Virologie Flashcards

1
Q

Concernant les Enterovirus
A- Famille : Flaviviridae
B- De la même famille de que les virus polyomyélitiques
C- Excrété de façon prolongée jusqu’à 6 semaine après la guérison, dans la salive
D- Est un virus enveloppé, capside conique tronquée
E- Génome : ADN double brin

A

Vrai : B

A- Picornaviridae

C- Excrété de façon prolongée jusqu’à 6 semaine après la guérison, dans les selles

D- Virus nu, capside icosaédrique

E- Génome ARN + simple brin, linéaire

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2
Q

Concernant les Enterovirus
A- réservoir humain et animal
B- transmission fécale-orale directe ou indirecte
C- Infections le plus souvent symptomatique
D- Ne cause que des signe digestifs
E- Certains formes sévères sont dues à EV66

A

Vrai : B

A- réservoir strictement humaine
C- Infections le plus souvent asymptomatique
D- formes symptomatiques bénignes : fièvre, éruption avec des signes ORL, respiratoires, ou digestifs mais aussi
- atteintes neurologiques
☞ méningite estivale de l’enfant +++ de bon pronostique
☞ ou plus rarement méninge-encéphalique dues à EV71
- atteintes cutanéo-muqueuses : herpangine, syndrome pied-main-bouche

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3
Q

Concernant les Enterovirus
A- Le diagnostic se fait après prise de sang
B- Le diagnostic de diarrhée à Enterovirus se fait souvent par PCR
C- Possède un effet cytopathogène
D- Il existe un traitement spécifique.
E- Il existe un vaccin vivant atténué utilisé en France contenant les 3 souches de poliovirus.
F- Polyomyélite n’est pas une maladie à déclaration obligatoire.

A

Vrai : C

A- Ecouvillonnage de gorge, de selles, LCR

B- Diagnostic des méningites à Enterovirus par RT-PCR.

D- Traitement symptomatique

E- Vaccin vivant atténué non utilisé en France.
Vaccin à virus inactivé par formaldéhyde : obligatoire, en 3 injections (M2-M3-M4) avec rappel à 16-18 mois, 6 ans, 11-13 ans puis 16-18 ans + rappel tous les 10 ans.

F- MDO !

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4
Q

Concernant les Enterovirus
A- La multiplication virale n’est possible qu’au niveau du duodénum et s’étend aux organes lymphoïdes.

B- Il y a transcription cytoplasmique directe du génome en plusieurs protéines qui constitueront la capside notamment.

C- Possède une ARN polymérase ARN dépendante

D- La libération des provisions provoque toujours la lyse des cellules de l’hôte.

E- L’incubation dure environ 10 jours

A

Vrai : C

A- Multiplication virale tout au long du tube digetsif et s’étend aux organes lymphoïdes

B- Transcription cytoplasmique directe du génome en une seule polyprotéine clivée par une protéase en plusieurs protéines de structure et non de structure

D- Lyse des cellules ou non : responsables d’infections chroniques.

E- Incubation de durée variable (qq jours à 1 mois)

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5
Q

Concernant les Enterovirus
A- Le Poliovirus touche essentiellement les enfant < 7 ans
B- La maladie reste asymptomatique.
C- La régression de la paralysie est très rapide.
D- Les Enterovirus constitute la première cause de méningite lymphocytaire chez l’enfant.
F- La méningite nécessite un traitement spécifique.
G- Le virus des oreillons et HSV sont aussi des virus responsables de fièvres éruptives chez la femme enceinte et l’enfant.

A

Vrai : D

A- Touche essentiellement les enfant < 5 ans

B- La maladie est symptomatique : elle débute 15 jours après le contage avec fièvre, angine, et douleurs musculaires qui peuvent évoluer en paralysie flasques (hypotonie, abolition des réflexes ostéotendineux) liées à l’atteinte des motoneurones suite à la virémie
→ la paralysie des muscles respiratoires et l’atteinte des centres bulbaires peuvent mettre en jeu le pronostic vital

C- -régression de la paralysie très lente avec séquelles fréquentes
-syndrome post-poliomyélite plusieurs années après la phase aigue (surmenage neurologique des moto neurones sains)

F- Pas de traitement spécifique : spontanément résolutive en 3 à 5 jours

G- Diagnostic différentiel :
Le virus des oreillons et HSV sont responsables de méningites lymphocytaires.

La rubéole peut aussi être responsable de fièvres éruptives chez la femme enceinte et l’enfant.

Le HSV et le VZV peuvent aussi donner deslésiosn cutanéo-muqueuses atypiques.

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6
Q

Concernant Rotavirus
A- Famille = Rotaviridae
B- Seuls les groupes A, B et C déterminés par leur VP4 infectent l’homme.
C- Les Rotavirus sont ubiquitaires. La plupart des virus circulant sont du groupe C.
D- Spécifique de l’Homme
E- 1ere cause de gastro-entérite chez les < 3 ans.

A

Vrai : E

A- Reoviridae

B- Les groupes A, B, C possèdent VP6. VP4 est une spécificité du groupe P.

C- Les Rotavirus de groupe A sont principalement ceux en cause dans les gastro-entérites en France.

D- Il existe des Rotavirus animaux qui peuvent infecter l’Homme.

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7
Q

Concernant le Rotavirus :
A- Virus enveloppé
B- Capside icosaédrique formé de 2 couches concentriques.
C- ADN double brin
D- Ont une grande variabilité génétique
E- La dérive génétique est due au réassortiment génétique par échange de segments d’ARN homologues lors de l’infection d’une même cellule par plusieurs virus

A

Vrai : D

A- Virus nu

B- Capside icosaédrique forme de 3 couches concentriques
→ VP2 formant la couche interne
→ VP6 la couche intermédiaire
→ VP4 et VP7 la couche externe

C- ARN double brin segmenté en 11 fragments qui codent chacun pour une protéine virale sauf le 11e fragment. Il y a 6 protéines structurales (VP1 à VP6) et 5 protéines on structurales (NSP1 à NSP5)

La protéine VP6 porte l’antigène de groupe.

E- La dérive antigénique = mutations ponctuée due à l’infidélité de l’ARN polymérase

≠ la cassure antigénique = réassortiment génétique par échange de segments d’ARN homologues lors de l’infection d’une même cellule par plusieurs virus.

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8
Q

Concernant le Rotavirus :
A- Responsable de la lyse des entérocytes, d’où la diarrhée sécrétoire.
B- Contamination par voie oro-fécale
C- La dose infectieuse est élevée.
D- La durée d’excrétion du virus, contrairement à l’Entérovirus, est courte
E- Peut être responsable d’infection nosocomiale et d’épidémie estivales.

A

Vrai : BD

A- perturbation des propriétés d’absorption intestinale
- lyse des entérocytes responsable d’atrophie des villosités intestinales
=> diarrhée osmotique de malabsorption
- sécrétion d’une entérotoxine NSP4 entraînant une fuite hydrique (augmentation de la perméabilité para cellulaire) majorée par une stimulation du système nerveux entérique
=> diarrhée sécrétoire
→ la diarrhée à rotavirus associe une malabsorption et une composante sécrétoire

C- Dose infectieuse faible : 10 particules virales suffisent.

D- Durée d’excrétion est de 8 jours / Enterovirus = 6 semaines.

E- Responsable d’infections nosocomiales et d’épidémies hivernales.

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9
Q

Concernant Rotavirus
A- La période d’incubation est longue (1 mois)
B- L’infection se guérit en moins d’une semaine, sans séquelles
C- Il y a toujours une fièvre.
D- Chez l’adulte, l’infection est souvent asymptomatique.
E- Le diagnostic des Rotavirus repose sur un TDR systématique.
F- Une sérologie est inutile.

A

Vrai : BDF

A- Période d’incubation courte : 1 à 3 jours

C- Pas toujours

E- Diagnostic non réalisé en systématique, à partir des selles :
→ Détection d’antigènes viraux selon plusieurs méthodes :
- Immunochromatographie en test de diagnostic rapide (TDR) unitaire - Agglutination de particules de latex
- ELISA sur plaques
→ Détection du génome viral par RT-PCR (pas en routine)
→ Microscopie électronique (pas réalisé en pratique)

F-Sérologie non réalisée car les Ac apparaissent trop tardivement après l’âge de 2 ans (>90%) rend l’interprétation de la sérologie difficile.

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10
Q

Concernant Rotavirus
A- Il existe un traitement antiviral

B- Il existe deux vaccins vivants atténués obligatoires contre le Rotavirus.

C- Les vaccins empêchent l’infection à Rotavirus.

D- Ces vaccins peuvent entraîner une constipation.

A

A- Traitemnet symptomatique

B- Deux vaccins vivants atténués par voie orale, non recommandés

C- Les vaccins n’empêchent pas l’infection à Rotavirus mais empêchent les diarrhées modérées à graves.

D- Augmentation (faible) du risque d’invagination intestinale aiguë post-vaccination
→ qui peut entraîner rapidement une occlusion et une interruption de l’irrigation sanguine (ischémie), avec un risque de nécrose intestinale ou de perforation.

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11
Q

Concernant Rotavirus

A- Le Rotavirus peut s’attacher aux entérocytes grâce aux spicules VP6 de la capside.

B- Durant son cycle de réplication, il y a destruction de la couche externe de la capside.

C- Elle possède une ARN polymérase virale qui lui permet de transcrire le génome en ARN négatif qui sera traduit en protéines virales dans le cytoplasme.

D Les nouveaux fragments d’ARN négatif se répliqueront avant d’intégrer de nouvelles particules virales.

E- Les nouvelle particules sortent après maturation de l’enveloppe par passage dans le réticulum endoplasmique, obligatoirement par lyse cellulaire.

A

Vrai : B

A- Attachement aux entérocytes grâce aux spécules VP4.

B- Décapsidation partielle

C– Transcription en ARN positif qui sera traduit en protéines virales dans le cytoplasme.

D- Il y a transcription du génome à l’intérieur de la capside double couche grâce à l’ARN polymérase virale en ARN positif qui sera traduit en protéines virales dans le cytoplasme

E- Les nouvelles particules sortent après maturation par passage dans le réticulum endoplasme, par lyse cellulaire ou transport vésiculaire.

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12
Q

Concernant le virus de la rubéole
A- Famille : Rubiviridae, Genre : Rubivirus, Espèce : Rubella virus

B- Virus enveloppé dont l’enveloppe est constitué à partir des protéines traduites à partir de l’ARN viral.

C- Capside icosaédrique, génome à ARN simple brin de polarité négative.

D- Génome peu stable.

E- Virus animal et humain, de transmission aérienne strictement.

F- Virus très fragile qui a un très large tropisme cellulaire

A

Vrai : F

A- Togaviridae, Rubivirus, Rubella virus

B- Virus enveloppé, enveloppe d’origine cellulaire dans laquelle sont insérées des glycoprotéines virales E1 et E2 induisant la synthèse d’anticorps neutralisants.

C- Capside icosaédrique, génome à ARN simple brin de polarité positive.

D- Génome stable

E- Virus strictement humain, de transmission aérienne (gouttelettes salivaires) et cutanée

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13
Q

Concernant le virus de la rubéole
A- Surtout chez les adolescents
B- Chez l’enfant, souvent asymptomatqiue
C- Incubation de 1 mois et contagion seyelmentaprès apparition de l’éruption.
D- Syndrome infectieux : forte fièvre et polyadénopathie.
E- Maladie bénigne mais risque de complication.

A

Vrai : BE

A- Chez les enfants entre 3 et 5 ans.

B- Dans 50% des cas, asymptomatique

C- Incubation de 16 jours. Contagion 5-8 jours avant et 8 jours après l’éruption cutanée.

D- Syndrome infectieux non spécifique : faible fièvre, polyadénopathie, arthralgie chez l’adulte, éruption rubéoliforme.

E- Possible thrombopénie, encéphalite

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14
Q

Concernant le virus de la rubéole
A- Une réinfection est possible et peut exposer à une rubéole congénitale.

B- Il y a virémie seulement lors de primo-infection.

C- Le risque de transmission varie en fonction de l’âge gestationnel et décroit avec l’avancée de la grossesse.

D- Le risque d’atteinte foetale augmente au fil de la grossesse : il est très élevé à la fin de la grossesse

E- Une rubéole congénitale entraîne forcément des malformations.

A

Vrai : BE

A- Réinfection possible si le titre d’anticorps neutralisants est insuffisant mais se limitant à la porte d’entrée respiratoire, sans virémie, ni éruption et pratiquement sans risque de rubéole congénitale.

B- Donc le virus ne peut passer le placenta qu’en cas de virémie, qui n’existe que lors de la primo-infection

C- Le risque de transmission varie en fonction de l’âge gestationnel (90% au T1, 30% au T2 et 100% au T3)

D- Le risque de d’atteinte foetale est également variable selon l’âge gestationnel (très élevé au T1, variable au T2 et quasi-nul au T3)

E- Différentes conséquences :
☞ la mortalité in utero
☞ une embryopathie avec syndrome polymalfomatif survenant en cas de contamination précoce de l’embryon (<20SA) et caractérisé par la Triade de Gregg : surdité de perception, malformation oculaire, troubles neurologiques, cardiaques et dentaires
☞ une foetopathie ou rubéole congénitale évolutive lors d’atteinte foetale au T2 ou T3, caractérisée par des lésions multiviscérales.

Si infection > 20 SA : généralement asymptomatique.

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15
Q

Concernant le virus de la rubéole
A- Le diagnostic est systématique.
B- Le diagnostic est direct par PCR à partir du LCR. La culture est aussi possible.
C- Le diagnostic indirect repose sur la recherche d’IgG et d’IgM spécifiques par ELISA.
D- On recherche aussi toujours des IgA spécifiques.

A

Vrai : D

A- Non systématique, sauf chez les femmes enceinte.

B- Le diagnostic est direct par RT-PCR à partir du LCR ou du liquide amniotique (diagnostic pré-natal)

C- Le diagnostic indirect repose sur la recherche d’IgM et d’igG spécifiques. + tets d’avidité des IgG.
Les IgM apparaissent en 3 à 6 semaines. Peu spécifiques d’une primo-infection car peuvent être positives après une vaccination ou rénifection.

D- Recherche des IgA
-toujours présentes lors d’une primo-infection mais sont non spécifiques (peuvent être positives lors d’une réinsertions ou d’infections anciennes)
↪ seule l’absence d’IgA permet d’exclure une primo-infection rubéolique après avoir écarté la possibilité d’un déficit congénital en IgA

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16
Q

Concernant le virus de la rubéole
A- Le traitement est principalement symptomatique.
B- Toute éruption chez une femme enceinte doit faire penser à une rubéole.
C- C’est le seul virus pouvant donner des exanthèmes.
D- La vaccination contre la rubéole est un vaccin conjugué.
E- Il y a un contrôle de l’immunité obligatoire lors de la déclaration de la grossesse. En cas d’absence d’immunité, la vaccination peut se faire durant la grossesse.

A

Vrai : AB

C- penser à EBV, CMV, HIV

D- Vaccin vivant atténué

E- En cas d’absence d’immunité, contrôle à 20SA. La vaccination se fera sous contraception, après la grossesse. (CI durant la grossesse - tératogène)

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17
Q

Concernant le virus de la rubéole
A- Le vaccin est obligatoire chez l’enfant âgé de < 6 mois. 2 doses avant 6 ans.

B- Confère une immunité immédiate, protectrice efficace à vie.

C- Il y a éviction scolaire systématique.

D- Il s’agit d’une MDO

A

Vrai : D

A-Obligatoire chez l’enfant âgé de 12 à 24 mois 2 doses avant l’âge de 6 ans avec

  • 1ere dose à 12 mois
  • et 2e dose entre 16 et 18 mois

B- confère une immunité protectrice efficace à 95% après 10-18 jours et durant 10 ans

C- Pas d’éviction scolaire systématique

D- Il s’agit d’une MDO depuis mai 2018

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18
Q

Concernant le virus de la rubéole :
A- Il y a liaison du virus à a cellule grâce aux glycoprotéines de sa capside.

B- Il y a décapsidation et libération du génome d’ARN négatif dans le cytoplasme qui sera traduit en protéines virales dont les protéines nécessaires à la synthèse de l’ARN positif qui serviront de matrice pour la synthèse d’ARN génomique.

C- il y a synthèse des protéines de l’enveloppe puis exocytose de la particule virale.

A

A- Il y a liaison du virus à a cellule grâce aux glycoprotéines de son enveloppe.

B- Il y a décapsidation et libération du génome d’ARN positif dans le cytoplasme qui sera traduit en protéines virales dont les protéines nécessaires à la synthèse de l’ARN négatif qui serviront de matrice pour la synthèse d’ARN génomique

C- insertion des glycoprotéines virales dans la membrane cellulaire et bourgeonnement avec les protéines de capside et l’ARN génomique pour l’émission de nouvelles particules virales.

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19
Q

Concernant le virus de l’hépatite A
A- Même famille que Enterovirus.
B- Virus enveloppé, associé à des lipides dans le sang.
C- Capside icosaédrique
D-Génome : ARN simple brin de polarité négative
E- Virus humain strictement

A

Vrai : CE

A- Même famille que Enterovirus = Picornaviridae
Hepatovirus, Human hepatitis virus A

B- Virus nu, associé à des lipides dans le sang.

D-Génome : ARN simple brin de polarité positive

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20
Q

Concernant le virus de l’hépatite A
A- Transmission oro-fécale
B- Sensible aux agents physico-chimiques
C- Peut se transmettre par voie sexuelle
D -Peut se transmettre par usage de drogue par voie IV
E- Surtout dans les pays en voie de développement

A

Vrai : ACDE

B- Très résistant aux agents physico-chimiques

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21
Q

Concernant le virus de l’hépatite A
A- Incubation très courte : 1 semaine
B- Les formes fulminantes sont courantes
C- Les formes ictériques sont très fréquentes chez l’enfant.
D- Le diagnostic peut être sérologique ou virologique.
E- L’apparition des IgM n’a pas une bonne sensibilité ni spécificité.
F- Il n’y a pas de passage à la chronicité

A

Vrai : F

A- Incubation entre 2-8 semaines

B- Très rares formes fulminantes

C- Les formes asymptomatiques/anictériques sont très fréquentes chez l’enfant :

  • 90-95% des cas chez l’enfant
  • 25-50% des cas chez l’adulte

D- Diagnostic surtout sérologique
Indirect : sérologique, par ELISA
- IgM pour le diagnostic d’infection aiguë (☞ très bonne sensibilité et spécificité) : apparition quasi simultanée avec signes cliniques et élévation des transaminases - persistent 3 à 6 mois

  • IgG pour déterminer si exposition virale ou vaccination antérieure.

E- Apparition des IgM est très sensible et très spécifique.

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22
Q

Concernant le virus de l’hépatite A
A- Il y a une importante cytolyse hépatique

B- Il existe un vaccin vivant atténué

C- Ce n’est pas une MDO

D- Il existe un antiviral contre l’hépatite A

E- Hépatite A a un effet cytopathogène

F- La phase pré-ictérique est l phase contagieuse

A

Vrai: A
A-
- cytolyse hépatique (↑ ALAT > 20N), due à la réaction inflammatoire cellulaire qui élimine les hépatocytes infectés : élévation des transaminases
- ↓ taux de prothrombine et facteur V
- cholestase modérée : élévation de la bilirubine conjuguée, des phosphatages alcalines et γGT

B Vaccin à virus inactivé ou vaccin combiné

  • vaccin à virus inactivé (formaldéhyde) (HAVRIX, AVAXIM)
  • Schéma vaccinal : 1 injection, puis rappel à 6- 12 mois (jusqu’à 5 ans), intramusculaire.

C- Hépatite A : MDO

D- Traitement symptomatique

E- Virus hépatotrope qui se réplique dans le cytoplasme des héptocytes infectés mais sans effet cytopathogène (cytolyse par mécanisme d’immunité cellulaire)

F- phase pré-ictérique : signes non spécifiques de type syndrome pseudo-grippal : élimination virale dans les selles pendant cette phase
☞ phase de contagiosité

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23
Q

Concernant le virus de l’hépatite C
A- Famille : Picornaviridae, Genre : Hépatovirus

B- Strictement humain

C- Peu de variabilité génétique entre les virus.

D- La glycoprotéine E2 du VHC reconnait certains récepteurs cellulaires des hépatocytes.

