10. Change Procedures: Part I. Contingency Procedures (Managing Contingencies and Observing Limits) Flashcards
Quels sonts les 4 procédures de changement dans la DBT
- les procédures de contingence,
- la formation aux compétences comportementales,
- les procédures basées sur l’exposition et
- la modification cognitive
Quelles questions doit-t-on se poser pour savoir si le patient a besoin d’apprendre de nouvelles habiletés?
- Les comportements requis sont-ils dans le répertoire comportemental de la personne?
- Sait-elle comment procéder pour:
a. Réguler ses émotions?
b. Tolérer la détresse?
c. Répondre habilement au conflit?
d. Observer, décrire et participer sans juger, avec conscience et en se concentrant sur l’efficacité?
e. Gérer son propre comportement?
Quelles sont les questions à se poser pour appliquer efficacement les procedures de contingences?
- Les comportements inefficaces sont-ils renforcés?
- Conduisent-ils à des résultats positifs ou préférables, ou donnent-ils la possibilité d’autres comportements ou états émotionnels préférables?
- Les comportements efficaces sont-ils suivis de résultats neutres ou punitifs, ou les résultats gratifiants sont-ils retardés?
- Les comportements se rapprochant des comportements souhaités sont-ils disponibles pour le renforcement?
Quelles sont les questions à se poser pour appliquer efficacement les procedures d’exposition ?
- Les comportements efficaces sont-ils inhibés par des craintes ou une culpabilité injustifiées?
- La personne est-elle phobique émotionnellement?
- Existe-t-il des modèles d’évitement?
Quelles sont les questions à se poser pour appliquer efficacement les procedures de modification cognitive? (3 éléments)
- Les comportements efficaces sont-ils inhibés par des croyances et des hypothèses erronées?
- Ces croyances et hypothèses précèdent-elles de manière fiable les comportements inefficaces?
- La personne est-elle au courant des contingences ou des règles en vigueur dans son environnement ou en thérapie?
Gestion des contingences: Quels sont les 4 types d’interventions de gestion des contingences ?
p298
1) Renforcement du comportement adaptatif
2) Extinction du comportement inadéquat
3) Utilisation de conséquence aversive… avec prudence
4) Façonnage (Shaping)
Gestion des contingences: Comment familiariser le patient avec la gestion des contingences?
- Le thérapeute explique comment se déroule l’apprentissage, y compris le renforcement.
- Le thérapeute discute de la différence entre «l’intention» d’un résultat et le résultat «lié fonctionnellement» au comportement
Gestion des contingences: Quoi garder en tête dans le renforcement d’un comportement adaptatif? (3 éléments)
- Le thérapeute renforce immédiatement le comportement si possible.
- Le thérapeute adapte le programme de renforcement pour s’adapter à la force de la réponse adaptative du patient. (à quel point le comportement adaptatif est encré)
- Le thérapeute utilise la relation thérapeutique comme un renforçateur.
Gestion des contingences: Comment le thérapeute adapte le programme de renforcement pour s’adapter à la force de la réponse adaptative du patient (à quel point le comportement adaptatif est encré)? (3 étapes)
1) Lorsque la réponse est faible, le thérapeute renforce le patient chaque fois (ou presque) qu’il émet le comportement souhaité.
2) Au fur et à mesure que la réponse devient plus forte, le thérapeute atténue progressivement la fréquence et l’intensité du renforcement en un programme intermittent.
3) Au fur et à mesure que les contingences environnementales et autogérées deviennent de plus en plus efficaces, le thérapeute supprime progressivement complètement le renforcement
Gestion des contingences: À quoi doit faire constemment attention le thérapeute pour effectuer un bon renforcement? (3 éléments)
(1) ce que fait le patient;
(2) si le comportement est pertinent pour l’objectif
(3) comment il réagit aux comportements des patients (son contre-transfert)
Gestion des contingences: Comment rendre l’extinction du comportement inadéquat efficace ? (4 éléments)
- Le thérapeute évalue si le comportement est maintenu en renforçant les conséquences.
- Le thérapeute maintient l’extinction même lorsque le comportement augmente initialement
- Le thérapeute engage le patient dans la résulotion de problèmes pour l’aider à trouver un autre comportement qui peut être renforcé (et le renforcer rapidement).
- Le thérapeute apaise le patient pendant l’extinction.
Gestion des contingences: que veut dire apaiser le cient durant l’extinction? (2 éléments)
- Le thérapeute valide et exprime de la solicitude envers la souffrance du patient.
- Le thérapeute rappelle chaleureusement au patient le rationnel de l’extinction
Gestion des contingences: Quand utiliser les conséquences aversives? (2 éléments)?
- Lorsque le thérapeute n’a pas la possibilité d’utiliser un renforcateur pour une cible prioritaire.
- Lorsque le comportement inadapté interfère avec tous les autres comportements adaptatifs.
Gestion des contingences: Quels types de conséquences aversives utiliser? (4 éléments)
- Le thérapeute utilise la désapprobation, la confrontation ou le retrait de chaleur (avec prudence).
- Le thérapeute utilise la correction-surcorrection.
- Le thérapeute utilise les vacances de la thérapie lorsque cela est nécessaire.
- Le thérapeute met fin à la thérapie en dernier recours uniquement
Gestion des contingences: quelles sont les trois étapes de la correction-surcorrection ?
- 1) à la suite de l’apparition d’un problème de comportement, le thérapeute retire une condition positive, retient quelque chose que le patient veut ou ajoute une conséquence aversive. La meilleure conséquence est celle qui étend un effet naturel mais indésirable (du point de vue du patient) du comportement.
- 2) le thérapeute exige que le patient adopte un nouveau comportement qui corrige à la fois les effets du comportement inadapté, passe outre et corrige les effets de manière excessive. Les instructions sont explicites; la justification de la correction excessive de la correction est clairement énoncée; et les conséquences positives de l’engagement dans la correction-sur-correction sont décrites. Le comportement correctif requis est donc dialectiquement lié au comportement problématique
- 3) une fois que le nouveau comportement de «correction-sur-correction» se produit, le thérapeute arrête immédiatement la punition, c’est-à-dire annule les conditions négatives ou arrête de suspendre le stimulus renforçateur. Ainsi, le patient a un moyen prêt à mettre fin à la peine. Le défi, bien sûr, est de concevoir des résultats et des comportements de surcorrection qui sont suffisamment aversifs tout en n’étant pas en même temps triviaux ou sans rapport avec les comportements que le thérapeute veut enseigner.