8 - Épilepsie (RAMZI) Flashcards

1
Q

a. Qu’est-ce qu’une crise épileptique?

b. V ou F: Subir une crise épileptique veut dire que j’ai le syndrome d’épilepsie?

A

a. Survenue transitoire de signes/symptômes attribuables à une activité neuronale excessive ou synchrone anormale dans le cerveau
b. Faux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’est ce qu’une crise (a) Aiguë symptomatique et une crise (b) Non-provoquée/spontanée

A

a. En lien avec une insulte aiguë du SNC
b. Pas aiguë (7 jours après insulte aiguë, après la résolution de l’insulte, le traitement curatif ou sans cause apparente)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

L’épilepsie est définie par l’une de ces 3 manifestations…

A
  1. Au moins 2 crises non-provoquées espacées de plus de 24 heures;
  2. 1 crise spontanée et problème de crises ultérieures pendant 10 ans suivants
  3. Diagnostic d’un syndrome épileptique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Épidémiologie: L’épilepsie touche environ a% de la population au Canada, dont environ b% sont réfractaires à la médication.

A

a. 1%

b. 30%

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quelles sont les 2 classifications des crises épileptiques? Laquelle inclue une aura épileptiques (donnez la définition d’une aura et pourquoi elles sont très informantes) ?

A
  • Crises généralisées et Crises Focales (partielles)
  • Focales ont une Aura épileptique: symptôme subjectif correspondant à un début de crise. Très informateur sur la localisation du foyer
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Décris les types de crises généralisées suivante:

  1. Crises atoniques
  2. Crises myocloniques
  3. Absences
  4. Crises toniques
  5. Crises cloniques
  6. Crises tonico-cloniques
A
  1. Crises atoniques : Perte de conscience brève et perte de tonus musculaire
  2. Crises myocloniques : Secousse involontaire brève sans perte de conscience
  3. Absences : absence de conscience, 10-15 sec, ont l’air dans la lune alors il peut passer des années avant d’être diagnostiqué
  4. Crises toniques : Raidissement et contraction soudains des muscles.
  5. Crises cloniques : Contractions rythmiques d’un ou plusieurs muscles
  6. Crises tonico-cloniques : Longue, contraction du corps avec perte de conscience, convulsions, phase résolutive durant laquelle la personne est confuse
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Les crises généralisées; 2 characteristiques

A
  • Débutent à 1 endroit et vite mettent en jeu des réseaux des 2 hémisphères
  • L’origine et la latéralisation ne sont pas toujours identiques d’une crise à l’autre
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Les crises focales; 4 charactéristiques

A
  • Débutent au sein d’un réseau limité à un seul hémisphère
  • Peuvent impliquer un secteur très localisé ou plus large
  • Peut évoluer vers crise convulsive (« secondairement généralisée »)
  • Peut y avoir + d’un type de crises chez un même patient (plusieurs foyers).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Sémiologie des crises focales Temporale:

a. Quelle est l’épilepsie focale la plus fréquente?
b. Quel type d’aura?
c. Quel est un des automatismes?
d. Fréquence?

A

a. Épilepsie mésio-temporale (mTLE): Plus fréquente d’épilepsie focale (50– 75%)
b. Aura: sensation épigastrique, autonomiques, psychiques (peur, anxiété), déjà vu
c. Automatismes : oro-alimentaires (lécher les lèvres)
d. Plusieurs par mois (rarement plusieurs par jours)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Sémiologie des crises focales Frontale (2e forme la plus fréquente):

a. Quelles sont les manifestations de cette épilepsie (2)
b. Quel type d’aura?
c. Que ce passe-t-il s’il l’hémisphère dominant est atteint?
d. À quel moment de la journée les crises surviennent normalement?
e. Fréquence?

A

a. Manifestations motrices proéminentes, vocalisations
b. Auras souvent non-spécifiques
c. Aphasie post-ictale (si hémisphère dominant)
d. Prédominance nocturne.
e. Attaques fréquentes (plusieurs par jours) et brèves (30s)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Sémiologie des crises focales Parietales: 4 caractéristiques

A

paresthésies (visage, bras, etc.), vertiges, sensations de mouvement, douleur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Sémiologie des crises focales occipitales: 3 caractéristiques

A

phénomènes visuels élémentaires (perte visuelle, hallucinations, illusions), activité oculo-clonique, déviation oculaire controlatérale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Qu’est qu’un status épilepticus et quand sont-elles le plus fréquent?

A
  • Longue crise (>5m) ou arrivent si rapprochées qu’on ne se rétablit pas entre les crises
  • Plus fréquent en très bas âge (< 1 an) et chez personnes âgées et peut être létal
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Traitement contre l’épilepsie (2 main ones on the exam)

A
  • Médication (antiépileptiques / anticonvulsivants)

- Chirurgie résective

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Qu’est ce que le EEG et IRM permet de voi?

