APP2 - Troubles de la personnalité, TOC et apparentés : Obj 1 à 7 [RÉVISÉ] Flashcards
Compléter.
Toutes les substances prisent en excès ont en commun une activation … du système … aboutissant à la relâche de …, et qui est impliqué dans le … et la …
directe
de la récompense
dopamine
renforcement des comportements
formation des souvenirs
Quels sont les 2 catégories dans le DSM-5 des troubles liés à une substance?
(1) Trouble lié à l’usage de substance : dépendance ou abus
(2) Trouble induit par une substance : intoxication, sevrage ou autre trouble mental
Que doit-on spécifier dans le Dx d’un trouble d’usage d’une substance, en plus des critères diagnostiques?
Spécifier si rémission:
- rémission précoce (3-12 mois sans présence des critères Dx à l’exception des cravings)
- rémission prolongée (>12 mois ans présence des critères Dx à l’exception des cravings)
Spécifier la gravité:
- léger (2-3 critères)
- moyen (4-5 critères)
- grave (6 critères ou plus)
Spécifier si environnement protégé
Spécifier si thérapie de maintien (pour opioïdes)
Quel est le terme diagnostique utilisé pour décrire l’utilisation prolongée d’une substance?
Troubles lié à l’usage d’une substance
Pour faire le diagnostic d’un trouble lié à l’usage d’une substance, il doit y avoir au moins 2 manifestations (sur 11) au cours d’une période de 12 mois. Quelles sont ces manifestations?
A. Diminution du contrôle de l’individu sur l’utilisation de la substance :
- Consommation de la substance en plus grande quantité ou pendant une plus longue période
- Désir persistant, ou efforts infructueux de diminuer/contrôler l’usage de la substance
- Beaucoup de temps passé à des activités nécessaires pour obtenir, utiliser ou récupérer de la substance
- Envie impérieuse/craving ou fort désir/besoin pressant d’utiliser la substance
B. Déficience sociale :
- Usage répété de la substance conduisant à l’incapacité de remplir les obligations majeures au travail/école/maison
- Usage continu de la consommation malgré des problèmes sociaux/interpersonnels persistants ou récurrents causés/exacerbés par les effets de son utilisation
- Des activités sociales/professionnelles/récréatives sont abandonnées ou réduites à cause de l’utilisation de la substance
C. Utilisation risquée de la substance :
- Usage répété de la substance dans des conditions où il est physiquement dangereux de le faire
- L’usage de la substance est poursuivi bien que de la personne sache avoir un problème physique ou psycholofique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé/exacerbé par la substance
D. Critères pharmacologiques :
- Tolérance : besoin de quantité notablement plus fortes de la substance pour obtenir une intoxication ou effet souhaité et/ou effet notablement diminué en cas d’usage continue de la même qté de substance
- Sevrage : le syndrome de sevrage est caractéristique de la substance et/ou la même substance est prise pour soulager/éviter les sx de sevrage
Quels sont les critères diagnostiques généraux de l’intoxication?
A. Développement d’un syndrome réversible spécifique à une substance, en raison de l’ingestion récente ou de l’exposition à une substance
B. Changements psychologiques ou comportementaux problématique, cliniquement significatifs, attribuables à l’effet de la substance sur le SNC qui se développeront pendant ou après l’ingestion
C. Les s/sx ne sont pas dus à une autre affection médicale et pas mieux expliqués par un autre trouble mental
Vrai ou faux?
Si la consommation d’une substance provoque une tachycardie, le diagnostic d’intoxication peut s’appliquer.
Faux : il doit y avoir des changements psychologiques ou comportementaux problématiques pour pouvoir poser un diagnositc
Quels sont les critères diagnostiques généraux du sevrage?
A. Arrêt (ou réduction) de l’utilisation d’une substance qui a été massive ou prolongée
B. Développement d’un syndrome spécifique de la substance après l’arrêt (ou la réduction) de l’usage
C. Le syndrome spécifique lié à la substance provoque une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou d’autres domaines importants
D. Les s/sx ne sont pas dus à une autre affection médicale et pas mieux expliqués par un autre trouble mental
Quels sont les critères diagnostiques généraux du trouble mental induit par une substance?
A. Trouble mental se manifeste par un tableau symptomatique caractéristique d’un trouble mental (ex. une psychose)
B. Mise en évidence des deux éléments suivants:
- trouble s’est développé pendant ou dans le mois qui a suivi une intox/sevrage/prise de substance
- la substance impliquée peut induire le trouble mental observé
C. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble mental indépendant (non induit par la substance) :
- a précédé l’intox/sevrage/exposition à la substance
- persiste après la fin de l’exposition/intox/sevrage (sauf exceptions des TNC et des troubles de perceptions induits par hallucinogènes qui peuvent rester vraiment longtemps voire être permanents)
D. trouble ne survient pas dans le contexte d’un delirium
E. Trouble cause souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement
Quelles sont des conditions biologiques prédisposants au développement d’un trouble d’usage?
