11. Change Procedures: Part II. Skills Training, Exposure, Cognitive Modification Flashcards
Quels sont les trois types de procédures de formation aux compétences ?
1) l’acquisition de compétences (par exemple, les instructions, le modelage) ;
2) le renforcement des compétences (par exemple, la répétition comportementale, le feedback) ;
3) la généralisation des compétences (par exemple, les devoirs, la discussion des similitudes et des différences dans les situations)
Skills training: Quelles sont les trois étapes de l’Acquisition de compétences?
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1) Le thérapeute évalue si le patient maitrise la compétence
2) Le thérapeute enseigne la compétence à connaitre
3) Le thérapeute utilise le modeling
Acquisition de compétences (Skills Acquisition Procedures): Comment Le thérapeute évalue si le patient maitrise une habileté? (5 éléments)
- Le thérapeute crée des circonstances propices à la performance des compétences du patient.
- Le thérapeute observe le comportement du patient lors des séances et des interactions téléphoniques.
- Le thérapeute demande au patient comment elle gérerait idéalement une situation ou un problème.
- Le thérapeute demande au patient d’essayer de nouveaux comportements lors de sessions.
- Le thérapeute fait des jeux de rôle avec le patient
Acquisition de compétences (Skills Acquisition Procedures): Comment Le thérapeute enseigne une compétence ? (5 éléments)
- Le thérapeute spécifie les comportements nécessaires et leurs schémas en termes suffisamment concrets pour que le patient les comprenne.
- Le thérapeute décompose les instructions en étapes faciles à suivre.
- Le thérapeute commence par des tâches simples relatives aux capacités et aux peurs du patient, puis passe à des aspects plus difficiles de la compétence.
- Le thérapeute fournit au patient des exemples de compétences à apprendre.
- Le thérapeute donne au patient des documents décrivant les compétences
Acquisition de compétences (Skills Acquisition Procedures): Comment Le thérapeute utilise le modeling ? (6 éléments)
- Le thérapeute fait des jeux de rôle avec le patient.
- Le thérapeute utilise la compétence en question pour interagir avec le patient.
- Le thérapeute réfléchit à haute voix, en utilisant le self-talk pour modéliser la pensée adaptative.
- Le thérapeute révèle sa propre utilisation antérieure de la compétence en question dans la vie quotidienne.
- Le thérapeute raconte des histoires illustrant la compétence en question.
- Le thérapeute indique des modèles dans l’environnement à observer par le patient
Renforcement des compétences: Comment renforcer les nouvelles compétences du patient? (3 éléments)
- Le thérapeute utilise la RÉPÉTITION COMPORTEMENTALE (BEHAVIORAL REHEARSAL)
- Le thérapeute RENFORCE la compétence en question
- Le thérapeute donne au patient des commentaires comportementaux spécifiques en spécifaient les éléments positif de son comportement avant de passer au négatif
Renforcement des compétences: Comment le thérapeute fait répéter sa compétence? (3 éléments)
- Le thérapeute utilise des jeux de rôle avec le patient.
- Le thérapeute guide le patient dans la pratique en session.
- Le thérapeute guide le patient dans une pratique imaginaire (visualisation)
Généralisation des compétences: Quoi garder en tête par rapport à la généralisation de compétences? (5 éléments)
- Le thérapeute enseigne une variété de compétences à chaque situation. (généralisation de la réponse)
- Le thérapeute varie les situations d’apprentissage dans lesquelles le patient pratique ses compétences. (généralisation du stimulus)
- Le thérapeute reproduit dans la relation thérapeutique des caractéristiques importantes des relations interpersonnelles que le patient entretient en dehors de la thérapie.
- Le thérapeute s’assure que les exercises respectent le principe du faconnage (shaping)
- Le thérapeute aide le patient à créer un environnement qui renforce son comportement
Techniques d’exposition: La technique d’exposition est constituée de 4 éléments. Quelles sont-ils?
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- Le thérapeute fournit une exposition aux signaux qui provoquent des émotions négatives en prenant soin que le renforcateur de l’émotion ne soit pas présent.
