Anxiété Flashcards

1
Q

Vrai ou faux
Les troubles anxieux regroupent les troubles qui ont en commun une peur ou une anxiété excessive.

A

vrai
c’est soit l’anxiété normale ou pathologiquer

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2
Q

Anxiété définition

A

ensemble de réponses comportementales, physiologiques, cognitives et émotives face à un danger anticipé.

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3
Q

Quand on parle d’une anxiété pathologique, celle-ci…

A

nuit au fonctionnement du jeune et/ou entraîne une souffrance significative.

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4
Q

Pourquoi faut-il intervenir le plus rapidement possible auprès des enfants anxieux?
Quatre raisons :

A

1) La fréquence (présent en augmentation - touche plus que 25% de la pop)
2) Les conséquences (ex. baisse de rendement scolaire)
3) La chronicité (chronique, mais dans différent types)
4) Les coûts (très coûteux en terme de consultation par exemple)

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5
Q

Les troubles anxieux dans le DSM-5-TR : ordre d’apparition

A

1) Anxiété de séparation
2) Mutisme sélectif
3) Phobie spécifique
4) Trouble d’anxiété sociale (phobie sociale - peur du jugement des autres)
5) Trouble d’anxiété généralisée
6) Trouble panique
7) Agoraphobie
8) Trouble obsessionnel-compulsif
9) État de stress post-traumatique

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6
Q

Quels dx du dsm qui était dans les troubles anxieux, mais qui a ensuite changé de catégorie ?

A
  • Anxiété de séparation
  • Mutisme sélectif
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7
Q

quels dx a été retiré des catégories troubles anxieux puisque ce n’est seulement l’anxiété qui en fait partie, mais d’autres troubles également

A
  • Trouble obsessionnel-compulsif
  • État de stress post-traumatique
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8
Q

Le type d’anxiété le plus fréquent en consultation

A

Anxiété de séparation

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9
Q

Comment se développe l’anxiété chez les enfants?

A

C’est un modèle de psychopathologie développementale –> permet de situer l’intervention

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10
Q

Quelques facteurs de risque liés aux troubles anxieux (6)

A

Facteurs génétiques
Tempérament (inhibition comportementale)
bcp de réaction face à la nouveauté
Schémas cognitifs
Psychopathologie des parents
Pratiques parentales (p. ex. contrôle, surprotection)
Exposition à un événement stressant

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11
Q

Le modèle de Vasey et Dadds (2001) en résumé

A
  • cumul de facteurs de risque
  • facteur de maintien = évitement
  • facteur d’amélioration = ex. intervention psychoéducative
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12
Q

L’importance de l’analyse fonctionnelle pour anxiété (3)

A
  • vise à préciser le plus possible le comportement problématique. Il faut préciser la fréquence, la durée et l’intensité des manifestations d’anxiété.
  • L’intervenant peut utiliser tous les outils pertinents (questionnaires, entrevue, grilles), en plus d’une entrevue clinique réalisée avec le jeune et parfois les parents.
  • déterminer les antécédents et les facteurs de maintien.
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13
Q

Les dimensions de l’analyse fonctionnelle selon Kanfer et Saslow (1969), présentée en français dans l’ouvrage de Cottraux (2004). (3)

A
  1. L’analyse développementale (L’apparition du «comment»)
  2. L’analyse du comportement problématique (documenter le problème)
  3. L’analyse motivationnelle («ecq le jeune est motivé à changer ?»)
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14
Q

Caractéristique en contexte d’anxiété pour analyse fonctionnelle

A
  • fait pendant au moins 3 semaines
  • dégage des explications + développe les conséquences
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15
Q

La pertinenece des thermomètre qui mesure un comportement par ex.

