APP7 - Troubles à symptomatologie somatique et apparentés Flashcards
Compléter p/r à l’épidémiologie du trouble à symptomatologie somatique (TSS).
Prévalence : …-…% (femme … fréquent qu’homme)
5-6%
plus
Nommer des facteurs de risque du TSS.
Sexe féminin
Faible scolarisation
Mauvaise situation socio-économique
Appartenance à minorités ethniques
Santé fragile durant l’enfance
ATCD de maltraitance, abus physique ou sexuels
Proches qui ont souffert de problèmes de santé importants et chroniques au cours du développement de l’enfant
Nommer des facteurs prédisposants du TSS
Génétique
Facteurs développementaux : peuvent entraîner carences affectives précoces, impact sur le style d’attachement qui devient de type anxieux et rigide, comportement persistant de recherche de soins : apprentissage intrafamilial des conduites de maladie, ATCD médicaux, maltraitance et traumatismes
Schémas cognitifs erronés
Culture et classe sociale : influence la dichotomie possible entre corps et esprit
Personnalité
Peu de tolérance à l’inconfort
Nommer des facteurs précipitants au TSS
Évènement de vie : trauma physique, conflits familiaux, incidents mineurs de santé, difficulté au travail
Stress
Régulation émotionnelle :alexithymie, style d’adaptation répressif, mode d’attachement insécure, patient inhibé, contrôlant OU névrotique, hypersensible, anxieux, histrionique
Trouble dépressif/anxieux
Nommer 4 catégories de facteurs perpétuants du TSS
Cognitifs
Psychosociaux
Facteurs liés au rôle de malade
Facteurs liés à l’âge
Quels sont les facteurs cognitifs perpétuants du TSS?
- Croyances erronées par rapport à la santé (ex : un corps en santé ne devrait pas faire de bruit)
- Amplification somatosensorielle : tendance à surestimer le danger face à des variantes crporelle banales
- Demande de l’éduction en thérapie
- Est encouragé par d’autres phéomènes sous-adjacents (hypervigilance somatique, biais d’attribution, conduites d’évitement)
Quels sont les facteurs psychosociaux perpétuants du TSS?
- Trouble du sommeil
- Trouble dépressif et anxieux
- Hyperalgésie
- Déconditionnement musculaire
Quels sont les facteurs liés au rôle de malade perpétuants du TSS?
Renforcement du rôle de malade par les proches et famille. Il s’agit d’un rôle dans lequel le somatisant se plaît, étant donné les privilèges auxquels il a droit (gains secondaires) :
- Évitement de tâches désagréables
- Soutien et sympathie des autres
- Maintien d’un partenaire dans une relation de couple
- Évitement d’une punition
Quels sont les facteurs liés à l’âge perpétuants du TSS?
Chez l’enfant (manque de mots = « mal de ventre ») et la PA
Critères diagnostiques du TSS
A. Un ou plusieurs symptômes somatiques causent détresse ou altération significative de la vie quotidienne
B. Pensées, sentiments ou comportements excessifs liés aux sx somatiques ou à des préoccupations sur la santé sucscitée par ces symptômes, se manifestant par au moins 1 des éléments suivants :
- Pensées persistantes et excessives concernant la gravité des sx
- Persistance d’un niveau élevé d’anxiété concernant la santé ou sx
- Temps et énergie excessifs dévolus à ces sx ou aux préoccupations concernant la santé
C. Bien qu’un sx somatique donné puisse ne pas être continuellement présent, l’état symptomatique est durable (typiquement plus de 6 mois)
Que faut-il spécifier lors du diagnostic du TSS?
- Spécifier si :*
- Avec douleur prédominente
- Spécifier si :*
- Chronique : caractérisé par sx sévères, un handicap marqué et durée prolongée (>6 mois)
- Spécifier la sévérité actuelle :*
- Léger : seulement 1 des sx du critère B
- Moyen : 2 ou plus des sx du critère B
- Sévère : 2 ou plus des sx du critère B sont présents et associés à des plaintes somatiques multiples
Comment différencier TSS du mécanisme de défense de la somatisation?
La somatisation n’est pas chronique et il n’y a pas toute la préoccupation entourant la maladie qu’on retrouve dans le TSS
Nommer des indices indiquant que nous sommes en présence d’un TSS.
- Sx vagues, diffus,, fluctuants, difficiles à circonstrice, chroniques
- Consultations médicales multiples
- ATCD chirurgicaux non spécifiques
- Histoire de sévices physiques ou sexuels ou carence affective ou somatisation chez les proches
- Facteurs liés à l’apprentissage familial
- Dysfonctionnement relationnel, social et professionnel de longue date
- Valeurs culturelles ou sociales qui dévaluent ou stigmatisent la détresse psychologique
Quels sont des symptômes rapportés dans le TSS?
- Sx douloureux : céphalées, lombalgies, dlrs diffuses, dlrs aux articulations, dlrs aux extrémités
- Sx GI : No, Vo, dlr abdominale, gaz, ballonnement, diarrhées
- Sx cardiopulmonaires : dlr thoracique, étourdissement, souffle court, palpitations
- Sx neuro : perte de conscience, faiblesse musculaire, vision embrouillée, difficulté à la marche, amnésie, pseudocrises épileptiques
- Sx gynéco et urinaires : dyspareunie, dysménorrhée, coïtalgie
Entre le TSS et la crainte excessive d’avoir une maladie, dans quel trouble les patients sont-ils convaincus et sont plus difficilement rassurable?
