APP2 - Troubles de la personnalité, TOC et apparentés : Obj 1 à 7 [RÉVISÉ] Flashcards

1
Q

Compléter.

Toutes les substances prisent en excès ont en commun une activation … du système … aboutissant à la relâche de …, et qui est impliqué dans le … et la …

A

directe

de la récompense

dopamine

renforcement des comportements

formation des souvenirs

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2
Q

Quels sont les 2 catégories dans le DSM-5 des troubles liés à une substance?

A

(1) Trouble lié à l’usage de substance : dépendance ou abus
(2) Trouble induit par une substance : intoxication, sevrage ou autre trouble mental

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3
Q

Que doit-on spécifier dans le Dx d’un trouble d’usage d’une substance, en plus des critères diagnostiques?

A

Spécifier si rémission:

  • rémission précoce (3-12 mois sans présence des critères Dx à l’exception des cravings)
  • rémission prolongée (>12 mois ans présence des critères Dx à l’exception des cravings)

Spécifier la gravité:

  • léger (2-3 critères)
  • moyen (4-5 critères)
  • grave (6 critères ou plus)

Spécifier si environnement protégé

Spécifier si thérapie de maintien (pour opioïdes)

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4
Q

Quel est le terme diagnostique utilisé pour décrire l’utilisation prolongée d’une substance?

A

Troubles lié à l’usage d’une substance

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5
Q

Pour faire le diagnostic d’un trouble lié à l’usage d’une substance, il doit y avoir au moins 2 manifestations (sur 11) au cours d’une période de 12 mois. Quelles sont ces manifestations?

A

A. Diminution du contrôle de l’individu sur l’utilisation de la substance :

  1. Consommation de la substance en plus grande quantité ou pendant une plus longue période
  2. Désir persistant, ou efforts infructueux de diminuer/contrôler l’usage de la substance
  3. Beaucoup de temps passé à des activités nécessaires pour obtenir, utiliser ou récupérer de la substance
  4. Envie impérieuse/craving ou fort désir/besoin pressant d’utiliser la substance

B. Déficience sociale :

  1. Usage répété de la substance conduisant à l’incapacité de remplir les obligations majeures au travail/école/maison
  2. Usage continu de la consommation malgré des problèmes sociaux/interpersonnels persistants ou récurrents causés/exacerbés par les effets de son utilisation
  3. Des activités sociales/professionnelles/récréatives sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de la substance

C. Utilisation risquée de la substance :

  1. Usage répété de la substance dans des conditions où il est physiquement dangereux de le faire
  2. L’usage de la substance est poursuivi bien que de la personne sache avoir un problème physique ou psycholofique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé/exacerbé par la substance

D. Critères pharmacologiques :

  1. Tolérance : besoin de quantité notablement plus fortes de la substance pour obtenir une intoxication ou effet souhaité et/ou effet notablement diminué en cas d’usage continue de la même qté de substance
  2. Sevrage : le syndrome de sevrage est caractéristique de la substance et/ou la même substance est prise pour soulager/éviter les sx de sevrage
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6
Q

Quels sont les critères diagnostiques généraux de l’intoxication?

A

A. Développement d’un syndrome réversible spécifique à une substance, en raison de l’ingestion récente ou de l’exposition à une substance

B. Changements psychologiques ou comportementaux problématique, cliniquement significatifs, attribuables à l’effet de la substance sur le SNC qui se développeront pendant ou après l’ingestion

C. Les s/sx ne sont pas dus à une autre affection médicale et pas mieux expliqués par un autre trouble mental

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7
Q

Vrai ou faux?

Si la consommation d’une substance provoque une tachycardie, le diagnostic d’intoxication peut s’appliquer.

A

Faux : il doit y avoir des changements psychologiques ou comportementaux problématiques pour pouvoir poser un diagnositc

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8
Q

Quels sont les critères diagnostiques généraux du sevrage?

A

A. Arrêt (ou réduction) de l’utilisation d’une substance qui a été massive ou prolongée

B. Développement d’un syndrome spécifique de la substance après l’arrêt (ou la réduction) de l’usage

C. Le syndrome spécifique lié à la substance provoque une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou d’autres domaines importants

D. Les s/sx ne sont pas dus à une autre affection médicale et pas mieux expliqués par un autre trouble mental

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9
Q

Quels sont les critères diagnostiques généraux du trouble mental induit par une substance?

A

A. Trouble mental se manifeste par un tableau symptomatique caractéristique d’un trouble mental (ex. une psychose)

B. Mise en évidence des deux éléments suivants:

  • trouble s’est développé pendant ou dans le mois qui a suivi une intox/sevrage/prise de substance
  • la substance impliquée peut induire le trouble mental observé

C. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble mental indépendant (non induit par la substance) :

  • a précédé l’intox/sevrage/exposition à la substance
  • persiste après la fin de l’exposition/intox/sevrage (sauf exceptions des TNC et des troubles de perceptions induits par hallucinogènes qui peuvent rester vraiment longtemps voire être permanents)

D. trouble ne survient pas dans le contexte d’un delirium

E. Trouble cause souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement

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10
Q

Quelles sont des conditions biologiques prédisposants au développement d’un trouble d’usage?

A
  • 40 à 60% de la vulnérabilité à la toxicomanie est de nature génétique (enfants de parent avec dépendance = plus à risque )
  • Épigénétique : exposition aux drogues peut entraîner des modifications des histones et moduler l’expression de certaines protéines, ce qui peut altérer le fonctionnement du SNC. Les réponses au stress peuvent aussi induire ces changements
  • Conditions prénatales et périnatales peuvent altérer le développement foetal (ex. exposition prénatale à des drogues via la consommation de la mère –> traverse barrière placentaire)
  • L’âge : le risque de trouble est élevé si l’exposition se fait précocément avant que le cerveau (surtout lobe frontal) ait atteint sa maturité
  • Les personnes avec troubles concomitants/pré-existants sont plus à risque (ex. dépression, TDAH)
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11
Q

Quelles sont des conditions psychologiques prédisposants au développement d’un trouble d’usage?

