virus du papillome humain Flashcards
Vrai ou faux : Le VPH est l’its la plus répandue au canada
Vrai
Pourquoi la prévalence baisse après 30 ans
- vie sexuelle plus stable
- persistance de l’infection après cet âge : risque maximal de lésions de haut grade et de cancer
Risque d’une femme de contracter le VPH en l’absence de vaccination
75-80% avant l’âge de 50 ans
Description du virus
- Génome circulaire (7900 paires de base)
- Taille : 55 nm
- Muqueux ou cutané selon le tropisme
Facteur de risque de l’infection
- Jeune âge aux rapports sexuels
- Lié au nombre de partenaires
- nouveau partenaire
- Autre ITSS concomitante (VIH, HSV, chlamydia)
- Relations sexuelles vaginales ou anales
- Tabac
- Conditions d’immunosuppression
Qu’implique l’infection au vph
Bris de la barrière cutanée permettant au virus de s’introduire au sein de l’hôte
Vrai ou faux : le condom protège à 100% contre le VPB
Faux : régions génitales non couvertes
Quels sont les vph faible risque et haut risque
FAIBLE : 6 et 11
HAUT : 16 et 18
2 types d’épithélium du col
- squameux en périphérie
- Glandulaire au centre : monte vers endocol et endomètre
Changements du col à la puberté
Le pH du vagin s’acidifie donc la jonction entre les deux épithélium migre vers l’endocol : zone entre jonction originale et nouvelle jonction = zone de transformation
Zone de transfomation
Rythme de renouvellement cellulaire très rapide et propice à l’infection au VPH
Combien de mois pour éliminer sans traitement les virus à faible risque et à haut risque
> 5-6 mois faible risque
> 8-14 mois haut risque : persistance est en lien direct avec le risque de progression néoplasique
Quelle est la forme de présentation la plus fréquente du VPH
Asymptomatique
Est ce que le stade asymptomatique est contagieux
Oui : porte le virus et l’excrète
Quand est ce que la lésion peut devenir néoplasique
Intégration du génome viral des VPH HAUT RISQUE dans le génome de l’hôte
Types de présentation infection VPH 6 et 11
- condylomes
- LIBG (CIN bas grade)
- Papillomatose laryngée
Comment peut-on décrire les condylome
Lésion en crête de coq
Vrai ou faux : le risque de transmission des condylomes est faible
Faux ; charge virale de la verrue très élevée et le risque de transmission après une relation est le 25%
Traitement condylome
- Acide trichloroacétique
- Cyotothérapie
- Excision à la pince
- Laser
- Crème imiquimod
Vrai ou faux : le CIN de bas grade est très contagieux
Faux : presque pas transmissible à partir du moment où il est installé sur le col (transmission dans période asx tho)
Définition LIBG (lésion intra-épithéliale de bas grade)
Infection du col en zone squameuse
Traitement LIBG
Suivi seulement car sera éliminé par le système immunitaire
Présentation papillomatose laryngée
Enrouement de la voie
Transmission papillomatose laryngée
- Sexe oral
- Attention à la transmission néonatale
Traiteement papillomatose laryngée
Ablation au laser
Quelles sont les lésions pré-cancéreuses associées au VPH 16 et 18
- Vulve : VIN
- Vagin : VAIN
- Col : CIN haut grade
- Anus : AIN
Quelle section du col touche le CIN de haut grade
La zone squameuse
Traitement CIN haut grade
- Nécessaire car risque de transformation sur 10 ans si non traité
- Anse diathermique : enlever fine tranche de col et cautériser le reste
Quel est le risque d’enlever trop de col
Insuffisance cervico-isthmique menant à une accouchement prématuré
Qu’est ce que l’adénocarcinome in situ (AIS)
Lésion de grade élevé qui touche la zone glandulaie
Pourquoi l’AIS est plus dur à dx
En raison de sa localisation: prélèvement et visualisation plus difficiles (endocol)
Vrai ou faux : l’AIS a un risque élevé de transformation cancéreuse
Vrai
Description lésions VIN
Lésions planes et rugueuses : blanchâtre, rouge ou brunes
Présentation VIN
Asx, prurit, inconfort
Traitement VIN
- Laser
- Cryothérapie
- Agent immunomodulateur
Tx VAIN
Laser
Description vain
Lésions blanches verruqueuses sessiles dans le vagin
à quoi s’apparente le AIN
Mêmes caractéristiques typiques que VPH col
Tx AIN
Laser intra-anal
Quand débuter le pap test et fréquence
21 ans et tous les 2-3 ans
Technique pap test
Prélèvement de cellules épithéliales de l’exocol par spatule de bois (AYRE) et de l’endocol avec cytobrosse pour identifier si les cellules sont anormales
Quand envoyer en colposcopie
En fonction du degré d’anomalie du test
Que permet la colposcopie
- visualisation magnifiée col,vagin, vulve