TSS
Caractéristiques cognitives du TSS
Attention focalisée sur les sx somatiques
Attribution de sensations corporelles normales à une maladie physique
Soucis concernant la maladie, peur que toute activité physique puisse nuire à la santé
Caractéristiques comportementales du TSS
Recherche répétée d’anomalies corporelles
Évitement de l’activité physique
Recherche répétée d’aide et de rassurement médical
N’importe quel rassurement par les médecins suggérant que les sx ne sont pas liés à une maladie physique tend à être transitoire et/ou interprété par le patient comme le fait que ses sx ne sont pas considérés comme sérieux
Focalisation sur les sx somatiques : individus se présentent surtout en services de santé médicaux plutôt que mental et une suggestion d’une consult en santé mentale peut être mal reçue
Comment se présente le TSS à l’enfance?
Sx les plus fréquents : dlrs abdominales, fatigue, nausée, céphalées récurrentes
Même s’ils peuvent présenter des plaintes somatiques, ils s’inquiètent rarement sur la “maladie” en soi
La réponse des parents aux sx est importante car elle peut déterminer le niveau de détresse et l’évolution
Quelle est l’approche générale globale du TSS, qui est également applicables aux autres troubles?
- Bonne relation médecin-malade
- Méthode de la double évaluation : constitue à déterminer la présence ou non d’une pathologie physique ET acquérir une meilleure connaissance du malade, de ses perceptions et préoccupations à l’égard de la maladie
- Planification d’objectifs réalistes, axés sur l’adaptation optimale du malade à sa condition plutôt que sur la disparition des sx
Nommer des principes régissant habituellement le type de thérapie utilisée pour la somatisation
- Favoriser alliance thérapeutique
- Favoriser la continuité des soins en planifiant des rdv réguliers plutôt qu’au besoin**
- Identifier trouble ou traits de personnalité
- Prendre en considération les facteurs sytémiques
- Traiter les troubles dépressifs et anxieux associés
- Éviter ou limiter la polypharmacie
- Offrir des thérapies spécifiques lorsque c’est indiqué
**Le patient vient autant quand il a des souffrances que quand il n’en a pas
Qu’est-ce que le modèle de la réattribution?
Approche thérapeutique la plus pertinente dans els cas de somatisation. Elle vise à changer l’attribution des sx à une cause organique par un modèle qui prend en compte l’ensemble des facteurs. 3 étapes :
- Créer un sentiment de compréhension afin de rassurer le patient : se fait au cours de l’anamnèse, examen physique et paraclinique
- Prendre en considération la susceptibilité du patient : ne faut pas lui dire qu’il n’y a aucure physique à son problème, car le met sur la défensive
- Faire le lien : offrir une explication afin de donner un sens aux malaises du patient. Doit être simple, concrète, non stigmatisante
Quel est le traitement pharmacologiqu pour les TSS?
Aucun
Par contre, s’il y a un autre trouble psychiatrique sous-jacent (ex dépression), on doit recourir au traitement recommandé pour cette pathologie, en y allant avec prudence
L’exercice physique est-il une bonne option pour le TSS?
Oui! Souvent les patients somatisants ont arrêté toute activation physique de crainte d’aggraver leurs sx physiques.
Ce déconditionnement physique peut lui-même causer des sx somatiques.
Il faut donc les encourager à se remettre à bouger et tranquillement, on peut proposer un plan d’entraînement
Quelle est l’approche préconisée de psychothérapie pour le TSS?
Approche cognitivo-comportementale affective (mix de TCC et exploration des émotions)
Compléter p/r à l’épidémiologie de la crainte excessive d’avoir une maladie.
Prévalence : entre … et …%
H … F
3 et 8%
H = F
Quelle est l’étiologie de la crainte excessive d’avoir une maladie?
Même que TSS
Critères diagnostiques de la crainte excessive d’avoir une maladie
A. Préoccupation concernant le fait d’avoir ou de développer une maladie grave.
B. Les sx somatiques sont absents ou s’ils sont présents, ils sont d’intensité mineure. Si un autre problème médical est présent ou en cas de risque notable de développement d’une affection médicale, la préoccupation est clairement excessive ou disproportionnée
C. Il existe un degré important d’anxiété concernant la santé et la personne s’inquiète facilement de son état de santé personnel
D. La personne présente des comportements excessifs par rapport à sa santé ou présente un évitement inadapté
E. Les préoccupations sont présentes depuis au moins 6 mois mais la nature de la maladie qui est spécifiquement anticipée peut avoir changé durant cette période de temps
F. La préoccupation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (ex TSS, TP, TAG, obsession d’une dysmorphie corporelle, TOC ou trouble délirant à type somatique)
Que doit-on spécifier pour le diagnostic de la crainte excessive d’avoir une maladie?
Spécifier le type :
- À type de demande de soins
- À type évitant les soins
Quelle est la présentation physique de la crainte excessive d’avoir une maladie?
- SX SOMATIQUES SONT ABSENTS OU MINIMES
- Anxiété est circonscrite à la santé
- Ressemble à une phobie liée à la maladie ou la mort
- Possibilité de comportements obessionnels : vérification, consultations à répétition, demandes d’examens
- Difficile à assurer
- Hypervigilance quant aux signes corporels
- Certains sont tlm anxieux et craintifs du verdict médicale qu’ils adoptent un comportement d’évitement de toute consultation ou investigation
Quels sont les traitement de la crainte excessive d’avoir une maladie?
Même que pour TSS
Quelle est l’épidémiologie du trouble de conversion?
Peut arriver à tous les âges (+ fréquent à adolescence et début vingtaine)
Incidence annuelle : environ 0,3%
1 à 3% des cas en clinique ambulatoire
2 à 5 fois plus fréquente chez femmes
Plus fréquente dans milieux ruraux,, pays en voie de développement et milieux défavorisés et peu scolarisés