E- Zone de forte prévalence : Asie, Afrique, Europe de l’Est

F- De réplication principalement intranucléaire - latence possible

A

Vrai : BD

A- Famille : Flaviviridae, Genre : Hépacivirus

C- Variabilité génétique avec la coexistence chez un même patient d’une quasi-espèce virale .
La variabilité du virus liée à l’absence de relecture de l’ARN polymérase virale (échappement du système immunitaire)

D- —Récepteurs cellulaires = CD81 (reconnu par la glycoprotéine E2 du VHC), SR-BI, Claudine-1,…

E- Zone de forte prévalence : Europe de l’Est, Asie, Afrique, Amérique du Sud

F- Réplication cytoplasmique, persistance possible, réplication continue - pas de latence

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24
Q

Concernant le virus de l’hépatite C
A- Génome : ADN double brin
B- Capside icosaédrique présentant 3 glycoprotéine E1, E2 et E3.
C- Virus non oncogène enveloppé
D- La contamination est surtout sexuelle et foeto-maternelle
E- Incubation : environ 4 semaines.

A

A- Génome ARN simple brin de polarité +

B- Capside icosaérdrique avec 2 glycoprotéines : E1 et E2

C- Virus oncogène enveloppé

D- Contamination parentérale (drogue IV, transfusion), mère-enfant en période périnatale, dialyse

E- Incubation 7-8 semaines

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25
Q

Concernant le virus de l’hépatite C
A- Evolution souvent bruyante
B- Effet cytopathogène direct sur l’hépatocyte
C- La guérison spontanée est possible.
D- Une infection confère une immunité protectrice
E- L’hépatite devient souvent chronique.

A

A- Asymptomatique, faible élévation des transaminases. Le signe le plus constant est l’asthénie. Evolution silencieuse.

B- Absence d’effet cytopathogène direct sur l’hépatocyte : cytolyse des hépatocytes infectés liée à la réaction immunitaire de l’hôte conduisant à la fibrose hépatique puis à la cirrhose en cas de chronicité
-La persistance virale responsable du passage à la chronicité peut être due à
→ une réponse lymphocytaire CD4+ et/ou CD8 insuffisante de l’hôte
→ la variabilité du virus liée à l’absence de relecture de l’ARN polymérase virale (échappement du système immunitaire)
—
C- Hépatite virale aiguë: dans 20% à 40% des cas, l’évolution est la guérison spontanée sans séquelle
= normalisation des transaminases après 10 semaines, ARN viral indétectable après 10 à 12 semaines avec développement d’anticorps anti-VHC persistants généralement à vie

D- pas d’immunité protectrice post-infectieuse
☞ réinfection possible

E- Hépatite chronique dans 80% des cas. Elle est définie par la persistance de l’ARN VHC dans le sang pendant plus de 6 mois

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26
Q

Concernant le virus de l’hépatite C
A- Lors d’une hépatite chronique, on peut observer des manifestations extra-hépatiques.

B- Une surveillance de l’α-foetoprotéine est nécessaire

C- L’ARN VHC est détectable 1 mois après la contamination

D- Les anticorps anti-VHC apparaissent 2 mois après le contage

A

Vrai : AB

A-
- cryoglobulinémie mixtes +++ : vasculaire à complexes immuns (surtout génotype 3) responsable d’atteintes neurologiques et rénales (glomérulonéphrites membranoprolifératives)
- pathologies auto-immunes : vasculaires, hépatites auto-immunes, thryroïdites, synndrome de Gougerot-Sjögren
- lymphoproliférations malignes : lymphoïdes spléniques à lymphocytes villeux
→ élévation des transaminases n’est pas systématique : les ALAT peuvent être normales, moyennement ↑ (2 à 3 fois la normale) ou très ↑ (> 3fois la normale), sans parallélisme entre l’augmentation des transaminase et le stade de fibrose

B- Evolution vers la cirrhose en 15-20 ans (20%) et l’hépato-carcinome (3 à 5%/an sur cirrhose)
↪ suivi de l’alpha-foetoprotéine + échographie abdominale tous les 6 mois

C- ARN VHC : 1 à 2 semaines après le contage

D- Ac Anti-VHC : 10 semaines après le contage

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27
Q

Concernant le virus de l’hépatite C

A- Le dépistage se fait par ELISA

B- La confirmation peut se faire par Immunoblot.

C- La charge virale est le reflet de l’évolution d’une hépatite C

D- On obtient le score METAVIR grâce au Fibroscan

E- Il existe un vaccin prophylactique

A

Vrai : AB

A- Le dépistage des Ac anti-VHC doit obligatoirement utiliser un test de type ELISA de 3e génération
-utilisation possible de test ELISA combinés qui recherchent également l’antigène de capside du VHC et qui permettent de réduire la fenêtre sérologique dans le cas d’une infection aigue.

B-

  • Utilisation d’une technique ELISA (réactif différent du test de dépistage) ou Immunoblot
  • Diagnostic positif si le test de dépistage et le test de confirmation sont positifs
  • En cas de discordance des test de dépistage et de confirmation : recherche du génome viral par RT-PCR pour déminer une sérologie faussement négative chez les sujets à faible production d’Ac (ID ou hémodialysés)

C- La charge virale n’est pas le reflet de l’évolution d’une hépatite C chronique +++ pas de lien entre la charge virale et l’intensité des lésions hépatiques.
→ indiquée lors d’une suspicion d’hépatite C aigue (ARN-VHC apparition avant les premiers anticorps)
→ lors d’une sérologie douteuse (sujets ayant un taux faible d’anticorps ou fausse réactivité sérologique)
→ en surveillance de l’efficacité du traitement (décroissance de la charge virale)

D- Fibrotest → METAVIR

E- Pas de vaccin

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28
Q

Concernant l’hépatite C
A- La liaison aux hépatocytes se fait grâce aux protéines d’enveloppe

B- Il y a décapsidation puis libération de l’ADN viral dans le cytoplasme qui sera transcrit puis traduit.

C- Le traitement par PEG-IGN α + ribavirine ne fonctionne bien que sur le génotype 1.

D- Types les plus courants : 2 et 4

E- Le traitement ne permet, comme pour l’héptiate B, qu’une diminution de la réplication avec une charge virale indétectable et ALAT normal 6 mois après l’arrêt du traitement.

A

Vrai : A

B-
Décapsidation et libération de l’ARN positif viral dans le cytoplasme immédiatement traduit pas les ribosomes cellulaires our la synthèse d’un précurseur polyprotéique qui sera ensuite clivé pour donner différentes protéines virales (protéines de capside, protéases et ARN polymérase ARN dépendante)

Puis : Réplication de l’ARN génomique viral par l’ARN polyémérase virale en ARN de polarité négative complémentaire qui sert de matrice pour la synthèse de nouvelles molécules d’ARN positif qui seront soit traduites en protéines, soit utilisées en tant qu’ARN génomique pour les particules virales nouvellement synthétisées

C- Génotype 1 = très mauvais répondeur
Génotypse 2-3 : bon répondeur
Génotype 4 à 6 : mauvais répondeur

D- Sous-types les plus fréquents : 1b, 1a et 3a

E- Eradication de l’hépatite C

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29
Q

Concernant le virus de la grippe
A- Famille : Influenzaviridae
B- Il existe 4 type de virus de la grippe qui peuvent tous se transmettre à l’Homme
C- Il possède un seul type de spicule.
D- Pas d’immunité croisée.
E- Génome : ARN double brin de polarité +
F- Capside icosaédrique

A

Vrai : D

A- Orthomyxoviridae : Myxovirus influenzae

B- 4 types : A, B, C, D

  • virus de la grippe A : Homme + animaux => épidémies
  • virus de la grippe B : que l’Homme, épidémies saisonnières
  • virus de la grippe C : infecte l’Homme mais non épidémique
  • virus de la grippe D : bétail, pas l’Homme

C- 2 sortes de spicules = glycoprotéines
• hémagglutinine (H) : 17 différentes : adhésion du virus à l’acide sialique (acide N-acétylneuraminique), spicule trimérique 5H1, H2, H3 pathogènes pour l’Homme)
+ fusion du péplos

 •  neuraminidase (N) : 12 différentes : permet la libération des virions par activité de la sialidase (N1 et N2 pathogènes pour l'Homme)  \+ lyse du mucus bronchique -présence d'une matrice sous l'enveloppe -capsides hélicoïdales, une par segment génomique 

E - 8 brins indépendants pour A et B et 6 pour C (réassortiment ++)
ARN de polarité négative simple brin, codage de 10 à 11 protéines
-associé dans la capside avec ARN polymérase virale et à une nucléoprotéine portant les déterminants anti-géniques (génome + NP forment la ribonucléoprotéine ou RNP)

F- capside de symétrie hélicoïdale

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30
Q

Concernant le virus de la grippe
A- Intracellulaire facultatif
B- L’infection produit des anticorps anti-H et anti-N neutralisants
C- Transmission indirecte possible
D- Il existe 3 types de modifications génotypiques

A

Vrai : BC

A- Intracellulaire obligatoire

D-
-2 types de modifications génotypiques : modification de l’hématogglutinine (HA)
1) glissements antigéniques : mutations ponctuelles aléatoires responsables d’un ou plusieurs changements de la composition de l’HA
=> drift
=> épidémies saisonnières et adaptation annuelle des vaccins

2) saut antigéniques :
- type A uniquement
- par transmission directe (sources animales)
- ou réassortiments génétiques (entre souches humaines et animales)
- modification complètes de certains segments génétiques viraux: échanges de segments ARN homologues lors de l’infection d’une même cellule par plusieurs virus
=> en général à la faveur de la co-infection de 2 souches au sein d’un réservoir hôte = HA nouvelle = virus original = pandémie car absence de PRESSION IMMUNITAIRE
=> évolution virale (nouvelle HA, facteurs viraux de pathogénicité : diffusion, intensité de la pandémie) non prédictible

=> shift
=> pandémies grippales

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31
Q

Concernant le virus de la grippe :
A- Fixation du virus de la grippe grâce à la neuraminidase : interaction avec les acides sialiques.

B- Après décapsidation, il y a libération des RNP dans le cytoplasme par basification de la vésicule grâce à un efflux de proton d’origine virale (protéine M2)

C- L’ARN + sera transcrite par l’ARN polymérase ARN dépendante virale.

D- Les protéines HA et NA s’insèrent dans la membrane de la cellule infectée qui va bourgeonner en incorporant les RNP associées à l’ARN polymérase : sortie par bourgeonnement, grâce à l’hémaglutinine

E- Il y a des lésions dues à la nécrose cellulaires et réaction inflammatoire sous-muqueuse avec exposition de la matrice extracellualire.

A

Vrai : CE

A- Fixation du virus de la grippe grâce à l’hémagglutinine : interaction avec les acides sialiques.

B- Après décapsidation, il y a libération des RNP dans le cytoplasme par acidification de la vésicule grâce à une pompe à protons d’origine virale (protéine M2)

D- Les protéines HA et NA s’insèrent dans la membrane de la cellule infectée qui va bourgeonner en incorporant les RNP associées à l’ARN polymérase): sortie par bourgeonnement, grâce à la neuraminidase

E- D’où possible fixation et multiplication sur la matrice extracellulaire de bactéries commensales des voies aériennes supérieures ou d’entérobactéries (Streptococcus pneumoniae, Staphylococcus aureus, Haemophilus influenza, Escherichia coli, Klebsielle pneumoniae)

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32
Q

Concernant le virus de la grippe :
A- Incubation en 7 jours et guérit en 3 jours

B- Contagiosité: 7 jours après le début des symptômes

C- Aucune indication de diagnostic biologique de la grippe.

D- La PCR permet de distinguer les virus de grippe A et B.

A

vrai : CD

A- Incubation : 1 à 3 jours puis syndrome grippal (rhinopharyngite, fièvre élevée + frissons + céphalées avec courbatures)&raquo_space; guérison en 5-7 jours mais complications possibles

B- Contagiosité : 1 jour avant les symptômes jusqu’à 6 jours après

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33
Q

Concernant le VIH
A- Famille : Orthoviridae

B- Génome ADN double brin

C- Capside icosaédrique

D- Est enveloppé et a des spicules glycoprotéiques mais n’a pas de matrice.

E- Il existe deux types de VIH.

A

Vrai : E

A

  • famille : Retroviridae
  • sous-famille : Orthoviridae
  • genre: : Lentivirus (même genre que HTLV1 et 2 → leucémies che l’Homme)

B- génome diploïde ARN sb +

C- Capside conique tronquée

D - Enveloppé, spicules glycoprotéiques et matrice.

E-
• VIH1 (gp120 - protéine de surface - et gp41 - protéine transmembranaire)
VIH1 séparé en 4 groupes : M (Major) responsable de la pandémie, N, O et P.

 •  VIH2 (gp105 et gp36)
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34
Q

Concernant le VIH :
A- Le VIH-1M de sous-type B est prédominant dans les pays industrialisés.

B- Le VIH-2 est prédominant en Asie.

C- Il y a apparition de quasi-espèces virales qui sont issues d’une même population qui s’est diversifiée à la suite de nombreuses intervenues dans le code génétique de virions.

D- Liquide contaminant : sang, sécrétion génitale, lait maternel, urine.

E- La peau peut être une porte d’entrée.

F- Capable de traverser la barrière foeto-maternelle

A

Vrai : ACF

B- VIH2 prédomine en Afrique d l’ouest

D liquides contaminants :
- sang, sécrétion génitales, lait maternel
☞ non contaminant ; salive, sueur, larmes, urine

E- Peau est une porte d’entrée si elle est lésée

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35
Q

Concernant le VIH :
A- Le cycle de réplication commence par la reconnaissance entre la protéine d’enveloppe gp41 et le récepteur CD8 de la cellule hôte.

B- Il y a modification conformationnelle de la gp41 capable alors de se fixer au co-récepteur CXCR5 ou CCR5

C- Il y a fusion des membranes, formation d’un pore après ancrage du peptide gp 41

D- Après décapsidation et transcription de ‘ADN viral, il y production de nouvelle particules virales.

E- Environ 1 à 10 millions de virions sont produits chaque jour par une personne infectée non traitée.

A

Vrai : C

A- Le cycle de réplication commence par la reconnaissance entre la protéine d’enveloppe gp120 et le récepteur CD4 de la cellule hôte.

B- Il y a modification conformationnelle de la gp120 capable alors de se fixer au co-récepteur CXCR5 ou CCR5

D- Après décapsidation et rétrotranscription de ‘ARN viral (erreurs fréquentes car pas de relecture → variabilité génétique), intégration au sein du génome de la cellule cible grâce à l’intégrale virale. Transcription de l’ADN proviral en ARN par la machinerie de transcription cellualire. Traduction des ARN messagers en protéines virales. Clivage puis assemblage des protéines de la protéase virale. Formation de nouvelle particules virales libres dans le secteur extracellulaire et pouvant infester d’autres cellules. La cellule cible meurt.

E- Environ 1 à 10 milliards de virions sont produits chaque jour par une personne infectée non traitée.

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36
Q

Concernant le VIH :
A- Les cellules cibles du VIH sont uniquement LT CD4

B- Les virus de souche virale “R5” ont pour co-récepteur CCR5 qui est récepteur pour les chimiokines β, de tropisme lymphocytaire.

C- Les virus de souche virale X4 ont pour corécepteur CXCR4, récepteur pour les chimiokines α, de tropisme pour les macrophages.

D- Les virus exprimant à la fois CXCR4 et CCR5 sont les moins virulents.

E- CCR5 est aussi un corécepteur du VIH2

A

A- Ly T CD4, monocytes/macrophages, cellules dendritiques, cellules de Langerhans, cellule de la microglie cérébrale.

B- Les virus de souche virale “R5” ont pour co-récepteur CCR5 qui est récepteur pour les chimiokines α, de tropisme macrophagique.

C- Les virus de souche virale X4 ont pour corécepteur CXCR4, récepteur pour les chimiokines β, de tropisme lymphocytaire

D- Les virus exprimant à la fois CXCR4 et CCR5 sont les plus virulents.

E- Corécepteurs du VIH2

  • CCR5
  • CXCR6/BONZO
  • CPR15/BOB
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37
Q

Concernant le VIH :
A- Lors de la primo-infection, il y a réplication active du virus avec diffusion dans l’organisme avec établissement lente de réservoirs viraux, au niveau des ganglion, des tissus lymphoïdes du tube digestif, … avec intégration du VIH du génome des cellules hôtes.

B- Le VIH est initialement pris en charge par les cellules CD4+ et atteint le sang en 24h.

C- Il atteint les ganglions en 48h.

D- Il est détectable dans le sang dès 24h.

E- Les anticorps anti-VIH sont détectés après 1 semaine.

F- On note une diminution de la production virale dès la 5e semaine.

A

Vrai : C

A- Lors de la primo-infection, il y a réplication active du virus avec diffusion dans l’organisme avec établissement rapide de réservoirs viraux, au niveau des ganglion, des tissus lymphoïdes du tube digestif, … avec intégration du VIH du génome des cellules hôtes.

B- Le VIH est initialement pris en charge par les cellules CD4+ et atteint le sang en 4-6h.

D- Il est détectable dans le sang dès 4-10 jours

E- Les anticorps anti-VIH sont détectés après 1 mois

F- On note une diminution de la production virale dès la 6e semaine.

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38
Q

Concernant le VIH :
A- Au niveau des ganglions lymphatiques, on a une séquestration et réplication du virus et séquestration des effecteurs.

B- Le VIH entraine un effet cytopathogène uniquement direct.

C- En phase tardive VIH, il y a augmentation de la production de LT CD4 en réponse à une majoration de la destruction

D- Le stade SIDA survient généralement pour LyT CD4 < 100/mm³

E- On peut évaluer l’évolution de l’infection grâce à la charge virale seulement

F- Est une MDO.

A

Vrai : AF

B- Effet cytopathogène

  • directement par infection des lymphocytes T CD4 dont le nombre diminue progressivement
  • et indirectement du fait d’une activation immunitaire contribuant à la perte des lymphocytes T CD4 et responsable d’une inflammation délétère pour l’organisme.

C- En phase précoce, il y a augmentation de la production de LT CD4 en réponse à une majoration de la destruction

D- Le stade SIDA survient généralement pour LyT CD4 < 200/mm³

E- Charge virale et taux de lymphocytes T CD4

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39
Q

Concernant le VIH :
A- Il existe un dépistage dans des populations cibles.

B- On a recours à un test ELISA mixte de 4e génération pour le dépistage du VIH qui détecte à la fois les Ac anti-VIH et gp41.

C- Les auto-tests reposent sur l’immunochormatographie et ne peuvent être considérés comme fiables qu’en présence de risque d’exposition au cours de 6 derniers mois.

D- On ne reporte jamais l’initiation du traitement.

A

Vrai : A

A- HSH (au moins 1 fois/an), usagers de drogues (1/an), population générale (au moins 1 fois/vie)

B- ELISA mixte combiné de 4e génération qui détecte Ac anti-VIH (à partir de 1 mois) et p24 du VIH-1 (marqueur précoce)

C- Les auto-tests reposent sur l’immunochromatographie et ne peuvent être considérés comme fiables qu’en présence de risque d’exposition au cours de 3 derniers mois.

D- personnes ayant une charge virale faible (< 1 000 copies/ml)
Il faut:
- écarter un défaut de quantification ou une prise cachée d’antirétroviraux
- ne reporter l’initiation du traitement que si T CD4 ≥ 500/mm3 de façon stable
☞ cas des HIV controllers, long term non progressors, < 1 %

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40
Q

Concernant le VIH
A- VIH 1 et 2 sont sensibles à l’inhibiteur de fusion

B- Certaines personnes peuvent développer une protection contre les VIH à tropisme macrophagique

C- Durant la primo-infection, il n’y a jamais de symptôme neurologique

D- A < 200 CD4/mm³ , il y risque de crytococcose, CMV et toxoplasmose

E- A < 50 CD4/mm³, il y a risque de récurrence de zona

A

Vrai : B

A- VIH-2 naturellement résistant :
• aux inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse
• inhibiteur de fusion
• sensibilité réduite à certains inhibiteurs de protéases (fosamprénavir, atazanavir, tipranavir)

B-
- CXCR4 : peu de polymorphisme génétique
- CCR5 : différents polymorphisme
→ délétion de 32 pb : CCR5 Δ 32
→ forme homozygote de cette mutation : 1% de la population
→ protection des sujets infectés par les virus R5 mais infection possible par les virus X4 ou R5/X4

C- - symptômes neurologiques +++ (troubles cognitifs, déficit moteur, neuropathie, méningite lymphocytaire, encéphalite)

D- A < 100 CD4/mm2, il y risque de crytococcose, CMV et toxoplasmose

E- A < 50 CD4/mm³, il y a risque d’aspergillose, mycobactéries atypiques

A < 200 CD4/mm³, il y a risque de récurrence de zona, candidose oto-pharyngée.

