvent être redistribuées après une lésion. Après une lésion, le cerveau peut réorganiser ses fonctions (neuroplasticité). Un déficit observé pourrait être dû à une réorganisation post-lésionnelle plutôt qu’à une séparation stricte des processus.
Article de Santori: category specific impairment (??) patients ayant un déficit dans la reconnaissance d’objets appartenant à des catégories spécifiques.
Cerveau identifie/différentie comme vivant/non-vivant (déficit vivant et réussi dans non vivant)
Problème méthodologique: image = plus complexe pour quelques choses de vivant (un lion) VS moins complexe avec des trucs non-vivant (cuillère = très familier) (Les images d’animaux sont souvent plus complexes que celles d’objets manufacturés, ce qui pourrait biaiser les résultats.)
Déficit catégoriel spécifique !
Mais peut aussi avoir l’opposé: quelqu’un déficit non-vivant et réussi dans vivant
Comment expliquer: voie dorsal (non-vivant) et ventral (vivant)
Le cerveau pourrait différencier les objets vivants et non-vivants à travers deux voies distinctes :
Voie dorsale (traitement des objets non-vivants)
Voie ventrale (traitement des objets vivants)
Cas HM et KF: MCT vs MLT
MCT = 100% intacte et MLT = déficitaire
KF: MCT = déficitaire et MLT = 100% intacte
Cette double dissociation montre que MCT et MLT sont des systèmes distincts, même si en apparence, ils semblent liés.
bref, Une dissociation simple (ex. un patient avec un seul déficit) ne prouve pas nécessairement l’indépendance des processus cognitifs.
Une double dissociation fournit une preuve plus robuste de cette indépendance.
Mais, il faut toujours considérer les critiques, comme la plasticité cérébrale et l’interconnectivité des fonctions cognitives.
École qui étudie les patients sans s’intéresser au patient/bien être, on veut jute développer des modèles/savoirs (contraire du clinique)
Débats méthodologiques et conceptuels
- Partir de performances aux tests pour faire des inférences sur les liens (corrélations) entre comportement et cerveau.
Nécessité d’être particulièrement vigilant à ce que le raisonnement utilisé pour tirer des inférences soit solidement fondé et que les données ne soient pas ouvertes à des explications alternatives. Risque d’erreur!
- Débat autour de l’approche anatomo-clinique.
L’approche anatomo-clinique reste importante mais doit être interprétée avec prudence, car les relations entre les lésions cérébrales et les symptômes cliniques peuvent être complexes et influencées par de nombreux facteurs.
L’approche anatomo-clinique:
Etablir une corrélation entre une lésion cérébrale et un déficit comportemental.
Faire des liens entre les lésions cérébrales observées chez des patients et leurs symptômes cliniques (c’est-à-dire, leurs déficits cognitifs, moteurs, etc.).
on cherche à prouver que la lésion dans une zone du cerveau est responsable du trouble observé chez le patient.
La région endommagée ferait partie d’un réseau cérébral produisant une certaine fonction = définir le rôle de cette région.
La lésion doit être stable, bien délimitée et correspondant à une unité anatomique (par exemple, une zone spécifique du cerveau).
Validation : comportementale, autopsie, stimulation neuronale, électrophysiologie, et imagerie cérébrale.
Avantages
- Validation par plusieurs méthodes : comportementale, autopsie, stimulation neuronale, électrophysiologie, et imagerie cérébrale.
- Idée de réseaux : les aires cérébrales contribuent à des composantes cognitives élémentaires les processus cognitifs (mêmes complexes) émergent par l’interaction coordonnée de plusieurs de ces aires. Cette approche soutient que les aires cérébrales ne fonctionnent pas de manière isolée, mais qu’elles interagissent dans des réseaux complexes pour produire des fonctions cognitives
- Possibilité de prédire le déficit et la lésion.(prédire déficit comportemental et quel région est affecté)
Limites
- Les lésions focales (pleins de petites parties) sont rares.