A

permet de savoir le changement avec le temps

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16
Q

Quatre cibles d’intervention en TCC de l’anxiété

A

1) Émotive
2) Physiologique
3) Cognitive
4) Comportementale

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17
Q

Les deux principaux programmes de TCC de l’anxiété

A
  • Le Coping Cat (traitement de l’anxiété)
    le meilleur en littérature (résultats de recherche)
  • Le programme FRIENDS (prévention)
    australien, appris à l’école
    le meilleur en prévention
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18
Q

La stratégie utilisée par le programme coping cat et FRIENDS

A

les 2 utilisent la même stratégie

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19
Q

Les 4 notes préliminaires des stratégies de TCC spécifiques

A

Note 1 : la fonction adaptative de l’anxiété
Note 2 : Une référence intéressante sur le stress
Note 3: L’importance d’une bonne hygiène de vie
Note 4 : L’idée du « one size fits all »

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20
Q

Note 1 : la fonction adaptative de l’anxiété

A

innée, adaptative

L’anxiété est souvent présentée comme une émotion négative. Il est vrai qu’elle peut entraîner des conséquences négatives, mais elle a aussi un côté positif:
Elle nous aide à performer
ex. comédien stress avant de performer
Elle nous aide à rester en vie!
–> la courbe en U du stress ou de l’anxiété

Dans une perspective évolutionniste, l’anxiété serait un système de réponse peu coûteux qui protège contre des dangers potentiellement coûteux.

Pour reprendre l’expression de Nesse et Williams (2005) : «Le coût du risque de se faire tuer une seule fois est énorme par rapport à la réponse cent fois répétée à de fausses alertes ».
–> l’anxiété permet d’être vigilent

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21
Q

Note 2 : Une référence intéressante sur le stress

A

Lupien, S. (2020). Par amour du stress (2 e édition). Éditions au Carré.

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22
Q

Note 3: L’importance d’une bonne hygiène de vie (5)

A

Sommeil
Activité physique
Alimentation
Loisirs
Soutien social

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23
Q

Note 4 : L’idée du « one size fits all »

A

X l’existence d’une stratégie universelle

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24
Q

L’entraînement à L’expression des émotions - stratégies d’intervention spécifique

A

consiste à aider l’enfant à trouver des façons d’identifier ses émotions et de les nommer, en particulier les émotions liées à l’anxiété quand on parle de traitement des troubles anxieux.

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25
Q

Quelques suggestions d’entraînement à L’expression des émotions

A
  • 3 émotions, 3 moments
  • Exercices de Super l’Écureuil (voir Studium)
  • Jeux (p. ex. Nomme moi)
  • Outils de Midi Trente (cartes)
  • Dictionnaire des émotions
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26
Q

L’ÉDUCATION PSYCHOLOGIQUE

A

Une des premières choses à faire en intervention en anxiété c’est d’expliquer au jeune d’où proviennent les sensations physiques qu’il ressent quand il est anxieux

Selon l’âge du jeune , on adapte nos explications pour lui montrer ce qui se passe dans son corps lorsqu’il se mobilise pour faire face à un danger.

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27
Q

exemples d’ÉDUCATION PSYCHOLOGIQUE

A

On explique le fonctionnement du corps quand il y a un stress présent
« - Le cœur se met à battre plus vite pour augmenter l’apport de sang dans les muscles des jambes (pour courir vite).
-Ces muscles ont besoin d’être oxygénés pour bien fonctionner. La respiration s’accélère pour avoir plus d’oxygène.
- Les vaisseaux sanguins se dilatent pour que le sang arrive plus vite dans les gros muscles. Cela signifie qu’il y a moins de sang dans les pieds et dans les mains (engourdissements).
- Tout cela prend beaucoup d’énergie. La température du corps se met donc à augmenter. La transpiration peut aider à refroidir le corps.
- Les pupilles des yeux se dilatent pour laisser entrer plus de lumière et pour mieux voir les obstacles (p . ex . : quand on court) .
- Étant donné la majorité de l’énergie du corps est utilisée pour combattre le danger, tout ce qu’on fait habituellement de façon automatique ne fonctionne pas à sa pleine capacité , p . ex . digestion moins rapide .
- Toutes ces réactions sont normales face à un danger!
- Le problème , c’est quand elles se manifestent lorsque le danger n’est pas réel !