- Le thérapeute BLOQUE LES TENDANCES D’ACTION inadaptées associées aux émotions négatives du patient
- Le thérapeute aide le patient à exprimer facialement l’émotion inverse lors que son émotion aversive est primaire.
- Le thérapeute aide à améliorer le sentiment de contrôle du patient envers les événements qui provoque l’émotion aversive durant l’exposition
Technique d’exposition: Comment le thérapeute amène l’exposition au patient et comment il s’assure de son engagement? (3 éléments)
- Le thérapeute s’assure que le patient comprend les principes des procédures basées sur l’exposition afin que le patient puisse mieux coopérer.
- Valider l’extrême difficulté de l’exposition à des stimuli douloureux et menaçants, et combiner cela avec la stratégie du pied dans la porte
- Le thérapeute fait la distinction entre «masquer les émotions» et «changer l’expressivité émotionnelle».
Technique d’exposition: Qu’est ce que le thérapeute a besoin de faire afin de fournir une exposition aux signaux qui provoquent des émotions négatives en prenant soin que le renforcateur de l’émotion ne soit pas présent? (5 éléments)
- Le thérapeute s’assure que de nouvelles informations sur les situations suscitant la peur et l’anxiété sont reçues et traitées.
- Le thérapeute fait correspondre la situation d’exposition à la situation problématique.
- Le thérapeute s’assure que l’exposition a bien lieu.
- Le thérapeute gradue l’intensité de l’exposition (Façonnage).
- Le thérapeute s’assure que l’exposition dure suffisamment longtemps pour que l’émotion soit déclenchée et qu’une certaine réduction se produise, mais pas si longtemps que le patient perd le contrôle.
Technique d’exposition: Que fait le thérapeute avec la colère?
Le thérapeute présente des situations provoquant la colère qui finissent par fonctionner comme le veut le patient, si le patient tolère un peu la frustration
Technique d’exposition: Que fait le thérapeute avec la honte et la culpabilité?
Le thérapeute utilise des procédures basées sur l’exposition uniquement lorsque la culpabilité et la honte ne sont pas corroborées par la situation.
Dans le cas de la culpabilité, l’exigence selon laquelle l’exposition ne doit pas renforcer la culpabilité suggère que les procédures basées sur l’exposition ne devraient être utilisées que lorsque la culpabilité n’est pas justifié moralement dans l’esprit de l’individu. La culpabilité peut être soutenue soit par les croyances fermes ou le code moral d’une personne, soit par la communauté sociale.
L’événement interpersonnel qui renforce la honte est le rejet ou l’humiliation. Les problèmes que la honte crée dans la conduite d’une thérapie avec un individu borderline sont que, d’abord, elle n’est souvent pas exprimée d’une manière que le thérapeute peut comprendre; et, deuxièmement, la patiente tente souvent de cacher son sentiment de honte. Ainsi, le thérapeute ne sait souvent même pas qu’il existe un problème de honte. En particulier, le thérapeute doit être attentif au fait que divulguer les événements honteux est en soi une honte. Ainsi, il faut être prudent pour répondre et valider l’acte de divulgation
Technique d’exposition: Comment le thérapeute s’assure t’il que l’exposition prenne bel et bien place? (2 éléments)
- Le thérapeute est attentif aux tactiques de diversion du patient. (dissociation, dépersonnalisation, fuite impulsive, attaquer le thérapeute, etc.)
- En visialisation, le thérapeute demande au patient de décrire les scènes en détail et au temps présent.
Technique d’exposition: Quel est l’élément le plus important pour que l’exposition produise les fruits escomptés?
La première exigence est que l’individu soit exposé aux signaux qui déclenchent une émotion aversive d’une manière qui ne reconditionne pas l’émotion même que le thérapeute et le patient tentent de diminuer. Autrement dit, la personne ne devrait pas revivre le même genre de conséquences qui ont produit la réaction émotionnelle aversive en premier lieu. Pour le dire plus élégamment, la situation d’exposition ne renforce pas la réponse d’anxiété. Comme le disent Foa et Kozak (1986), la situation d’exposition doit contenir des “informations correctives”.