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41
Q

Concernant le VIH
A- Fenêtre virologique : entre J0 et J30

B- ARN VIH plasmatique : à partir de J2

C- Antigénémie p24 : entre J7 et J15

D- Fenêtre immunologique : 1 mois

E- ADN pro-viral : à partir de J30

F- Ac anti-VIH par ELISA positif à partir de J15

G- Ac anti-HIV positif par western-blot à partir de 1 mois

A

Vrai : D

✯ Fenêtre virologique
→ entre J0 et J4/10

ARN HIV plasmatique :
→ à partir de J4/J10

✯ Antigénémie p24 :
→ entre J15 et J21

✯ Fenêtre immunologique
→ 1er mois

ADN proviral
→ à partir de J14

Ac anti-HIV positifs par ELISA
→ après 1 mois

Ac anti-HIV positif par Western-Blog
→ à partir de 1 mois

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42
Q

Concernant le VIH

A- Il faut toujours un test sérologique de confirmation

B- SI on a 2 ELISA + mais que l’Immunoblot est -, alors c’est un faux positif.

C- Le VIH2 est sensible au fosamprénavir

D- Il faut limiter l’utilisation de l’abacavir chez les patients porteurs de l’allèle HLA-B*5702 pour éviter les risques d’hypersensibilité

E- On peut toujours traiter par 2 INTI + IP/r.

A

Vrai : A

immunoblot ou western-blot
✯ Test sérologique de confirmation : western-blot ou Immunoblot
-confirmation du résultat positif de l’ELISA de 4e génération mixte combiné
-identification des anticorps anti-VIH
-typage du virus VIH1 ou VIH2
-3 réponses possibles = négative, positif ou indéterminé

☞ positif : présence de 3 anticorps dont 2 contre les glycoprotéines d’enveloppe
+ 1 dirigé contre une protéine virale codée par Gag ou Pol

2 ELISA positifs sur 2 prélèvements sanguins + 1 West-Blog/Immunoblot positif
=> séropositivité = infection VIH confirmée

B-
Si West-blot/Immunoblot est négatif ou indéterminé
→ recherche de l’antigène p24 ou de l’ARN viral plasmatique

↪ positif : probable primo-infection
→ contrôle sérologique

↪ négatif : absence d’infection, probable réaction non spécifique
→ contrôle sérologique, suspicion de variants

C- Résistant : au fosamprénavir, atazanavir, tipranavir + inhibiteur de fusion (maraviroc) + INNTI

D- Limiter l’utilisation de l’abacavir chez les patients porteurs de l’allèle HLA-B*5701 pour éviter les risques d’hypersensibilité

E- pas pour le VIH2
Stratégie thérapeutique
= Ténofovir + Emtricitabine
OU Abacavir + Lamivudine

+ 1 INNTI ou 1 IP/r ou 1 INI
- Inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) = Rilpivirine (⚠ pas d’IPP) , Efavirenz ( à jeûn, ⚠ inducteur modéré et CYP 2B6, Nevirapine (⚠CYP 2B6)

  • Inhibiteur de protéase boosté par le ritonavir (IP/r) = Darunavir/Ritonavir (attention grossesse)
  • Inhibiteur d’intégrase (INI) = Dolutégravir OU Elvitégravir/Cobicistat OU Raltégravir
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43
Q

Concernant HSV
A- Même famille que EBV (= HHV3) et CMV (HHV5)
B- Génome : ARN polarité positive, linéaire, monocaténaire
C- Capside icosaédrique, enveloppé, sans tégument.
D- Est capable de latence dans le ganglion spinal
E- A une réplication dans le corps cellulaire du neurone

A

Vrai : D

A- 
HSV-1 = HHV1
HSV-2 = HHV2
CMV = HHV5
EBV = HHV5

B- ADN bicaténaire linéaire. génome organisé en 2 segments L et S flanqués en répétitions inversées pouvant donner 4 formes isométriques.

C- Capside icosédrique, tégument, enveloppe

E- Réplication intranucléaire, pas de particule infectieuse mais réactivation à l’origine de récurrence. Les réactivations sont des épisodes de réplication du virus + excrétion locales du virus.

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44
Q

Concernant HSV
A- Lors de la primo-infection, il y a migration par voie axonale vers le corps cellulaire du neurone moteur.

B- La latence s’explique par la circularisation du génome sous forme concatémérique.

C- La réinfection entraîne toujours une crise herpétique.

D- Il n’y aucun vaccin contre les virus des Herpesviridae.

A

A- Lors de la primo-infection, il y a migration par voie axonale vers le corps cellulaire du neurone sensitif.

B- La latence s’explique par la circularisation du génome sous forme épisomale

C- Réinfection peut être symptomatique .

D- Un vaccin contre le zona.

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45
Q

Concernant HSV
A- HSV-1 et EBV sont de la famille des alphahespesviridae
B- Le genre de HSV-1 et HSV-2 est SImplex virus.
C- Ont une spécificité d’hôte très étroite.
D- Virus nu.
E- Réplication lente.

A

Vrai : BC

A- HSV-1 et HSV-2 sont de la fsous-amille des alphahespesviridae. EBV est de la famille des gammaviridae

D- Virus enveloppé + tégument + capside

E- Réplication rapide = 24h

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46
Q

Concernant HSV
A- HSV-1 a plutôt un tropisme orale
B- HSV-2 donne fréquemment des encéphalites
C- HSV-1 donne des méningites graves
D- L’herpes néonatal est souvent dû à HSV-2
E- Une réactivation peut survenir en cas de fatigue.

A

Vrai : AE

B- Encéphalites à HSV1 rares qui révèlent une immunodépression : dues à un déficit de l’immunité inné (voie de signalisation TLR-

C- Méningites à HSV2 qui régressent souvent spontanément ce sont les encépalites qui sont les plus graves)

E- Fatigue, stress, UV, immunodépression, menstruation (herpès cataménial)

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47
Q

Concernant HSV
A- HSV-1 établit sa latence dans le ganglion de Gasser, comme HSV2.

B- HSV est strictement humain.

C- La primo-infection de HSV2 se fait autour de 1-3 ans.

D- HSV2 peut être présent dans la salive, le LCR, les larmes.

E- HSV2 peut être transmis lors de l’accouchement.

A

Vrai : BDE

A- Ganglion de Gasser : HSV1
Ganglion lombosacré : HSV2

C- Primo-infection de HSV1 : 1-3 ans
Primo-infection HSV2 : début de la vie sexuelle

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48
Q

Concernant HSV
A- L’incubation est souvent longue.
B- Virus à tropisme cutanés-muqueux et neurologique.
C- HSV2 peut causer des gingivo-stomatites lors de la primo-infection
D- HSV-1 peut être impliqué dans l’herpès génital
E- Les kérato-conjonctivites bilatérales sont dues à HSV1 et bénignes souvent.

A

Vrai : D

A- Courte incubation (4 jours pour le buccolabial et 5 jour pour l’herpès génital)

B- symptomatologie est due au tropisme cutané-muqueux et neurologique du virus (latence neurologique).

C- HSV1: gingivo-stomatites mais souvent asymptomatique.
HSV-2 : 2/3 primo-infection inapparente Vésicules douloureuses sur les organes génitaux externes, fièvre, adénopathies inguinales

D- Latence dans le ganglion sacré

  • éruption douloureuse, inflammatoire associée une fièvre, des adénopathies inguinales, une dyspareunie et éventuellement des signes méningés.
  • ulcération rapide des vésicules puis guérison spontanée

E- Souvent unilatérale - risque de cécité si non traitées.

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49
Q

Concernant HSV
A- Les Herpex Simplex virus sont la première cause d’encéphalite virale.
B- Les méningites peuvent avoir lieu à tout âge mais on retrouve un pic à l’adolescence.
C- Généralement, les méningites sont dues à HSV2 et encéphalites, dues à HSV1
D- L’herpès néonatal est rare et sont exclusivement dues à HSV2.
E- La transmission materno-foetale a lieu durant la grossesse.

A

Vrai : AC

B- Méningites virale à HSV2 surtout vers 50 ans

C- Rare, gravissime, surtout dues à HSV2

D-

  • HSV-1 : 30 à 40%
  • HSV-2 : 60 à 70%

E- 90% durant l’accouchement

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50
Q

Concernant HSV
A- Il existe deux formes de herpès néonatale : cutanés-muqueux et neurologique.

B- Chez l’immunodéprimé, les primo-infections sont aussi asymptomatiques

C- Le diagnostic de l’herpès se fait principalement par sérologie.

D- L’aciclovir, analogue de l’adénosine, n’agit que sur les cellules infectées.

E- Pour les lésions cutanées, les traitements oraux seront préférés.

F- Cidofovir et foscarnet peuvent être utilisés.

G- Chez l’immunodéprimé, on administrera de l’aciclovir par voie orale.

H- En prévention, il peut être préféré une césarienne.

A

Vrai : EH

A- Trois formes :

1) cutanée-muqueuse
2) systémique
3) neurologique (localisée au SNC)

B- Infection de l’immunodéprimé

  • primo-infection et réactivation symptomatiques
  • infections sévères voire généralisée (présence d’une virémie, hépatite, pneumopathie) et de localisation viscérale (oesophagite, rectite)
  • lésions extensives cutanéo-muqueses

C- Herpès labial : clinique
Techniques essentiellement directes : détection du génome par PCR, recherche des antigènes viraux.

S”urologie pour études épidémiologiques

D- Aciclovir = analogue de la guanosine : la première phosphorylation est faire par une TK virale, d’où sa spécificité.

E - Pour éviter la manipulation des lésions.

F- Seconde intention : néphrotoxicité
• foscarnet est un analogue du pyrophsophate et n’a pas besoin d’être phosphorylé pour être actif = inhibe directement l’ADN polymérase
• cidofovir est un analogue monophosphorylé de la cytosine qui agit sous forme triphosphorylée (indépendamment de la TK).
↪ Traitement de l’herpès génital

G- Aciclovir par IV

H-

  • si lésions virales pendant le travail
  • primo-infection datant < 1 mois
  • ou récurrence datant de < 8 jours
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Q

Concernant le virus de l’hépatite B:
A- Famille : Orthohepadnaviridae
B- Genre : Hepadnavirus
C- Plus de génotypes que l’hépatite C
D- Le VIH est plus contagieux que l’hépatite B
E- Virus enveloppé avec une capside icosaédrique

A

Vrai : E

A- Orthohepadnavirus: genre
B- Hepadnaviridae : famille
C- Chacun a 6 génotypes.
D- L’hépatie B est plus contagieux que le VIH.
E- entourée d’une enveloppe non membranaire formée de lipides cellulaires et de protéine virale appelée antigène HBs

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52
Q

Concernant le virus de l’hépatite B:
A- On peut observer deux formes infectieuses dans le sang.
B- L’Ag HBs est présent au niveau de sa capside.
C- L’Ag HBc est une protéine de surface du virus qui est sécrétée donc détectable dans le sérum
D- Les antigènes neutralisants sont dirigés contre l’antigène HBe
E- Les particules de Dane comportent l’Ag HBd.

A

A- Trois formes :

  • sphères et bâtonnets non infectieux, constituées d’antigènes HBs (protéines de l’enveloppe virale)
  • particules de dane : particles virales complètes et infectieuses

B- L’AgHBs : prés net au niveau de la surface du virus : antigène d’enveloppe = constitue la cible des anticorps protecteurs (anticorps neutralisants)

C- L’Ag HBc est une protéine non sécrétée de capside : non détectable dans le sérum

D- Les antigènes neutralisants sont dirigés contre Ag HBs

E- Particule de Dane : particules virales complètes et infectieuses mais Ag HBd n’existe pas.

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53
Q

Concernant le virus de l’hépatite B:
A- L’hépatite B a un effet cytopathogène direct.

B- Il peut y avoir une guérison spontanée.

C- La contamination ne se fait que par voie sexuelle ou sanguine.

D- La plupart des patients ayant une hépatite B développeront une hépatite B chronique.

E- Le passage à la chronicité est inversement proportionnel à l’âge auquel survient l’infection.

A

Vrai : BE

A- Absence d’effet cytopathogène direct sur l’hépatocyte : cytolyse hépatique liée à la réaction immunitaire de l’hôte à médiation cellulaire, dirigée contre les Ag HBc et HBe à la surface des hépatocytes infectés.

B- -L’évolution de l’infection est donc dépendante de la réaction immunitaire de l’hôte
→ réaction cellulaire adaptée avec une réaction humorale protectrice => guérison
→ réaction cellulaire inadaptée :
> par excès, entraînant des lésions irréversibles du tissu hépatique : hépatite fulminante
> par défaut, ne permettant pas l’élimination du virus => hépatite chronique

C- Voie sexuelle, sanguine ou foeto-maternelle (accouchement, allaitement)

D- Seulement 10% évoluent vers la chronicité.
La cirrhose représente environ 20 % des évolutions naturelles des hépatites chroniques.
=> le foie se couvre de tissu fibreux, ce qui provoque la décomposition progressive du tissu hépatique qui se remplit de tissu graisseux.
- Le risque de développer un hépatocarcinome est multiplié par 100 chez les porteurs du VHB.

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54
Q

Concernant le virus de l’hépatite B:
A- L’Ac anti- HBs signe la présence du VHB dans l’organisme
B- L’Ag HBs est le témoin de l’immunité mais se retrouve aussi lors d’une infection.
C- IgM anti-HBc est un marqueur biologique de la primo-infection
D- L’antigène HBc est rechecrhé dans le sang
E- L’Ac anti-HBe est toujours une marque de réplication virale.

A

Vrai : C

A- L’Ag HBs signe la présence du VHB dans l’organisme

B- L’Ac anti-HBs est le témoin de l’immunité : post)infectieuse ou post-vaccinale.

C- IgM anti-HBc est un marqueur biologique de la primo-infection

D- L’antigène HBc n’est pas sécrété donc n’estpa recherché dans le sang : c’est l’anticorps anti-HBc qui est recherché = marqueur de contact avec HVB

E- L’Ac anti-HBe est une marque de réplication virale sait en cas de mutant pré-C.

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55
Q

Concernant le virus de l’hépatite B:
A- La quantification de l’ADN VHB plasmatique par RT-PCR est le meilleur marqueur de la réplication virale.

B- L’hépatite B aigue se traite par les mêmes antiviraux que l’hépatite B chronique.

C- Le traitement de l’hépatite B a pour objectif d’éradiquer le virus.

D- Une hépatite chronique est active si CV > 1000 UI/mL

E- Ténofovir est la seule molécule en 1ere intention.

F- Pour la lamivudine, aucune résistance n’a été relevée.

G- Interféron α pegylé : traitemnet à durée limitée = 36 semaines.

A

A - Quantification par PCR car ADN viral circulaire partiellement bicaténaire.

B- Hépatite B aigue ne se traite pas par antiviral spécifique.

C- On peut éradique le virus (formes épisomes) mais rendre la CV indétectable et normaliser les transminases est possible.

D- hépatite chronique active si CV > 2000 UI/mL

E- Ténofovir ou Entécavir en 1ere intention - traitement à vie

F- Lamivudine :

  • meilleure tolérance que l’IFN α pour une même efficacité mais apparition quasi-constante de résistances par mutation au niveau de l’ADN polymérase du VHB (☞ mutant YMDD) ☞ nécessitant la recherche de mutations de résistance par séquençage du gène de l’ADN polymérase en cas d’échec thérapeutique
  • surtout utilisée pour éviter la transmission mère-enfant lors de l’accouchement

G- 48 semaines - traitement de durée limitée mais effets indésirables +++
↪ permettrait :
- inhibition de la réplication virale dans les cellules infectées par des virus
- la suppression de la prolifération cellulaire et des activités immunomodulatrices comme l’augmentation de l’activité phagocytaire des macrophages
- et l’augmentation de la cytotoxicité spécifique des lymphocytes pour les cellules cibles

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56
Q

Concernant le virus de l’hépatite B:
A- A un vaccin vivant atténué
B- Schéma vaccinal : J0, J30 rappel 2 mois après la 1ere injection
C-Hépatite B est une MDO
D- Le dépistage porte sur AhHBs + Ac anti-HBs
E- Il est obligatoire de se faire dépister au 3e mois de la grossesse

A

Vrai : C
A- Vaccin sous-unitaire recombinant : fraction antigénique recombinante de l’AgHBS

B- J0, J30 puis 6 mois après la 2e injection (à la naissance)
-schéma particulier pour les personnes devant acquérir une immunité rapidement : 3 injections à M0, M1 et M2 et une 4e dose un an plus tard.

D- dépistage : Ag HBs, Ac anti-HBs et Ac anti-Hbc totaux

E- Recherche AgHBs obligatoire au 6ème mois de grossesse

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57
Q

Concernant le virus de l’hépatite B:
A- Est strictement humain
B- N’est pas oncogène
C- Après l’entrée du virus, l’ADN circulaire reste partiellement bicaténaire.
D- L’ADNccc persiste sous forme d’épisome dans le cytoplasme.
E L’ADNccc est encapsidé par l’Ag HBc avec une ARN polymérase ARN dépendante.
F- Le relargage des particules se fait par bourgeonnement de la membrane nucléaire avec lyse cellulaire.

A

Vrai : A

B- est oncogène

C- Entrée du virus dans l’hépatocyte et transformation de l’ADN circulaire partiellement bicaténaire en ADN circulaire totalement bicaténaire et superenroulé ou ADNcc (covalently closed circuler DNA) dans le cytoplasme sous l’action de l’ADN polymérase virale.

D- ADNccc persiste sous forme condensée dans le noyau
=> transcription en ARNm
=> ARNm traduits en protéines virales et en ARN prégénomique

E- l’ARN prégénomique est encapsidé par l’Ag HBc avec des nucléotides
+ l’ADN polymérase virale (comme une transcriptase inverse = ADN polymérase ARN dépendante), transcrit l’ARN prégénomique en ADN génomique d’abord simple brin puis débute la transcription du deuxième brin jusqu’à épuisement des nucléotides.

F- Le relargage des particules se fait par bourgeonnement de la membrane hépatocyaire sans lyse cellulaire. (bourgeonnement à partir de la membrane nucléaire + lyse cellulaire = cytomégalovirus)

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58
Q

Concernant le virus de l’hépatite B:
A- Incubation d’un 1 mois maximum
B- Hépatite B est asymptomatique dans la majorité des cas
C- Présente parfois des formes extra-hépatiques
D- L’évolution est souvent favorable.
E- Il existe un portage chronique inactif : un traitement antiviral sera instauré

A

Vrai : BCDE

A- Incubation en 4 à 28 semaines

B- asymptomatique dans 80%

C- manifestations extra-hépatiques rares (atteintes rénale, pulmonaire ou neurologique)

D- évolution favorable : guérison dans 90% des cas d’hépatite B aigue

E- Tous les patients ayant une hépatite chronique Ag HBe positif ou négatif, caractérisée par un ADN VHB >2000 UI/ml, des ALAT > N et une activité nécroticoinflammatoire au minimum modérée ou de la fibrose, doivent être traités

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59
Q

Concernant le virus de l’hépatite B:
A- Concernant le mutant préC, il n’y a pas d’Ac anti- HBe mais de présence d’Ag Hbe

B- La présence d’Ag anti-HBs signe forcément une infection à l’hépatite B.

C- La présence d’Ac anti-HBc peut être retrouvée chez une personne vaccinée, jamais infectée.

D- L’augmentation de l’ALAT est le marqueur le plus spécifique de la réplication.

E- Le taux d’ALAT augmente plus s’il s’agit d’un mutant pré-C que s’il s’agissait d’une hépatite aigue.

A

A- Concernant le mutant préC, il n’y a pas d’Ag HBe mais de présence d’Ac anti-HBe

B- Pas forcément: immunisation grâce à la vaccination possible

C- Ac anti-HBc = contact avec le virus

D- La charge virale est le marqueur le plus spécifique de la réplication

E- ALAT= marqueur d’activité
• ↑ ↑ +++ si hépatite aigue
• ↑ si hépatite chronique chronique actif ou hépatite pré-core

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60
Q
Concernant le Cytomegalovirus
A- Strictement humain
B- Famille des Picornaviridae
C- Sous-famille des γ-herpesviridae
D- De grande taille
E- Virus enveloppé provenant de la membrane de la cellule hôte.
F- Est nu
A

Vrai D

A- Spécificité d'hôte très étroite 
-HCMV (Human)
-MCMV (Mouse)
-RCMV (Rat)
Réservoir strictement humain 

B- Famille des Herpesviridae

C- Sous famille des β-hespesvirdae

E- Membrane d’origine nucléaire.