Un autre exercice
- dessine sur un panneau le contour de ton corps + précise dans quelle partie de ton corps tu éprouve des sensations physiques quand il est stressé

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28
Q

Le but ultime de l’éducation psychologique

A

normaliser les sx de l’anxiété

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29
Q

LA RÉÉDUCATION RESPIRATOIRE objectif - spécifique au troubles anxieux

A

Objectif = mieux respirer , une sorte de distraction aussi

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30
Q

Explique brièvement en quoi les difficultés de respiration peuvent entraîner toutes sortes de conséquences, dont l’hyperventilation –> attaque de panique

A
  • Elle se produit lorsque le corps reçoit trop d’oxygène pour les besoins.
  • Ceci peut occasionner des symptômes comme les étourdissements, la vision brouillée, l’impression d’irréalité, l’augmentation du rythme cardiaque, etc.
31
Q

L’exercice de la rééducation respiratoire + son adaptation pour les enfants

A
  • apprendre à respirer plus lentement, plus profondément et plus régulièrement en utilisant le diaphragme.
  • On peut dire aux enfants que le diaphragme est le muscle très large qui sépare la poitrine de l’abdomen et qu’on le sent bouger quand on tousse, quand on rit ou qu’on éternue.
  • Quand le diaphragme prend de l’expansion, il déclenche la réponse parasympathique (réduction du métabolisme), ce qui contribue à diminuer le stress.
32
Q

La rééducation respiratoire pour enfants

A

Comme premier exercice, l’intervenant.e peut demander au jeune de porter attention à sa respiration pendant une minute, idéalement en position couchée. Il lui demande ensuite ce qu’il a observé.
Ensuite, l’intervenant.e l’invite à respirer davantage par le ventre. Au besoin, surtout avec les plus jeunes, l’intervenant peut utiliser un objet et le placer sur son ventre (p. ex. un toutou).
Stratégie du mur avec les ado
Importance de la pratique!

33
Q

La RESPIRATION BEDON

A

Sonia Lupien propose d’appeler la respiration abdominale la « respiration bedon » pour la rendre encore plus simple.

On explique alors aux enfants que l’objectif est de gonfler le bedon le plus possible.

On peut arriver au même résultat en chantant ou encore avec certaines techniques de yoga.

34
Q

L’entraînement à la relaxation
Historique

A

Jacobson (1938) rapportait déjà que la relaxation procure un sentiment subjectif de calme, mais aussi des bénéfices objectifs pour la santé, particulièrement en lien lien avec l’anxiété.

La relaxation de Jacobson a été utilisée avec succès auprès des adultes, notamment dans le traitement de l’hypertension, des maux de tête, de l’insomnie, du trouble panique et de la douleur chronique

Une autre forme de relaxation connue est la méthode de training autogène de Schulz.

35
Q

Vrai ou faux
En général, la relaxation est rarement utilisée seule et elle fait partie d’un programme combinant une variété de stratégies.

A

Vrai
La stratégie de respiration est complémentaire, elle n’est pas assez en intervention

36
Q

La relaxation musculaire de Jacobson avec adultes–> ado puis enfants

A

consiste à apprendre à contracter et à détendre des groupes de muscles spécifiques d’une manière séquentielle afin d’induire une détente musculaire précise et profonde.

Avec les adultes, elle débute avec 16 groupes de muscles, pour ensuite diminuer à 7, puis à 4.
on fait à plusieurs répétitions

Avec les adolescents, on peut facilement utiliser la stratégie comme elle est employée avec les adultes.

Avec les enfants, on suggère le plus souvent une technique simplifiée (p. ex. 4-5 groupes musculaires) et imaginée (p. ex. s’imaginer qu’on retire toute l’eau d’une éponge)

37
Q

La relaxation : quelques suggestions d’exercices avec les enfants

A

Les scénarios de relaxation de Rapee
Les scénarios avec des animaux de Super l’Écureuil
Voir document dans StudiUM

38
Q

L’utilité de l’entraînement à la résolution de problèmes + avantage + avec qui il est souvent utilisé

A

Encourage le jeune à adopter une attitude active face aux problèmes, en les définissant, en réfléchissant à des solutions et en les essayant.

