2nd class Flashcards
Qu’est-ce qui une évaluation diagnostique?
L’évaluation est un processus complexe au cours duquel le psychologue clinicien cherche et rassemble les informations sur une personne et les approfondit en vue de cerner les problèmes de celle-ci et leurs causes, de décider s’il y a lieu d’intervenir et comment, et d’évaluer les interventions et leurs effets (Kramer, Bernstein & Phares, 2014). En résumé, le clinicien rassemble les informations qui sont pertinent pour décider s’il y a lieu d’intervenir ou non, de quelle manière et les conséquences.
Comment le clinicien doit traiter et transmettre l’évaluation diagnostique?
- Dans le but de ne pas étiqueter le patient, le clinicien doit avoir une approche humaine dans la manière de transmettre l’information. Ex : patient narcissique, il y a des conséquences à lui dire directement le dx. Donc une approche du genre, si vous ne travaillez pas sur le problème (présumé) en ce moment, vos futures expériences vont servir à cristalliser le trouble que je pense que vous avez. Ainsi, le dx psychologique doit être accompagné d’un discours pour le patient (compréhension clinique) : mot pour parler de sa souffrance.
- Importance de l’évaluation rigoureuse au moment ou il inclut le dx psychologique. Ce dx doit servir entre autres à planifier la psychothérapie. S’il ne sert pas à planifier le tx, le diagnostic devient un étiqueté vide. Cela peut mener aux stigmatisations.
- Ce qui est considéré une psychopathologie normale ou anormale va varier selon les différentes cultures. Mais, cela donne des repères. Ainsi, cela donne un langage commun entre les différents professionnels.
Qu’est-ce que une psychopathologie?
La psychopathologie se situe sur un continuum : détresse; est-elle normale? Attendue
Dysfonctionnement (on peut même tomber sur des patients qui n’ont pas la maturité nécessaire pour suivre une psychothérapie. Les conseiller à un TS par exemple est plus pertinent). Dangerosité? Déviance (consensus social est nécessaire pour exprimer ce qui est une déviance).
- Psychopathologie n’est pas une vérité objective… ce n’est pas clair. Il n’y pas de consensus sur la définition des troubles mentaux (OMS).
De quelle manière le clinicien doit considérer les modèles d’évaluation?
- Les modèles = des repères pour permettre de planifier, voir venir et de faire un pronostic.
- Le plus utile pour le patient est que nous les psychologues on utilise ces modèles de manière complémentaire à notre jugement clinique par exemple. Les connaitre et aller chercher le plus utile de ces modèles dépendamment des problèmes du patient.
Pourquoi aborder l’évaluation de la personnalité dans le cours portant sur l’évaluation diagnostique ?
Personnalité : très utile dans le cas d’un évaluation diagnostic. Elle nous permet de planifier une approche et une intervention qui convient au patient. Les sx ne sont pas à eu même assez pour arriver à une évaluation complète vu qu’elles peuvent être les mêmes pour plusieurs troubles.
- Définition : la personnalité est une organisation dynamique des différents aspects psychiques. Cette structure n’est pas inconnue aux mécanismes de défense. Ex : une personne intro ou extraverti ressort le névrotique de manière différente soit par le déni ou l’autodérision.
La personnalité a toujours un rôle à jouer dans les symptômes. Ne pas surtout oublier de l’évaluer.
Résume l’évaluation diagnostique et ses fonctions.
En résumé, les fonctions de l’évaluation diagnostique :
- Déterminer la présence ou l’absence d’une psychopathologie
- Clarifier la pathologie présent (si le cas)
- Comprendre les difficultés rencontrées
1. Élaborer une formulation de cas clinique
- Développer un plan d’intervention approprié non seulement aux symptomes du patient, mais à la compréhension de ses difficultés.
1. Les sx sont polysémiques!
Avec quoi est-ce qu’on peut procéder à l’évaluation diagnostique?
- Non requis d’utiliser des tests psychologiques, car le jugement clinique nous permet d’aller chercher l’information nécessaire.
- Non, on ne peut pas faire une évaluation diagnostique seulement avec des tests. Jugement clinique nécessaire dans l’interprétation. Il est facile de fausser plusieurs types de test (les narcissiques, tpl sont bons dans ça). Important de bien choisir quels tests utiliser.
- Non pas d’évaluation seulement avec utilisation d’entretien structuré et semi structuré, car c’est moins naturel et trop restrient. Non structuré est souvent plus utilisé.
Quels sont les 2 types d’entretiens cliniques?
- Non structuré : jugement clinique structuré dans ce cas (surtout dans les cas d’évaluation de la violence, p.ex : HCR-20…)
on a des domaines à aller chercher - Entretiens semi-structuré et structuré (ex. SCID-I et SCID-II) : des questions préétablit.
Quels sont les types de test psychologiques/psychométriques?
- Inventaire de personnalité (ex :MMPI-3)
- Tests projectifs (ex : rorschach, TAT/CAT)
- Questionnaires de symptômes (ex : BDI, BAI)
- Épreuves intellectuelles (WISC/WAIS)
Dans quel contexte est-il pertinent d’avoir recours à des tests?
- Diagnostic différentiel (cas clin: Le violent sensible)
- Situations d’impasses thérapeutiques (cas clin: Celle qui n’aime pas les autres)
- Contexte psycholégal (cas clin: Le contrevenant équilibré)
- Les tests peuvent permettre d’obtenir des informations qui ne peuvent être observé ou faire l’objet de questions directes.
Quoi explorer et pourquoi dans un contexte d’évaluation diagnostique ?
-Motifs, sx, conséquences des sx
-Qu’est-ce qui a déjà été fait? Qu’est-ce qui est fait?
-Anamnèse :
a. Académiques, professionnels, financières
b. Relations (intime, non intime)
c. Sexualité
d. Consommation
e. Criminalité
-Valeurs; nature des relations; régulation/coping; etc.
Concrètement, que veut-on savoir au terme d’une évaluation diagnostique exhaustive ?
Concrètement, on veut avoir une bonne idée de comment la personne fonctionne. Et on veut savoir les sx, ses ressources affectives/cognitives, ce qui donne un sens à sa charge émotive, comment la personne régule, les déviances, le tempérament et les facteurs culturels (s’il y a lieu).
En quoi la Psychodiagnostic Charts du modèle psychodiagnostiquedu PDM-2 aide le clinicien?
Le chart va:
- Guide le diagnosticien à travers toutes les étapes de la taxonomie (classification) du PDM
- Idiographique, flexible et utile pour le diagnosticien de tous les approches théoriques
- Intègre les symptômes des classifications principales (DSM et ICD)
- Permet le diagnostic
- Aide à la formulation de cas clinique
a. Combine le focus du DSM et ICD sur les symptômes avec le large continuum et la complexité du fonctionnement mental humain.
Nomme les 5 sections présent dans la Psychodiagnostic Charts du modèle psychodiagnostiquedu PDM-2
•Section I –Level or personnality organization
•Section II –Personnality syndromes (P axis)
•Section III –Mental functioning(M axis)
•Section IV –Symptom patterns (S axis)
•Section V –Cultural, contextual and other relevant considerations
Que retrouve t-on dans la Section 1 - Level or personnality organization?
Une appréciation des 4 fonctions mentales sur une échelle de 1 (sévèrement altéré) à 10 (saine/mature)
1.Identité
2.Relations d’objet
3.Niveau de défense
4.Épreuve de la réalité