4.1 Les rêves au cours de la nuit : REM et NREM Flashcards
Découverte du sommeil paradoxal
Aserinsky et Kleitman, 1953
- Observe pendant le sommeil de jeunes enfants des périodes de mouvements oculaires rapides (REM) quise répètent régulièrement.
- Il émet l’hypothèse que ce sommeil REM correspond àune période de rêve
Une nouvelle ère
- Productivité et découvertes dans le domaine s’est fait par vagues
- La première, essentiellement de nature clinique, a commencé une décennie après la publication par Freud de L’interprétation des rêves et a duré jusqu’à la fin des années 1930
- Une deuxième vague est née de la découverte, en 1953, du sommeil paradoxal
- L’article de référence d’Aserinsky et Kleitman (dans la prestigieuse revue Science) a soulevé des questions séduisantes, a ouvert la porte à de nouvelles approches de la recherche sur le rêve, et a finalement amené de nombreux scientifiques à se tourner vers l’étude des rêves en laboratoire
Sommeil paradoxal = rêves ?
- Dream stage of REM
- le consensus scientifique à l’époque ; je REM donc je rêve; je rêve donc je REM
- ON SAIT QUE C’EST UNE CONCEPTION ERRONÉE ; REM = SOMMEIL PARADOXAL, NON REM = STADE 1, 2, 3
CONCEPTION ERRONÉE :
ON SAIT QUE RÊVES ON PAS SLM LIEU EN SOMMEIL PARADOXAL
ON NE PEUT PAS ÉQUIVALOIR LES DEUX PCQ ÉTAT PARADOXAL = ÉTAT X…(À NOTER) VS RÊVE QIUI SONT EXPÉRIENCE SUBJECTIVE ET LA PERSONNE S’EN RAPPEL À L’ÉVEIL
Rêves : REM vs NREM
Plus proche des années 90, plus on augmente le rappel de rêve.
PK? Voir lectures
Changement de paradigme
Changement de définitions
Différentes techniques pour réveiller les personnes
FAIT EN SORTE QUE SOMMEIL PARADOXAL STABLE : LA DÉFINITION DU RÊVE : DANS LES ANNÉES 60 S’EST MIS À DÉTAILLER TOUTE ACTIVITÉ MENTALE AVANT ÉVEIL (AU LIEU DE JUSTE RÊVE). ON NE MENTIONNE MÊME PAS LE MOT RÊVE POUR BIAISER LES PARTICIPANTS. AVEC LE TEMPS LA DÉF. DU RÊVE EST DEVENUE PLUS SOUPLE.
Définition du rêve
- déf actuelle du rêve ?
- Rêve classique vs activité mentale en sommeil
- La première exigence de toute entreprise de recherche consiste à définir son objet d’étude
- Il n’existe actuellement aucune définition du rêve qui soit largement acceptée ou répandue
- Une recension des écrits publiés dans la revue Dreaming révèle que seulement 11.5% des articles définissent le concept de rêve et que certaines de ces définitions n’ont à peu près rien à voir entre elles (psychologie, anthropologie, médecine du sommeil, littérature
- Concept du rêve « classique » vs de l’activité mentale en sommeil
-
Le rêve « classique » correspond à un sous-ensemble plus précis de l’activité mentale en sommeil et renvoie généralement à une forme d’activité mentale complexe et organisée qui comprend
- un contenu sensoriel multimodal (visuel, auditif, etc.),
- une organisation spatio-temporelle
- des émotions (à différents degrés d’intensité)
- une progression ou une continuité de type narratif qui se produit durant le sommeil
- L’activité mentale en sommeil (en anglais, « sleep mentation ») réfère à toute forme d’expérience subjective interne (sensations, percepts, émotions, etc.) qui se produit au cours du sommeil et dont se rappelle le rêveur au réveil; correspond à la catégorie plus large « d’activité cognitive au cours du sommeil » décrite par Nielsen (2000)
L’activité mentale durant le sommeil
- Rêves « classiques » — expériences immersives; simulation de la réalité (REM)
- Rêverie hypnagogique — activité mentale durant la transition entre l’éveil et le sommeil (Stade I)
- Rêverie hypnopompique — activité mentale durant la transition entre le sommeil et l’éveil (Stade 1)
- Activité mentale réflexive— pensées, images décontextualisées (typiquement en stade N2, N3)
- Mauvais rêves et cauchemars — rêves avec un contenu émotionnellement négatif. Les cauchemars peuvent être post-traumatiques ou idiopathiques. Se produisent typiquement lors du sommeil paradoxal.
- Rêves lucides — rêves durant lesquels le rêveur se rend compte du fait qu’il est en train de dormir. Se produisent typiquement lors du sommeil paradoxal
- Terreurs nocturnes et somnambulisme — souvenir variable de l’activité mentale (première moitié de la nuit, sommeil lent profond)
Différences entre les stades mais aussi à travers la nuit. Rêves de début de nuit incorpore plus les souvenirs récents, et plus on progresse, plus on incorpore des souvenirs lointains.
Le rappel de rêve change à travers la nuit : 40% début de nuit vs 80% de rappel tard
Plus riche, plus visuel, plus on s’en reparle
Activités mentales au cours du sommeil :
- Sommeil paradoxal vs sommeil lent
Sommeil paradoxal
- Rêves « classiques »
- Immersive et perceptuelle
- Toutes les modalités sensorielles
- Plus longue et bizarre
- Plus « comme un rêve »
- Sources de mémoire: plus distantes et de nature plus sémantique
Sommeil lent
- Pensées, Réflexions
- Plus courts et moins bizarre
- Devient plus « comme un rêve » juste avant et juste après une période de REM en fin de nuit
- Sources de mémoire: plus récentes et de nature plus épisodique
Imageries hypnagogiques
- Transition entre l’éveil et le sommeil (stade 1)
- Images abstraites, couleurs, mouvements, sensations corporelles, hallucinations sonores
- Les rêves ne contiennent pas ou peu de représentations de soi ou de structure narratives, deux caractéristiques pratiquement toujours présentes dans les autres rêves
- « Micro-rêves » : opportunité d’étudier les mécanismes de base du rêve
Activités mentales au cours du sommeil :
- N1 - N2 - N3 - REM
Acitvités mentales au cours du sommeil
- Antrobus (1983)
Antrobus (1983) a démontré qu’on peut identifier correctement si l’expérience mentale est survenue en REM ou en NREM dans 93% des cas (n=154), et ceci basé sur des échelles mesurant:
- l’imagerie visuelle
- si l’expérience est ‘bizarre’
- à quel point l’expérience fait ‘une histoire’
Mais —7% des rêves en NREM sont aussi vifs, bizarres, complexes, etc. que les rêves en REM et ne peuvent pas en être différenciés
Rêves en NREM : des souvenirs d’un rêve REM précédent ?
Certains chercheurs expliquent les rêves en NREM comme étant des résidus d’expériences mentales ayant eu lieu pendant une période de sommeil REM précédente.
Mais…
- Incorporation de stimuli en NREM (Foulkes & Rechtschaffen, 1964; Lasaga & Lasaga).
- Foulkes a demontré que des rappels de rêves pouvaient être obtenus dans 40 % des cas d’éveils en sommeil non-REM (en N2 et N3) et les rappels de rêves en sommeil NREM avait lieu même sans périodes de SP précédentes
- On observe aussi fréquemment des rêves au moment de l’endormissement même en stade 1 (rêverie hypnagogique)