A
  • EEG : voir que les crises sont associées à une activité neuronale anormale
  • IRM : Permet souvent de trouver la source des crises et d’en préciser l’étiologie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Pourquoi utilisé une chirurgie invasive avec électrodes directement sur le cerveau pour voir le EEG et quel est la limite majeure de cette méthode?

A

Utilisé s’il y a un doute du foyer

Limite: on ne peut pas mettre des électrode partout dans le cerveau

17
Q

Qu’est qui complique la localisation du foyer épileptique? (2)

A
  • Il peut y avoir des indices d’atteinte frontale chez des patients avec épilepsie temporale
  • Les tâches conventionnelles de mémoire sont plus sensibles à un dysfonctionnement temporal G que D (nature verbalisable des stimuli visuels présentés)
18
Q

Qu’est qui complique la localisation du foyer épileptique pré-opératoire et post-opératoire? (2)
De plus, chez les épilepsie avec le foyer au lobe temporal gauche, la baisse en mémoire verbale est plus marquée si …(2)

A
  • Pré-: peu de différences TD-TG: aucun test n’a de valeur latéralisatrice (analyse du profil général essentielle)
  • Post-: déficits plus apparents chez TG que chez TD.
  • … plus marquée si:
    Absence de déficit latéralisé en pré-op et Absence d’atrophie/lésion hippocampique
19
Q

Quels sont les • facteurs liés à la neuropathologie (1, 1(définition?), 1 (2 types de lésions))
Comment se distingue une tumeur lente et une rapide?

A
  • Nature de la pathologie (région où l’activité va se propager)
  • Latéralité : Problèmes de langages ou mémoire verbal = G, mémoire visuel = D
  • Lésion simple vs. Lésions multiples
  • Tumeur lentement évolutive, le cerveau a le temps de ce réorganisé.
  • Tumeur rapide peut causer plusieurs foyers épileptiques
20
Q

Quels sont les facteurs liés aux décharges épileptiques (6)

A

o Fréquence des crises et moment de la dernière crise
o Status epilepticus sont associé à des impacts plus importants sur la cog
o Décharges inter-ictales : décharge entre les crises affecte la cognition
o Épilepsie focale vs. Généralisée
o Pattern de propagation des crises (réseau impliqué)
o Âge de début des crises et durée de la maladie

21
Q

Facteurs liés aux facteurs psychosociaux et aux antécédents? (5)

A

Scolarité, Emploi, Histoire de retard de langage, trouble d’apprentissage, TDAH

22
Q

Facteurs liés à la médication?

Différences d’impact sur la cognition entre les médicaments de 1er, 2e, 3e génération?

A
  • Nombre de méds (plus de meds = déclin de la cognition),
  • Dose
  • Type
  • Variabilité inter-individuelle

-1er génération (grand impact cog), 2e (impact cog sig), 3e (le moins d’impact cog)

23
Q

Le cas du topiramate, qu’est ce qui est affecté?

A

Langage et fct cog affectés : Fluence verbale est atteinte

24
Q

L’épilepsie en neuropsychologie: 3 motifs de consultation

A
  • À des fins vocationnelles (école, travail) ou besoin en services (ex. D.I.)
  • Diagnostic différentiel (ex. personne âgée avec épilepsie qui présente tr. mnésique)
  • Centres spécialisés: bilans pré- et post-chirurgical
25
Q

Les bilans pré- et post-chirurgical servent à… (4)?

A
  • Aider à localiser le foyer épileptique
  • Évaluer les risques associés à une chirurgie (ex. aires du langage, mémoire)
  • Établir un niveau de base pré-chirurgie
  • Évaluer les impacts de la chirurgie
26
Q

Évaluation de la mémoire épisodique: Que devrons-nous regarder pour obtenir la valeur localisatrice et la valeur latéralisatrice?

A
  • Distinction des processus (encodage, récupération, consolidation) = Valeur localisatrice
  • Effets spécifiques à la tâche/type de matériel (verbal, visuel, etc) = Valeur latéralisatrice
27
Q

Tests (3) pour l’évaluation de la mémoire épisodique: matériel verbal

A
  • Apprentissage de listes de mots: Concrets (15 mots de Rey), Abstraits (Abstract Word Learning Task)
  • Apprentissage de paires de mots: WMS Paired-Associates
  • Rappel d’histoires : WMS Logical Memory
28
Q

Tests (3) pour l’évaluation de la mémoire épisodique: matériel visuel

A
  • Apprentissage de dessins abstraits: Figure de Rey, BVMT-R
  • Reconnaissances d’images peu verbalisables: Reconnaissance de visages/Paysages
  • Apprentissage de localisations: Brown Location Test
29
Q

Profil neuropsyc: éléments localisateurs pour la latéralisation (2) et la localisation (2)

