15. Special Treatment Strategies Flashcards
Stratégies de crise: quoi faire lors d’une crise? (7 éléments)
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- Le thérapeute s’occupe de l’AFFECT plutôt que du contenu.
- Le thérapeute explore le problème présent
- Le thérapeute se concentre sur la RÉSOLUTION DE PROBLÈMES.
- Le thérapeute se concentre sur la TOLÉRANCE à l’AFFECT: il confirme au patient (à répétition s’il le faut) que la seule façon de passer au travers est de supporter la souffrance.
- Le thérapeute aide la patiente à S’ENGAGER dans un plan d’action à effectuer d’ici la prochaine rencontre
- Le thérapeute évalue le POTENTIEL de SUICIDE du patient.
- Le thérapeute anticipe une RÉAPPARITION de la réponse à la crise
Stratégie de crise: quoi prendre en considération lors de l’exploration du problème? (3 éléments)
- Le thérapeute se concentre sur ce qui s’est passé depuis le dernier contact plutôt que sur les autres problèmes antérieurs évoqués par le patient.
- Le thérapeute identifie les événements clés déclenchant les émotions actuelles et laisse de côté les éléments non gérables de l’histoire. L’idée est de relier constamment une réponse (ou un ensemble de réponses) de crise spécifique à un événement ou une série d’événements.
- Le thérapeute formule et résume le problème. La formulation et le résumé du problème peuvent être nécessaires à plusieurs reprises pendant une session de crise; un thérapeute doit se concentrer sur la recherche d’un accord sur la définition des principaux éléments du problème
Stratégie de crise: Comment le thérapeute exécute la résolution de problème? (6 éléments)
- Le thérapeute donne des conseils et fait des suggestions lorsque le patient ne peut le faire lui même.
- Le thérapeute utilise les compétences comportementales que le patient apprend pour formuler des solutions possibles.
- Le thérapeute prédit les conséquences futures des plans d’action.
- Le thérapeute confronte directement les idées ou comportements inadaptés du patient.
- Le thérapeute clarifie et renforce les réponses adaptatives du patient.
- Le thérapeute identifie les facteurs qui interfèrent avec les plans d’action établis.
Stratégies de crise: Comment le thérapeute utilise les compétences comportementales que le patient apprend pour formuler des solutions possibles ?
Supposons qu’une patiente vienne à une séance et que pendant l’examen de sa semaine, elle commence à pleurer, disant qu’elle ne peut tout simplement pas parler de sa semaine parce que c’est trop bouleversant. Le thérapeute peut emprunter l’un des chemins suivants.
- Premièrement, la thérapeute peut dire que la patiente semble éprouver une grande détresse et peut l’encourager à se concentrer sur les compétences qu’elle pourrait utiliser en ce moment même pour tolérer la douleur qu’elle ressent - en fait, pour la tolérer suffisamment pour plonger dans une discussion de la semaine.
- Deuxièmement, le thérapeute peut concentrer la discussion sur la manière d’aider la patiente à évaluer ses objectifs en ce moment en interagissant avec le thérapeute. Quelles compétences interpersonnelles pourrait-elle utiliser dès maintenant pour atteindre ses objectifs? Que doit-elle dire ou faire pour se sentir bien dans sa peau une fois cette interaction terminée? Comment veut-elle que le thérapeute se sente à son sujet une fois cette interaction terminée et que pourrait-elle dire ou faire pour être efficace ici?
- Troisièmement, le thérapeute peut concentrer la discussion sur l’identification de l’émotion actuelle et la génération d’idées sur la façon de se sentir mieux maintenant.
- Enfin, selon la compétence de pleine conscience qui est enseignée (ou celle que le patient doit pratiquer), la thérapeute peut suggérer qu’elle se concentre sur l’observation ou la description de son état actuel ou qu’elle essaie de répondre à elle-même en ce moment d’une manière non critique; qu’elle recentre son attention sur ce moment et la tâche à accomplir; ou qu’elle considère en ce moment ce qu’elle doit faire pour se concentrer sur ce qui “fonctionne”.
Les stratégies de comportement suicidaire devraient être mises en œuvre dans au moins quatre situations. Lesquelles?
1) La patiente rapporte un comportement suicidaire antérieur à son thérapeute individuel ou principal lors d’une session de thérapie individuelle (et n’est pas actuellement à risque médical)
2) la patiente menace un suicide ou parasuicide imminent à son thérapeute principal
3) la patiente s’engage dans un parasuicide pendant qu’elle est en contact avec son thérapeute principal, ou le contacte immédiatement après un acte parasuicidaire ;
4) la patiente rapporte ou menace un comportement suicidaire à un thérapeute collatéral
Quelles sont les choses à penser LE THÉRAPEUTE PRINCIPAL, LORSQU’UNE CRISE SUICIDAIRE/UN COMPORTEMENT PARASUICIDAIRE S’EST PRODUIT ?
- Le thérapeute n’a aucun contact téléphonique avec la patiente pendant 24 heures après un incident (sauf en cas d’urgence médicale); le comportement est discuté lors de la prochaine session de thérapie individuelle.
- Le thérapeute ÉVALUE la fréquence, l’intensité et la gravité du comportement suicidaire.
- Le thérapeute effectue une ANALYSE EN CHAÎNE du comportement.
- Le thérapeute et la patiente examinent quels autres comportements auraient pu être utilisés ou pourraient être utilisés la prochaine fois (une solution au problème peut toujours être de tolérer les conséquences douloureuses).
- Le thérapeute doit énumérer ou obtenir de la patiente les EFFETS NÉGATIFS du comportement suicidaire (effets sur les autres, sur l’estime de soi de la patiente, et détourner l’attention des moyens de résoudre le problème vers les moyens de fuir le problème).
