242 : Adénome hypophysaire Flashcards
Anatomie fonctionnelle de l’hypophyse
1/ Anté-hypophyse : 5 types de cellules
- cellules lactotropes (prolactine)
- cellules somatotropes (hormone de croissance)
- cellules corticotrope (ACTH))
- cellules gonadotropes (LH, FSH)
- cellules thyréotropes (TSH)
2/ Post-hypophyse :
- ADH
- Ocytocine
3 grands types de signes en cas d’adénome hypophysaire
- Sd tumoral hypophysaire
- Sd d’hypersécrétion tumorale
- Sd d’insuffisance antéhypophysaire (panhypopituitarisme)
3 expressions cliniques du syndrome tumoral de l’adénome hypophysaire
- Céphalées
- Troubles visuels (quadranopsie bitemporale supérieure puis hémianopsie bitemporale)
- Apoplexie hypophysaire
Signes cliniques de l’apoplexie hypophysaire
- début brutal
- céphalées violentes
- photophobie
- paralysie oculomotrice + ptosis et diplopie
- sd confusionnel
- signes d’insuffisance corticotrope
Imagerie de référence en cas de suspicion d’adénome hypophysaire (et 2 types d’aspects tumoraux possibles)
IRM
1/ Microadénomes (T < 10mm)
2/ Macroadénomes (T > 10mm)
3 diagnostics différentiels à l’imagerie et leur distinction
1/ Craniopharyngiome intrasellaire : masse hétérogène à composantes multiples
2/ Méningiome intrasellaire : aspect épaissi, spécule de la dure-mère en regard
3/ Grosse hypophyse de la jeune femme (découverte fortuite, rehaussement homogène
1 syndrome non trouvé dans l’adénome hypophysaire mais trouvés dans tous les autres diagnostics différentiels
Diabète insipide central (polyuropolydipsie, urines hypotoniques)
=> Jamais présent dans les adénomes hypophysaires (mais présents dans les autres causes)
Comment différencier un diabète insipide central et un diabète insipide d’un trouble primitif de la soif (potomanie) ?
Dans quel indication
=> test de restriction hydrique hospitalier SI
- sd polyuro-polydipsique
- ABSENCE de lésion hypothalamo-hypophysaire à l’IRM (sinon dg évident)
Si central :
pas de concentration des urines
Principale cause de prolactinémie
Médicamenteuse
Signes amenant à rechercher une hyperprolactinémie
- Galactorrhée
- Aménorrhée (le plus fréquent) / Infertilité
- Gynécomastie
- Troubles sexuels
Définition de l’hyperprolactinémie
> 20 ng / mL
Physiopathologie de la sécrétion de prolactine et donc 4 causes d’hypersécretion
Physiopathologie : Prolactinémie inhibée par la dopamine hypothalamique.
Situation 1 : grossesse et oesotrogène (inhibent la dopa, et activent la prolactine)
Situation 2 : Antagonistes dopaminergiques, s’opposent aux effets de la dopamine (coupe l’inhibition dopaminergique)
Situation 3 : Compression ou section tumorale de la tige pituitaire (coupe l’inhibition dopaminergique)
Situation 4 : Prolactinome
Stratégie diagnostique devant une hyperprolactinémie en 3 étapes
1ère étape : Vérifier la réalité de l’hyperprolactinémie
=> 2nd dosage dans un autre labo (spécialisé de préférence)
2ème étape : Éliminer les hyperprolactinémies de causes générales et médicamenteuses
- grossesse
- hypothyroïdie périphérique
- Insuffisance rénale chronique
3ème étape : Trouver la lésion hypotalamo-hypophysaire responsable
=> IRM (ou scanner si indisponible)
7 traitements à l’origine d’hyperpolactinémie
- Neuroleptiques
- Antidépresseurs
- Metoclopramide, dompéridone
- Oestrogènes
- Morphiniques
- Vérapamil
- Méthyldopa
3 causes générales d’hyperprolactinémies
- Grossesse
- Hypothyroïdie périphérique
- Insuffisance rénale chronique