- 40 à 60% de la vulnérabilité à la toxicomanie est de nature génétique (enfants de parent avec dépendance = plus à risque )
- Épigénétique : exposition aux drogues peut entraîner des modifications des histones et moduler l’expression de certaines protéines, ce qui peut altérer le fonctionnement du SNC. Les réponses au stress peuvent aussi induire ces changements
- Conditions prénatales et périnatales peuvent altérer le développement foetal (ex. exposition prénatale à des drogues via la consommation de la mère –> traverse barrière placentaire)
- L’âge : le risque de trouble est élevé si l’exposition se fait précocément avant que le cerveau (surtout lobe frontal) ait atteint sa maturité
- Les personnes avec troubles concomitants/pré-existants sont plus à risque (ex. dépression, TDAH)
Quelles sont des conditions psychologiques prédisposants au développement d’un trouble d’usage?
- Certaines caractéristiques du tempérament : hyperactivité physique, faible capacité d’autocontrôle, recherche de sensations fortes, etc.
- La drogue elle-même peut favoriser son utilisation :
—effets positifs provoqués ou anticipés a/n physiques ou psychologiques (renforceurs primaires)
—éléments associés à la consommation (partenaires, lieu, matériel ou objets évoquant la disponibilité de la substance (renforceurs secondaires)
-Le stress peut induire une rechute après une période d’abstinence si résilience insuffisante
Quelles sont des conditions sociales prédisposants au développement d’un trouble d’usage?
- Facteurs sociodémographiques : homme, célibataire, bas niveau de revenu, faible niveau d’éducation, être en prison ou sous probation, être dans la rue, être traité pour un autre problème de santé mentale
- Chez les ado : environnement familial (relation chaleureuse = protection) et milieu scolaire (encadrement / motivation scolaire)
- Réseau social et pairs
- Facteurs contextuels et populationnels (prix des drogues/disponibilité, niveau d’acceptation sociétale /culture locale et médiatique à l’égard des substances)
- Existence de situations adverses (souvent appelée “adversité psychosociale” dans le Lalonde)
- Instabilité sociale/ manque de cohésion sociale
Vrai ou faux?
La substance est nécessaire et suffisante au développement d’un trouble de l’usage.
Faux! Oui elle est nécessaire, mais elle n’est pas suffisante, donc autres facteurs entrent en jeu (facteurs bio-psycho-social)
Quelles sont les substances psycholeptiques (dépresseurs) et leurs effets sur le SNC?
Alcool : agoniste GABAergique, antagoniste R NMDA, potentielisation de la transmission sérotoninergique et des endorphines
Sédatifs/hypnotiques/anxiolytiques : modulation des R de type GABA
GHB : agoniste des R GHB et des R GABA
Solvants : agoniste des R GABA et antagoniste des R NMDA (truc: comme alcool)
Opioïdes* : agoniste des R opioïdes mu, modulation du système dopaminergique
*Opioïde incluent:
- les naturels : opium, morphine, codéine
- les semi synthétiques : héroïne, hydromorphone, oxycodone
- les synthétiques : mépéridine, méthadone, fentanyl
Quelles sont les substances analeptiques (stimulants) et leurs effets sur le SNC?
Caféine : antagoniste des R à adénosine (-> augmente la libération d’adrénaline et dopamine)
Cocaïne : inhibition de la recapture de dopamine
Amphétamine et autres stimulants : inhibition de la recapture de dopamine, augmente la libération de dopamine dans fente synaptique
Quelles sont les substances psychodysleptiques (perturbateurs) et leurs effets sur le SNC?
Cannabis : agoniste des R c_annabinoïdes_ (CB1 responsable des effets psychoactives et CB2 diminue la libération de Ach, GABA, glutamate, dopamine)
Hallucinogènes psychédéliques (LSD / psilocybine) : plusieurs mécanismes selon la molécules, dont l’agonisme des R _sérotoninergique_s de type 5-HT2A
Hallucinogènes dissociatifs (kétamine et PCP) : antagonistes des R NMDA (augmente DA, SE, NA, glutamate et aspartate)
**Les substances anticholinergiques peuvent aussi entrer dans cette catégorie pour leur potentiel d’induire un delirium
Quel est l’effet de la nicotine sur le SNC?
Agoniste des R cholinergiques nicotiniques –> augmente la libération d’adrénaline
Quelles sont les 3 structures du SNC jouant un rôle primordial dans l’instauration d’une consommation répétée de drogues et le passage d’une utilisation sociale à une utilisation compulsive marquée par la perte de contrôle?