- Examen du col après application d’acide acétique
- Biopsie pour analyse histologique
- traitement : COndylomes, lésion haut grade col, VIN, VAIN
Mission de la colposcopie
- Exclure la présence d’une lésion cancéreuse
- traiter les précurseurs de cancers avant qu’ils ne deviennent envahissants
- Promotion de la santé en encourageant et informant les patientes
Quand tester directement par PCR
> 30 ans
- Pap test AS-CUS pour discriminer les lésions bénignes des femmes à risque de cancer
- Tester en post-traitement
- Dépistage primaire et référence pour un pap rest en présence d’un test + pour un VPH haut risque
Pas < 30 ans car prévalence VPH est trop élevée et infection est généralement transitoire
Quels sont les 2 vaccins disponibles et homologation
Nonavalant : Gardasil 9
- Filles et femmes 9-45 ans
-Garcons et hommes 9-26 ans
VPH 6-11-16-18++
Bivalent : Cervarix
Filles 10-25 ans
VPH 16-18
Calendrier vaccinal québec
Filles et garçons
- 4e du primaire : 1 dose de Gardasil 9
- 4e secondaire : 1 dose cervarix
Qui peut recevoir le vaccin
TOUS les individus
- Même ceux qui ont déjà été infectés VPH
- Non recommandé en grossesse mais pas une indication d’interruption
Pour qui la vaccination est-elle gratuit
- Femmes et hommes 9-26 ans : possibilité de rattrapage au secondaire si le vaccin avait été décliné au primaire
- HARSAH sans égard à l’âge
- Individus immunosupprimés
Protection qu’offrent les vaccins
Gardasil-9 : presque 100% contre VPH 6, 11, 16, 18 +
Cervarix : presque 100% contre 16 et 18
Taux d’anticorps et immunité maintenus 10 ans après la vaccination
Quelle protection le vaccin n’offre-t-il pas
Autre que pour les virus pour lesquels il a été conçu
Pas de protection croisée
Facteur étiologique cancer du col de l’utérus
VPH
Facteurs de risque cancer du col de l’Utérus
- activité sexuelle
- parité élevée
- Contraceptifs oraux
- Tabac
- Diète
- ITS-VIH
- Immunosuppression
Types histologiques les plus fréquents cancer col
- carcinome épidermoïde (squamo-cellulaire)
- Adénocarcinome
Présentation classique cancer du col
Métrorragie non-douloureuses ou saignements post-coïtaux
Présentation fréquente cancer du col
- Asx
- Pertes vaginales claires ou rosées
- pertes purulentes
Présentation maladie avancée cancer col
- Atteinte vésicale : dysurie, hématurie
- Atteinte rectale : rectorragies
- Paroi pelvienne : sciatalgie, oedème unilatéral, hydronéphrose
Voies de dissémination cancer col
1) Invasion directe locale
2) voies lymphatiques
3) Hématogène
Traitement cancer du col
1) Lésions stade précoce (limitée au col)
Hystérectomie radicale et dissection des ganglions
2) Lésion avancée (extension aux tissus adjacen, métastases ganglionnaires)
- pas de chx
- radiotx et chimiotx
Vrai ou faux : il est impossible de préserver la fertilité d’une patiente lors d’un traitement pour le cancer du col
Faux: on peut effectuer des chirurgies plus conservatrices
Vrai ou faux : le cancer de la vulve est rare
Vrai : <5 % des cancers gynéco
Quels sont les pics d’incidence du cancer de la vulve et l’étiologie
45-55 ans : Lésions pré-cancéreuse VPH
70 ans et + : détérioration d’une dermatose gynénocologique qui n’est pas en lien avec le VPH
Quel % des cancers de la vulve sont causés par le VPH
30-40%
Présentation maladie de Paget
Lésions eczématoïdes très purigineuses (aspect de glaçage à gateau) surtout aux régions pileuses de la vulve avec extension possible au mont vénus et pli interfessier
Vrai ou faux : la maladie de paget n’a pas de risque de transformation maligne
Faux : C’est pourquoi il faut exciser la lésion
Qui tout le lichen scléreux atrophique
La femme âgée
Présentation classique lichen scléreux atrophique
Prurit extrême : la patiente se réveille la nuit pour se gratter
Traitement lichen scléreux atrophique
Crème de corticostéroïdes : traiter sinon risque de transformation maligne
Présentation clinique cancer de la vulve
- Prurit
- Douleur
- Saignement
- Pertes anormales
- Masses vulvaire palpée
- Masse dans les aines
- sx urinaires ou anaux
Prise en charge cancer vulve
- examiner vulve, col, aines
- biopsier toute lésion suspecte
Quel est le traitement du cancer de la vulve
- Excision radicale
- Exérèse des ganglions inguinaux
- Radiotx aux femmes dont les marges de résection sont trop serrées ou qui ont des métastases ganglionnaires en post-op
Quel est le facteur pronostic le plus important dans la prise en charge du cancer de la vulve
L’atteinte des ganglions inguinaux