C1 CH9 : Les groupes sanguines érythrocytaires et la transfusion Flashcards
Décrire : La “personnalité érythrocy- taire” de chaque individu
- Sauf dans le cas de jumeaux univitellins, les globules rouges d’un individu donné ne sont jamais exactement identiques à ceux d’un autre être humain.
- La “personnalité érythrocy- taire” de chaque individu réside dans des structures chimiques qui se trouvent à la surface des globules rouges.
- Ces substances sont antigéniques, et elles sont d’ailleurs détectées et définies par leur réaction avec les anticorps spécifiques qui leur correspondent : on les appelle les antigènes de groupes sanguins.
La présence ou l’absence de tel ou tel antigène de groupes sanguins à la surface des hématies est sous contrôle de quoi? (1)
contrôle génétique.
Un système de groupes sanguins est constitué par les divers antigènes dont la synthèse est régie par quoi? (2)
- par l’un ou l’autre allèle d’un gène donné,
- ou encore par des gènes étroitement liés sur un même chromosome, chacun de ces gènes ayant deux ou plusieurs allèles (formes diverses).
On a dénombré quelque 300 antigènes érythrocytaires différents, qui constituent une quinzaine de systèmes de groupes sanguins; les plus importants en pratique sont quels systèmes? (2)
- le système ABO
- et le système Rh.
L’hérédité des antigènes de groupes sanguins est comment? (2)
- suit les lois de Mendel,
- et elle est presque toujours de mode autosome dominant, c’est-à-dire que les deux allèles s’expriment chez un individu hétérozygote pour un gène donné.
Vrai ou Faux
Chaque gène a une localisation précise (appelée un locus) sur le chromosome qui le transmet.
Vrai
Certains allèles toutefois sont dits amorphes. Expliquez
- Certains allèles toutefois sont dits amorphes parce qu’ils ne conduisent pas à la synthèse d’une substance antigénique :
- ou bien l’allèle ne produit aucune synthèse d’une substance chimique à la surface des hématies,
- ou bien la substance synthétisée est incapable de déclencher la production d’anticorps dirigés contre elle.
Choisir la bonne réponse
L’individu qui a reçu de chacun de ses parents le même allèle pour un gène donné est (homozygote ou hétérozygote)
L’individu qui a reçu de chacun de ses parents le même allèle pour un gène donné est homozygote. Sinon, il est hétérozygote.
Décrire : Haplotypes (2)
- La plupart des locus génétiques d’un chromosome donné sont hérités de façon indépendante les uns des autres.
- Cependant, si deux ou plusieurs locus sont situés très près les uns des autres, l’enjambement entre eux est très rare et ces gènes sont presque toujours transmis en bloc : ces complexes de gènes hérités simultanément sont appelés haplotypes.
Le système Rh est sous la gouverne de quoi? (1)
de deux gènes étroitement liés, chacun ayant deux allèles principaux.
Un antigène érythrocytaire est un danger pour qui? (3)
- Un antigène érythrocytaire est sans danger pour la personne qui le possède, mais il peut mettre en danger une autre personne qui ne possède pas cet antigène si elle y est exposée et a développé des anticorps dirigés contre cet antigène particulier.
- L’accident hémolytique transfusionnel, qui peut être mortel, est l’illustration
- Le système ABO est le plus important en ce qui regarde les accidents hémolytiques graves, mais il n’est pas le seul.
Décrire : La maladie hémolytique du nouveau-né par incompatibilité fœto-maternelle (3)
- Durant la grossesse, certains antigènes érythrocytaires du fœtus peuvent conduire à un conflit immunologique avec des anticorps développés par sa mère : dans ce cas, les globules rouges du fœtus sont menacés de destruction par l’anticorps maternel : c’est la maladie hémolytique du nouveau-né par incompatibilité fœto-maternelle.
- L’incompatibilité fœto-maternelle survient le plus souvent, mais pas toujours, dans le système Rh.
- Au-delà des systèmes ABO et Rh, il existe de nombreux autres systèmes de groupes sanguins, qui sont également importants en raison des dangers d’accidents hémolytiques transfusionnels ou de maladie hémolytique du nouveau-né.
L’hérédité des antigènes du système ABO est soumise à l’influence de quoi? (7)
- à l’influence de deux gènes indépendants l’un de l’autre.
- Le premier, le gène H, est présent chez pratiquement tous les humains, sauf de rares exceptions (groupe “Bombay”).