- Identifier un déficit n’est pas localiser une fonction :
Une lésion dans une région cérébrale ne touche probablement pas seulement cette zone, mais affecte aussi le fonctionnement d’autres régions cérébrales interconnectées. Ainsi, il est difficile de localiser une fonction cognitive à une région précise. Il faut tenir compte des circuits cérébraux et des interactions entre différentes régions. - Le comportement observé chez un patient (comme un déficit dans une tâche cognitive) peut être le résultat de pertes de fonctions élémentaires ou de l’adoption de stratégies compensatoires pour faire face aux déficits causés par la lésion. Ces stratégies peuvent masquer ou altérer les effets réels de la lésion.
- Effet de diaschèse : une inhibition fonctionnelle soudaine d’une partie du cerveau située à distance d’une lésion cérébrale, mais qui possède des liens anatomiques et physiologiques directs ou indirects avec la zone lésée. Cette inhibition peut affecter des fonctions, même si la région lésée elle-même ne présente pas de défaillance directe.
La démarche anatano-clinique doit être prendre avec précotion: est ce qui il y une réorganisation, est-ce quon est sur la strucutre spécifique ou sur le circuit…
Débats méthodologiques et conceptuels
Le débat corps-esprit : Dualisme ou Monisme
Dualisme : traiter l’esprit et le corps comme s’il s’agissait de choses différentes.
Monisme : les états mentaux sont des états du cerveau.
* Le cerveau n’est pas simplement considéré comme une composition complexe de cellules, mais comme ayant une structure et un environnement.
* Le résultat est qu’il existe des propriétés « émergentes » qui incluent la capacité de penser, de ressentir et de percevoir. L’esprit est donc considéré comme un ensemble de bioactivités émergentes.
Neuropsychologie = intimement liée à l’histoire de :
- philosophie
- neurosciences
- psychologie
Préhistoire
Trépanation : Couper ou percer un trou dans le crâne afin d’agir sur le fonctionnement du cerveau.
- atténuation des douleurs (céphalée, vertige, convulsion, crise d’épilepsie).
- préconisation des sorciers pour faire sortir les mauvais esprits.
Remarquez les variations d’emplacement.
France: 40/120 crânes dans un cimetière = trous de trépanation
Égypte antique (3150-30 av. J.-C.)
Référence au cerveau dans le papyrus d’Edwin Smith.
- Écrit aux environs de 1600 avant J.-C.
- 27 des 48 cas présentaient des traumas crâniens.
- plusieurs chapitres différents: examen, diagnostic, pronostic et traitement. = les 27 cas ont eu toute la même méthodologie
- Le mot “cerveau” apparaît au cas 6 sous le terme “moelle du crâne” décrit comme enveloppé de membranes (méninges), composé de deux hémisphères présentant des circonvolutions à leur surface. Il est susceptible de répandre un liquide (liquide cérébro-spinal), avec une pulsation intracrânienne.
Égypte antique: dans le papyrus d’Edwin Smith: on décrit pour la première fois l’aphasie
Aphasie?
* “il ne te parle pas”
* Lien entre cerveau et fonction
Deux courants Égypte antique :
- Le papyrus d’Edwin Smith= super poussé et cerveau = vie psychique
- Siege de l’intellect, de la mémoire, des perceptions et des émotions = cœur
Égypte antique (3150-30 av. J.-C.)
Momification
Le cerveau est broyé et retiré
Le cœur est conservé dans le corps
- Siège de l’intellect, de la mémoire, des perceptions et des émotions.
La pesée du cœur lorsque le défunt est soumis au jugement du tribunal d’Osiris (jour de jugement, si le cœur est lourd, la personne est méchante et il n’ira pas à l’éternel)
Deux courants:
- Le papyrus d’Edwin Smith= super poussé et cerveau = vie psychique
- Siege de l’intellect, de la mémoire, des perceptions et des émotions = cœur
Grèce antique (600-250 av. JC)
Aristote:
L’hypothèse cardiaque
- le cœur est la source des processus mentaux et du comportement
- le cerveau ne fait que refroidir le sang chaud
Grèce antique (600-250 av. JC)
Platon
L’hypothèse cérébrale
3 parties de l’âme
- Appétit (motivation), raison (cognition) et tempérament (émotion)
- La raison est dans le cerveau
Grèce antique (600-250 av. JC)
Hérophile (335-280 av JC)
le père de l’anatomie: crois que les ventricules cérébraux sont le siège de l’intelligence humaine (espaces où siège la vie psychique)
Science = construction: tout le monde en rajoute et modifie la base