A
  • Certaines caractéristiques du tempérament : hyperactivité physique, faible capacité d’autocontrôle, recherche de sensations fortes, etc.
  • La drogue elle-même peut favoriser son utilisation :

—effets positifs provoqués ou anticipés a/n physiques ou psychologiques (renforceurs primaires)

—éléments associés à la consommation (partenaires, lieu, matériel ou objets évoquant la disponibilité de la substance (renforceurs secondaires)

-Le stress peut induire une rechute après une période d’abstinence si résilience insuffisante

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12
Q

Quelles sont des conditions sociales prédisposants au développement d’un trouble d’usage?

A
  • Facteurs sociodémographiques : homme, célibataire, bas niveau de revenu, faible niveau d’éducation, être en prison ou sous probation, être dans la rue, être traité pour un autre problème de santé mentale
  • Chez les ado : environnement familial (relation chaleureuse = protection) et milieu scolaire (encadrement / motivation scolaire)

- Réseau social et pairs

- Facteurs contextuels et populationnels (prix des drogues/disponibilité, niveau d’acceptation sociétale /culture locale et médiatique à l’égard des substances)

  • Existence de situations adverses (souvent appelée “adversité psychosociale” dans le Lalonde)
  • Instabilité sociale/ manque de cohésion sociale
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13
Q

Vrai ou faux?

La substance est nécessaire et suffisante au développement d’un trouble de l’usage.

A

Faux! Oui elle est nécessaire, mais elle n’est pas suffisante, donc autres facteurs entrent en jeu (facteurs bio-psycho-social)

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14
Q

Quelles sont les substances psycholeptiques (dépresseurs) et leurs effets sur le SNC?

A

Alcool : agoniste GABAergique, antagoniste R NMDA, potentielisation de la transmission sérotoninergique et des endorphines

Sédatifs/hypnotiques/anxiolytiques : modulation des R de type GABA

GHB : agoniste des R GHB et des R GABA

Solvants : agoniste des R GABA et antagoniste des R NMDA (truc: comme alcool)

Opioïdes* : agoniste des R opioïdes mu, modulation du système dopaminergique

*Opioïde incluent:

  • les naturels : opium, morphine, codéine
  • les semi synthétiques : héroïne, hydromorphone, oxycodone
  • les synthétiques : mépéridine, méthadone, fentanyl
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15
Q

Quelles sont les substances analeptiques (stimulants) et leurs effets sur le SNC?

A

Caféine : antagoniste des R à adénosine (-> augmente la libération d’adrénaline et dopamine)

Cocaïne : inhibition de la recapture de dopamine

Amphétamine et autres stimulants : inhibition de la recapture de dopamine, augmente la libération de dopamine dans fente synaptique

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16
Q

Quelles sont les substances psychodysleptiques (perturbateurs) et leurs effets sur le SNC?

A

Cannabis : agoniste des R c_annabinoïdes_ (CB1 responsable des effets psychoactives et CB2 diminue la libération de Ach, GABA, glutamate, dopamine)

Hallucinogènes psychédéliques (LSD / psilocybine) : plusieurs mécanismes selon la molécules, dont l’agonisme des R _sérotoninergique_s de type 5-HT2A

Hallucinogènes dissociatifs (kétamine et PCP) : antagonistes des R NMDA (augmente DA, SE, NA, glutamate et aspartate)

**Les substances anticholinergiques peuvent aussi entrer dans cette catégorie pour leur potentiel d’induire un delirium

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17
Q

Quel est l’effet de la nicotine sur le SNC?

A

Agoniste des R cholinergiques nicotiniques –> augmente la libération d’adrénaline

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18
Q

Quelles sont les 3 structures du SNC jouant un rôle primordial dans l’instauration d’une consommation répétée de drogues et le passage d’une utilisation sociale à une utilisation compulsive marquée par la perte de contrôle?

A

Cortex préfrontal

NGC

Système limbique

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19
Q

Nommer 3 systèmes (parfois aussi appelés circuits) modifiés par les substances psychoactives induisant une dépendance.

A

Dopaminergiques

Glutaminergiques

GABAergiques

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20
Q

Vrai ou faux?

L’espérance de vie des groupes à haut risque, comme les utilisatieurs de drogues injectables, est diminuée,

A

Vrai

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21
Q

Nommez des complications physiques de la toxicomanie (au moins 4)

A

Neurologique : AVC, convulsions, encéphalite

Cardiovasculaire : arythmie, tachycardie, IM

Hépatique : hépatite toxique, cirrhose

Rénal : insuffisance rénal

Endocrinien : diabète non contrôlé, hypogonadisme

Hématologique : anémie, septicémie

Infectieux : cellulite, abcès, arthrite septique, ostéomyélite, septicémie, ITSS

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22
Q

Quelles sont les complications/comorbidités psychologiques et cognitives associé à la consommation inappropriée de substances?

A

En plus des co-morbidités psychiatriques concommitantes souvent associées (surtout trouble humeur/anxieux/TP), la consommation peut induire :

  • psychose
  • trouble de l’humeur
  • anxiété ++
  • idées suicidaires
  • atteintes cognitives*

* à la fois facteur contributif et conséquences du trouble de l’usage / variable selon plusieurs paramètres liés au baseline normal et aux substances consommées

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23
Q

3 sphères cognitives sur lesquelles les consommateurs de drogues montrent généralement des déficits.

A

Attention

Mémoire

Fonctions exécutives

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24
Q

Nommer des facteurs ayant un effet sur les altérations cognitives/psychologiques chez les consommateurs de drogues.

A

Substance consommée, dose, durée, fréquence d’utilisation

Fonctionnement cognitif précédant le début de la consommation

Délai entre la dernière consommation et l’évaluation cognitive

L’âge du début de la consommation et l’âge lors de l’évaluation

Expériences du patient avec la substance

Présence de comorbidités psychiatriques ou physiques

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25
Q

Dans les troubles liés à l’usage d’une substance, quelle est la différence entre renforcement positif et r_enforcement négatif_?