Un avantage de cette technique, c’est que le jeune intègre l’idée qu’il est possible de générer plusieurs solutions face à un problème plutôt que de s’arrêter à une seule.

L’entraînement à la résolution de problèmes est beaucoup utilisée avec des enfants présentant un trouble intériorisé, comme l’anxiété ou la dépression, afin de générer de nouvelles solutions dans des situations où le jeune a souvent un point de vue négatif ou défaitiste.

39
Q

Rappel des 6 étapes de la résolution de problèmes

A

1) Définir le problème.
2) Trouver toutes les solutions possibles (même les plus farfelues!).
3) Énumérer les avantages et les désavantages.
4) Choisir la meilleure solution.
5) Appliquer la solution.
6) Observer les résultats et recommencer si nécessaire.

40
Q

En résolution de problème, pk faudrait-il resortir toutes les solutions même les plus farfelues

A
  • permet de s’amuser
  • de ressortir toutes les peurs même les non réalistes
41
Q

Le principe de base de la thérapie cognitive en restructuration cognitive

A

Ce ne sont pas les événements qui sont responsables de nos sentiments négatifs mais plutôt notre façon d’interpréter ces événements.

42
Q

Le but de la restructuration cognitive

A
  • amener les gens à se questionner sur les pensées qui les rendent anxieux.
  • on cherche à trouver notre pensée négative

Les personnes anxieuses ont des idées erronées ou distordues qui ne correspondent pas forcément à la réalité. Il faut donc confronter ces pensées à la réalité ou à l’expérience.

43
Q

Une pensée automatique

A

une pensée ou une image très courte et rapide, qui entre dans notre esprit presque automatiquement.
Ex. vous entendez un bruit dans votre fenêtre et vous vous dites : « Un voleur essaie d’entrer ».

  • présence de la vitesse
  • procédure x consciente
44
Q

La distorsion cognitive

A

une erreur dans le traitement de l’information (Beck, 1967). Il s’agit d’une pensée fausse, erronée ou inexacte.
Ex.: « Mon chum (ou ma blonde) m’a trompé.e. Quelqu’un qui est fidèle, ça n’existe pas ».

  • utilisé en thérapie cognitive
  • x de fondement réel, x de preuves et x nécessairement négative
45
Q

Vrai ou faux
une pensée automatique peut avec une distorsion cognitive et vice-versa

A

Vrai

46
Q

Les distorsions cognitives incluent par exemple :
Attention sélective :

A

tendance à porter attention à des détails et à envisager toute la situation à partir de ce détail.

la personne à qui je parle a regardé sa montre 3 fois pendant → veut pas m’écouter

47
Q

Les distorsions cognitives incluent par exemple :
Maximisation ou la minimisation

A

Tendance à amplifier ou à sous-estimer l’importance de certaines expériences.

48
Q

Les distorsions cognitives incluent par exemple :
Surgénéralisation

A

tendance à tirer des conclusions à partir d’un seul événement.

49
Q

Les distorsions cognitives incluent par exemple :
Pensées « tout ou rien » :

A

Tendance à catégoriser dans les extrêmes - blanc-noir, bon-mauvais, sans nuance.
si je n’ai pas plus que 80% → échec

50
Q

Les distorsions cognitives incluent par exemple :
Personnalisation :

A

Tendance à assumer la responsabilité d’un événement fâcheux sans en être la cause.

51
Q

Les distorsions cognitives proviennent de ___, qui se sont développés durant ___ (p. ex., schéma de ___).