F- - virus enveloppé (enveloppe d’origine nucléaire), nombreuses glycoprotéines d’enveloppe : hH et gB

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61
Q

Concernant le Cytomegalovirus
A- a un tégument entre l’enveloppe et la capside conique
B- le tégument comporte une protéine p61
C- génome : ARN double brin circulaire
D- Réplication lente
E- Caractérisée par primo-infection/latence/réactivation

A

Vrai : DE

A- a un tégument entre l’enveloppe et la capside icosaédrique

B- le tégument comporte une protéine pp65

C- génome : ADN double brin linéaire
Organisé en 2 segments UL (long) et US (short) encadrés de répétitions inversées pouvant donner 4 formes isomériques.

D- Réplication lente : 96-120h

E- Caractérisée par primo-infection/latence/réactivation

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62
Q

Concernant le Cytomegalovirus
A- Virus fragile et ubiquitaire
B- Transmission possible par le lait maternel
C- Transmission mère-enfant possible mais pas de transmission foeto-maternelle
D- Transmission possible par greffe de moelle osseuse
E- Ne cible que les cellules épithéliales

A

Vrai : ABD

B- Transmission possible par tout type de sécrétion corporelle

C- Contamination materno-foetale in utero possible

E- Nombreuses cibles : cellules épithéliales glandulaires, endothéliales, musculaires, osseuses et monocytes.

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63
Q

Concernant le Cytomegalovirus
A- A la primo-infection, il y a toujours une phase de virémie.

B- Chez le sujet immuno-compétent, l’infection est asymptomatique. Les réinfections sont sans conséquence.

C- Chez l’immunodéprimé, la primo-infection est toujours symptomatique.

D- La pneumonie interstitielle est une complication majeure de la greffe de moelle dont l’issue n’est pas souvent fatale.

E- En cas d’infection materno-foetale mais jamais périnatale, les conséquences peuvent être sévères : séquelles neurologiques, comme surdité ou retards mentaux
F- Chez le patients HIV +, en l’absence de traitement anti-retroviral, la leucopénie est la manifestation clinique la plus fréquente

A

Vrai : AB

A- Vrai: le virus se dissémine par voie sanguine et atteint les organes cibles (cible lytiques puis excrétion virale dans tous les liquides biologiques.

C- Chez l’immune-déprimé, les primo-infection et réactivation peuvent être symptomatiques dans 20 à 40 % des cas et sont accompagnées d’un syndrome fébrile, myalgies, arthralgies pouvant se compliquer par une leucopénie, hépatite, atteintes digestives ou cystites, rarement une choriorétinite.
=> pathogène opportuniste

D- Pneumopathie interstitielle chez le greffé de moelle =complication majeure (20%) issue très souvent fatale 90%

E- En cas d’infection materno-foetale et périnatale, les conséquences peuvent être sévères : séquelles neurologiques, comme surdité ou retards mentaux.

F- Chez le patients HIV +, en l’absence de traitement anti-retroviral, la rétinite est la manifestation clinique la plus fréquente

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64
Q

Concernant le Cytomegalovirus
A- diagnostic de CMV : on peut rechercher du génome viral par RT-PCR

B- diagnostic de CMV : on peut doser l’antigénémie pp65 par immunofluorescence qui vise à quantifier le nombre de cellules sanguines circulantes CMV+ par marquage avec un Ac dirigé contre la protéine capsulaire pp65.

C- diagnostic de CMV : par culture du virus par inoculation à une culture de fibroblastes embryonnaire humaine MRC5 et quantification de l’effet cytopathogène (apparaît en 1 semaine)

D- En examen histopathologique, on retrouvera de grosses inclusions intra-nucléaires

A

Vrai : AD

B- diagnostic de CMV : on peut doser l’antigénémie pp65 par immunofluorescence qui vise à quantifier le nombre de cellules sanguines circulantes CMV+ par marquage avec un Ac dirigé contre la protéine tégumentaire pp65.

C- diagnostic de CMV : par culture du virus par inoculation à une culture de fibroblastes embryonnaire humaine MRC5 et quantification de l’effet cytopathogène (apparaît en 4-6 semaines)

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65
Q

Concernant le Cytomégalovirus
A- Trois molécules peuvent être utilisées : aciclovir, cidofovir et foscarnet

B- Ganciclovir en VO est utilisé en 1ere intention.

C- Le ganciclovir présente une néphrotoxicité, comme le cidofovir et le foscarnet.

D- L’acide phosphonoformique a besoin d’être triphosphorylé.

E- Aucun vaccin n’est disponible.

F- Il existe un dépistage systématique pour les femmes enceintes à partir du 6e mois.

A

Vrai : E

A- Trois molécules peuvent être utilisées : ganciclovir, cidofovir et foscarnet

B- Le Ganciclovir est utilisé en première intention par voie IV pour un traitement d’attaque de 2 à 3 semaines suivi, si nécessaire, par un traitement d’entretien. En cas de résistance, Cidofovir ou PFA sont utilisés.

  • Ganciclovir est un analogue de guanosine qui doit être tri-phosphorylé pour être actif et inhiber la DNA polymérase par effet terminateur de chaine. La première phosphorylation est réalisée par une thymidine kinase (TK) virale, les deux suivantes par des TK cellulaires. Par conséquent, le ganciclovir n’agit que sur les cellules infectées.

C- Hématotoxicité pour ganciclovir
Néphrotoxicité pour le cidofovir et le foscarnet.

D- L’acide phosphonoformique n’a pas besoin d’être triphosphorylé.

F- Pas de dépistage systématique pour les femmes enceintes à partir du 6e mois : pas de traitement disponible.

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66
Q

Concernant le Cytomégalovirus
A- Il existe un pic d’incidence : au cours de la petite enfance.

B- Prévalence en France : 50%

C- Cycle de réplication viral : interaction des spicules virales gB avec les récepteurs des cellules cibles et internalisation du virus.

D- Après décapsidation et migration de l’ADN viral dans le noyau, il y a intégration immédiate au génome cellulaire.

E- S’en suit 3 phases de réplication/transcription et de traduction intranucléaire.

F- La phase α très précoce = transcription des gènes de réplication + bloque les défenses cellulaires.

G - La phase β = transcription des gènes de régulation

H- La phase γ tardive = phase de transcription des gènes de structure.

A

Vrai : EH

A- 2 pics d’incidence : petite enfance + adolescence

B- Très large séroprévalence : 60-100% de la population adulte

C- Interaction des spicules virales gB avec les récepteurs des cellules cibles (fibroblastes, leucocytes, celluels endothéliales et épithéliales, moelle oesseuse, cellules du SNC) et fusion des membranes

D- Décapsidation et migration de l’ADN viral dans le noyau SANS INTEGRATION au génome cellulaire

F- phase α très précoce : transcription des gènes de régulation : blocage des défenses cellulaires et activation de la transcription des gènes viraux précoces

G- phase β précoce : transcription des gènes de réplication : synthèse des enzymes de réplication du génome (ARN polymérase, thymidine kinase) et déclenche la phase tardive

H- phase γ tardive : transcription des gènes de structure : synthèse et assemblage des protéines de structure le noyau
→ acquisition de l’enveloppe virale par bourgeonnement de la membrane NUCLEAIRE puis lyse cellulaire pour libérer de nouveaux virions = cycle LYTIQUE

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67
Q

Concernant le Cytomégalovirus
A- Incubation est courte ≈ 7 jours
B- Une infection congénitale fait suite à une virémie maternelle, qu’elle soit en primo-infection ou non.
C- Les primo-infections chez la mère entrainent des séquelle plus graves chez l’enfant.
D- La plupart des infections maternofoetale au CMV est symptomatique à la naissance.
E- La maladie des inclusions cytomégaliques est une foetopathie qui entraîne principalement des atteintes hépatiques.

A

Vrai : BC

A- Incubation est longue ≈ 15-30 jours

B-C- -30% à 50% infections font suite à une primo-infection maternelle : responsable de 2/3 des infections congénitales et des formes les plus sévères

D- 10% des infections maternofoetale au CMV est symptomatique à la naissance.

90% sont asymptomatiques à la naissance avec une virémie positive mais dont 5 à 10% auront des séquelles neurosensorielles tardives (surdité, retard psychomoteur)

E- La maladie des inclusions cytomégaliques est une foetopathie qui entraîne principalement des atteintes neurologiques (calcifications intracrâniennes, micro-encéphale, convulsions) et parfois multiviscérales… responsables de 30% de mortalité ou de graves séquelles neurosensorielles chez les survivants

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68
Q

Concernant le Cytomégalovirus
A- Est l’agent infectieux opportuniste le plus fréquent chez le greffé

B- La maladie à CMV apparaît plus rapidement après l’infection chez le greffé.

C- La maladie CMV augmente les risques de rejet de greffe.

D- La maladie de CMV associe des localisations viscérales chez le greffé.

E- Le CMV est opportuniste chez les sidéen, surtout quand CD4 < 200 mm³

A

Vrai : AC

B- La maladie à CMV apparaît qq mois après la greffe en l’absence de traitement.

D- Associe en plus des signes d’infection à CMV (fièvre prolongée, thrombopénie, hépatite cytolytique), des localisations viscérales telles qu’une pneumopathie interstitielle (complication majeure de l’allogreffe de moelle), glomérulonéphrite, ulcération digestive, rétinites…

E- Le CMV est opportuniste chez les sidéens, surtout quand CD4 < 100 mm³
↪ choriorétinite à CMV +++ responsable de cécité
↪ atteintes digestives : oesophagites, entérocolite
↪ pneumopathies
↪ atteintes neurologiques : encéphalites ou méninge-encéphalite
☞ diminution de l’incidence depuis instauration des trithérapies

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69
Q

Concernant le Cytomégalovirus
A- En cours de grossesse, l’infection est souvent symptomatique.
B- Une sérologie IgM est suffisante pour diagnostiquer une primo-infection chez la femme enceinte.
C- Il est possible de faire une PCR dans le liquide amniotique après 20 SA.
D- Il est inutile de confirmer le diagnostic prénatal sur le nouveau-né
E- Concernant l’infection de l’immunodéprimé, la PCR sur biopsie est la seule technique possible.

A

A- En cours de grossesse, l’infection est souvent peu symptomatique : syndrome infectieux.

B- Sérologie IgG + IgM avec contrôle sérologique sur un 2e prélèvement à 15 jours d’intervalle pour confirmer une primo-infection (par séro-conversion des IgG) et réalisation d’un indice d’avidité des IgG pour différencier une primo-infection récente d’une réactivation ou d’une réinfection

C- Il est possible de faire une PCR dans le liquide amniotique après 22 SA et au moins 7 semaines après la supposée primo-infection maternelle

D- PCR dans les urines du nouveau-né dès les 3 premiers jours de vie (toujours confirmer un diagnostic prénatal sur le nouveau-né)

E- Concernant l’infection de l’immunodéprimé, la PCR sur biopsie du tissu atteint ou antigénémie pp65.

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70
Q

Concernant le CMV
A- Chez les receveurs d’allogreffes séronégatifs d’un greffon provenant d’un donneur CMV +, l’injection de forte doses de ganciclovir peut être réalisée avant la greffe. Après greffe, le ganciclovir est utilisé de manière préventive.

B - Seule prévention chez l’immunodéprimé/ greffe de moelle osseuse : valaciclovir

C- Résistance croisée entre ganciclovir et foscarnet.

D- ATU : maraviroc

A

Vrai : C

A- Chez les receveurs d’allogreffes séronégatifs d’un greffon provenant d’un donneur CMV +, l’injection de forte doses de gammaglobulines peut être réalisée avant la greffe. Après greffe, le ganciclovir est utilisé de manière préventive.

B- valaciclovir ou letermovir

D- Maribavir

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71
Q

Concernant Papillomavirus
A- Famille des Herpesviridae
B- Genre: Papillomavirus
C- 200 génotypes dont 10 infectent l’Homme : certains ont un tropisme cutané, d’autre, un tropisme génital.
D- Tous les HPV sont à haut risque oncogène.

A

Vrai : B

A- Famille des Papillomaviridae

C- 200 génotypes dont 120 infectent l’Homme : certains ont un tropisme cutané, d’autre, un tropisme génital.

D- Certains des génotypes sont à haut risque oncogène (HPV-HR) comme HPV16 ou HPV18. D’autres à bas risque : HPV6 ou 11 (HPV-LR)

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72
Q
Concernant Papillomavirus 
A- Virus épithéliotrope
B- Virus enveloppé
C- Génome : ARN polarité + circulaire
D- Capside icosaédrique
E- Protéine L1 et L2 sur son enveloppe
A

Vrai : AD

B- Virus nu
C : ADN double brin circulaire
E- L1 et L2 sur sa capside

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73
Q

Concernant Papillomavirus
A- Virus strictement humain
B- Très résistant dans l’environnement
C- Il peut se transmettre par voie sexuelle, cutanée ou contamination foeto-maternelle.
D- Incubation très longue.
E- Les formes asymptomatiques sont fréquentes.

A

Vrai : ABD

C- Il peut se transmettre par voie sexuelle, cutanée ou contamination mère-enfant (accouchement : HPV 6+++ : infection muqueuses orales)

D- Oncogenèse toujours liée à la persistance de la réplication de HPV-HR conduisant à l’intégration accidentelle du génome viral et à la surexpression de protéines virales transformantes (E6 et E7). Elles conduisent à la transformation et à l’immortalisation des cellules infectées, avec une instabilité génétique pouvant conduire au cancer. Ce processus prend environ 10 ans.

E- Les formes symptomatiques sont fréquentes.

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74
Q

Concernant Papillomavirus
A- Des génomes HPV peuvent être retrouvés sur la peau sans conséquence apparente
B- Peut induire des cancers l’oropharynx
C- Est l’IST virale la plus fréquente
D- Les condylomes anogénitaux plans ou acumiéns donnent des cancers, surtout chez les HSH
E- Le cancer du col de l’utérus est le plus fréquemment associé à HPV 11.

A

Vrai : ABC

D- Condylomes anogénitaux plans ou acuminés (crêtes de coq, HPV6 et 11 +++). Pas de risque de dégénérescence
= Lésions sexuellement transmissibles et récidivantes

E - Cancer du canal anal (HSH, VIH+) ↔ HPV de génotype 16 et 18

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75
Q

Concernant Papillomavirus
A- Diagnostic biologique systématique, en cas de frottis anormal.

B- On recherche, en examen direct, des cellules caractéristiques

C- Génotypage des HPV indiqué dans tous les cas.

D- Il existe un traitemnet antiviral contre l’HOV

E - Il y a traitement quelque soit le garde de la lésion

F- Il faudra établir une surveillance après traitement.

A

Vrai : B

A- n’est pas systématique, même en cas de frottis anormal
- sérologie non utilisée en pratique. Le génome des HPV sera recherché uniquement dans des frottis (cervico-utérin ou anal) ou des biopsies.
• Recherche des génomes viraux et typage sur coupes histologiques par hybridation in situ

 •  Quantification des ARNm codant les protéines oncogènes E6 et E7 (marqueurs prédictifs de l'activité oncogénique des HPV) par NASBA.

B-Cyto-histopathologie : recherche de koïlocytes (cellules caractéristiques), de dysplasies et atypies nucléaires témoignant d’une néoplasme intra-épithéliale

C- La recherche du génome viral (génotype) est actuellement prise en charge par l’assurance maladie uniquement en cas de frottis avec atypies des cellules malpighiennes de signification indéterminée (ASC-US). Autres indications en attente. (car sinon, considérée comme anxiogène)

D- Pas de traitemnet antiviral.
Traitemnet des lésions : cryothérapie, laser, chirurgie, acide salicylique, imiquimod, podophyllotoxine.

E-
→ Lésions du col de bas grade: aucun traitement (régression spontanée dans l’année) ou cryothérapie
→ Lésions du col de haut grade : conisation (ablation conique d’une partie du col), laser ou cryothérapie si désir de grossesse.

F-
→ Surveillance : après traitement, indispensable et régulière par colposcopie et cytologie. Un test HPV négatif effectué 6 mois après conisation est de très bon pronostic

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76
Q

Concernant Papillomavirus
A- La vaccination n’est recommandée que chez les filles de 11 à 14 ans.

B- Il s’agit d’un vaccin vivant atténué.

C- Schéma vaccinal du Gardasil 9 : M0, M2, M6 pour tous.

D- Il y a dépistage systématique des femmes entre 40 et 65 ans, tous les ans.

A

A-
En 2019, la vaccination est recommandée
- chez les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans révolus, avec un rattrapage limité à l’âge de 19 ans révolus,
- chez les patients immunodéprimés filles et garçons
- pour les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes jusqu’à 26 ans révolus. Deux ou 3 doses en IM en fonction de l’âge.

B- Vaccin RECOMBINANT constitué de la protéine L1 de la capside ayant la propriété de s’auto-assimiler entre elles pour former des pseudo-capsides virales (VLP = virus like particles) ayant une morphologie quasi-identique à celle des virions mais ne contenant par d’ADN viral

C-3 injections M0, M2, M6 si > 14 ans, sinon 2 doses espacées de 6 à 13 mois.

D- Dépistage systématique des femmes de 25 à 65 ans, tous les trois ans après deux frottis normaux à 1 an d’intervalle.
-Examen cytologique permettant de détecter les cellules infectées par HPV (koïlocytes) et les cellules transformées par HPV. Sa sensibilité est faible (1/3 de faux négatifs), d’où la répétition du test.

↪ En cas de résultat anormal, il faudra confirmer par un examen colposcopique (examen du col à l’aide d’une loupe) qui précise le siège et la taille des lésions et permet de réaliser des biopsies ciblées avec un diagnostic histologique de la dysplasie précisant le grade, de la néoplasie intra-épithéliale jusqu’au cancer.

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77
Q

Concernant Papillomavirus

A- Infection productive
= Pénétration du virus au niveau des cellules apicales de l’épithélium et expression des gènes E

B- Infection latente responsable d’un effet cytopathogène appelé koïlocytose

C- Infection transformante
se produit toujours après une infection productive quelque soit le génotype

D - Expression des gènes précoces E2 et E3 conduit à une instabilité chromosomique conduisant à l’accumulation d’anomalies génétiques dans les cellules infectées les rendant cancéreuses.

A

Physiopathologie :

1) Infection latente
Pénétration du virus au niveau des cellules basales de l’épithélium et expression des gènes E uniquement

2) Infection productive
- Caractérisée par l’expression des gènes viraux tardifs dans les cellules permettant la réplication et l’excrétion de particules virales complètes
- Cette multiplication productive est responsable d’un effet cytopathogène appelé koïlocytose
- Les virions néoformés sont libérés et le virus pourra se propager au sein du même épithélium ou être transmis par contact direct.

3) Infection transformante
- Peut se produire après ou de manière concomittante à une infection productive par un génotype oncogène (HPV16, 18, 31, 33,45,…)
- Expression des gènes précoces E6 et E7 conduit à une instabilité chromosomique conduisant à l’accumulation d’anomalies génétiques dans les cellules infectées les rendant cancéreuses.

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78
Q
Concernant EBV
A- Famille des Hespevriridae 
B- Capside conique tronquée
C- Possède une protéine amorphe constituée d'une glycoprotéine unique
D- Génome : ARN positif linéaire 
E- Virus oncogène
A

Vrai : A
B- Capside icosaédrique

C- Possède une protéine amorphe et une protéine d’enveloppe externe constituée de façon dominante par une glycoprotéine (gp350/220)

D- Génome : ADN double brin linéaire (code pour des protéines de latence, notamment EBNA)

E- Immortalisation de EBV dans LyB : lymphome

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79
Q

Concernant EBV
A- Transmission interhumaine par les sécrétions sexuelles

B- Prévalence 50%

C- Clinique : syndrome mononucléosique dans 90% des cas

D- Seul le lymphome de Burkitt est associé à une a-complciation de l’EBV

E- La primo-infection à EBV peut être fatale

A

Vrai : E

A- Transmission par la salive
B- Prévalence 95%
C- Asymptomatique dans 90%
D- Lymphome de Burkitt, Carcinome nasopharyngé, Maladie de Hodgkin, Lymphome T
E- Parfois fatale si déficit immunitaire lié au chromosome X (Syndrome de Purtilo)

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80
Q

Concernant EBV
A- Après transmission salivaire, il y réplication au niveau de l’épithélium buccal puis infection des lymphocytes T.

B- Dans les LyB, il y a prolifération et immobilisation des LyB : on retrouve LMP dans le noyau et EBNA à la surface des LyB

C- Durant une infection à EBV, on retrouve parfois une élévation des transaminases.

