APP5 (Arniboyyyyy) Flashcards
Une infection urinaire compliquée survient chez qui
Une infection urinaire compliquée survient chez les personnes présentant des anomalies structurelles et fonctionnelles sousjacentes des voies génito-urinaires
o Infection des voies inférieures : cystite compliquée
o Infection des voies supérieures : pyélonéphrite compliquée
fréquence abcès rénal et circonstance d’apparition
L’abcès rénal est rare, mais peut survenir comme une complication de la pyélonéphrite ou après la propagation bactériémique de l’infection à partir d’autres sites du corps
CYSTITE AIGUË CHEZ LES FEMMES
Présente des symptômes irritatifs du tractus :
o Dysurie : douleur à la miction
o Fréquence : mictions fréquentes
o Urgence: besoin d’uriner immédiatement une fois que l’envie est ressentie
o Inconfort sus-pubien : douleur vésicale
o Certaines femmes souffrent également d’hématurie macroscopique.
o Ces symptômes varient en intensité de légère à sévère chez différents patients et pour différents épisodes chez le même patient.
o Si des symptômes vaginaux tels que des pertes vaginales ou une irritation sont présents, un autre diagnostic de vaginite ou de maladie sexuellement transmissible doit être envisagé.
o L’examen physique est normal chez la plupart des femmes présentant une cystite aiguë.
CYSTITE SYMPTÔMES ET SIGNES
- Dysurie
- Pollakiurie
- Sensation de brûlure ou de douleur à la miction
- Hématurie macroscopique
- Douleur suspubienne à la vessie
- Urine trouble ou malodorante (non-spécifique)
- Urgence mictionnelle
- Pas associé à une perturbation des signes vitaux ni à une élévation de la température
PYÉLONÉPHRITE SYMPTÔMES ET SIGNES
- Fièvre
- Frissons
- Naussées
- Vomissements
- Douleur dorso-lombaire au test de percussion (punch rénal positif)
- Symptômes de cystite
PYÉLONÉPHRITE AIGUË NON COMPLIQUÉE CHEZ LES FEMMES
c’est quoi, présentation clinique.
Présente une douleur et une sensibilité à l’angle costo-vertébral dues à une inflammation rénale.
o Ceci est généralement unilatéral, mais une atteinte rénale bilatérale peut survenir.
o La réponse inflammatoire systémique accompagnant la pyélonéphrite se manifeste par de la fièvre et, dans les cas graves, des nausées, des vomissements et une instabilité hémodynamique, y compris un choc septique potentiel.
o La pyélonéphrite peut également être accompagnée de symptômes irritatifs des voies inférieures.
o Certains patients présentant uniquement des symptômes des voies inférieures ont également des bactéries présentes dans le rein. C’est ce qu’on appelle la pyélonéphrite subclinique et sa signification clinique est incertaine.
CONNAÎTRE LES PRINCIPAUX AGENTS ÉTIOLOGIQUES DES CYSTITES (FRÉQUENTS)
- Escherichia coli (plus commun)
o 80-85 % cystite aigue non compliquée
o Virulence fimbria H sensible au mannose = favorise adhérence aux C uroépithéliales de la vessie
o 80% des souches E.Coli - Klebsiella pneumoniae
- Staphylococcus saprophyticus
o 5-15 % des cystite aigue non compliquée - Enterococcus
- Proteus
CONNAÎTRE LES PRINCIPAUX AGENTS ÉTIOLOGIQUES DES CYSTITES. RARES (POUVANT REQUÉRIR UNE INVESTIGATION SUPPLÉMENTAIRE)
- Enterobacter spp.
- Citrobacter spp.
- SGB
- Proteus mirabillis
- Pseudomonas aeruginosa (gram – non fermentants)
- Staphylococcus aureus
- Candida albicans (levure) – très rare
- Klebsiella spp et Enterobacter spp = compliqué
Infections compliquée = ?