- Le thérapeute RENFORCE les réponses non suicidaires.
- Le thérapeute aide la patiente à S’ENGAGER dans un plan comportemental non suicidaire.
- Le thérapeute VALIDE la douleur de la patiente.
- Le thérapeute RELIE le comportement actuel à un schéma global.
Quelles sont les choses à penser POUR LE THÉRAPEUTE PRINCIPAL, LORSQUE DES MENACES DE SUICIDE IMMINENT OU DE PARASUICIDE SE PRODUISENT?
- Le thérapeute ÉVALUE le risque de suicide ou de parasuicide.
- Le thérapeute SUPPRIME ou demande à la patiente de supprimer les objets létaux.
- Le thérapeute ORDONNE ÉNERGIQUEMENT à la patiente de ne pas commettre de suicide ou de s’engager dans un parasuicide.
- Le thérapeute maintient la position selon laquelle le suicide N’EST PAS UNE BONNE SOLUTION.
- Le thérapeute génère des déclarations et des solutions d’ESPOIR.
- Le thérapeute maintient le CONTACT et maintient le PLAN DE TRAITEMENT lorsque le risque de suicide est imminent et élevé.
- Le thérapeute ANTICIPE une récurrence.
- Le thérapeute COMMUNIQUE le risque suicidaire de la patiente aux autres dans son réseau.
Comment le thérapeute génère des solutions et de l’espoir durant une crise suicidaire?
- Se concentrer sur la situation problématique plutôt que sur le comportement suicidaire prévu
- Générer autant de déclarations et de solutions porteuses d’espoir que possible, en espérant que l’une d’elles aidera la patiente à reconnaître qu’il peut exister d’autres solutions au problème.
- Être extrèmement persistant dans cette recherche
Quels sont les éléments à considérer concernant le plan de réduction du risque suicidaire?
- Le thérapeute est plus actif lorsque le risque de suicide est élevé.
- Le thérapeute n’intervient généralement pas activement pour prévenir un parasuicide sauf si le risque médical est élevé.
- Le thérapeute est plus conservateur avec une nouvelle patiente.
- Le thérapeute évalue si le comportement suicidaire est un comportement répondant ou opérant.
- Le thérapeute recherche une réponse optimale qui soit naturelle, réduise les facteurs déclencheurs
(comportement en tant que répondant) et renforce au minimum (comportement
en tant qu’opérant) - Le thérapeute est flexible dans les options de réponse considérées.
- Si le thérapeute envisage une intervention involontaire, il/elle est honnête quant aux raisons de cette décision.
Que faire si le geste suicidaire est un comportement répondant?
- Le thérapeute tente d’arrêter les événements déclencheurs.
- Le thérapeute enseigne à la patiente comment les prévenir à l’avenir.
Que faire si le geste suicidaire est un comportement opérarant?
- Le thérapeute cherche une réponse qui à la fois satisfait les exigences du plan de traitement et est également une contingence naturelle.
- Le thérapeute fournit une contingence quelque peu aversive—une réponse thérapeutique qui n’est pas une réponse de renforcement.
- Le thérapeute cherche une réponse optimale qui soit naturelle, réduise les facteurs déclencheurs (comportement en réponse) et renforce minimalement (comportement opérant).
Que faire LORSQU’UN ACTE PARASUICIDAIRE A LIEU PENDANT LE CONTACT OU VIENT DE SE PRODUIRE?
- Le thérapeute ÉVALUE LE RISQUE MÉDICAL POTENTIEL du comportement, en consultant les services d’urgence locaux ou d’autres ressources médicales pour déterminer le risque si nécessaire.
- Si une urgence médicale est nécessaire, le thérapeute ALERTE les personnes proches de la patiente et APPELLE LES SERVICES D’URGENCE en restant en contact jusqu’à ce que l’aide arrive.
- Si un traitement médical non urgent est requis et que la patiente n’est pas disposée à l’obtenir, le thérapeute utilise des STRATÉGIES DE RÉSOLUTION DE PROBLÈMES.
- Si le besoin de soins médicaux n’est pas évident, le thérapeute SUIT LA RÈGLE DES 24 HEURES.
Intervention envers les comportements qui interfèrent avec la thérapie: Comment le thérapeute procède ? (3 éléments)
Le thérapeute DÉFINIT comportementalement ce que le patient fait pour interférer avec la thérapie.
Le thérapeute effectue une ANALYSE DE CHAÎNE des comportements perturbateurs; Le thérapeute propose des hypothèses sur la fonction du comportement et n’assume pas la fonction.
Le thérapeute adopte un plan de résolution de problèmes.
Quels éléments doivent provoquer l’évaluation du risque suicidaire ou parasuicidaire si la patiente ne mentionne pas des envies ou de se tuer ou de se mutiler?
- La survenue de tout événement connu pour avoir été un déclencheur de parasuicides ou d’idées suicidaires antérieurs
- Des déclarations de la part de l’individu indiquant qu’elle ne peut plus supporter la situation, qu’elle souhaite être morte, qu’elle pense que les autres se porteraient mieux sans elle, ou des remarques similaires
Quels sont les 3 interventions à préconiser lorsque la patiente adopte des comportements qui interfèrent avec la thérapie?
- Le thérapeute DÉFINIT de manière comportementale ce que la patiente fait pour interférer avec la thérapie.
- Le thérapeute effectue une ANALYSE EN CHAÎNE des comportements interférant ; le thérapeute offre des hypothèses sur la fonction du comportement et ne suppose pas cette fonction.
- Le thérapeute adopte un PLAN de résolution de problèmes.