Apnée Flashcards
LE SYNDROME DES APNÉES OBSTRUCTIVES DU SOMMEIL
SAOS
Épidémiologie
9 à 24 %
- Morbidité accrue (HTA, IC, AVC)
- Risque développer diabète ou HTA augmenté dans les 2,5 à 4 ans après DX
- Mortalité plus élévé = l’hypersomnolence diurne et des anomalies cardiovasculaire
- Homme moins 65 ans
Ronfleurs non apnéiques
Risque accrue d’HTA’ infarctus, AVC
Présentation
Association d’une hypersomnolence diurne et d’un ronflement chez un homme obèse dans la quarantaine
L’hypersomnie
1) Pas assez stimuler (réunions, lecture…)
2) Passif (tv, cinéma, passager)
3) Vie courante (accident auto)
- Prendre en considération café
Narcolepsie
- Somnolence se caractérise par un besoin irrépressible d’aller dormir survenant de manière brutale, sans que le sujet puisse le combattre (urgence de sommeil)
- S’endort alors et se réveille après 10 à 20
minutes totalement reposé
Autre symptômes
- les épisodes de cataplexie (totale ou partielle) survenant à l’occasion d’émotions
- les hallucinations hypnagogiques
- la paralysie du sommeil.
Questionnaires sur l’hypersomnolence
Epworth
Plainte du patient
Fatigue diurne Insomnie, éveils fréquent Sommeil superficiel Changement personnalité Baisse concentration, mémoire
Ronflement
Présent depuis longtemps, mais d’intensifie
Entrecoupé d’arrêts respiratoires (apnées) répétés et suivis de reprises bruyantes de la ventilation.
Évènement reporté par conjoint.
Alcool et manque de sommeil intensifie les problèmes respiratoires.
Sommeil de mauvaise qualité et non réparateur.
Obésité
Degré variable, mais fréquent.
Prise de poids associé au premières
manifestations de l’hypersomnolence
Manifestation cardiovasculaire
HTA
Coeur pulmonaire chronique
Angor
Diabètique 77%
SAOS
- Maladie pulmonaire obstructive chronique
- L’hypoxémie et l’hypercapnie sont disproportionnées par rapport aux anomalies fonctionnelles respiratoires
Examen clinique
- Une macroglossie, une hypertrophie de la luette ou des amygdales, un prolongement postérieur du voile du palais, un aspect flasque de la muqueuse pharyngée, une micro ou rétrognathie et des signes d’obstruction nasale.
- Mesure circonférence du cou (probabilité)
- Maladie broncha-pulmonaire associé
- IC droite
- Co-morbidité
Probabilité de risque clinique
Circonférence du cou HTA Ronflement Apnée observé par entourage - Score < 43 : faible risque, entre 43 et 48 : risque intermédiaire, > 48 : risque élevé.
Priorisation évaluation par spécialiste
- Sévérité des symptômes et/ou des anomalies respiratoires
- Risque associé à la somnolence diurne, co-morbidité
Examens paracliniques diurnes
- rhino-pharyngoscopie (calibre VAS)
- Boucles débit-volume
- Tests fonctionnels respiratoires
- RX: Anomalies VAS (voies aérienne supérieur)
- Éval. fonction thyroïdienne
Examens paracliniques nocturnes
- Étude polysomnographique: enregistrement continu de la respiration au cours du sommeil
- Tests ambulatoires
L’enregistrement polysomnographique
- DX de certitude
- désaturations, troubles du rythme cardiaque, perturbations de la structure du sommeil, ECG, saturation
Définition apnées
Arrêt des débits aériens au nez et à la bouche pendant au moins dix secondes.
Définition hypopnées
Réduction de la ventilation s’accompagnant d’une baisse de la SaO2 et/ou d’un micro-éveil
L’index d’apnée et d’hypopnée
Index:
5 et 14/h = léger
15 et 29/h = modéré
< 30/h = sévère
3 types d’anomalie respiratoires
1) Obstructive (s’accompagnant d’efforts respiratoires maintenus)
2) Non obstructive (absence d’efforts respiratoires maintenus)
3) Mixtes (composées par la succession de ces deux types d’événements.)
Trois types d’apnée
3 présents chez le même patient
Test ambulatoires
II: comme hôpital, perte de donnée possible
III: min 4 variables, pas électroencéphalogramme, préféré
IV: min 1 à 2 variables (sat artérielle et oxgyènes), plus facile
Anomalies métaboliques
- syndrome métabolique
- intolérance au glucose (augmente avec l’importance de dénaturation nocturnes)
- diabète de type II (Apnée augmente risque diabète)
- Selon sexe, âge, masse corporel
- Anomalie sommeil = Augmentation activité sympathique, sécrétion cortisol, stress oxydait, libération cytokine inflammation
Traitement
1) Mesure générales
2) Perte de poids (baisse sévérité)
3) Orthèse d’avancement mandibulaire
4) PPC
5) Chirurgie ORL
Mesure générales
- Proscription des boissons alcoolisées, tranquillisants, somnifères, antihistaminiques et traitements androgéniques.
- Décongestion nasale
- Traitement pathologie endocrine ou maladie broncho-pulmonaire
Pression positive continue (PPC)
Pression positive continue dans un masque nasal.
Prévient fermeture et vibration VAS.
À domicile, toutes les nuits.
Efficace à 100%, mais difficulté à accepter.
Ajout oxygène possible.
Orthèse d’avancement mandibulaire
Previennt le recul postérieur de la mâchoire au cours du sommeil couché.
Apnée légères à élevé (<30/h).
Intolérance de la PPC.
Efficacité 50%
Chirurgie ORL
Chirurgie nasale, correction d’une rétrognathie, uvulo-palato-pharyngo-plastie-amygdalectomie.
Résection des tissus mous redondants du voile du palais, de la luette, des parois postérieures et latérales du pharynx et des amygdales.
Succès 30%.
Perte de poids
Réduction de la collapsibilité des voies aériennes supérieures.
Plus efficace chez l’homme que la femme.
Chirurgie bariatrique
Le traitement médicamenteux
Antidépresseurs tricycliques, progestérone = au second plan
Favorise la perte de poids à démontrer
Cas particuliers des apnées centrales
Retrait médicaments avec activité dépressive respiratoire avant traitement.
Oxygénothérapie.
Autre anomalies respiratoires nocturne
Épisodes de désaturations nocturnes non apnéiques:
- Syndrome d’hypoventilation (obésité)
- Anomalies respiratoires nocturnes lors des syndromes obstructifs et restrictifs
Hypoventilation nocturne (obésité)
Cause: Augmentation des résistances des voies aériennes supérieures, diminution de la compliance thoracique, baisse de la sensibilité des chémorécepteurs centraux et, en cas d’apnées nocturnes, répercussions de la fragmentation du sommeil.
Baisse volumes pulmonaire en position couchée.
Syndrome de Pickwick
Obésité, hypersomnolence diurne, de respirations périodiques au cours du sommeil, d’une hypoxémie avec hypercapnie par hypoventilation alvéolaire, d’une polyglobulie et d’un coeur pulmonaire chronique.
Porteur SAS sans hypercapnie