- Le second gène qui occupe le locus ABO a essentiellement trois allèles : A, B et O.
- Le gène H produit la substance H qui sert de substrat à des transformations ultérieures par les allèles du second gène.
- Ceux qui ont l’allèle A transforment la substance H en substance A, et ceux qui ont l’allèle B la transforment en substance B.
- Ceux qui n’ont ni l’allèle A ni l’allèle B ne modifient pas leur substance H et sont dits de groupe O.
- Enfin, ceux qui ont l’allèle A sur un chromosome et l’allèle B sur l’autre auront à la fois les antigènes A et B et sont dits de groupe AB.
Différenciez phénotype et génotype avec groupe sanguin A (5)
- les allèles A, B et O sont tous trois susceptibles d’occuper le locus ABO sur chacun des deux chromosomes de la paire responsable de ce système.
- Si un individu a hérité de l’allèle A sur un chromosome, et n’a pas hérité l’allèle B, il sera de groupe A, et on dira qu’il est de phénotype A.
- Le phénotype A peut correspondre toutefois à deux génotypes, AO et AA, selon que le locus sur l’autre chromosome est occupé par l’allèle O ou bien par un deuxième allèle A.
- L’allèle O étant amorphe, c’est-à-dire incapable de transformer la substance H, il ne s’exprime pas et ne peut être directement détecté.
- Lorsqu’un individu est de groupe A, on pourra déterminer son génotype par l’étude des membres de sa famille.
Décrire : Transmission des groupes ABO (2)
- si la substance A ou la substance B est démontrée à la surface des globules rouges d’un individu, le gène correspondant lui a nécessairement été transmis par l’un ou l’autre des parents, et il est susceptible d’être transmis à la génération suivante.
- Toutefois, si un individu de groupe A est hétérozygote pour l’allèle A (génotype AO), il transmettra soit l’allèle O, soit l’allèle A à ses enfants.
Vrai ou Faux
Selon les lois de l’immunologie, il n’est pas “naturel” pour l’organisme de posséder des anticorps dirigés contre une substance qui lui est étrangère et avec laquelle il n’a jamais été confronté jusque-là.
Vrai
Selon les lois de l’immunologie, il n’est pas “naturel” pour l’organisme de posséder des anticorps dirigés contre une substance qui lui est étrangère et avec laquelle il n’a jamais été confronté jusque-là.
Une telle infraction aux lois immunologiques est cependant la règle dans quel système? (1)
dans le système ABO
selon les lois de l’immunologie, il n’est pas “naturel” pour l’organisme de posséder des anticorps dirigés contre une substance qui lui est étrangère et avec laquelle il n’a jamais été confronté jusque-là. Une telle infraction aux lois immunologiques est cependant la règle dans le système ABO.
Expliquez. (3)
- Les anticorps anti- A ou anti-B existent naturellement chez tous les sujets qui ne portent pas l’antigène correspondant sur leurs globules rouges.
- Ces anticorps seraient dus à des immunisations contre des bactéries portant des substances antigéniques identiques ou très semblables aux substances A et B, au cours des premiers mois de la vie.
- Il s’agit d’anticorps de type IgM (pentamères) qui provoquent l’agglutination des globules rouges portant l’antigène qui leur correspond, et qui sont incapables de traverser la barrière placentaire en raison de leur poids moléculaire élevé.
Décrire : Anticorps acquis (3)
- En plus des anticorps “naturels” habituels, certains individus développent, à l’occasion d’immunisation par du sang incompatible ou par certains vaccins riches en antigènes A ou B, des anticorps “acquis”
- essentiellement des molécules de type IgG (monomères), à titre souvent très élevé et avec pouvoir hémolytique marqué pour les globules rouges.
- Ces anticorps acquis, plus petits, traversent le placenta.
La détermination en laboratoire du groupe ABO d’une personne se fait comment? (3)
- La détermination en laboratoire du groupe ABO d’une personne comporte toujours l’étude conjointe des globules rouges du sujet testé, porteurs de l’antigène ou des antigènes (groupage des globules) et du sérum du même sujet pour y rechercher les anticorps qu’il contient éventuellement (groupage du sérum).
- Les techniques courantes sont des méthodes d’agglutination où les globules rouges du sujet sont mis en présence d’un sérum-test possédant une activité anticorps connue dans le système ABO.
- Inversement le sérum du sujet à tester est mis en présence de globules rouges-tests d’un groupe ABO connu.