A

Renforcement positif = a_ugmentation de la sensation de satisfaction_ lors de la consommation

Renforcement négatif = diminution de la sensation de mal-être lors de la consommation (plutôt associé à un usage chronique et/ou au sevrage)

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26
Q

Compléter.

Les individus dépendants d’une substance ont plus de risques de vivre dans un contexte socio-économique …

A

difficile

marqué par l’instabilité, la pauvreté, la marginalisation

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27
Q

Vrai ou Faux.

La caféine peut causer une forte dépendance psychologique

A

Faux

ne semble pas causer de trouble de l’usage, bien qu’on puisse développer une tolérance à la suite d’une consommation soutenue et il est souvent diffcile de s’en passer, notamment à cause de symptômes de sevrage (dont le consommateur n’est pas toujours conscient).

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28
Q

Quels sont les critères diagnostiques d’une intoxication à la caféine?

A

A. Consommation récente de caféine

B. Au moins 5 symptômes parmi les suivants, se développant pendant ou peu après la consommation de caféine : fébrilité, nervosité, excitation, insomnie, facies vultueux, augmentation de la diurèse, troubles GI, soubresauts musculaires, pensées et discours décousus, tachycardie ou arythmie, périodes d’infatigabilité, agitation psychomotrice

C. Les s/sx du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, professionnel ou d’autres domaines importants.

D. Les sx ne sont pas imputables à une autre affection médicale et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance

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29
Q

Quels sont les critères du sevrage de caféine?

A

A. Usage prolongée et quotidien de caféine

B. Arrêt brutal ou réduction de la prise de caféine suivi dans les 24h par 3 ou plus des s/sx suivants : céphalées, fatigue ou somnolence importante, humeur dysphorique/dépressive ou irritabilité, difficultés de concentration, symptômes pseudo-grippaux

C. Les sx du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou autre

D. Les sx ne sont pas imputables à une autre affection médicale et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou sevrage par une autre substance

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30
Q

Vrai ou faux?

Avec les hallucinogènes, des tolérances et dépendances se développent fréquemment.

A

Faux

tolérance oui mais dépendance non

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31
Q

Les s/sx de sevrage des hallucinogènes sont-ils établis?

A

Non

ainsi dns le Dx du trouble de l’usage, le critère 11 (sevrage) ne s’applique pas dans le cas des hallucinogènes (même chose pour PCP)

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32
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’intoxication aux hallucinogènes?

A

A. Utilisation récente d’un hallucinogène

B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques et cliniquement significatifs qui se sont développés pendant ou peu après l’utilisation

C. Altérations des perceptions survenant en plein conscience_,_ dans un état de plein éveil qui se sont développés pendant ou peu après l’utilisation

D. Au moins 2 des signes suivants : dilatation pupillaire, tachycardie, transpiration, palpitations, vision trouble, tremblements, incoordination motrice

E. Les sx ne sont pas dus à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, incluant l’intoxication à une autre substance

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33
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble persistant des perceptions dû aux hallucinogènes?

A

A. Après avoir cessé l’usage de l’hallucinogène, au moins 1 des sx perceptifs qui ont été ressenti au moment de l’intoxication est à nouveau éprouvé

B. Les sx du critère A causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

C. Les sx ne sont pas dus à une affection médicale et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mentale ou par des hallucinations hypnopompiques (au réveil)

34
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’intoxication au phencyclidine (PCP)?

A

A. Utilisation récente de PCP

B. Changements comportementaux problématiques, cliniquement significatifs, qui se sont développés pendant ou peu après l’utilisaiton de PCP

C. Au moins 2 des s/sx suivants : nystagmus horizontal ou vertical, hypertension ou tachycardie, engourdissement ou diminution de la réponse à la douleur, ataxie, dysarthrie, rigidité musculaire, crises convulsives ou coma, hyperacousie

D. Les sx ne sont pas dus à une autre affection médicale et pas mieux expliqués par un autre trouble mental, incluant l’intoxication à une autre substance

NB: Le DSM-5 ne donne pas de critères Dx spécifiques pour la kétamine. Une manifestation caractéristique d’une intox à haute dose de K est une paralysie plus ou moins importante et de la détresse, sans perte de conscience appelée K-Hole

35
Q

Quelle complication physique est suvent associée à l’usage chronique de la kétamine?

A

inflammation des voies urinaires (cystite interstitielle chronique pouvant aller jusqu’à l’insuffsance rénale).

36
Q

Quels sont les critères diagnostiques de l’intoxication aux substances inhalées (ex : hydrocarbures, esters, cétones)?

A

A. Usage intentionnel récent ou exposition accidentelle de courte durée aux substances inhalées à forte dose, incluant les hydrocarbures volatils comme le toluène ou l’essence

B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs, qui sont développés pendant, ou peu après, l’exposition aux substances inhalées

C. Au moins 2 des s/sx suivants : étourdissements, nystagmus, incoordination motrice, discours bredouillant, démarche ébrieuse, léthargie, diminution des réflexes, ralentissement moteur, tremblements, faiblesse musculaire généralisée, vision trouble ou diplopie, stupeur ou coma, euphorie

D. Les sx ne sont pas dus à une autre affection médicale et pas mieux expliqués par un autre trouble mental incluant une intoxication par une autre substance

37
Q

Définition du trouble de l’usage des stéroïdes anabolisants

pas savoir

A

Stéroïdes anabolisants androgéniques (SAA) = androgènes naturels ou synthétiques pris oralement ou par injections pour améliorer performances sportives ou augmenter la masse musculaire.

Associé à dysmorphie musculaire.

Effet passerelle vers les opioïdes souvent observé (mêmes récepteurs deviennent sensibilisé avec l’usage continu).

Alors que certaines personnes font quelques “cycles” au cours de leur vie (un cycle dure quelques semaines), d’autres peuvent en venir à une consommation excessive voire continue.