A

Latéralisation: - Distinction verbal vs visuospatial (atteinte langagière vs. visuo-constructive, fluidité verbale vs graphique)
- Motricité fine (différence G vs. D)

Localisation « antérieure » vs « postérieure »

  • Relation région cérébrale-fonction
  • Profil mnésique encodage/consolidation vs récupération
30
Q

a. Test de Wada (l’Amytal/Étomidate) permet de?
b. Cette méthode est utilisée spécifiquement pour?
c. Procédure?
d. Effets? (2)

A

a. permet de simuler la condition post-opératoire
b. Méthode pour préciser la dominance cérébrale pour le langage
c. Injection intracarotidienne d’Amytal à anesthésie temporaire (10-15 min) d’un hémisphère cérébral
d. hémiplégie, hémianopsie controlatérale + aphasie si hémi dominant

31
Q

Dans la population générale, où est la dominance langagière pour (a) les droitiers et (b) les gauchers. Chez les épileptiques (c) droitiers et (d) gauchers. Chez les épileptiques, quand y-a-t-il une latéralisation atypique plus fréquente?

A

a. Droitiers: hémisphère gauche (95%), bilatéral (5%)
b. Gauchers: hémisphère gauche (78%), bilatéral (14%), droit (8%)
c. Droitiers: hémisphère gauche (80%), bilatéral (15%), droit (5%)
d. Gauchers: hémisphère gauche (50%), bilatéral (30%), droit (20%)

e. Latéralisation atypique plus fréquente si atteinte cérébrale/début des crises dans l’hémi G survient en bas âge, si la lésion G est + étendue, et si histoire de gaucherie familiale (chez gauchers seulement).

32
Q

Procédure pour le langage en utilisant le test de Wada: (a) quand est-ce que l’évaluation débute? (b) quelles sont les épreuves couramment employées (5)? (c) Qu’est ce qui est essentiel de faire?

A

(a) Évaluation du langage débute immédiatement après l’injection
(b) Épreuves couramment employées: séries automatiques (compter, jours de la semaine), dénomination (objets, images, parties du corps), répétition (mots et phrases), lecture (mots et phrases), compréhension orale (ordres simples)
(c) Il est essentiel de comparer les perfs observées après injection D et G

33
Q

Quels sont les étapes/procédures pour utiliser l test de Wada pour la mémoire (5)

A

1- Présente les objets avant l’injection
2- injection
3- Présente diff objs à nommer. Il y a des objs qu’on montre 2 fois et on demande chaque fois s’il a déjà vue l’obj, le patient devrait le savoir
4. Le produit est enlevé du cerveau 5. Montre diff objs et on s’attend qu’il reconnaisse les objs déjà vu. Si, non, alors pas de consolidation donc HIPP n’est pas fonctionnel. Donc lieu risqué de chirurgie

34
Q

Rationnel du test de Wada pour la mémoire: Injection ipsilatéral (2) vs Injection contralatérale (2)

A
  • Injection IPSI:
    + Intégrité fonctionnelle de l’hémisphère opposé à la résection
    + Nécessaire à la décision chirurgicale puisque c pas tj le cas
  • Injection CONTRO:
    + Répercussions fonctionnelles du foyer épileptogène
    + Prédicteur possible des séquelles post-opératoires
35
Q

Test de Wada et mémoire: résumé (3)

A
  • Rétention de S vue avant l’injection (rétro), pas influencée par le site d’injection (ipsi = contro)
  • Rétention court terme de S vue sous l’effet d’Amytal, pas influencée par site inj
    (ipsi = contro)
  • Rétention long terme sous l’effet d’Amytal est influencée par site d’injection
    (ipsi > contro). Rôle de HIPP dans la consolidation à long terme de l’info
36
Q

Remplacer le test de Wada par l’IRMf: (a) Description? (b) Peut-elle remplacer le test à l’Amytal pour le langage et le mémoire?

A

(a) Méthode non invasive permettant de localiser une activité nerveuse par l’oxygénation du sang dans les régions cérébrales impliquées dans cette activité
(b) Peut-elle remplacer le test à l’Amytal ?
- Langage: assez fiable surtout si latéralisation typique
- Mémoire: plus complexe/difficile de prédire l’effet sur mémoire post-chirurgicale

37
Q

Épilepsie insulaire:

(a) Que se passe-t-il à cause de ses nombreuses connexions?
(b) Qu’est ce qui pourrait expliquer plusieurs échecs de chirurgie de l’épilepsie
(c) Symptômes?

A

(a) À cause de ses nombreuses connexions, sa propagation peut mimer des crises temporales, frontales ou pariétales;
(b) L’incapacité à reconnaître un foyer épileptique insulaire pourrait expliquer plusieurs échecs de chirurgie de l’épilepsie
(c) Symptômes somatosensoriel (sensations bilatéral et viscéral)