Cortex préfrontal
NGC
Système limbique
Nommer 3 systèmes (parfois aussi appelés circuits) modifiés par les substances psychoactives induisant une dépendance.
Dopaminergiques
Glutaminergiques
GABAergiques
Vrai ou faux?
L’espérance de vie des groupes à haut risque, comme les utilisatieurs de drogues injectables, est diminuée,
Vrai
Nommez des complications physiques de la toxicomanie (au moins 4)
Neurologique : AVC, convulsions, encéphalite
Cardiovasculaire : arythmie, tachycardie, IM
Hépatique : hépatite toxique, cirrhose
Rénal : insuffisance rénal
Endocrinien : diabète non contrôlé, hypogonadisme
Hématologique : anémie, septicémie
Infectieux : cellulite, abcès, arthrite septique, ostéomyélite, septicémie, ITSS
Quelles sont les complications/comorbidités psychologiques et cognitives associé à la consommation inappropriée de substances?
En plus des co-morbidités psychiatriques concommitantes souvent associées (surtout trouble humeur/anxieux/TP), la consommation peut induire :
- psychose
- trouble de l’humeur
- anxiété ++
- idées suicidaires
- atteintes cognitives*
* à la fois facteur contributif et conséquences du trouble de l’usage / variable selon plusieurs paramètres liés au baseline normal et aux substances consommées
3 sphères cognitives sur lesquelles les consommateurs de drogues montrent généralement des déficits.
Attention
Mémoire
Fonctions exécutives
Nommer des facteurs ayant un effet sur les altérations cognitives/psychologiques chez les consommateurs de drogues.
Substance consommée, dose, durée, fréquence d’utilisation
Fonctionnement cognitif précédant le début de la consommation
Délai entre la dernière consommation et l’évaluation cognitive
L’âge du début de la consommation et l’âge lors de l’évaluation
Expériences du patient avec la substance
Présence de comorbidités psychiatriques ou physiques
Dans les troubles liés à l’usage d’une substance, quelle est la différence entre renforcement positif et r_enforcement négatif_?
Renforcement positif = a_ugmentation de la sensation de satisfaction_ lors de la consommation
Renforcement négatif = diminution de la sensation de mal-être lors de la consommation (plutôt associé à un usage chronique et/ou au sevrage)
Compléter.
Les individus dépendants d’une substance ont plus de risques de vivre dans un contexte socio-économique …
difficile
marqué par l’instabilité, la pauvreté, la marginalisation
Vrai ou Faux.
La caféine peut causer une forte dépendance psychologique
Faux
ne semble pas causer de trouble de l’usage, bien qu’on puisse développer une tolérance à la suite d’une consommation soutenue et il est souvent diffcile de s’en passer, notamment à cause de symptômes de sevrage (dont le consommateur n’est pas toujours conscient).
Quels sont les critères diagnostiques d’une intoxication à la caféine?
A. Consommation récente de caféine
B. Au moins 5 symptômes parmi les suivants, se développant pendant ou peu après la consommation de caféine : fébrilité, nervosité, excitation, insomnie, facies vultueux, augmentation de la diurèse, troubles GI, soubresauts musculaires, pensées et discours décousus, tachycardie ou arythmie, périodes d’infatigabilité, agitation psychomotrice
C. Les s/sx du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, professionnel ou d’autres domaines importants.
D. Les sx ne sont pas imputables à une autre affection médicale et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance
Quels sont les critères du sevrage de caféine?
A. Usage prolongée et quotidien de caféine
B. Arrêt brutal ou réduction de la prise de caféine suivi dans les 24h par 3 ou plus des s/sx suivants : céphalées, fatigue ou somnolence importante, humeur dysphorique/dépressive ou irritabilité, difficultés de concentration, symptômes pseudo-grippaux
C. Les sx du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou autre
D. Les sx ne sont pas imputables à une autre affection médicale et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou sevrage par une autre substance
Vrai ou faux?
Avec les hallucinogènes, des tolérances et dépendances se développent fréquemment.
Faux
tolérance oui mais dépendance non
Les s/sx de sevrage des hallucinogènes sont-ils établis?
Non
ainsi dns le Dx du trouble de l’usage, le critère 11 (sevrage) ne s’applique pas dans le cas des hallucinogènes (même chose pour PCP)
Quels sont les critères diagnostiques de l’intoxication aux hallucinogènes?
A. Utilisation récente d’un hallucinogène
B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques et cliniquement significatifs qui se sont développés pendant ou peu après l’utilisation
C. Altérations des perceptions survenant en plein conscience_,_ dans un état de plein éveil qui se sont développés pendant ou peu après l’utilisation
D. Au moins 2 des signes suivants : dilatation pupillaire, tachycardie, transpiration, palpitations, vision trouble, tremblements, incoordination motrice
E. Les sx ne sont pas dus à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, incluant l’intoxication à une autre substance