Contrairement aux autres drogues plus “classiques”, les SAA ne sont pas consommés pour atteindre une satisfaction/effet immédiat, leur usage est associé à une gratification retardée.

38
Q

Quel est le mécanisme derrière la dépendance et le sevrage au stéroïdes anabolisants (SAA)?

pas savoir

A

Avec un usage continu/prolongé des SAA, une dépendance se créé au même titre que d’autres substances psychotropes, avec un syndrome de sevrage caractérisé, médié par des facteurs neuroendocriniens et par plusieurs neurotransmetteurs, particulièrement le système opiodergique.

Les manifestations du sevrage incluent:

  • humeur déprimée
  • perte de libido
  • fatigue importante
  • insomnie ou hypersomnie
  • perte d’appétit
    (source: Kanayama et al. (2009). Issues for DSM-V: Clarifying the Diagnostic Criteria for Anabolic-Androgenic Steroid Dependence. https://doi.org/10.1176/appi.ajp.2009.08111699)
39
Q

Quelles sont les principales conséquences physiques, médicales et psychiatriques de l’usage abusif des SAA?

pas savoir

A

_Physique/hormona_l: gynecomastie, hypogonadisme chez l’homme; dysménorrhée, hirsutisme, et clitoromegalie chez la femme.

Médicales: HTA, hausse du mauvais cholestérol (LDL), problèmes de coeur (particulièrement a/n ventricule gauche qui peut s’épaissir et diminiuer fraction d’éjection) et risque d’infections en raison des injections non stériles.

Psychiatrique: changements d’humeur et aggressivité (appelé “roid rage”) et épisodes de manie ou hypomanie.

40
Q

Quelles sont les 6 dimensions permettant d’évaluer les besoins en matièrede traitement troubles de l’usage de substance?

A

Basé sur la grille d’évaluation de l’American Society of Addiction Medicine (ASAM) (dans le Lalonde p. 903)

  1. Besoins de surveillance de l’intoxication ou sevrage
  2. Comorbidités physiques
  3. Comorbidités psychologiques, cognitives et psychiatriques
  4. Motivation au changement
  5. Prévention de la rechute
  6. Environnement social
41
Q

Quels sont les principes de prise en charge des troubles reliés à l’usage des substance?

A

La présence de multiples comorbidités dans les populations souffrant de toxicomanie est un facteur qui influence grandement la prise en charge.

Définir les objectifs

Les objectifs du Tx reposent sur le diagnostic établi à la lumière de l’histoire de la consommation et sur le désir et la capacité de la personne à modifier ses comportements. Il peut s’agir de viser l’abstinence totale ou la réduction des méfaits.

_Déterminer le niveau d’intensité de soins (_ex. ambulatoire VS en hospit).

Tx pharmacologique et/ou psychosocial (selon l’éval et les ressources disponibles).

Plusieurs formes de psychothérapies sont utilisées pour prévenir la rechute, ou à diminuer la consommation et ses méfaits dans le contexte d’une reprise de la consommation.

  • thérapie motivationnelle: renforcer la motivation propre et son engagement vers le changement (et ces 5 stades)
  • thérapie de prévention de la rechute: approche éclectique (mais standardisée et validée) qui combine des composantes psychoéducatives et cognitivo-comportementales
  • thérapie comportementale: basée sur les théories d’apprentissage par conditionnement classique et opérant
  • thérapie cognitive: repose sur la prémisse que des pensées automatiques ou erronées engendrent des comportements problématiques
  • thérapie psychodynamique : repose sur le principe que l’utilisa- tion de substances est la manifestation de conflits intrapsychiques irrésolus
  • interventions sociales : thérapie familiale et groupes de soutien
42
Q

Quelle est la différence entre le trait et trouble de personnalité?

A

Trait de personnalité :

Patterns habituels de cognition, comportement et d’affectivité relativement stables au cours de la vie d’un individu et unique à chacun

-Ne causent pas de souffrance significative ou d’altération du fonctionnement

Trouble de personnalité :

Expériences et comportements subjectifs persistants qui :

  • Dévient des standards culturels
  • Sont durables, rigides et envahissants
  • Apparaissent à l’adolescence ou tôt à l’âge adulte
  • Entraînent de la détresse et/ou une atteinte fonctionnelle

Ainsi, lorsque les traits de personnalités sont rigides, mal adaptés et qu’ils amènent un handicap fonctionnel ou détresse subjective, on peut diagnostiquer un trouble de la personnalité

43
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble général de la personnalité?

A

A. Modalité durable de l’expérience vécue et des conduites qui dévient notablement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu. Cette déviation se manifeste dans au moins 2 des domaines suivants : cognition, affectivité, fonctionnement interpersonnel, contrôle des impulsions

B. Ces modalités durables sont rigides et envahissent des situations personnelles et sociales très diverses

C. Ce mode durable entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

D. Ce mode est stable et prolongé et ses premières manifestations sont décelables au plus tard à l’adolescence ou au début de l’âge adulte

E. Ce tableau n’est pas mieux expliqué par les manifestations ou conséquences d’un autre trouble mental

F. Ce mode durable n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale

44
Q

Quelle est la classification des troubles de la personnalité?

A

Groupe A : bizarre, excentrique

-Paranoïaque, schizoïde, schizotypique

Groupe B : intense, dramatique

-Antisociale, limite, histrionique, narcissique

Groupe C : anxieuse, craintive

-Évitante, dépendante, obsessionnelle-compulsive

45
Q

Compléter (à propos de l’épidémiologie des TP)”

Environ … personnes sur 10 souffre d’un trouble de la personnalité.

Chacun des troubles de personnalité aurait une prévalence autour de …

Trouble antisocial : homme … femme

Trouble dépendant : homme … femme

Risque plus important de suicide chez les troubles de la personnalité … et …

A

1

1-2 %

>

<

limite et antisociale

46
Q

Pourquoi les patients avec un TP présentent souvent d’autres pathologiques psychiatriques?