A

schémas cognitifs
enfance
perfectionnisme

52
Q

Les schémas teintent le traitement de l’information, c’est-à-dire…

A

la façon dont l’individu sélectionne, emmagasine ou retrace ses souvenirs

53
Q

Les schémas incluent : (2)

A

1) Les attributions de base, qui sont des principes ou des règles qui se généralisent à travers les situations (p. ex. « Si je relève un défi trop grand, c’est certain que je vais échouer », « C’est toujours comme ça … »

2) Les croyances fondamentales, qui sont des pensées persistantes et globales à propos de soi, des autres et du monde. Elles peuvent être fonctionnelles.
(p. ex : « Il y a toujours des solutions aux problèmes ») ou dysfonctionnelles (p. ex. : « Je suis incompétent »).

54
Q

Les métacognitions

A

catégorie de pensées en thérapie cognitive, c’est-à-dire les croyances que les individus peuvent avoir au sujet de leurs propres croyances, p. ex. : les croyances que les inquiétudes sont incontrôlables.

55
Q

Les objectifs de la restructuration cognitive (4)

A
  • Modifier les croyances extrêmes et non réalistes.
  • Penser de manière plus réaliste.
  • Renverser la tendance naturelle à interpréter les - situations comme étant menaçantes.
  • Mais ce n’est pas de la pensée positive!
56
Q

Vrai ou faux
La restructuration cognitive fait partie des stratégies d’intervention les plus importantes dans le traitement de l’anxiété.

A

Vrai

57
Q

L’exposition in vivo graduée

A

Consiste à affronter une situation ou un objet anxiogène dans un contexte in vivo, de manière progressive, en procédant étapes par étapes.

58
Q

Par qui a été développé l’exposition in vivo graduée qu’on connait ajd + historique

A

à partir des travaux de Joseph Wolpe dans les années 1950 en Afrique du Sud, puis en Angleterre.

Wolpe s’est associé à un psychologue, James Taylor, qui a réalisé plusieurs études de cas avec l’exposition.
Par exemple, Taylor a accompagné un client qui avait une phobie de la conduite automobile.
Il a aussi utilisé l’exposition et la prévention de la réponse pour réduire des compulsions de lavage.

Malheureusement, ses travaux n’ont pas été publiés.
A peu près au même moment, Wolpe a développé la désensibilisation systématique (DS) à partir de ses travaux de recherche sur les chats.

59
Q

la désensibilisation systématique (DS) historique

A

La DS est habituellement réalisée en imagination et de manière graduée.
Dans les années 1970, la DS s’est montrée efficace dans le traitement des phobies spécifiques, de la phobie sociale et de l’agoraphobie.
À la même époque, des techniques plus intensives se sont ensuite développées, comme le flooding et l’implosion.

60
Q

Le flooding

A

Le flooding est une approche non graduée dans laquelle le patient, en réalité ou en imagination, affronte une situation très anxiogène.

61
Q

L’implosion

A

Elle est une variante du flooding, mais toutes les présentations sont faites en imagination et les scènes sont exagérées, parfois associées à des éléments psychodynamiques (p. ex., se faire mordre par un serpent).

62
Q

Vrai ou faux
Les flooding et l’implosion sont des techniques qui se sont montrées efficaces pour réduire les phobies, le TSPT et le TOC.

A

vrai

63
Q

Vrai ou faux
Après le temps de flooding et d’impulsions, des cliniciens béhavioristes influents, comme Marks et Rachman ont ensuite mis l’accent sur l’importance de l’exposition et de la réduction de l’évitement.

Les méthodes d’exposition ont donc éliminé la relaxation et les éléments psychodynamiques.

A

vrai

64
Q

L’exposition, composante essentielle (3)

A

▲ L’exposition est LA technique qui, à l’heure actuelle, donne les meilleurs résultats thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux.
▲ L’objectif de l’exposition est de faire baisser l’anxiété d’une manière efficace et progressive.
▲ L’enjeu majeur de l’exposition est d’accepter l’anxiété et de la tolérer jusqu’à ce qu’elle se stabilise et redescende d’elle-même.