D- Le MNI a de nombreux faux +

E- Le diagnostic repose sur la mise en évidence de l’ADN de l’EBV.

A

Vrai : CD

A- Après transmission salivaire, il y réplication au niveau de l’épithélium pharyngé puis infection des lymphocytes B.

B- Dans les LyB, il y a prolifération et immortalisation des LyB : on retrouve EBNA dans le noyau et LMP à la surface des LyB

E- Diagnostic = mise en évidence d’anticorps anti-EBV

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81
Q

Concernant EBV
A- Le syndrome mononucléosique s’explique par la mise en place d’une réponse lymphocytaire humorale.

B- Diagnostic : on peut mettre en évidence des anticorps dirigés contre des antigènes viraux par ELISA, notamment des IgM ou IgG anti-VCA qui sont d’apparition tardive.

C- Si anticorps anti-VCA + et anti-EBNA +, alors infection ancienne

D- Il est possible d’isoler EBV.

E- Il n’est pas nécessaire de traiter la MNI

A

Vrai : E

A- Le syndrome mononucléosique s’explique par la mise en place d’une réponse lymphocytaire cytologique CD8+

B- .Diagnostic : on peut mettre en évidence des anticorps dirigés contre des antigènes viraux par ELISA, notamment des IgM ou IgG anti-VCA qui sont d’apparition précoce. Anti-EBNA sont tardifs.

C-Si anticorps anti-VCA + et anti-EBNA +, alors primo-infection

D- Il est impossible d’isoler EBV en virologie courante

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82
Q

Concernant EBV
A- Il existe un vaccin contre EBV.
B- L’incubation dure entre 5 et 10 jours.
C- Il peut y avoir une angine érythémateuse-pultacée, érythémateuse mais jamais pseudomembraneuse.
D- La prise d’amoxicilline pendant une infection à l’EBV peut entraîner un rash cutané.
E- Il peut y avoir des formes compliquées suite à une infection à l’EBV : syndrome d’activation macrophagique.

A

Vrai : DE

A- Pas de vaccin
B- Incubation : 4-6 semaines
C- • signes généraux : fièvre à 38°C et syndrome pseudo-grippal (myalgie, céphalées, asthénie souvent importante)
• polyadénopathie : aires cervicales, non inflammatoires
• splénomégalique +/- hépatomégalie modérée indolore
• angine érythémateuse-putacée, érythémateuses ou pseudomembraneuse

D- rash érythémateux discret au niveau du visage. La prise d’amoxicilline peut entrainer une éruption maculeuse généralisée réactionnelle non allergique (l’amoxicilline n’est donc pas contre-indiquée par la suite)

E- Complications :

  • anomalies auto-immunes : AHAI (anémie hémolytique auto-immune), thrombopénie auto-immune avec purpura, cryoglubulinémie
  • complications cardiaques : péricardites, myocardite
  • troubles neurologques : méningite lymphocytaire; encéphalite, polyradiculonévrite
  • syndrome d’activation macrophagique (d’ailleurs, les Herpesviridae en sont une cause majeure) = état hyperinflammatoire faisant suite à la dérégulation de la réponse immunitaire cytotoxique
  • rupture de rate (exceptionnelle)
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83
Q

Concernant le VZV
A- Lors de la primo-infection, il y a migration du virus par les axones des neurones des ganglions sensitifs (rachidiens seulement)
B- Lors de la réactivation, il y éruption cutanée au niveau d’un territoire innervé par les nerfs moteurs.
C-La séroprévalence est > 95% des adultes
D- La varicelle est très contagieuse, surtout à cause edu liquide contenu dans les vésicules.
E- Transmission strictement interhumaine.

A

Vrai : C
A- Lors de la primo-infection, il y a migration du virus par les axones des neurones des ganglions sensitifs (rachidiens et crâniens)

B- Lors de la réactivation, il y éruption cutanée au niveau d’un territoire innervé par les nerfs sensitifs.

D- La varicelle est très contagieuse, surtout à cause edu liquide contenu dans les vésicules.

E- Transmission strictement interhumaine.

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84
Q

Concernant le VZV
A- La période d’incubation est courte : 3 jours
B- La contagiosité débute avant l’éruption d’un ou deux jours et se prolonger 10 jours après le début de l’éruption.
C- Il n’y aucune complication au zona chez l’immunocompétent.
D-Chez l’immunodéprimé, il peut y avoir des formes sévères.
E- L’infection materno-foetale entraîne une embryopathie si la contamination a eu lieu après 20 SA.
F- La transmission au cours de l’accouchement n’est pas grave.

A

A- Incubation = 14 jours

B- Contagiosité : J-2 à J+8 (jusqu’à ce que les lésions sont à l’état de croûte)

C- sujet immunocompétent :

  • surinfection bactérienne
  • forme neurologique
  • forme de l’adulte plus sévère (pneumopathie)

D- L’infection materno-foetale entraîne une embryopathie si la contamination a eu lieu avant 20 SA.

F- La transmission au cours de l’accouchement = rare mais grave

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85
Q

Concernant le VZV
A- Douleur de type piqûre dans le métamère correspondant au ganglion.
B- Eruption bilatérale
C- Le diagnostic est le plus souvent clinique.
D-Il existe un vaccin recombinant conjugué contre le zona.
E- On peut traiter par de l’aciclovir ou de la valaciclovir PO uniquement.

A

Vrai : C

A- Douleur de type brûlure dans le métamère correspondant au ganglion.
B- Eruption unilatéral
D- Il existe un vaccin vivan atténué contre le zona : recommandé chez les adultes 65 à 74 ans
E- On peut traiter par de l’aciclovir, de la valaciclovir ou famciclovir par voie orale.

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86
Q
Concernant l'Adenovirus
A- Famille : Mastadenoviridae
B- Genre : Adenovirus
C- Capside icosaédrique
D- Génome : ARN négatif linéaire 
E- Présence de spicules hémagglutinantes.
A

Vrai : AC

A- Famille : Adenoviridae
B- Genre : Mastadenovirus
D- Génome : ADN double brin linéaire

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87
Q

Concernant l’Adenovirus
A- Virus resistant dans l’environnement mais sensible à la chaleur
B- Contamination par voie féco-orale seulement.
C- Virus humain et animal
D- Incubation courte
E- Les formes symptomatiques sont fréquentes

A

Vrai : D

A- Virus resistant dans l’environnement et à la chaleur
B- Contamination par voie féco-orale, aérienne, ou dans l’environnement
C- Virus humain strictement
E- Les formes asymptomatiques sont fréquentes

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88
Q

Concernant l’Adenovirus
A- Les espèces Human adenovirus A et B sont responsables d’infections respiratoires.
B- Les espèces Human adenovirus C, D et E sont responsables d’infections digestives.
C- Certains sont responsables de cystite.
D- Certains sont responsables de conjonctivites.

A

Vrai : CD

A- Les espèces Human adenovirus A et F sont responsables d’infections digestives.
B- Les espèces Human adenovirus B, C et E sont responsables d’infections respiratoires.
C- Certains sont responsables de cystites hémorragiques
D- Certains sont responsables de conjonctivites.

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89
Q

Concernant l’Adenovirus
A- Il y a un diagnostic biologique systématique.
B- La culture de ce virus est possible.
C- La présence d’IgM signe une primo-infection.
D- Le diagnostic différentiel se fait souvent avec les autres virus provoquant de la diarrhée chez l’adulte.
E- Il existe un vaccin recombinant conjugué
F- Il existe un traitement antiviral spécifique.

A

Vrai : B
A- Il y a un diagnostic biologique systématique seulement en cas de gravité

C- La présence d’IgM signe une primo-infection.

D- Le diagnostic différentiel se fait souvent avec les autres virus provoquant de la diarrhée chez l’enfant / pathologies respiratoires

E- Pas d vaccin

F- Pas de traitent antiviral.

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90
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les virus de la grippe humaine, laquelle est fausse?

a) Ce sont des virus à ARN
b) Ils peuvent être responsables d’épidémies
c) Ce sont des virus nus
d) Ce sont des virus à génome fragmenté
e) Ils sont cultivables sur oeufs embryonnés

A

C

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91
Q

Parmi les propositions suivantes concernant l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine, laquelle est fausse?

a) Le stade SIDA est défini en fonction d’une liste de pathologies
b) Le diagnostic d’infection chez le nouveau-né d’une mère infectée repose sur la recherche des anticorps
c) Les inhibiteurs de la fusion de l’enveloppe virale avec la membrane cellulaire peuvent être utilisés en thérapeutique antirétrovirale
d) Les lymphocytes CD4+ ne sont pas les seules cellules cibles de ce virus
e) La transmission de la mère à l’enfant a surtout lieu en fin de grossesse et à l’accouchement

A

B

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92
Q

Dans la liste suivante concernant les modes de transmission du virus de l’hépatite B, une seule proposition est fausse, laquelle?

a) Transmission féco-orale
b) Transmission transcutanée par du matériel contaminé
c) Transmission transfusionnelle
d) Transmission périnatale
e) Transmission sexuelle

A

A

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93
Q

Parmi les propositions suivantes, laquelle concerne les syndromes mononucléosiques?

a) Le nombre des leucocytes est généralement diminué
b) Les polynucléaires sont hypersegmentés
c) L’aspect du frottis sanguin est monomorphe
d) Le frottis sanguin montre de grands lymphocytes hyperbasophiles
e) La sérologie Epstein Barr Virus (EBV) est toujours positive

A

D

Neutrophiles hypersegmentés : déficit en B12

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94
Q

Parmi les propositions suivantes, laquelle est exacte? Le test biologique de choix pour faire un diagnostic spécifique d’hépatite A (VHA) est :

a) L’isolement du virus à partir d’un prélèvement de gorge
b) L’isolement du virus sur oeuf embryonné à partir des selles prélevées à la phase aigüe
c) Le dosage des transaminases
d) la mise en évidence d’anticorps anti-VHA de classe IgM à la phase aiguë
e) L’élévation du titre d’anticorps anti-HA dans deux sérums prélevés à 15 jours d’intervalle

A

D

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95
Q

Parmi les propositions suivantes, cocher celle qui est exacte. La vaccination contre l’hépatite B n’est ni recommandée, ni obligatoire chez:

a) Les nourrissons
b) Les personnels de santé
c) Les adolescents
d) Les adultes
e) L’entourage ou le partenaire d’un sujet infecté par le virus de l’hépatite B ou porteur chronique de l’antigène HBs

A

D

Hépatite B : Rattrapage recommandé pour tous les adolescents non vaccinés, jusqu’à l’âge de 15 ans. (mais vaccination obligatoire pour les < 2 ans)

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96
Q

Parmi les affirmations suivantes concernant le virus de l’hépatite B, une seule est fausse. Laquelle?

a) Il s’agit d’un virus à ARN
b) Il appartient aux hépadnavirus
c) Il peut être transmis par voie sexuelle
d) Il possède une enveloppe
e) II comporte une capside

A

A

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97
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le cytomégalovirus, quelle est celle qui est fausse?

a) C’est un virus à ARN
b) C’est un virus enveloppé
c) Il donne des infections strictement humaines
d) Il fait partie de la famille des Herpesviridae
e) Il peut provoquer la maladie des inclusions cytomégaliques

A

A

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98
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le virus de l’immunodéficience humaine, laquelle est exacte?

a) Ce sont des virus à ADN
b) Ils peuvent être cultivés sur milieu de Löwenstein-Jensen
c) Ce sont des virus nus
d) Ce sont des virus ayant un génome fragmenté en huit fragments
e) Ils possèdent une enzyme capable de transcrire l’ARN en ADN

A

E

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99
Q

Parmi les propositions suivantes concernant l’Herpes simplex virus, laquelle est fausse?

a) Il peut être transmis à l’enfant au cours de l’accouchement
b) Il établit sa latence dans les lymphocytes
c) C’est un virus à ADN enveloppé
d) Il peut provoquer des encéphalites
e) Il peut être isolé sur cultures cellulaires

A

B

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100
Q

Parmi les affirmations suivantes concernant le virus de l’hépatite B, une seule est fausse. Laquelle ?

a) Il s’agit d’un virus à ARN
b) Il appartient à la famille des Hepadnaviridae
c) Il possède une enveloppe lipoprotéique
d) II comporte une capside
e) Il peut être transmis par voie sanguine

A

A

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101
Q

Cochez la proposition s’appliquant aux infections à cytomégalovirus :

a) Elles sont rares au cours des hémopathies malignes
b) Elles sont transmissibles par voie génitale
c) Elles sont transmises par les eaux de boisson
d) Elles sont exceptionnelles au cours du syndrome d’immuno-déficience acquise (SIDA)
e) Leur diagnostic se fait uniquement par la recherche d’anticorps sériques

A

B

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102
Q

Parmi les propositions suivantes, une seule est exacte. L’interféron gamma est produit par les:

a) Cellules infectées par un virus
b) Fibroblastes
c) Lymphocytes T activés
d) Polynucléaires
e) Macrophages

A

C

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103
Q

Dans la liste suivante, quels agents peuvent être responsables de pneumopathies chez l’adulte ?

a) Listeria monocytogenes
b) Pseudomonas aeruginosa
c) Cytomégalovirus
d) Haemophilus influenzae
e) Streptococcus pneumoniae

A

BCDE

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104
Q

Indiquer la (les) réponse(s) exacte(s)concernant les lymphocytes T.

a) Ils sont les effecteurs de l’immunité à médiation cellulaire
b) Ils représentent 20 à 40 % des lymphocytes circulants
c) Ils sécrètent des interleukines
d) Ils peuplent les organes lymphoïdes secondaires où ils restent localisés
e) Ils possèdent un récepteur pour le virus d’Epstein-Barr

A

AC

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105
Q

Parmi les propositions suivantes concernant l’hépatite à virus B, laquelle, lesquelles est (sont) exacte(s)?

a) Elle peut se rencontrer chez les sujets atteints du virus de l’immunodéficience humaine (VIH)
b) Elle peut se transformer en hépatite chronique
c) Elle a une période d’incubation de 30 à 120 jours
d) Elle est transmissible par voie sexuelle .
e) Elle ne peut pas être transmise par voie materno-foetale

A

ABCD

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106
Q

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? Le syndrome mononucléosique s’observe :

a) Au cours de la leucémie lymphoïde chronique
b) Au cours des hépatites virales
c) Au cours de la maladie de Vaquez
d) Au cours des infections à cytomégalovirus
e) Au cours de la maladie de Kahler

A

BD

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107
Q

Concernant les infections à cytomégalovirus, quelles sont les propositions exactes?

a) Elles sont le plus souvent symptomatiques
b) Elles deviennent systématiquement latentes après la primo-infection
c) Elles peuvent se réactiver uniquement chez l’immunodéprimé
d) Elles sont responsables d’embryo-foetopathies fréquentes
e) Elles peuvent conduire à la cécité

A

BDE

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108
Q

Parmi les propositions suivantes, quel(s) est (sont) le (les) micro-organisme(s) responsable(s) d’infections néonatales ?

a) Virus de l’hépatite A
b) Entamoeba histolytica
c) Herpes simplex virus
d) Listeria monocytogenes
e) Vibrio cholerae

A

CD

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109
Q

Concernant le cytomégalovirus, quelles sont les propositions exactes ?

a) Il cultive in vitro uniquement sur cellules fibroblastiques embryonnaires humaines
b) L’effet cytopathique est observé le plus souvent avant 72 heures
c) Des techniques de PCR permettent une détection précoce
d) Le virus est retrouvé dans les leucocytes
e) Il est rarement excrété dans les urines

A

ACD

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110
Q

. Parmi les propositions suivantes concernant le ganciclovir (CYMEVAN®), laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)?

a) C’est un analogue de nucléoside
b) Il doit être phosphorylé pour être actif
c) Il peut être administré par voie orale
d) Il présente une toxicité rénale majeure
e) Il est utilisé dans le traitement des infections à cytomégalovirus

A

ABCE

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111
Q

Parmi les actions de prévention contre le cancer, citées ci-dessous, donner celles qui relèvent de la prévention primaire:

a) Arrêt du tabagisme
b) Limiter l’exposition au soleil
c) Frottis systématique du col de l’utérus
d) Vaccination contre le virus de l’hépatite B
e) Mammographie

A

ABD

≠ dépistage

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112
Q

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont relatives au VIH ?

a) C’est un virus enveloppé
b) Le sujet infecté par le VIH élabore des anticorps contre l’antigène spécifique p24
c) Il est génétiquement stable
d) Au plan diagnostique, le Western-Blot est plus spécifique que l’ELISA
e) Il ne peut-être transmis par voie transplacentaire

A

ABD

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113
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le virus de l’hépatite C, quelle est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?

a) C’est un virus à ADN
b) Il peut être transmis par voie parentérale
c) L’infection virale devient chronique dans moins de 10% des cas
d) L’infection peut être prévenue par vaccination
e) L’infection chronique peut être traitée par l’interféron alpha

A

BE

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114
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le ganciclovir (CYMEVAN®), quelle est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) :

a) Est indiqué dans le traitement des pneumonies à CMV (cytomégalovirus)
b) Est indiqué dans le traitement des infections digestives à CMV des sidéens immunodéprimés
c) Le dérivé triphosphate est la forme active
d) Il peut entraîner des leuconeutropénies sévères
e) Il ne passe pas dans le liquide céphalo-rachidien

A

ABCD

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115
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les virus grippaux, laquelle(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

a) Ils appartiennent à la famille des Paramyxoviridae
b) Ce sont des virus à ARN monocaténaire
c) Ils possèdent une capside icosaédrique
d) Ils possèdent une enveloppe
e) Ils portent des spicules à propriétés hémagglutinantes

A

BDE

⚠ capside de symétrie hélicoïdale

116
Q

Dans la liste suivante concernant le virus de l’hépatite C, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

a) Il est fréquemment responsable d’hépatite aiguë asymptomatique
b) Il est rarement responsable d’hépatite chronique
c) Il est responsable de cirrhose
d) Le mode de transmission est féco-oral
e) C’est un virus enveloppé

A

ACE

117
Q

Parmi les propositions suivantes, lesquelles s’appliquent aux virus grippaux de type A ?

a) Ce sont des virus antigéniquement variables
b) Ce sont des virus nus
c) Ils sont détectables dans les sécrétions nasales
d) Ils sont cultivables sur oeuf de poule embryonné
e) Le diagnostic indirect peut se faire par réaction d’inhibition d’hémagglutination

A

ACDE

118
Q

Parmi les propositions suivantes laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? Le vaccin anti-grippe est :

a) Un vaccin à virus inactivé
b) N’est pas contre-indiqué chez la femme enceinte
c) Est obligatoire à l’âge de 1 an
d) Est contre-indiqué chez les personnes allergiques aux protéines de l’oeuf
e) Est recommandé aux personnes souffrant d’affections cardiaques

A

ABDE

NB : inactivé ≠ atténué

119
Q

Parmi les virus suivants, lesquels peuvent être transmis sexuellement ?

a) Virus herpès simplex type 2
b) Virus de la grippe
c) Virus de l’hépatite A (VHA)
d) Virus de immunodéficience humaine (VIH)
e) Virus de la poliomyélite

A

AD

120
Q

Parmi ces propositions qui concernent les virus de l’immunodéficience humaine, laquelle (lesquelles) est (sont) vraie(s) :

a) Ce sont des virus non enveloppés à ARN
b) Ils peuvent être transmis in utero d’une mère à son enfant
c) Ils ont pour principale cible cellulaire le lymphocyte T CD4+
d) lls ne sont pas inactivables par l’eau de Javel
e) Les virus VIH 1 et VIH2 ont la même répartition géographique

A

BC

121
Q

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle (celles) qui est (sont) exacte(s) :Un syndrome mononucléosique est associé à :

a) Maladie de Kahler
b) Mononucléose infectieuse
c) Toxoplasmose
d) Infection à Shigella
e) Cytomégalovirus

A

BCE

122
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le virus de l’hépatite B, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ?

a) Il peut être responsable d’infections nosocomiales
b) Il peut être impliqué dans les hépatites chroniques
c) Cest un virus à ARN
d) Il peut être responsable d’hépatites fulminantes
e) Le vaccin utilisé en France contre ce virus est un vaccin vivant atténué

A

ABD

123
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le virus Herpes simplex, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ?

a) Ils sont responsables d’infections cutanéo-muqueuses
b) Ils sont enveloppés
c) Ils se répliquent en cultures cellulaires
d) Ils sont principalement impliqués dans les infections chez le sujet âgé
e) Ce sont des virus à ARN