A

Soit parce qu’ils partagent un même spectre (ex. TP schizotypique et schizophrénie / TPOC et TOC ou ses troubles apparentés) ou parce qu’ils ont des étiologies communes (bio/psycho notamment).

47
Q

Les comorbidité des différents TP entre eux sont-elles élevées?

A

Oui!

Environ 50% des patients présentant un TP satisfont aux critères requis pour diagnostiquer au moins 1 autre TP

48
Q

De manière générale, quelles sont les grandes lignes du traitement des troubles de personnalité?

A

Tiré du Lalonde:

  • Jusqu’à maintenant, _aucun traitement pharmacologiqu_e n’a montré d’efficacité pour l’une ou l’autre des grandes catégories de troubles de la personnalité.
  • Aucun médicament n’estdonc offciellement recommandé, ni par Santé Canada ni par le fabricant, spécifiquement pour le traitement d’un TP.
  • Pharmo peut servir à traiter temporairement un groupe de symoptômes lorsque ceux-ci sont particulièrement envahissants/entravent la psychothérapie. Le consensus actuel est de viser un traitement pharmacologique aussi bref que possible et surtout d’éviter la polypharmacie.
  • L’approche psychothérapeutique est celle privilégiée, bien qu’elle soit longue et souvent fastidieuse, et repose sur le lien d’attachement entre thérapeute et patient.
  • Nous savons aujourd’hui qu’une personne avec un trouble de personnalité limite répond moins bien au traitement des comorbidités si les problèmes reliés à la personnalité ne sont pas traités adéquatement.
49
Q

Quels sont les critères diagnostiques de la personnalité paranoïaque?

A

A. Méfiance soupçonneuse envahissante envers les autres dont les intentions sont interprétées comme malveillantes, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présente dans divers contextes, comme en témoignent au moins 4 des manifestations suivantes :

  1. Le sujet s’attend sans raison suffisante à ce que les autres l’exploitent, lui nuisent ou le trompent
  2. Est préoccupé par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité de ses amis ou associés
  3. Est réticent à se confier à autrui en raison d’une crainte injustifiée que l’information soit utilisée de manière perfide contre lui
  4. Discerne des significations cachées, humiliantes ou menaçantes dans des commentaires ou évènements anodins
  5. Rancunier, c’est-à-dire ne pardonne pas d’être blessé, insulté ou dédaigné
  6. Perçoit des attaques contre sa personne ou sa réputation, alors que ce n’est pas apparent pour les autres, et est prompt à la contre-attaque ou réagit avec colère
  7. Met en doute de manière répétée et sans justification la fidélité de son conjoint ou partenaire sexuel

B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble bipolaire ou d’un trouble dépressif avec caractéristiques psychotiques ou d’un autre trouble psychotique et n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une autre affection médicale.

50
Q

Quelle est la présentation clinique de la personnalité paranoïaque?

A
  • Expriment de la méfiance envers les autres
  • Peuvent avoir tensions musculaires, incapacité de relaxer, besoin d’analyser l’environnement, être sérieux, sans humour
  • Utilisent la projection comme mécanisme de défense
  • Apparaissent non émotifs, fiers d’être rationnels et objectifs, manquent de chaleur humaine et sont impressionnés par le pouvoir, expriment du dédain pour ceux qu’ils voient comme faibles ou “déficients”
  • Le cours de leur pensée peut montrer des évidences de projection, de préjudice et parfois d’idées de référence
51
Q

Quelle est l’approche thérapeutique de la personnalité paranoïaque?

A

Psychothérapie

Traitement de choix, thérapies de groupe souvent pas efficaces

Honnêteté et excuses préférables à attitude défensive venant du thérapeute

Conserver la confiance et la tolérance

Accusations délirantes à traiter réalistement, gentiment, sans humilier le patient

Ne pas paraître faible ou incertain devant le patient

Pharmacothérapie en soutien si Sx entravent psychothérapie

Anxiété et agitation : anxiolytique

Agitation sévère : antipsychotique

Idéations paranoïdes : pimozide

52
Q

Quels sont les critères diagnostiques de la personnalité schizoïde?

A

A. Mode général de détachement par rapport aux relations sociales et de restriction de la variété des expressions émotionnelles dans les rapports avec autrui, qui apparait au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 4 des manifestations suivantes :

  1. Le sujet ne recherche, ni n’apprécie, les relations proches y compris les relations intrafamiliales
  2. Choisit presque toujours des activités solitaires
  3. N’a que peu ou pas d’intérêt pour les relations sexuelles avec d’autres personnes
  4. N’éprouve du plaisir que dans de rares activités, sinon dans aucune
  5. N’a pas d’amis proches ou de confidents, en dehors de ses parents du premier degré
  6. Semble indifférent aux éloges ou à la critique d’autrui
  7. Fait preuve de froideur, de détachement, ou d’émoussement de l’affectivité

B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble bipolaire ou d’un trouble dépressif avec caractéristiques psychotiques, d’un autre trouble psychotique ou d’un trouble du spectre de l’autisme et n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une autre affection médicale.

53
Q

Quelle est la présentation clinique d’une personnalité schizoïde?

A
  • Peuvent paraître mal à l’aise, avoir hâte que l’entrevue finisse, tolèrent mal le contact visuel
  • Affect peut paraître distant ou sérieux de façon inappropriée
  • Difficile d’être léger, effort pour être humoristiques peu crédibles
  • Discours : droit au but, réponses courtes, évite la conversation spontanée
  • Sens de l’intimité déplacé avec des personnes qu’il connaît mal
  • Calme, distant, non social, mène sa vie sans avoir besoin de liens affectifs
  • Peuvent investir bcp d’énergie dans des choses non humaines
  • Capacité normale à reconnaître la réalité
54
Q

Quelle est l’approche thérapeutique pour la personnalité schizoïde?

