6.4. Croissance économique et développement durable Flashcards
Dans quel contexte est né le concept de développement durable
En 1987 avec le rapport Bruntland qui tipule que les sociétés devraient s’orienter vers une croissance soutenable
Terme anglo-saxon et sa signification sur le développement durable
Sustainable development
Développement responsable, qui préserve les ressources et respecte l’environnement et les conditions de travail
Définition officielle du développement durable
Développement qui répond aux besoins des générations du rpésent sans compromettre la capacité des générations du futur à répondre aux leurs
3 dimensions du développement durable
Ecologique (vivable)
Social (équitable)
Economie (viable)
Notion à l’intersection des dimensiosn économique et sociale
Equité
Notion à l’intersection des dimensions économique et environnementale
Viabilité
Notion à l’intersection des dimensions sociale et environnementale
Vivabilité
Expliquer la tragédie des biens communs de Hardin (1968)
L’environnement est un bien commun.
Dans le monde industrialisé de la fin des années 60, Hardin voit les signes avant-coureurs de l’épuisement des ressources naturelles, notamment en raison de l’explosion démographique mondiale.
Pour échapper à cette issue tragique, il faut d’urgence contrôler l’accès aux biens communs, soit par l’intervention étatique, soit par leur privatisation.
Quel est l’apport d’Elinor Oström à la théorie de Hardin? (1990)
Plutôt que des pièges qui se referment systématiquement sur les individus, elle décrit des formes d’ingéniosité collective qui permettent de gérer de manière pérenne des ressources communes.
Oström observe empiriquement une grande variété de systèmes d’utilisation des biens communs qui combinent autogestion, règles coutumières, mécanismes de marché et régulation étatique. Des massifs forestiers, bassins versants, zones d’irrigation ou de pêche font l’objet “d’arrangements institutionnels” mis au point par les groupes d’utilisateurs eux-mêmes, souvent sur de longues périodes.
En quoi l’approche d’Elion Oström donne une légitimité inédite à l’approche polycentrique de la gouvernance des ressources naturelles et lui a permis d’obtenir le prix Nobel d’économie en 2009?
Il existe des formes extrêmement sophistiquées et jusqu’alors négligées d’ “intelligence riveraine”, capables d’empêcher la malnommée “tragédie des biens communs”. (en fait tragédie des biens en accès libre et sans règle de gestion)
En quoi Elinor Oström s’oppose à la théorie du free rider de Mancur Olson?
Elle oppose à sa théorie des situations, généralement dans des groupes de petite et moyenne dimension, où les utilisateurs d’un bien réussissent à communiquer et à obtenir des informations fiables, ce qui leur permet ensuite d’adapter leurs choix au contexte socio-écologique local.
2 types de soutenabilité
Faible
Forte
Définition de la soutenabilité faible selon les économistes néoclassiques
Soutenir objectif de la soutenabilité par la non-décroissance dans le temps du bien-être individuel qui peut être mesuré par le niveau d’utilité, le revenu ou la consommation.
Pour que le bien-être des générations futures, conçu comme la somme des bien-être individuels, soit, au minimum, égal à celui des générations présentes, il faut leur transmettre une capacité de production de biens et services répondant à leurs besoins. Il importe donc que, moyennnant un taux d’épargne suffisamment élevé, le stocke n capital à disposition de la société reste intact d’une génération à l’autre.
Si la quantité de capital doit demeurer constante à travers le temps, il est possible d’envisager des substitutions sur ses différentes formes : quantité accrue de “capital créé par les hommes” (équipements productifs, éducation, recherche, etc) doit pouvoir prendre le relais de quantités moindres de “capital naturel” (services environnements et ressources naturelles)
Vision de Robert Solow sur l’échange (1992)
L’échange s’effectue dans le temps : La génération présente consomme du “capital naturel” et en contrepartie, lègue aux générations futures davantage de capacités de production sous forme de stocks d’équipements, de connaissances et de compétences.
Définition de la soutenabilité forte soutenue par les économistes écologiques
Le capital créé par les hommes n’est pas parfaitement substituable au “capital naturel”, mais, le plus souvent, ces différents types de capitaux sont complémentaires. Il y a donc une asymétrie entre les biens créés par l’industrie et les biens naturels, lesquels ne sont pas reproductibles.
Le progrès technique est ambivalent en matière de soutenabilité : il apport edes solutions mais induit aussi des problèmes dans les domaines de la santé et de l’environnement.
Modèle de soutenabilité forte se caractérise donc par la nécessité de maintenir, à travers le temps, un stock de “capital naturel critique”, dont els générations futures ne sauraient se passer