A

ABC

124
Q

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? Le virus de l’Hépatite A :

a) Est un virus à ADN
b) Appartient à la famille des Picornaviridae
c) Peut provoquer une cirrhose
d) Est transmis par voie féco-orale
e) Provoque une infection qui peut être prévenue par une vaccination

A

BDE

125
Q

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? Le virus de l’Hépatite A :

a) Est un virus à ADN
b) Appartient à la famille des Picornaviridae
c) Peut provoquer une cirrhose
d) Est transmis par voie féco-orale
e) Provoque une infection qui peut être prévenue par une vaccination

A

BE

symétrie cubique ≈ icosaédrique

126
Q

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) s’applique(nt) à l’épidémiologie de la grippe ?

a) Transmission directe par voie aérienne
b) Les virus grippaux subissent des modifications antigéniques
c) Les virus grippaux du type B sont responsables de pandémies
d) Les épidémies prédominent au printemps
e) Il existe une immunité locale au niveau du tractus respiratoire

A

ABE

127
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le diagnostic biologique des infections à Cytomégalovirus (CMV), citer celle(s) qui est (sont) exacte(s)?

a) Le CMV donne un effet cytopathique rapide (en 24h) sur culture cellulaire
b) La recherche précoce des antigènes du CMV par utilisation d’anticorps monoclonaux permet un diagnostic rapide
c) Le CMV est excrêté de façon prolongée dans les urines du sujet infecté
d) Il est possible de rechercher le CMV dans les leucocytes du sang circulant
e) L’aspect du frottis sanguin permet d’effectuer le diagnostic de ces infections

A

BCD

128
Q

Indiquez la ou les réponses exactes: Les lymphocytes B:

a) Représentent plus de 50% des lymphocytes circulants
b) Possèdent des récepteurs pour l’antigène constitués de : 2 chaînes alpha et de 2 chaînes bêta
c) Sont mis en évidence par le test des rosettes E (mouton)
d) Possèdent un récepteur pour le virus Epstein-Barr
e) Donnent naissance aux mastocytes qui secrètent des anticorps

A

test des rosettes E : marqueur des LyT

D

129
Q

Le vaccin antigrippal:

a) Est un vaccin à virus inactivé
b) Est modifié en fonction des données épidémiologiques
c) Est administré en général au printemps
d) Est obligatoire dès l’âge de 1 an
e) N’est pas contre-indiqué chez la femme enceinte

A

ABE

130
Q

Le cytomégalovivrus:

a) Appartient à la famille des Herpesviridae
b) Est un virus à ARN monocaténaire
c) Possède une capside icosaédrique
d) Est enveloppé
e) Porte des spicules à propriétés hémagglutinantes

A

ACD

131
Q

Parmi les virus suivants tous possèdent un génome à ARN sauf un, lequel ?

a) Le virus de l’immunodéficience humaine
b) Le virus de l’hépatite A
c) Le virus de l’hépatite C
d) Les entérovirus
e) Le virus de l’hépatite B

A

E

132
Q

Dans la liste suivante, quel(s) micro-organisme(s) peut(peuvent) être transmis par voie féco-orale ?

a) Virus de l’hépatite A
b) Cytomégalovirus
c) Entamoeba histolytica
d) Entérovirus
e) Treponema pallidum

A

ACD

133
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le ganciclovir (CYMEVAN®) laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ?

a) C’est un analogue de la guanosine
b) Il est actif sur le cytomégalovirus
c) La forme active est le dérivé monophosphate
d) Il peut entrainer des neutropénies sévères
e) Il doit être utilisé sous contraception efficace chez la femme en période d’activité génitale

A

ABDE

134
Q

Parmi les virus suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) transmissible(s) in utero de la mère à l’enfant ?

a) Le virus de l’hépatite B
b) Le virus de la rubéole
c) Le virus de l’immunodéficience humaine
d) Le cytomégalovirus
e) Les virus grippaux

A

ABCD

135
Q

Parmi les affirmations suivantes concernant le virus de l’hépatite B, une seule est fausse. Laquelle ?

a) Il s’agit d’un virus à ARN
b) Il appartient à la famille des Hepadnaviridae
c) Il possède une enveloppe lipoprotéique
d) Il comporte une capside
e) Il peut être transmis par voie sanguine

A

A

136
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le cytomégalovirus humain, une seule est fausse laquelle ?

a) Il est à l’origine d’infection viscérale principalement chez le sujet immunodéprimé
b) Il produit un effet cytopathique après 24 heures de culture
c) Il se transmet par la salive
d) Il est à l’origine de pneumopathies
e) Il est sensible au ganciclovir

A

B

137
Q

Parmi les propositions suivantes laquelle ou lesquelles permet(tent) de différencier les virus des hépatites A et B ?

a) La nature du génome viral
b) La présence d’une enveloppe virale
c) Le passage à la chronicité de l’hépatite
d) Les modes de contamination
e) La symétrie de la capside

A

ABCD

138
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le virus de l’hépatite C, laquelle est fausse ?

a) Il s’agit d’un virus à ARN de la famille des Flaviviridae
b) Il est rarement transmis par voie sexuelle
c) Le traitement des formes chroniques repose sur l’association PEG-interféron alpha et ribavirine
d) La culture virale sur cellules in vitro est la technique la plus utilisée pour le diagnostic
e) Les formes chroniques sont plus fréquentes que pour le virus de l’hépatite B

A

D

139
Q

Le virus de l’immunodéficience humaine VIH, infecte les cellules du système immunitaire par différents récepteurs, parmi lesquels :

a) CD4
b) Récepteurs des chimiokines CXCR4 et CCR5
c) Intégrines : CD11a/CD18
d) Lectine DC-SIGN
e) CD14

A

AB

140
Q

Parmi les propositions concernant le foscarnet (FOSCAVIR®), quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s)?

a) C’est le phosphonoformiate trisodique
b) Il est utilisé dans le traitement des infections à cytomégalovirus au cours du Sida
c) Son administration peut entraîner une hypocalcémie
d) Il présente une toxicité médullaire importante
e) Il est impératif d’associer au traitement, une hydratation par perfusion

A

ABCE

141
Q

Dans la liste suivante, quel(s) est (sont) le(s) virus dont la transmission dominante est féco-orale ?

a) Virus de l’hépatite B
b) Entérovirus
c) Virus de l’hépatite A
d) Virus de l’hépatite C
e) Herpès simplex virus

A

BC

142
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le virus de l’hépatite C, laquelle est exacte?

a) C’est un virus à ADN
b) C’est un virus nu
c) Il est habituellement transmis par voie orale
d) Il est facilement cultivable sur cellules fibroblastiques humaines
e) Il peut être transmis par le sang

A

E

143
Q

Parmi les virus suivants, lequel(lesquels) peut(peuvent) être responsable(s) d’infections chroniques ?

a) Virus de l’Immunodéficience Humaine
b) Echovirus
c) Virus de l’hépatite B
d) Virus de la grippe
e) Virus de l’hépatite A

A

AC

Echovirus : exanthème

144
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le cytomégalovirus, laquelle(lesquelles) est(sont) vraie(s)

a) c’est un agent responsable d’infections congénitales
b) les pathologies qu’il provoque peuvent être prévenues par l’administration de valaciclovir
c) c’est un virus qui ne se cultive pas in vitro
d) c’est un virus à ARN
e) le ganciclovir agit en bloquant la thymidine kinase virale

A

AB

145
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le Cytomegalovirus, laquelle est fausse?

a) Il est responsable d’infections congénitales
b) Il provoque des rétinites chez les sujets sidéens
c) Il n’est cultivable que sur cellules fibroblastiques embryonnaires humaines
d) Sa multiplication peut être bloquée par le ganciclovir
e) Il n’est pas transmissible par voie sexuelle

A

E

146
Q

Dans la liste suivante quels sont les microorganismes responsables de méningo-encéphalites ?

a) VIH
b) Toxoplasma gondii
c) CMV
d) Chlamydia trachomatis
e) Herpes simplex virus

A

ABCE

147
Q

En l’absence de traitement antibiotique, un syndrome méningé associé à un liquide céphalorachidien clair peut être causé par une infection à :

a) Pneumocoque
b) Listeria monocytogenes
c) Enterovirus
d) Méningocoque
e) Mycobacterium tuberculosis

A

BCE

148
Q

Parmi les virus suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui possède(nt) un génome à ADN ?

a) Les virus grippaux
b) Le virus de l’hépatite A
c) Le virus de l’hépatite C
d) Le cytomégalovirus
e) Les entérovirus

A

D

149
Q

Concernant les traitements anti-cytomégalovirus, quelles sont les propositions exactes ?

a) Ils sont virostatiques
b) L’association ganciclovir-foscarnet est synergique
c) Le ganciclovir est un analogue non cyclique de la guanine
d) Ce sont des inhibiteurs de la thymidine kinase virale
e) Ils inhibent l’ADN polymérase virale

A

ABCE

150
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le foscarnet, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ?

a) C’est un analogue de nucléoside
b) Il doit être phosphorylé pour être actif
c) Il peut être administré par voie orale
d) Il présente une toxicité rénale majeure
e) Il est utilisé dans le traitement d’infections à Cytomegalovirus

A

DE

151
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les virus à HSV, indiquez celle(s) qui est (sont) exacte(s) :

a) Ce sont des virus à ADN bicaténaire enveloppés, ayant une capside icosaédrique
b) La latence s’effectue dans les ganglions de Gasser pour HSV2
c) La réactivation dans les infections à HSV 2 est moins fréquente que dans les infections à HSV 1 mais plus sévère
d) Le traitement probabiliste de la méningoencéphalite est l’aciclovir
e) Les infections graves causées par ce virus sont toujours traitées par des antiviraux par voie intraveineuse chez l’immunodéprimé

A

ADE

152
Q

Parmi les virus suivants, lequel (lesquels) est (sont) enveloppé(s) et à ADN ?

a) VHA
b) Grippe
c) HSV
d) Papoviridae
e) CMV

A

CE

153
Q

Concernant l’herpès simplex virus, cochez les réponses fausses.

a) HSV est un virus à ADN monocaténaire, enveloppé et très fragile dans l’environnement.
b) Lors de la phase de latence, HSV-1 reste dans les ganglions de Gasser et HSV-2 dans les ganglions sacrés.
c) Le passage transplacentaire de HSV-2 est très rare
d) HSV 1 et HSV 2 peuvent être responsables d’encéphalite herpétique chez les patients immunodéprimés.
e) L’herpès néonatal est plus grave si la primo infection à lieu en début de grossesse.

A

AE

154
Q

Parmi les propositions suivantes, quelle est la première cause de méningite virale chez l’adulte :

a) Herpes Simplex Virus
b) Entérovirus
c) Arbovirus
d) Neisseria meningitidis
e) HIV

A

B

155
Q

Parmi les propositions suivantes sur le Cytomégalovirus, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) :

a) Il possède un ARN bicaténaire, enveloppé
b) Environ 50% des adultes sont séropositifs en France
c) La primo-infection est le plus souvent symptomatique
d) Son caractère pathogène survient surtout chez les femmes enceintes et immunodéprimés
e) Il persiste à vie de façon latente dans les ganglions sensitifs

A

BD

☞ La latence a lieu principalement dans les monocytes-macrophages mais aussi dans les cellules endothéliales.

C’est un virus leucotrope.

156
Q

Parmi les virus suivant lequel (lesquels) est (sont) des virus à ADN encapsulés:

a) Herpes simplex virus
b) Papillomavirus
c) Virus de l’hépatite B
d) Virus de l’hépatite C
e) Epstein Barr Virus

A

ACE

157
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le virus de l’hépatite B, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) :

a) Il y a un passage à la chronicité dans environ 80% des cas
b) Le passage à la chronicité est définit par la présence de l’Ag HBs pendant plus de 6 mois dans le sérum
c) Il n’existe pas de formes fulminantes
d) C’est un virus à ADN
e) La vaccination du personnel de santé est conseillée

A

BD

158
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le virus de l’hépatite C, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) :

a) C’est un virus à ADN
b) Il y a un passage à la chronicité dans environ 80% des cas
c) Un taux d’Ac anti HBc signe le contact avec le virus
d) Le dépistage se fait par sérologie par deux techniques différentes confirmé sur un deuxième prélèvement en cas de positivité
e) L’hépatite C aigue est fréquemment asymptomatique

A

BDE

159
Q

Parmi les vaccins suivants, lesquels sont des vaccins vivants atténués

a) ROR
b) Fièvre jaune
c) Varicelle
d) Rotavirus
e) Méningocoque

A

ABCD

160
Q

Le virus de l’hépatite B:

a) Le virion complet est appelé particule de Dane
b) La particule de Dane correspond à la capside uniquement
c) La capside renferme une ADN polymérase
d) La capside renferme une kinase
e) Est un virus à ARN

A

ACD

161
Q

Parmi les propositions suivantes, lesquelles ne sont pas une cause d’anémie hémolytiques ?

a) Parvovirus B19
b) Cotrimoxazole Triméthoprime
c) Circulation extracorporelle
d) Helicobacter pylori
e) insuffisance rénale chronique

A

DE

162
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le virus de l’hépatite B, une seule est fausse, laquelle ?

a) Il s’agit d’un virus à ARN
b) Il appartient à la famille des Hepadnaviridae
c) Il possède une enveloppe lipoprotéique
d) Il comporte une capside
e) Il peut être transmis par voie sanguine

A

A

163
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le virus de l’hépatite B, quelle est ou quelles sont celles qui sont exactes?

a) Il s’agit d’un virus à ARN
b) Il appartient aux Hepadnaviridae
c) Il peut être transmis par voie sexuelle
d) il possède une enveloppe
e) il comporte une capside icosaédrique

A

BCDE

164
Q

La pénétration des Herpes virus se fait :

a) au niveau pharyngé pour HSV, CMV, EBV
b) au niveau parentéral pour CMV
c) au niveau parentéral pour EBV
d) au niveau génital pour HSV, CMV, EBV
e) au niveau génital pour l’ensemble de cette famille de virus

A

ABC

165
Q

Parmi les virus suivants quels sont ceux pouvant être responsables d’une hépatite chronique?

a) virus de l’hépatite B
b) virus de l’hépatite C
c) virus de l’hépatite A
d) cytomégalovirus
e) virus de l’hépatite D

A

ABD

166
Q

Parmi les propositions suivantes, indiquez celle(s) concernant le virus de l’hépatite B :

a) C’est un virus à ADN
b) Le vaccin utilisé en France contre ce virus est un vaccin vivant atténué
c) Le portage chronique concerne 10% des sujets contaminés
d) Il expose à la cirrhose et au carcinome hépato-cellulaire
e) Il ne provoque pas de formes fulminantes.

A

ACD

167
Q

Laquelle(lesquelles) de ces affirmations est(sont) juste(s) ? Le virus de l’hépatite A…

a) appartient à la famille des hepadnavinidae
b) est un virus nu
c) touche surtout les enfants de faible niveau socioéconomique
d) a une circulation endémique estivale
e) peut être responsable d’infection chronique

A

BC

168
Q

Quelle est la proposition exacte à propos des inhibiteurs de la protéase du VIH ?

a) Le ritonavir est un puissant inducteur enzymatique
b) La résistance à cette classe thérapeutique est due à un changement de conformation du site enzymatique
c) Leur tolérance est très bonne
d) Ils inhibent la fixation du virus aux lymphocytes
e) Leur dosage plasmatique n’est pas possible

A

B

169
Q

Parmi ces propositions suivantes concernant le VIH, laquelle est exacte ?

a) C’est un virus à ADN
b) L’entrée du virus dans la cellule commence par la liaison de la gp41 au CD4 cellulaire
c) Selon le corécepteur utilisé (CCR5 ou CXCR4), on décrit des virus à tropisme cellulaire différent
d) L’homologie globale entre HIV1 et HIV2 est d’environ 90%
e) Dans les VIH1, le groupe O est le plus fréquent

A

C

☞ Les deux virus présentent 42 % d’homologie

170
Q

Concernant les Herpes simplex virus, quelles sont les propositions exactes :

a) Leur génome est sous forme d’ADN monocaténaire
b) La nucléocapside est icosaédrique
c) Ce sont des virus non enveloppés
d) Ils établissent à vie une infection latente dans les ganglions sensitifs
e) L’effet cytopathogène est très évocateur en 1 à 2 jours

A

BDE

171
Q

À propos du VIH, quelle est la proposition fausse ?

a) Le virus n’est pas directement oncogène
b) On observe lors de la progression de l’infection un déficit qualitatif et quantitatif des cellules sanguines
c) Sur un frottis sanguin, les manifestations de la primo-infection peuvent se confondre avec une mononucléose infectieuse
d) Il existe un lien entre le type viral et le mode de transmission
e) Une mère VIH + correctement traitée a moins de 1% de risque de mettre au monde un enfant séropositif

A

D

172
Q

Quelles affirmations concernent le virus grippal A H1N1 ?

a) Le virus porte les protéines de membrane M1 et M2
b) Il est apparu à la suite d’un glissement antigénique
c) Il ne présente pas de barrière stricte d’espèce
d) Les décès sont dus en majorité aux complications bactériennes et aux pathologies sous- jacentes
e) L’amantadine est théoriquement inefficace sur ce virus

A

ACD

  • glissement antigénique : épidémie
    ≠ cassure antigénique : pandémie
173
Q

Parmi les virus suivants, lesquels sont impliquées dans la cancérogénèse ?

a) VHC
b) HTLV
c) EBV
d) VHA
e) VZV

A

ABC

174
Q

À propos des infections nosocomiales, quelles sont les affirmations exactes ?

a) Une infection nosocomiale est obligatoirement liée aux soins
b) La définition ne s’applique pas aux patients externes venant en consultation
c) La mise en place de règles d’hygiène et d’isolement doit être préférée à l’antibiothérapie systématique
d) L’existence d’un Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales est obligatoire dans chaque établissement de santé
e) Les infections nosocomiales dues à des bactéries sont moins fréquentes que celles dues aux virus

A

BCD

175
Q

Quelles sont les propositions exactes parmi les suivantes ? Le vaccin contre l’hépatite A…

a) Est à base de virus entiers inactivés
b) Peut être associé à d’autres vaccins
c) Nécessite des rappels tous les 10 ans
d) Peut être administré chez l’enfant
e) Est inutile pour un sujet habitant en zone d’endémie

A

ABDE

Deux vaccins vivants atténués doivent être administrés simultanément ou à un intervalle minimum de 4 semaines entre les deux vaccins. Il n’y a pas de contre-indication formelle au non-respect de ce délai mais les données scientifiques font craindre que l’administration de deux vaccins vivants atténués dans un intervalle de temps inférieur à 4 semaines puisse compromettre leurs réponses immunes

D’une manière générale, la réponse immune des vaccins inactivés n’interfère pas avec celle d’autres vaccins inactivés ou celle de vaccins vivants atténués. L’intervalle de temps importe donc peu mais sur un plan immunitaire il est préférable d’espacer les vaccins (traditionnellement un intervalle de 3 semaines est admis).