A

Psychothérapie

  • Introspection
  • Permet de révéler des fantasmes, amis imaginaires ou peurs
  • Thérapie de groupe peut devenir importante avec le temps, car c’est le seul contact social, bien que le patient puisse rester silencieux très longtemps

Pharmacothérapie en soutien au besoin

  • En général : antipsychotiques, antidépresseurs et psychostimulants en petites doses
  • Diminue sensibilité au rejet : agents sérotoninergiques
  • Anxiété : benzo
55
Q

Quels sont les critères diagnostiques de la personnalité schizotypique?

A

A. Mode invasif de déficit social et interpersonnel marqué par un inconfort aigu et des compétences réduites dans les relations de proximité, de même que par des distorsions cognitives et perceptuelles et des conduites excentriques. Le trouble apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :

  1. Idées de référence (non délirantes) - Croyance selon laquelle certains éléments de l’environnement possèderaient une signification personnelle et inhabituelle
  2. Croyances bizarres ou pensée magique qui influencent le comportement et qui ne sont pas en rapport avec les normes d’un sous-groupe culturel
  3. Perceptions inhabituelles, notamment illusions corporelles
  4. Pensée et langage bizarres (vagues, circonstanciés, métaphoriques, alambiqués ou stéréotypés)
  5. Idéation méfiante ou à caractère soupçonneux
  6. Inadéquation ou pauvreté des affects
  7. Comportement ou aspect bizarre, excentrique ou singulier
  8. Absence d’amis proches ou de confidents en dehors des parents du premier degré
  9. Anxiété excessive en situation sociale qui ne diminue pas quand le sujet se familiarise avec la situation et qui est due à des craintes paranoïdes plutôt qu’à un jugement négatif de soi-même

B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble bipolaire ou d’un trouble dépressif avec caractéristiques psychotiques, d’un autre trouble psychotique ou d’un trouble du spectre de l’autisme

56
Q

Quelle est la présentation clinique d’une personnalité schizotypique?

A
  • Apparene et discours singuliers, excentriques, souvent inappropriés
  • Histoire peut être difficile à obtenir à cause de la voie de communication inhabituelle du patient
  • Peuvent connaître peu leurs propres sentiments, mais être très sensibles à ceux des autres, surtout si négatifs
  • Peuvent croire qu’ils ont certains pouvoirs, avoir des illusions perceptuelles
  • En situation de stress, peuvent décompenser et avoir des épisodes psychotiques, mais qui sont brefs
  • Peu de relations interpersonnelles du à leurs réactions inappropriées
57
Q

Quelle est l’approche thérapeutique pour la personnalité schizotypique?

A

Psychothérapie :

  • Ne diffère pas de celle utilisée pour le trouble schizoïde
  • Ne pas ridiculiser les croyances et/ou comportements bizarres du patient

Pharmacothérapie :

  • Antipsychotiques (tjrs avec psychothérapie)
  • Antidépresseurs
58
Q

Quels sont les critères diagnostiques de la personnalité limite (borderline)?

A

A. Mode invasif d’instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects avec une impulsivité marquée, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :

  1. Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés
  2. Mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l’alternance entre des positions extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation
  3. Perturbation de l’identité : instabilité marquée et persistante de l’image ou de la notion de soi
  4. Impulsivité dans au moins 2 domaines potentiellement dommageables pour le sujet (dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie)
  5. Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d’automutilations
  6. Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur
  7. Sentiments chroniques de vide
  8. Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère
  9. Survenue transitoire dans des situations de stress d’idéations persécutrices ou de symptômes dissociatifs sévères
59
Q

Quelle est la présentation clinique d’une personnalité limite (borderline)?

A
  • Paraissent tjrs en crise (humeur labile +++)
  • Peuvent avoir des épisodes micropsychotiques
  • Comportement très imprévisible
  • Sont à la fois dépendants et hostiles; relations tumultueuses; cherchent quand même tjrs à être en compagnie de quelqu’un pour ne pas être seuls avec eux-mêmes
  • Très dépendants de leurs proches, mais peuvent leur exprimer une rage intense
  • Ne tolèrent pas la solitude
  • Font beaucoup de projections
60
Q

Quelle est l’approche thérapeutique de la personnalité limite (borderline)?

A

Psychothérapie :

-Thérapie difficile : régression, projection au thérapeute, amour/haine du thérapeute

Pour le TPL mais tous les troubles de personnalité du groupe B —> le Lalonde recommande: 1) cadre thérapeutique prédéfini au départ 2) prise en charge en équipe avec clarification des rôles de chacun 3) viser compétences et autonomie des patients

  • Approche centrée sur la réalité plus efficace qu’interprétations de l’inconscient
  • L’entraînement des compétences sociales fonctionne/ miser sur les forces/compétences
  • Thérapies de groupe en même temps que des thérapies individuelles peuvent être bénéfiques
  • Cadre stricte plus efficace

Pharmacothérapie :

-Antipsychotiques, antidépressions, IMAO, benzo, anticonvulsifiants, ISRS

61
Q

Quels sont les 3 types de thérapies utilisées pour la personnalité limite (borderline)?

A

(1) Thérapie comportementale dialectique (surtout chez ceux qui s’automutilent souvent)
(2) Traitement basé sur la mentalisation
(3) Psychothérapie centrée sur le transfert

62
Q

À quel moment se fait souvent le diagnostic de personnalité limite?

A

Avant 40 ans, lorsque le patient essaie de se marier, fonder une famille, d’avoir une carrière et qu’il y a une incapacité à gérer les stades de changement de la vie

63
Q

Quels sont les critères diagnostiques de la personnalité histrionique?

A

A. Mode invasif de réponses émotionnelles excessives et de quête d’attention, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :

  1. Le sujet est mal à l’aise dans les situations où il n’est pas au centre de l’attention d’autrui
  2. L’interaction avec autrui est souvent caractérisée par un comportement de séduction sexuelle inadaptée ou une attitude provocante
  3. Expression émotionnelle superficielle et rapidement changeante
  4. Utilise régulièrement son aspect physique pour attirer l’attention sur soi
  5. Manière de parler trop subjective mais pauvre en détails
  6. Dramatisation, théâtralisme et exagération de l’expression émotionnelle
  7. Suggestibilité, est facilement influencé par autrui ou par les circonstances
  8. Considère que ses relations sont plus intimes qu’elles ne le sont en réalité
64
Q

Quelle est la présentation clinique d’une personnalité histrionique?