Infections compliquée = grosse résistance aux antimicrobiens (car expo répétée des antimicrobiens)
o SOLUTIONS : interventions génito-urinaires (cathéter urétral à demeure, stent urétral, néphrostomie)
o Risque que pathogène soit bloqué dans biofilm (protégé du SI, et antibio) = retirer dispositif
CYSTITE CHEZ PATIENTS AVEC TROUBLES NEUROLOGIQUES
PATIENTS AVEC TROUBLES NEUROLOGIQUES = TABLEAU CLINIQUE MODIFIE
- Si atteinte moelle épinière = spacité accrue des MI
- Si lésion cervicale = atteinte tronc cérébral avec dysréflexie autonome
- SI Sclérose en plaque = fatigue accrue + détérioration des Sx neurologiques
- SI AMS (état mental altéré) = difficulté à communiquer ses Sx + présente de signes d’infections
- Systémique potentielle -> instabilité hémodynamique + leucocytose périphérique
PATHOGÉNÈSE DES INFECTIONS URINAIRES
- Pathogène proviennent souvent de la flore intestinale normale
- Cause chez les femmes : urètre féminin + court = accès plus facile des bactéries à la vessie
- Normalement bactéries montant à vessie éliminée à la prochaine miction normale
- SI non peut coloniser vessie = infection => PYÉLONÉPHRITE si remonte dans reins
- Favorisé par adhésines des agents
- ou reflux urine dans uretère avec sphincter urétéraux incompétents
- Chez homme infection prostate : urètre=> conduit prostatique due à hypertrophie => prostate
- Parfois infection urinaire provient d’un autre organe infecté (dissémination hématogène)
- S aureus, espèce Candida
Infection urinaire non compliquée=?
cystite ou pyélonéphrite aigue, sporadique ou récidivante qui survient chez la femme en bonne santé, indépendamment de son âge.
Infection urinaire compliquée ou à risque de le devenir
toute autre infection urinaire, surtout chez la femme enceinte, l’homme ou toute personne atteinte d’une anomalie structurale ou fonctionnelle de l’appareil urinaire, porteuse d’un cathéter urinaire, ayant subi une manipulation urologique, atteinte d’immunosuppression ou dont le diabète est mal contrôlé.
infection urinaire récidivante
infection urinaire qui survient plus de 2 fois par 6 mois ou plus de 3 fois par année. Majoritairement une réinfection (nouvelle infection). Peut aussi être une infection persistante due à une résistance bactérienne, d’un tx inadéquat, d’une anomalie structurelle ou fonctionnelle de l’appareil urinaire, récidivante en 2-4 semaines après tx initial.
bactériurie asymptomatique
présence de bactéries dans l’urine sans symptome ou signes cliniques
CONNAÎTRE LES DEUX INDICATIONS DE TRAITER UNE BACTÉRIURIE ASYMPTOMATIQUE.
- Bactériurie asymptomatique (BSA) : bactérie présente dans l’urine sans symptômes ou signes cliniques attribuables à une infection urinaire (Encadré « Signes et symptômes pouvant être attribuables à une infection urinaire)
- 2 indications :
1. S’il va y avoir une intervention urologique avec traumatisme muqueux et saignement : risque augmenté de bactériémie + septicémie alors traitement avant procédure
- Grossesse : femme identifiée en début de grossesse à une chance de 20-30 % de pyélonéphrite si non traité (souvent fin du 2ème er début du 3ème trimestre) + risque de prématurité
Clostridia Espèces
c’est quoi
Bactérie Gram positive, batônnets, anaérobique stricte qui forme des spores
- Responsable de plusieurs maladies non apparentées, notamment la colite pseudomembraneuse, la gangrène gazeuse, le tétanos et le botulisme
LIEU OÙ C. difficile EST TROUVÉ/ACQUIS/MODE DE TRANSMISSION :
- Le C difficile est hébergé dans le gros intestin d’un petit pourcentage d’humains en bonne santé, où il a tendance à rester en faible nombre.
- Il peut également être trouvé dans les sources environnementales, en particulier les hôpitaux, sous sa forme de spores très résistantes.
- C. difficile est déjà présent dans le microbiote ou est acquis en milieu hospitalier lors d’un traitement antibiotique.
- Les spores peuvent être cultivées à partir du sol, du bassin et des toilettes dans une chambre d’hôpital occupée par un patient atteint de C difficile, ainsi que des mains et des vêtements du personnel médical.
- Le mode de transmission se fait par la forme de spores, qui est extrêmement difficile à éradiquer de l’environnement et qui est souvent portée par le personnel de santé qui s’occupe de plusieurs patients.
3 événements essentiels pour le développement d’ICD
- La prise d’ATB est le premier événement et établit la susceptibilité de l’infection à C. difficile
- Exposition à C. difficile toxigénique
- Événements incertain— Possibilité :
o Exposition à une souche de C. difficile particulièrement virulente
o Exposition à des ATB particulièrement à risque de l’ICD
o Réponse immunitaire de l’hôte inadéquate
▪ La majorité des personnes développent des Anticorps à C. difficile lorsqu’ils sont colonisés asymptomatiquement durant leur première année de vie. Les nourrissons ne développent pas de symptômes, car ils n’ont pas les récepteurs des toxines A et B, qui se développent plus tard. Si il y aura moins de symptômes, ils seront asymptomatiques