65
Q

Exemple d’exposition de Super et sa peur de se baigner dans l’eau (10)

A

exposition présentée en forme d’escalier/pyramide
Étape 1 : regarder la piscine municipale dans les estrades.
Étape 2 : s’asseoir au bord de la piscine sans toucher à l’eau, avec ma mère à côté.
Étape 3 : s’asseoir au bord de la piscine en mettant les pieds dans l’eau, avec ma mère.
Étape 4 : marcher dans l’eau peu profonde, avec ma mère qui me tient la main.
Étape 5 : nager dans l’eau peu profonde avec des flotteurs et ma mère à mes côtés.
Étape 6 : nager seul dans l’eau peu profonde avec des flotteurs.
Étape 7 : nager dans l’eau peu profonde sans flotteur.
Étape 8 : nager dans l’eau plus profonde avec des flotteurs et ma mère à mes côtés.
Étape 9 : nager dans l’eau plus profonde avec des flotteurs.
Étape 10 : nager dans l’eau plus profonde sans flotteur.

66
Q

Les étapes pour la création d’une hiérarchie d’exposition (6)

A

❑ Dessiner un escalier et illustrer l’objectif à atteindre.
❑ Penser à toutes les étapes possibles.
❑ Garder les étapes réalistes et éliminer les autres.
❑ Prédire le niveau d’anxiété ressentie en se servant d’une échelle de 0-100 (ou d’un thermomètre de la peur)
❑ Intégrer le principe de gradation.
❑ Parler de la durée des étapes

67
Q

Conseils pour la réalisation des exercices comme l’exposition (5)

A

❖ Bien planifier les exercices
❖ Pratiquer l’exposition durant les moments quotidiens avec l’enfant
❖ Utilisez les renforcements.
❖ Encourager le jeune à pratiquer le plus souvent possible
❖ Favoriser le soutien de l’entourage

Voir exemple de grille d’auto-observation des exercices d’exposition (dans StudiUM).

68
Q

Vrai ou faux
Les expériences comportementales font partie des méthodes les plus puissantes pour amener un changement en thérapie cognitive

A

vrai

69
Q

Les expériences comportementales

A

Ce sont des « activités expérientielles planifiées basées sur l’expérimentation ou l’observation, qui sont réalisées par les clients durant ou entre les séances de thérapie cognitive ».

70
Q

Les expériences comportementales déroulemnt pour le client

A

Le client va délibérément manipuler son environnement à partir de son comportement.
Typiquement, le client va faire quelque chose de différent par rapport à ce qu’il fait habituellement.

71
Q

Exemples d’expériences comportementales (4)

A

Enfreindre une règle
Ne pas émettre un comportement sécurisant
Agir de manière imparfaite
S’exposer à une situation habituellement évitée

Dans le cas de l’anxiété, le client pourrait tester une pensée comme : « Si je vais au centre d’achat seul sans prendre mes précautions habituelles (p. ex., être accompagné ou avoir mon Ativan), est-ce que je vais tomber évanoui (ce que ma pensée négative pourrait prédire) ou bien est-ce que je vais seulement me sentir anxieux? (prédiction d’une théorie alternative) ».

72
Q

Distinction entre l’expérience comportementale et l’exposition

A

l y a deux différences fondamentales :

L’objectif de l’expérience comportementale est de modifier une pensée, alors que l’objectif de l’exposition est de diminuer l’anxiété.

L’exposition est graduée alors que l’expérience comportementale ne l’est pas.

73
Q

Principes généraux pour l’expérience comportementale (5)

A
  • S’assurer que le rationnel soit clair
  • Bien spécifier la pensée à être testée, de même que la pensée alternative ou aidante
  • S’assurer que le risque est faible et que l’information sera utile
  • Développer l’expérience en collaboration avec le client
  • S’assurer que les résultats prédits (outcomes) soient spécifiques et mesurables
74
Q

Les étapes pour l’expérience comportementale

A
  • Identifier la pensée qui sera testée
  • « Brainstormer » sur les expériences possibles pour tester cette pensée
  • Faire des prévisions sur les résultats
  • Anticiper les problèmes et prévoir des solutions (exemple de la personne qui a une banane sur la tête et qui est ridiculisée)
  • Faire l’expérience
  • Faire un retour sur l’expérience et tirer les conclusions