A
  • Coopératifs à l’entrevue
  • Nie des sentiments de tristesse, culpabilité, etc.
  • Peuvent avoir dysfonctions sexuelles malgré bcp de fantaisies sexuelles
  • Leur dépendance et besoin d’approbation est infini; s’ils ne sont pas le centre d’attention font des crises de colère, pleurent, les mènent à des relations superficielles; peuvent être crédules, font confiance trop facilement,
  • Mécanismes de défense : répression et dissociation
65
Q

Quelle est l’approche thérapeutique de la personnalité histrionique?

A

Psychothérapie :

  • N’ira pas consulter d’emblée, inconscients de leurs propres sentiments réels
  • Orienté vers psychanalyse = meilleur choix que de groupe ou individuel

Pharmacothérapie :

-Antidépresseurs, anxiolytiques, antipsychotiques peuvent soutenir si Sx entravent thérapie

66
Q

Quels sont les critères diagnostiques de la personnalité antisociale?

A

A. Mode général de mépris et de transgression des droits d’autrui qui survient depuis l’âge de 15 ans, comme en témoignent au moins 3 des manifestations suivantes :

  1. Incapacité de se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux, comme l’indique la répétition de comportements passibles d’arrestation
  2. Tendance à tromper par profit ou par plaisir, indiquée par des mensonges répétés, l’utilisation de pseudonymes ou des escroqueries
  3. Impulsivité ou incapacité à planifier à l’avance
  4. Irritabilité ou agressivité, indiquées par la répétition de bagarres ou d’agressions
  5. Mépris inconsidéré, téméraire, pour sa sécurité ou celle d’autrui
  6. Irresponsabilité persistante, indiquée par l’incapacité répétée d’assumer un emploi stable ou d’honorer des obligations financières
  7. Absence de remords, indiquée par le fait d’être indifférent ou de se justifier après avoir blessé, maltraité ou volé autrui

B. Âge au moins égal à 18 ans

C. Évidence de trouble de conduite débutant avant 15 ans

D. Les symptômes ne surviennent pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie ou d’un trouble bipolaire (épisode maniaque).

67
Q

Quelle est la présentation clinique de la personnalité antisociale?

A
  • En entrevue peuvent paraître crédibles, mais cachent tension, hostilité, irritabilité et rage
  • Examen neuro essentiel : EEG anormal et/ou petits signes neuro suggérant un dommage minimal au cerveau dans l’enfance
  • Semblent normaux, charmants, mais l’histoire révèle bcp de mensonges, fugues, vols, bagarres, abus de substances, activités illégales, etc (très manipulateurs)
  • Montrent pas d’anxiété ou de dépression, mais suicide et somatisation sont fréquents
  • Contenu de la pensée normal, sans délire ou pensées irrationnelles
  • Semblent ne pas avoir de conscience car pas de remords pour leurs gestes
68
Q

Quelle est l’approche thérapeutique pour la personnalité antisociale?

A

Psychothérapie :

  • Groupes de support semblent efficaces, car ils sont plus motivés parmi d’autres personnes
  • Imposer des limites fermes, gérer le comportement autodestructeur
  • Vaincre la peur de l’intimité, les amener à vouloir faire des rencontres humaines honnêtes

Pharmacothérapie :

-Psychostimulant (si TDAH), antiépileptique (surtout lorsque évidence d’hyperactivité à l’EEG), antagonistes des récepteurs beta-adrénergiques

69
Q

Quels sont les critères diagnostiques de la personnalité narcissique?

A

A. Mode général de fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin d’être admirés et de manque d’empathie qui apparaissent au début de l’âge adulte et sont présents dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :

  1. Le sujet a un sens grandiose de sa propre importance
  2. Est absorbé par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté ou d’amour idéal
  3. Pense être « spécial » et unique et ne pouvoir être admis ou compris que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau
  4. Besoin excessif d’être admiré
  5. Pense que tout lui est dû : s’attend sans raison à bénéficier d’un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits
  6. Exploite l’autre dans les relations interpersonnelles : utilise autrui pour parvenir à ses propres fins
  7. Manque d’empathie : n’est pas disposé à reconnaître ou à partager les sentiments et les besoins d’autrui
  8. Envie souvent les autres, et croit que les autres l’envient
  9. Fait preuve d’attitudes et de comportements arrogants et hautains
70
Q

Vrai ou faux?

Les personnes avec TP narcissique ont une faible estime d’eux-mêmes.

A

Vrai
carapace

71
Q

Quelle est la présentation clinique d’une personnalité narcissique?

A
  • Sens grandiose de leur propre personne, considèrent qu’ils méritent de recevoir un traitement spécial
  • Peuvent se montrer arrongant envers le thérapeute
  • Face aux critiques, soit deviennent enragés ou semblent complètement indifférents
  • Pas d’empathie, et feignent la sympathie seulement si c’est pour arriver à leurs fins
  • Susceptibles à la dépression, car estime de soi très fragile causant une grande souffrance intérieure
  • Leur comportement entraîne des difficultés interpersonnelles, occupationnelles, du rejet et des pertes, des stress qu’ils gèrent moins bien
72
Q

Quelle est l’approche thérapeutique avec la personnalité narcissique?

A

Psychotérapie :

  • Progrès passe par le renoncement au narcissisme, donc très difficile
  • Psychanalyse par certains thérapeutes
  • Thérapie de groupe parfois utilisée, car ils apprennent à échanger, à avoir de l’empathie

Pharmacothérapie en soutien au besoin :

  • Lithium (changement d’humeur)
  • Antidépresseurs
73
Q

Quels sont les critères diagnostiques de la personnalité obsessionnelle-compulsive?

