4.2 Neurophysiologie du sommeil paradoxal Flashcards
Les corrélats physiologiques du rêve en sommeil paradoxal
Les mouvements des yeux
- REM “phasique”
- L’élément le plus spectaculaire qui soit ressorti de l’identification du SP
- L’idée que ces mouvements étaient reliés de façon directe avec le contenu onirique (« scanning hypothesis »)
Mouvements occulaires rapides :
- sommeil paradoxal phasique (vs tonique)
Mouvements oculaires rapides Sommeil paradoxal phasique (vs tonique)
- Rêves plus vifs, plus de mouvements et plus de participation du rêveur
Mouvements occulaires rapides
- Scanning hypothesis
Mouvements oculaires rapides “Scanning hypothesis” (Dement et Kleitman - 1957)
- L’idée que les mouvements des yeux en sommeil paradoxal soient reliés de façon directe avec le contenu onirique
- Mouvement horizontaux (ex: tennis, quelqu’un qui lance des tomates)
- Mouvements verticaux (ex: quelqu’un qui monte une échelle)
Critiques et support du « Scanning hypothesis »
Critiques:
- Manque de replication: d’autres chercheurs n’ont pas été en mesure d’observer des correspondances aussi régulières que celles de Dement et Kleitman (1957)
- On retrouve des rêves en dehors des périodes de SP, (moments où il n’y a pas de mouvements oculaires rapides). Ces rêves ont parfois un contenu visuel très vif.
- Très probable que les nouveaux-nés aient très peu d’imagerie visuelle complexe en SP; mais ils ont des mouvements rapides des yeux de façon régulière et intense
- Dans la plupart des cas les mouvements rapides des yeux en SP apparaissent de façon cyclique, saccadée et en phases régulières, contrairement à l’activité visuelle durant l’éveil ou les rêves qui est plutôt constante
- Les yeux en SP ne convergent pas souvent vers un même point (ils divergent)
Support:
- Rêves anecdotiques (Dement et Kleitman, 1957)
- Vrai dans les rêves lucides
Tumescence nocturne
- Engorgement vasculaire du clitoris et érection du pénis en sommeil paradoxal
- 10 ans avant la découverte du SP, des chercheurs avaient noté une érection du pénis durant le sommeil à peu près à toutes les 90 minutes
- Contexte de la théorie de Freud - la réalisation déguisée de pulsions de nature principalement sexuelle
- Possibilité d’une relation avec les rêves érotiques, mais peu étudiée
Neuro-chimie du sommeil paradoxal
- Noyaux importants
- Augmentation/diminution de x
- Hartmann
- Les noyaux importants pour le maintien du sommeil paradoxal se situe dans le tronc cérébral :
- Neurones cholinergiques (acétylcholine)
-
Sommeil paradoxal =
- Augmentation ++ d’Acétylcholine
- Dimunition – d’Amines (sérotonine, noradrénaline, histamine)
- Hartmann : Les réseaux de l’Esprit
- À l’éveil, la noradrénaline augmente le rapport signal-sur-bruit, « aiguise le signal »
- Sommeil REM : diminution - noradrénaline
Le signal est moins « aiguisé » durant les rêves, les connections sont élargies, plus générique, plus vagues
Neuroimagerie du sommeil paradoxal
Difficile d’entrer en sommeil paradoxal dans les scanners : pas des conditions favorables
Diminution de l’activité dans les régions centrales
Diminution de l’activité dans aires v1 : aires visuelles primaires
Augmentations aires visuelles seconadaires :
montre qu’on recoit pas info visuelle environnement mais on en créer
Augmentation activité réseau lymbique
Diminution cortex cingulaire postérieur
Neuroimagerie du sommeil paradoxal et contenu du rêve
- En sommeil paradoxal nous avons
- En sommeil lent nous avons
En sommeil paradoxal, nous avons :
- – Lobe Préfrontal (DLPFC) = « déficiences » cognitives ? amnésie?
- – Cortex cingulaire postérieur et précuneus = perte de méta-conscience?
- Système limbique antérieure = + émotions ?
- Hippocampe = incorporation de mémoires ?
- Aires associatives visuelles = hallucinations/imagination ?
- Cervelet et ganglions de la base = mouvements fictifs ?
En sommeil lent, nous avons :
- Une baisse d’activité générale
Rêve et rêveries diurnes : continuum
Le rêve comme un rêverie diurne amplifiée :
Pensé dirigé vers un but > Pensées spontanées > Rêves
Les régions activées lors de pensées spontanées à l’éveil (réseau mode par défaut) sont encore plus activées en sommeil paradoxal Fox et al. (2013).