176
Q

Quelles sont les affirmations exactes ? La charge virale du VIH…

a) Se détermine après PCR en point final
b) Permet la classification en stade SIDA si elle est supérieure à 105 copies / mL
c) Permet de suivre l’efficacité du traitement anti-rétroviral
d) Permet de quantifier l’ARN du virus
e) Plus elle est importante et plus le risque de progression est élevé

A

CDE

⚠ RT-PCR

177
Q

A propos du virus de l’hépatite C, quelles sont les propositions fausses ?

a) La primo-infection est toujours bruyamment symptomatique
b) Le virus se réplique uniquement dans les hématocytes
c) La persistance d’une réaction immunitaire excessive de la part de l’hôte permet le passage à la chronicité
d) C’est un facteur favorisant le développement d’une cryoglobulinémie
e) Si la sérologie est positive sur deux prélèvements, on réalise une charge virale

A

ABC

178
Q

Parmi les affirmations suivantes, laquelle ne s’applique pas à l’infection par le Virus de l’Immunodéficience Humaine ?

a) La classification d’un patient au stade SIDA ne dépend pas de la numération des lymphocytes T CD4+
b) La transmission sexuelle est la voie de contamination majoritaire
c) Le test de dépistage de première intention détecte à la fois les anticorps anti-VIH 1 et 2 ainsi que l’antigène p24
d) La recherche des anticorps dans le sang du patient est le meilleur moyen d’évaluer l’efficacité des traitements antiviraux
e) Le génotypage de la souche est très important pour la mise en place d’un traitement adéquat

A

D

179
Q

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) concerne(nt) le virus de l’hépatite A ?

a) Il s’agit d’un virus à ARN, comme le virus de l’hépatite B
b) Il existe différents sérotypes, qui n’ont aucun lien avec la sévérité clinique
c) La transmission du virus est oro-fécale
d) A l’apparition des symptômes, les paramètres de la coagulation doivent être surveillés régulièrement
e) Les altérations du bilan biochimique durant la phase ictérique ne permettent pas de distinguer une infection par le VHA d’une infection par le VHC

A

CDE

180
Q

A propos des papillomavirus, quelle(s) est (sont) la (les) réponses exactes ?

a) Leur matériel génétique est une molécule d’ADN double brin
b) L’infection par les papillomavirus est souvent asymptomatique
c) Il existe des vaccins composés de protéines virales recombinantes
d) Ils peuvent être responsables d’infections materno-foetales
e) Les virus HPV-16 et HPV-18 sont les plus oncogènes

A

ABCDE

181
Q

Parmi les virus suivants, lequel est le plus fréquemment responsable d’infection congénitale ?

a) Cytomégalovirus
b) Hépatite B
c) Virus de l’immunodéficience humaine
d) Rubéole
e) Varicelle

A

A

182
Q

A propos des virus herpes simplex, quelle est la proposition exacte ?

a) Ce sont des virus à ARN double brin
b) Il n’y a pas de glycoprotéines à la surface de leur enveloppe
c) Un taux d’IgG élevé permet d’empêcher les réactivations
d) Ils ne sont responsables d’infections sévères que chez les sujets immunodéprimés
e) Ils établissent leur latence dans les neurones situés dans les ganglions sensitifs

A

E

183
Q

Quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) parmi les suivantes ? Les entérovirus…

a) Sont principalement responsables d’infections gastro-intestinales
b) Peuvent causer des infections nosocomiales
c) Ont un réservoir humain
d) Ont une transmission oro-fécale
e) Présentant certains sérotypes peuvent faire l’objet d’une vaccination

A

BCDE

Les entérovirus sont à l’origine de syndromes variés dont les méningites estivales chez l’enfant.

Les syndromes suivants sont dus quasiment exclusivement à des entérovirus:

Pleurodynie épidémique
Maladie pieds-mains-bouche
Herpangine
Poliomyélite

184
Q

A propos du virus de l’hépatite C (VHC), quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ?

a) C’est un virus à ARN monocaténaire
b) Il produit un effet cytopathogène en banc de poissons lorsqu’il est cultivé sur fibroblastes
c) La majorité des patients infectés par le VHC vont évoluer vers la chronicité
d) La quantification du génome viral est indispensable au suivi clinique et thérapeutique
e) Un patient ayant contracté une hépatite C acquiert une immunité contre le VHA et le VHB

A

ACD

effet cytopathogène en banc de poissons → CMV

185
Q

Parmi les agents pathogènes suivants, lequel (lesquels) peut (peuvent) être retrouvé(s) dans l’urine des patients ?

a) Virus de l’hépatite A
b) Escherichia coli
c) Schistosoma heamatobium
d) Staphylococcus aureus
e) Leishmania infantum

A

BCD

186
Q

Parmi les propositions suivantes concernant l’antigénémie pp65, laquelle est exacte :

a) Est une méthode détection du CMV dans le sang
b) Est une méthode détection du VIH dans le sang
c) Est une méthode de détection des virus Herpès dans le sang
d) Est une méthode qualitative
e) Est une méthode de culture virale

A

A

187
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le VHA, laquelle est inexacte :

a) Il appartient à la famille des Picornaviridae genre Hepatovirus
b) Il est dépourvu d’enveloppe donc très résistant dans l’environnement
c) Son génome est constitué par de l’ADN monocaténaire
d) L’Homme constitue le seul réservoir et la transmission est orofécale
e) La consommation de coquillages crus peut être à l’origine de la contamination

A

C

Genre Hepacivirus pour Hepatitis C virus

188
Q

Parmi ces propositions concernant le virus de l’hépatite A, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ?

a) la transmission est oro fécale
b) contamination par les coquillages infectés
c) virus sensible à l’éther
d) l’homme est le seul réservoir de ce virus

A

ABD

189
Q

Le virus de l’hépatite B

a) appartient à la famille des hepadnaviridae
b) possède une capside et une enveloppe
c) l’antigène HbS correspond à la capside virale
d) l’antigène HbE est porté par l’enveloppe virale

A

AB

190
Q

Les herpès virus

a) sont des virus à ADN
b) ont une capside cubique
c) ne possèdent pas d’enveloppe
d) synthétisent une ARN polymérase virale

A

ABD

191
Q

Les entérovirus sont sensibles

a) aux antiseptiques courants
b) à l’eau de javel
c) à l’alcool a 70°C
d) aux détergents

A

B

192
Q

Parmi les virus suivants, quels sont ceux qui peuvent être responsables d’une hépatite chronique ?

a) VHB
b) VHA
c) VHC
d) CMV

A

AC

193
Q

Parmi les virus suivants, quels sont ceux qui peuvent être responsables d’une méningo-encéphalite ?

a) virus de la grippe
b) HSV1
c) HIV
d) VHB

A

ABC

→ Bactériennes :
Méningocoque*
Pneumocoque*
Haemophilus influenzae*

Plus rarement : Listeria monocytogenes, streptocoques, bacilles Gram négatif, staphylocoque

listériose
tuberculose

→ Virales :
herpès
autres : entérovirus, grippe, rougeole, oreillons, etc.

→ Parasitaires :
accès pernicieux palustre

autres : toxoplasmose, cysticercose, trypanosomiase, etc.

→ Mycosiques :
cryptocoque
autres : Candida, Aspergillus

194
Q

Parmi les réponses suivantes concernant virus de l’hépatite B, quelle est celle qui est exacte ?

a) Le virion complet infectant est appelé particule de Dane
b) La particule de Dane correspond à la capside uniquement
c) La capside renferme une ARN-polymérase
d) La capside renferme une protéine kinase

A

A

195
Q

Parmi les réponses suivantes concernant le virus de la grippe, quelle est celle qui est exacte ?

a) Il possède un ARN monocaténaire
b) Son génome est constitué de 7 fragments
c) Il possède une capside à symétrie cubique
d) Son effet cytopathogène peut être mis en évidence sur des cellules MDCK

A

A

cellules MDCK ou inoculation à l’oeuf OK mais la multiplication virale est décelée par l’apparition d’une hémagglutinine dans le liquide de culture, dans le liquide amniotique, et les virus influenza sont typés très facilement en inhibition de l’hémagglutination (IHA).

196
Q

Parmi les réponses suivantes concernant le virus de l’hépatite C, quelles sont celles qui sont inexactes ?

a) appartient au groupe des Flaviviridae
b) est un virus à ADN
c) a d’abord été détecté par des techniques de mise en évidence de son génome
d) peut être détecté dans les cellules mononuclées du sang périphérique

A

ABC

⚠ Famille des Flavividae, Groupe IV (ARN sb +), Genre Hepacivirus

Hépatite non A, non B

197
Q

Parmi les virus suivants, lesquels peuvent être responsables d’une méningo-encéphalite ?

a) Le virus de la grippe
b) l’HSV type I
c) L’HIV
d) Le virus de l’hépatite B

A

ABC

198
Q

Parmi les vaccins suivants, lequel est contre-indiqué chez le patient immunodéprimé sous chimiothérapie ?

a) Rougeole Oreillons Rubéole (ROR)
b) Hépatite B
c) Papillomavirus
d) Diphtérie Tétanos Polyomyélite (DTP)
e) Haemophilus influenzae B

A

A

DTP = vaccin inactivé

199
Q

Parmi ces virus, lesquels sont enveloppés ?

a) VIH
b) Hépatite B
c) Hépatite C
d) Grippe
e) Papillomavirus

A

ABCD

200
Q

Concernant le virus de l’hépatite A, quelles sont les réponses fausses ?

a) Il appartient à la famille des Hepadnaviridae.
b) Il peut donner des hépatites fulminantes et des hépatites chroniques.
c) Le vaccin contre l’hépatite A est un vaccin à agent inactivé.
d) Le diagnostic de routine repose sur la mise en culture.
e) Son génome est constitué d’ARN simple brin de polarité positive.

A

ABD

201
Q

Concernant les antirétroviraux, quelles sont les réponses fausses ?

a) Les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH sont actifs sur le VIH1 et le VIH2.
b) Les inhibiteurs de la protéase du VIH ont une barrière génétique faible.
c) Le maraviroc (CELSENTRI®) est prescrit si le virus a un tropisme sélectif pour le co-récepteur CXCR4.
d) Le raltégravir (ISENTRESS®) est un inhibiteur de fusion du VIH.
e) L’abacavir est CI chez les patients HLA-B5701 positif.

A

ABCD

Le maraviroc est différent parce qu’il agit avant que le VIH entre dans la cellule. Il recouvre une molécule appelée CCR5 présente sur la surface des cellules du système immunitaire. En bloquant l’accès au CCR5, le maraviroc empêche le VIH d’entrer dans la cellule et de l’infecter, d’où son appartenance à la classe de médicaments anti-VIH appelés inhibiteurs de l’entrée.

202
Q

Concernant le virus de la grippe, quelles sont les réponses justes ?

a) Les cassures/sauts antigéniques concernent les virus de type A et B.
b) Il possède une capside hélicoïdale.
c) Le vaccin contre la grippe saisonnière est un vaccin trivalent contenant 1 souche de type A, une de type B et une de type C.
d) L’oseltamivir (TAMIFLU®) est un inhibiteur du canal ionique M2.
e) Le virus se cultive sur cellule MDCK (rein de chien).

A

BE

Oseltamivir = prodrogue du métabolite actif (carboxylate d’oseltamivir). Le métabolite actif est un inhibiteur sélectif des enzymes neuraminidases du virus de la grippe, qui sont des glycoprotéines de surface du virion. L’activité enzymatique de la neuraminidase virale est importante pour permettre à la fois au virus de pénétrer dans les cellules non infectées et pour libérer les particules virales nouvellement formées des cellules infectées et propager le virus dans l’organisme.

203
Q

Parmi les agents infectieux, lesquels peuvent entraîner un syndrome mononucléosique ?

a) Toxoplasmose
b) Rickettsies
c) Rubivirus
d) VIH
e) Paludisme

A

ABCDE

204
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les infections grippales en France, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ?

a) Elles peuvent être prévenues par injection d’un vaccin vivant atténué
b) Elles peuvent être traitées par un antiviral actif sur la protéase virale
c) Elles peuvent être responsables de pandémies
d) Ce sont des maladies à déclaration obligatoire
e) Elles sont dues à des virus à ARN segmenté

A

CE

antiviral actif sur la neuramidase

205
Q

Quelle infection n’est pas une maladie à déclaration obligatoire

a) Infection par le virus Ebola
b) Primo-infection VIH
c) Méningite à pneumocoque
d) Paludisme en retour de Guyane
e) Tuberculose miliaire

A

C

206
Q

Quels sont les vaccins obligatoires en France?

a) Rougeole-Oreillons-Rubéole
b) Papillomavirus humain
c) Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite
d) Coqueluche
e) Vaccin bilié de Calmette et Guérin

A

ACD

Obligatoires :

  • Diphtérie, tétanos et poliomyélite (DTP)
  • Coqueluche
  • Infections invasives à Haemophilus
  • influenzae de type b
  • Hépatite B
  • Infections invasives à pneumocoque
  • Méningocoque de sérogroupe C
  • Rougeole, oreillons et rubéole (ROR)
207
Q

Parmi les virus suivants, lequel (lesquels) est (sont) enveloppé(s) ?

a) Virus de l’hépatite A
b) Virus de l’hépatite B
c) Virus de l’hépatite C
d) Papillomavirus
e) Virus de la rubéole

A

BCE

208
Q

Parmi les virus suivants, lesquels peuvent être responsables d’une méningo- encéphalite ?

a) influenzavirus A
b) HSV 1 et 2
c) HIV
d) virus de l’hépatite B
e) VZV

A

ABCE

209
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le vaccin poliomyélitique injectable, indiquer celles qui sont vraies :

a) Il est l’un des composants des vaccins polyvalents recommandés chez le nourrisson
b) Il est utilisable chez les immunodéficients
c) Un rappel est nécessaire tous les 10 ans à l’âge adulte
d) C’est un vaccin vivant à virus atténué
e) Il contient les 3 types de virus poliomyélitiques

A

BE

Auparavant recommandé tous les 10 ans, le rappel de vaccination dTP chez les adultes se fait depuis 4 ans à âge fixe. Ces rendez-vous vaccinaux ont désormais lieu à l’âge de 25 ans, 45 ans, 65 ans, et ensuite tous les 10 ans, pour tenir compte de la baisse de l’efficacité du système immunitaire due à l’âge.

210
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les hépatites virales chroniques, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ?

a) Elles peuvent être dues au virus de l’hépatite B
b) Elles peuvent être dues au virus de l’hépatite C
c) Elles peuvent être dues au virus de l’hépatite A
d) Elles peuvent évoluer vers une cirrhose
e) Elles sont plus fréquentes que les hépatites fulminantes

A

ABDE

211
Q

Sont responsables d’infections sexuellement transmissibles
A - Les papillomavirus humains
B - Le virus de l’hépatite A
C - Le cytomégalovirus humain
D - Le virus herpès simplex de type 1
E - Le virus de l’hépatite C mais assez rare

A

ACDE

212
Q

Les papillomavirus humains
A - Sont des virus à ARN simple brin
B - Sont des virus nus
C - Comportent plus de 100 génotypes humains différents
D - Ont un tropisme exclusivement épithélial
E - Appartiennent à la famille des Parvoviridae

A

BCD

A- ADN
E- Papillomaviridae

213
Q

Les papillomavirus humains
A - Sont ubiquitaires
B - Ne se transmettent pas uniquement par voie sexuelle
C - Peuvent se transmettre à la piscine
D - Peuvent être responsables de cancers
E - Sont responsables de verrues uniquement localisées au niveau plantaire

A

ABCD

214
Q

Les papillomavirus humains à tropisme ano-génital
A - Sont également responsables de verrues plantaires
B - S’acquièrent dès les premiers rapports sexuels
C - Peuvent tous être responsables de cancers comme le carcinome du col utérin
D - Infectent les cellules germinales de la couche basale de l’épithélium malpighien
E - Présentent différents génotypes classés en fonction de leur potentiel oncogène

A

BE

215
Q

Au sujet du diagnostic des papillomavirus humains, quelles sont les propositions exactes ?
A - Le diagnostic des verrues est en règle générale clinique
B - Le dépistage d’une infection à papillomavirus repose sur la sérologie
C - Le diagnostic des lésions cancéreuses à papillomavirus repose sur la cytologie
D - La distinction entre les papillomavirus oncogènes et non oncogènes repose sur leur capacité de réplication en culture cellulaire
E - Une personne ne peut être infectée que par un seul papillomavirus au cours de sa vie

A

AC

216
Q

Au sujet des papillomavirus humains (HPV), quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A - Ils peuvent être responsables de cancers génitaux chez l’homme
B - La détection d’un HPV 16 sur un frottis cervico-utérin est synonyme de cancer
C - Seuls les génotypes 16 et 18 sont oncogènes
D - La persistance d’une infection à HPV est évaluée par le titre sérique des anticorps anti-HPV
E - Le génome des HPV oncogènes peut persister uniquement sous forme intégrée dans le génome cellulaire

A

AE

Les Ac sont présents à vie

217
Q

Au sujet des papillomavirus humains (HPV), quelles sont les propositions exactes ?
A - La fréquence des infections est corrélée au nombre de partenaires
B - L’utilisation de préservatifs ne protège pas totalement de l’infection
C - Une infection n’implique jamais différents HPV en même temps
D - Les génotypes 6 et 11 sont oncogènes
E - Les HPV peuvent être responsables de cancers du pénis et du pharynx

A

ABE

218
Q

Les vaccins contre les papillomavirus humains
A - Sont des vaccins vivants atténués
B - Protègent contre tous les papillomavirus oncogènes
C - Sont recommandés uniquement pour les jeunes filles de 11 ans à 14 ans
D - Permettent de diminuer la prescription de frottis cervico-utérins
E - Sont tous constitués de pseudo-particules virales (VLP)

A

E

Vaccins recombinants

219
Q
Parmi les virus suivants, lesquels peuvent être responsables d’infections congénitales ?
A - Le virus de la rubéole
B - Le rotavirus
C - Le virus de la grippe
D - Le virus de l’hépatite A
E - Le cytomégalovirus humain
A

A

220
Q
Contre quel(s) virus est-il recommandé de vacciner une femme enceinte ?
A - Le virus de la rubéole
B - Les rotavirus
C - Le virus de la grippe
D - Le virus de la varicelle et du zona
E - Les papillomavirus humains
A

C

E : trop tard, elle est enceinte

221
Q

Parmi les virus suivants, quels sont ceux qui sont principalement transmis in utero ?
A - Le virus de la rubéole
B - Le cytomégalovirus humain
C - Le virus herpès simplex de type 2
D - Le virus de l’immunodéficience humaine
E - Le virus de l’hépatite B

A

AB

222
Q

Le virus de la rubéole
A - Est un virus à ARN
B - Appartient à la famille des Togaviridae
C - Se transmet par voie sexuelle
D - Est responsable d’une maladie éruptive bénigne
E - Fait l’objet d’un vaccin vivant atténué

A

ABDE

223
Q

Quelles sont les propositions exactes :
A - En cas de rubéole maternelle au cours du 1er trimestre de grossesse, le risque de transmission du virus à l’embryon ou au foetus est très faible
B - En cas de transmission du virus de la rubéole au cours du 1er trimestre de grossesse, les malformations ne surviennent que dans 5 % des cas
C - La rubéole peut être à l’origine d’une cataracte congénitale
D - La rubéole peut être à l’origine d’une surdité congénitale
E - La rubéole peut être à l’origine de malformations cardiaques

A

CDE

B- 80% de malformations

224
Q

Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les virus de la famille des Herpesviridae.
A - Ce sont des virus à ADN simple brin
B - Le CMV appartient à la sous-famille des Betaherpesvirinae
C - Les primo-infections à CMV ou HSV sont souvent asymptomatiques
D - La séroprévalence du CMV est de 90 % dans la population française
E - L’herpès génital peut être associé à HSV-1 ou HSV-2

A

BCE

225
Q

Retenez la ou les réponse(s) exacte(s) concernant les infections congénitales à CMV.
A - L’infection néonatale à CMV entraine la présence du virus dans les urines du nouveau-né
B - L’infection peut être transmise par une mère asymptomatique
C - La transmission se fait uniquement au moment de l’accouchement
D - L’infection congénitale à CMV peut conduire, chez le nouveau-né, à la maladie des inclusions cytomégaliques
E - Le diagnostic repose sur la présence d’IgM maternelles dans le sérum du nouveau-né

A

ABD

226
Q

Parmi les propositions suivantes sur le CMV, quelle(s) est (sont) la (les) affirmation(s) erronée(s) ?
A - Le CMV infecte congénitalement 10 % des nouveau-nés en France
B - Il est transmis par contact intime : la grossesse, l’accouchement, l’allaitement, les rapports sexuels
C - Le diagnostic du CMV chez la femme enceinte repose principalement sur la sérologie
D - L’infection congénitale à CMV a pour principale complication des séquelles neurologiques
E - La sévérité des lésions foetales est plus importante lorsqu’il s’agit d’une réactivation du CMV chez la mère par rapport à une primo-infection

A

AE fausses

227
Q

Les méningites virales :
A - sont toujours graves
B - correspondent à une inflammation des méninges
C - entrainent une raideur de la nuque
D - sont toujours causées par des Entérovirus
E - sont diagnostiquées par ponction lombaire

A

BCE

228
Q
Quels sont les principaux virus responsables de méningites virales :
A – Le virus Herpès Simplex de type 1
B – Le virus de la grippe
C – Le virus des oreillons
D – Les entérovirus
E – Les rotavirus
A

AD

Oreillons : vaccination donc vie ne n’est plus un agent “principal”

Méningites :
Entérovirus +++, HSV, VIH (dans la primo-infection à VIH, un des symptômes possibles est la méningite),
puis en minorité : le virus des oreillons et des rares cas de méningite avec le VZV

Encéphalites et méningo-encéphalites :
HSV ++, entérovirus +, rougeole rubéole (rare grâce à la vaccination), et certains rares cas dus au virus EBV
et CMV

229
Q
L’herpès type 1 est isolé plus souvent que le type 2 au cours de :
A - La kératite herpétique
B - L’encéphalite aiguë de l’adulte
C - L’herpès néo-natal
D - L’herpès labial
E - L’herpès génital
A

ABD

C- Faux 1/3 d’HSV1.
E- Faux 1/3 d’HSV1.