A

A. Mode général de préoccupation pour l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel, aux dépens d’une souplesse, d’une ouverture et de l’efficacité, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 4 des manifestations suivantes :

  1. Préoccupations pour les détails, les règles, les inventaires, l’organisation ou les plans au point que le but principal de l’activité est perdu de vue
  2. Perfectionnisme qui entrave l’achèvement des tâches
  3. Dévotion excessive pour le travail et la productivité à l’exclusion des loisirs et des amitiés
  4. Est trop consciencieux, scrupuleux et rigide sur des questions de morale, d’éthique ou de valeurs
  5. Incapacité de jeter des objets usés ou sans utilité même si ceux-ci n’ont pas de valeur sentimentale
  6. Réticence à déléguer des tâches ou à travailler avec autrui à moins que les autres se soumettent exactement à sa manière de faire les choses
  7. Se montre avare avec l’argent pour soi-même et autrui; l’argent est perçu comme quelque chose qui doit être thésaurisé en vue de catastrophes futures
  8. Se montre rigide et têtu
74
Q

Quelle est la présentation clinique d’une personnalité obsessionnelle-compulsive?

A
  • À l’entrevue : manque de spontanéité, sérieux, formels, rigides, réponses aux questions très détaillées
  • Mécanismes de défense : rationalisation, isolation, intellectualisation, formation réactionnelle, annulation rétroactive
  • Habilités interpersonnelles limités, pas bcp de sens de l’humour, ne peut pas faire de compromis
  • Insistent pour suivre les règles, ne tolèrent pas les infractions
  • Peu d’amis, veulent que les autres soient soumis sauf pour ceux qu’ils considèrent plus puissants
75
Q

Quelle est l’approche thérapeutique pour la personnalité obsessionnelle-compulsive?

A

Psychothérapie :

  • Souvent au courant de leur problème, contrairement aux autres TP, donc cherchent de l’aide par eux-mêmes
  • Traitement long et complexe
  • Thérapie de groupe et comportementale parfois efficace
  • Les empêcher de compléter leur compulsion peut élever leur anxiété et les mener à trouver d’autres stratégies de coping

Pharmacothérapie en soutien au besoin :

-Benzo, agents sérotoninergiques

76
Q

Quels sont les critères diagnostiques de la personnalité évitante?

A

A. Mode général d’inhibition sociale, de sentiments de ne pas être à la hauteur et d’hypersensibilité au jugement négatif d’autrui qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 4 des manifestations suivantes :

  1. Le sujet évite les activités sociales professionnelles qui impliquent des contacts importants avec autrui par crainte d’être critiqué, désapprouvé ou rejeté
  2. Réticence à s’impliquer avec autrui à moins d’être certain d’être aimé
  3. Est réservé dans les relations intimes par crainte d’être exposé à la honte ou au ridicule
  4. Craint d’être critiqué ou rejeté dans les situations sociales
  5. Est inhibé dans les situations interpersonnelles nouvelles à cause d’un sentiment de ne pas être à la hauteur
  6. Se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieur aux autres
  7. Est particulièrement réticent à prendre des risques personnels ou à s’engager dans de nouvelles activités par crainte d’éprouver de l’embarras
77
Q

Quelle est la présentation clinique de la personnalité évitante?

A
  • À l’entrevue : nervosité fluctue avec le sentiment d’être aimé ou pas
  • Ne parlent pas bcp en public et ne font pas bcp de demandes; un refus leur ferait mal
  • Au travail : n’atteignent pas bcp d’avancement, montre peu ou pas de leadership, désireux de plaire
  • Peu d’amis proches ou confidents
78
Q

Quelle est l’approche thérapeutique pour la personnalité évitante?

A

Psychothérapie :

  • Développer un lien de confiance solide
  • Être conscient de la peur du rejet du patient et démontrer de l’acceptation
  • Encourager à aller vers des choses nouvelles, mais avec précaution car les échecs peuvent empirer leur pauvre estime de soi
  • Thérapie de groupe peut les aider

Pharmacothérapie (en soutien à psychothérapie si indiqué) :

  • Antagoniste beta-adrénergique
  • Sérotoninergique
  • Dopaminergique
79
Q

Quels sont les critères diagnostiques de la personnalité dépendante?

A

A. Besoin général et excessif d’être pris en charge qui conduit à un comportement soumis et « collant » et à une peur de la séparation, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :

  1. Le sujet a du mal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassuré ou conseillé de manière excessive par autrui
  2. A besoin que d’autres assument les responsabilités dans la plupart des domaines importants de sa vie
  3. A du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdre son soutien ou son approbation
  4. A du mal à initier des projets ou à faire des choses seul
  5. Cherche à outrance à obtenir le soutien et l’appui d’autrui, au point de faire volontairement des choses désagréables
  6. Se sent mal à l’aise ou impuissant quand il est seul par crainte exagérée d’être incapable de se débrouiller
  7. Lorsqu’une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation qui puisse assurer les soins et le soutien dont il a besoin
  8. Est préoccupé de manière irréaliste par la crainte d’être laissé à se débrouiller seul
80
Q

Quelle est la présentation clinique de la personnalité dépendante?

A
  • Évitent les positions avec responsabilités, deviennent anxieux s’ils doivent prendre un rôle de leadership
  • Dans la folie à 2, une des personnes est souvent dépendante et embarque dans le délire du partenaire qui est plus agressif et sûr de lui
  • Peuvent tolérer un partenaire infidèle, alcoolique ou qui commet des abus pendant longtemps pour ne pas perturber leur sens de l’attachement
81
Q

Quelle est l’approche thérapeutique de la personnalité dépendante?

A

Psychothérapie :

  • Thérapies introspectives afin de devenir plus indépendant, autonome et s’affirmer
  • Thérapies comportementales comme forme d’entraînement à l’autonomie
  • Thérapies familiales, de groupe
  • Les patients peuvent devenir peu coopératifs et très anxieux si on encourage un patient à changer la dynamique d’une relation pathologique. Donc prendre en considération ses sentiments, même s’ils semblent irrationnels

Pharmacothérapie :

  • Benzo, imipramine, agents sérotoninergiques
  • Psychostimulants