230
Q
  • Le virus HSV-1 peut se transmettre par :
    A - La salive
    B - Les sécrétions vaginales
    C - Les selles d’un excréteur asymptomatique
    D - Des lésions cutanées herpétiques
    E - Les eaux de baignade
A

ABD

C- Faux, le virus n’est pas retrouvé dans les selles car non excrété dans l’intestin et du fait de sa
fragilité, ne pourrait pas résister à l’acidité

E- Faux car c’est un virus enveloppé, fragile donc ne persiste pas dans l’environnement

☞ présence d’un tégument entre la capside et l’enveloppe, c’est une couche complexe contenant des
protéines virales et cellulaires. Au contraire, d’autres virus possèdent une autre couche appelée la matrice et qui se compose d’une unique protéine (le VIH par exemple).

231
Q

L’encéphalite herpétique :
A - est généralement consécutive à une primo-infection herpétique
B - est souvent associée à une éruption cutanée vésiculeuse
C - survient après un séjour prolongé dans un environnement ensoleillé
D - est fréquente chez l’enfant
E - peut survenir chez des individus qui n’ont jamais présenté d’infection herpétique symptomatique

A

E

A- Faux, elle correspond souvent à la réactivation du virus qui au lieu de donner un bouton de fièvre par exemple, va se retrouver au niveau du cerveau

B- Faux, on peut avoir une éruption en même temps mais pas d’association

C- Faux, l’exposition aux UVs correspond à un des symptômes pouvant favoriser l’apparition d’un bouton de fièvre mais il n’existe pas de corrélation entre l’encéphalite herpétique et l’exposition au
soleil

D- Age moyen : 40 ans

E- Vrai, 50% des gens infectés n’ont pas de symptômes mais excrètent le virus ce qui peut donc causer la transmission du virus

232
Q

Concernant l’encéphalite herpétique
A – C’est une urgence thérapeutique
B – Le traitement le plus adapté est le Valaciclovir (ZELITREX®) per os
C – Le titrage des anticorps sériques est la méthode diagnostique de référence
D – L’interféron est fréquemment augmenté dans le LCR
E – L’imagerie cérébrale (scanner ou IRM) est un élément essentiel du diagnostic

A

ADE

A- Vrai, si non traitée, mortelle !
B- Faux, Aciclovir en IV ; Dans une urgence thérapeutique on utilise l’IV.
C- Faux, PCR sur le LCR.
D- Vrai
E- Vrai, notamment l’IRM. (diagnostic différentiel)

233
Q

Les affirmations suivantes concernant les virus Coxsackie sont justes sauf une, laquelle? :
A - Ils font partie de la famille des Picornaviridae
B - Ils appartiennent au genre Entérovirus
C - Ils sont responsables de méningites
D - Ce sont des virus à ADN
E - L’homme est le seul réservoir

A

D - ARN simple brin de polarité positive

234
Q

En ce qui concerne les Entérovirus :
A - Ce sont des virus nus de petite taille
B - Ils sont responsables de méningites
C - Ce sont des virus à ARN
D - Leur transmission se fait par voie aérienne
E - Le diagnostic d’une méningite à entérovirus repose sur la détection du génome viral dans le LCR

A

ABCDE

235
Q
Les entérovirus sont sensibles :
A. à l’eau de Javel
B. à l’éther
C. aux antiseptiques courants
D. aux détergents
E. au Dakin
A

AE

236
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les virus Coxsackie, retenez la proposition fausse :
A - Ce sont des virus enveloppés à FAUX, enveloppés.
B - Ils appartiennent au même genre que le poliovirus
C - Les Coxsackie B sont majoritairement impliqués dans les méningites
D - Certains virus Coxsackie peuvent être responsables de myocardites
E - L’herpangine est due au virus Coxsackie A

A

A fausse : virus nu

L’herpangine est quant à elle due uniquement au virus Coxsackie A.

4 types d’Entérovirus : Coxsackie, poliovirus, rhinovirus, entérovirus

Dans ce genre Entérovirus, on retrouve différents sous-types de pathologies selon le sérotype du virus :
Poliovirus à poliomyélite ; Coxsackie à méningites, myocardites, pancréatites ; Rhinovirus à rhumes…

On peut donc avoir diverses manifestations cliniques (mais majoritairement asymptomatique) :
manifestations ORL, neurologiques, cardiaques et cutanées.

237
Q

Les méningites virales à Entérovirus en France
A - surviennent principalement en hiver
B - entrainent des céphalées et de la fièvre
C - sont causées principalement par le poliovirus
D - sont traitées par l’interféron alpha
E - touchent essentiellement les personnes âgées

A

B

A- Faux, plutôt été automne.
C- Faux, poliomyélite.
D- Faux, pas de traitement spécifique pour ces virus, généralement on met en place seulement un
traitement symptomatique
E- Faux, plutôt les adultes jeunes
238
Q

Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) concernant le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) :
A - C’est un virus à ADN
B - Il appartient à la famille des Reoviridae
C - Se transmet par voie respiratoire
D - C’est un virus enveloppé
E - Il possède une transcriptase inverse

A

DE

A- Faux, virus à ARN simple brin à polarité positive (seuls virus ayant leur génome en 2 exemplaires)
B- Faux, Retroviridae
C- Faux, par voie sexuelle et sanguine (ex : drogues IV, matériel pour piercings ou tatouages…)

C’est un virus à ARN simple brin linéaire diploïde (ce sont les seuls virus ayant leur génome en 2
exemplaires). Il possède une protéine de matrice entre l’enveloppe et la capside (capside conique
tronquée).

239
Q

En ce qui concerne la transmission du virus VIH :
A - Le virus se transmet par voie sanguine
B - Le virus se transmet par voie sexuelle
C - La contamination materno-foetale est de 95%
D - Le virus peut être transmis par le lait maternel
E - Le virus peut se transmettre par piqûre d’insecte

A

ABD

Si VIH non traité : 20% de transmission
Si traité : < 1%

240
Q

En ce qui concerne la transmission du virus VIH :
A - La circoncision augmente le risque d’acquisition
B - Le risque de transmission par un individu en phase de primo-infection VIH est faible
C - Le traitement antirétroviral chez un individu infecté diminue fortement le risque de transmission
D - Le risque de transmission de l’homme vers la femme est plus élevé que celui de la femme vers l’homme
E - La muqueuse vaginale est plus permissive que la muqueuse anale à l’infection par le VIH

A

CD

A- Faux, diminution du risque car avec la circoncision la muqueuse prend plus une propriété de peau
du coup moins de possibilité d’attraper le virus
B- Faux, car au cours de la primo-infection la charge virale est très élevée donc le risque de
transmission est plus élevé
C- Vrai, un des objectifs du traitement
D- Vrai, plus de muqueuse disponible chez la femme
E- Faux, muqueuse anale plus permissive car plus vascularisée

241
Q

Les virus appartenant à la famille des Retroviridae :
A - Possèdent une ADN polymérase ARN dépendante
B - Sortent de la cellule par bourgeonnement
C - Sont des virus enveloppés
D - Sont des virus pathogènes stricts de l’homme
E - Sont les seuls virus qui possèdent un génome diploïde

A

ABCE

242
Q

La primo-infection par le VIH
A – Est toujours asymptomatique
B – Peut être associée à une éruption cutanée
C – Peut se compliquer d’une méningite
D – Est toujours associée avec la présence d’anticorps anti-VIH
E – Peut provoquer des troubles digestifs

A

BCE

A- Faux, 50/50. Cependant les symptômes ne sont pas très spécifiques. On peut avoir un syndrome
mononucléosique : CMV, EBV, Toxoplasmose ET VIH.
B- Vrai, on peut avoir une éruption cutanée, apparaissant uniquement dans la primo-infection au VIH,
au contraire des autres pathogènes.
C- Vrai
D- Faux, les anticorps ne font leur apparition que plus tard.
E- Vrai

Incubation dure 2 à 4 semaines

243
Q

Quelles sont les techniques de diagnostic d’une infection VIH ? :
A - La détection de l’antigène p24
B - La quantification de l’ARN VIH
C - La mise en évidence d’une réponse humorale spécifique
D - La numération sanguine des lymphocytes T CD4
E - La détection de lymphocytes cytotoxiques anti-VIH

A

ABC

D- Faux, on va la réaliser mais elle ne constitue pas une technique de diagnostic, elle va permettre de
savoir où en est la personne au niveau de son immunité

244
Q

En ce qui concerne le diagnostic de l’infection à VIH :
A –Il requiert deux tests ELISA mixtes combinés de 4ème génération
B - Il repose sur la détection des anticorps anti-VIH et de l’Ag p24
C - En cas de positivité d’un test de dépistage, la confirmation n’est plus une obligation
D – L’ELISA détecte aussi bien les anticorps dirigés contre le VIH-1 que le VIH-2
E - Une sérologie VIH positive est validée par deux prélèvements sanguins

A

ABDE

test de confirmation obligatoire (WB à recherche des Ac)

245
Q
  • Parmi les propositions suivantes concernant le sérodiagnostic du VIH, lesquelles sont exactes ?
    A - Le Western-blot est une technique de confirmation
    B - Le Western-blot est une technique de diagnostic direct
    C - Le Western-blot permet d’identifier les antigènes viraux produits lors de l’infection par le VIH
    D - Le Western-blot est plus sensible que l’ELISA
    E - Chez le nouveau-né de mère séropositive pour le VIH, une sérologie positive permet d’affirmer
    l’infection
A

A
Et si 2 ELISA +, et WB -, on confirme par RT-PCR

B- Faux, technique indirecte car permet de rechercher les anticorps
C- Faux, les anticorps
D- Faux, ELISA le plus sensible (mais plus spécifique !)
E- Faux, pas d’information car anticorps de sa mère

246
Q
Parmi les modes d’action possibles des antiviraux, citez la proposition exacte concernant l’abacavir. Elle
inhibe :
A - L’adsorption du virus
B - La pénétration du virus
C - La transcription inverse
D - La traduction des protéines virales
E - L’assemblage des protéines virales
A

C
Abacavir : INTI
⚠ HLA-B*5701

247
Q

Parmi les antirétroviraux disponibles, quelles sont les propositions exactes ?
A - L’enfuvirtide est un inhibiteur de la fusion de l’enveloppe virale avec la cellule
B – On peut traiter en monothérapie les patients dont la charge virale est indétectable
C - Une trithérapie de première ligne peut consister en l’association de deux inhibiteurs nucléosidiques de
la TI (INTI) et un inhibiteur non nucléosidique (INNTI)
D – Le traitement peut consister en un comprimé une fois par jour
E – Aucun inhibiteur de l’intégrase n’est commercialisé

A

ACD

B : trithérapie
E : dolutégravir, raltégravir, eltégravir

248
Q
Parmi les agents responsables d’infections opportunistes au cours du SIDA on peut citer:
A - Toxoplasma gondii
B - Pneumocystis jiroveci
C - Les poliovirus
D - Cryptococcus neoformans
E - Le cytomégalovirus
A

ABDE

249
Q
Au cours de l’infection à VIH, des infections opportunistes virales peuvent être dues :
A - Au virus JC
B - Au virus HHV-8
C - Au cytomégalovirus
D - Au virus d’Epstein-Barr
E - A aucun de ces virus
A

ABCD

A- Vrai, virus de la famille des Polyomaviridae. Virus avec une prévalence élevée chez l’adulte et qui va
donner chez les personnes atteintes du SIDA une pathologie appelée « leuco-encéphalopathie multifocale progressive » (LEMP), une maladie démyélinisante. Il n’existe pas de traitement spécifique de ce virus, on va donc traiter par des antirétroviraux.

B- Vrai, HHV-8 donne des sarcomes de Kaposi (tumeur cutanée). C’est un virus de la famille des Herpesviridae, qui possède également une prévalence élevée.

D- Vrai, EBV donne des lymphomes malins non hodgkiniens (LMNH). Cela peut arriver également chez les immunocompétents mais c’est moins fréquent. Un des signes de l’évolution vers le stade SIDA est l’apparition d’une leucoplasie chevelue de la langue (dépôt blanchâtre sur la langue dû à une
réplication du virus).

Les infections opportunistes n’arrivent que lorsqu’on est en situation d’immunodépression. Ces virus ne
donnent généralement pas de pathologies chez l’immunocompétent.

250
Q
Le CMV humain : (plus gros virus infectant l’homme)
A - Ne possède pas d'enveloppe
B - Possède une transcriptase inverse
C - Possède une phosphotransférase
D - Peut infecter la souris
E - Est sensible au ganciclovir
A

ACE

B- ADN polymérase ADN dépendant

Le ganciclovir est moins bien toléré que l’aciclovir : hématotoxicité

251
Q

La multiplication du CMV humain :
A - S’effectue in vitro sur des fibroblastes humains
B - S’effectue dans le cytoplasme
C - Est très lente
D - Provoque la formation de cellules géantes
E - Fait intervenir une ARN polymérase virale

A

ACD

B - dans le noyau
E- ARN polymérase cellulaire

252
Q

Concernant le diagnostic d’une infection à CMV, on peut dire que :
A - Il repose uniquement sur le diagnostic sérologique
B - L’isolement du virus en culture est la méthode la plus rapide
C - Il peut être fait par la mise en évidence de la protéine pp65 dans les polynucléaires
D - Le virus est recherché dans les selles du malade
E – La PCR en temps réel est utile dans le suivi du traitement

A

CE

C : mais moins utilisée que la PCR en temps réel. La protéine pp65 est une protéine du tégument du virus, on va donc la marquer par une technique de fluorescence afin de détecter dès que le virus entre dans le noyau.

D- Enveloppé donc fragile

E- Vrai, technique quantitative donc va permettre de suivre l’évolution de la charge virale en fonction du traitement

253
Q

Retenez la ou les réponse(s) exacte(s) concernant les infections à CMV :
A - La primo-infection à CMV est souvent inapparente
B - Les infections à CMV sont graves chez les personnes immunodéprimées
C - Au cours d’une infection à CMV, on peut observer un syndrome mononucléosique
D - L’infection à CMV est rare chez les patients transplantés
E – Au cours d’une infection à CMV, on peut observer une modification des enzymes hépatiques

A

ABCE

D- la plus fréquente !

254
Q

Concernant l’infection à CMV chez un sujet greffé :
A - Il n’y a pas de risque après une greffe de moelle
B - Il s’agit toujours d’une primo-infection
C - La virémie apparaît avant les signes cliniques
D - Elle peut être à l’origine du rejet de la greffe
E - On administre systématiquement un traitement antiviral prophylactique

A

CD

C : Généralement la virémie apparaît avant les signes cliniques, dans ce cas-là on va réaliser un traitement PREEMPTIF

E : dépend du type de greffe

255
Q

1 - Les rotavirus sont
A- Des virus de la famille des Reoviridae
B- Des virus nus qui persistent dans l’environnement
C- Des virus à ARN simple brin
D- Responsables de gastroentérites sévères principalement chez la personne âgée
E- Responsables d’épidémies estivales

A

AB
C- ARN double brin segmenté
D- Enfants et nourrissons
E- Hivernal

256
Q

Parmi ces propositions concernant les rotavirus, une seule est fausse ; laquelle ?
A - Ils se transmettent par voie fécale-orale
B - Le temps d’incubation est de 3 semaines
C - Il n’existe pas de traitement spécifique
D - Les rotavirus humains appartiennent majoritairement au groupe A
E - La vaccination se fait par voie orale

A

B : qq heures à qq jours

257
Q

L’hépatite A est une maladie virale :
A - Due à un virus enveloppé qui persiste dans l’environnement
B - Due à un virus de la famille des Hepadnaviridae
C - Asymptomatique chez 90% des jeunes enfants
D - Qui peut être prévenue par un vaccin inactivé
E - Qui a un temps d’incubation d’environ un mois

A

CDE

A : virus nu
B : PIcornaviridae

258
Q

Donnez les propositions exactes concernant le virus de l’hépatite A (VHA)
A - Un sujet infecté par le VHA élimine le virus dans les selles.
B - Le VHA peut donner des infections chroniques
C - La recherche d’IgM anti-VHA est le marqueur de choix pour diagnostiquer une hépatite aigüe
D - La sévérité de l’hépatite A augmente avec l’âge
E - C’est un virus très répandu dans le monde

A

ACDE

A- Vrai, c’est le mode de transmission. Cependant, lorsque les symptômes apparaissent, il n’y a presque plus de virus retrouvé dans les selles, on va donc privilégier la recherche d’anticorps anti-
VHA pour le diagnostic.

B- Faux, l’hépatite B, C, D et dans de rares cas l’hépatite E peuvent donner des infections chroniques mais pas l’hépatite A.

259
Q

A propos de l’hépatite B :
A - C’est un virus à ADN
B - Sa transmission se fait par voie fécale-orale
C - Le virus complet est la particule de DANE
D - L’Ag HBs est un marqueur sérique
E - L’Ag HBc est un marqueur sérique

A

ACD

Ag HBc dans les hépatocytes

260
Q

Indiquez la (les) proposition (s) s’appliquant au virus de l’hépatite B :
A - C’est un virus enveloppé
B - Il a un rôle dans le développement de carcinomes hépato-cellulaires
C - L’Ag HBe est un signe de réplication virale
D - L’infection chronique est caractérisée par la persistance de l’Ag HBs pendant plus de 6 mois
E - La période d’incubation est courte

A

ABCD

Période d’incubation ≈ 75 jours

261
Q

Après vaccination contre le virus de l’hépatite B, on voit apparaître dans le sérum :
A - Exclusivement des anticorps anti HBc
B - L’antigène HBs
C - Des anticorps anti HBs
D - Des anticorps anti HBs, anti HBc et anti HBe
E - Aucun marqueur sérique de l’immunité.

A

C

vaccin, obtenu par génie génétique, correspond à l’antigène HBs qui est synthétisé puis purifié. Des anticorps anti-HBs protecteurs vont alors neutraliser le virus et seront donc présents dans le sérum après la vaccination.

262
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le virus de l’hépatite B (VHB), deux sont exactes, lesquelles?
A - La transmission du VHB de la mère à l’enfant est une transmission in utero
B - La primo-infection à VHB est asymptomatique dans 80% des cas
C - Le passage à la chronicité a lieu chez 90% des adultes
D - L’infection par le VHB est une infection sexuellement transmissible
E - La vaccination contre le VHB n’est pas obligatoire pour le personnel hospitalier

A

BD

Transmission à l’accouchement

263
Q

Le virus de l’hépatite C :
A - Est un virus à ADN
B – Possède une ARN polymérase ARN dépendante
C - Est un virus enveloppé
D - Est de la même famille que le virus de l’Hépatite B
E - Appartient à la famille des Flaviviridae

A

BCE

N5SB = ARN polymérase ARN dépendante

264
Q

A propos du virus de l’hépatite C
A - Il se transmet essentiellement par voie parentérale
B - Le diagnostic direct repose sur des techniques de virologie moléculaire
C - L’infection n’évolue jamais vers la chronicité
D - Le diagnostic direct se fait par isolement en culture cellulaire
E - Le traitement permet de guérir définitivement un certain nombre de patients

A

ABE

A- Vrai, c’est LE mode de transmission du virus de l’hépatite C, la transmission sexuelle est très rare
B- Vrai, on va réaliser une RT-PCR (car c’est un virus à ARN)
C- Faux, il y a jusqu’à 90% de passage à la chronicité
D- Faux, ce virus n’est pas cultivable en routine
E- Vrai, c’est la seule infection virale chronique qu’on peut guérir définitivement

265
Q

Le traitement de l’hépatite C
A – ne permet pas la guérison virologique
B – est à base d’interféron et de ribavirine
C – peut cibler la polymérase ou la protéase du VHC
D – dépend de la sévérité de la maladie
E – ne dépend pas du génotype du VHC

A

C

A- Faux, le traitement de l’hépatite C permet la guérison virologique cependant si la maladie est très évoluée, on peut éliminer le virus mais il y a toujours un risque d’évolution vers une cirrhose et un cancer hépato-cellulaire (c’est pour cela que l’on parle de guérison virologique uniquement)

B- Faux, cela correspond au traitement historique qui a été abandonné, la ribavirine est aujourd’hui
utilisée en combinaison avec de nouvelles molécules

C- Vrai, la polymérase correspond à NS5B et la protéase à NS34A, l’autre cible est NS5A. Ces 3
protéines représentent les 3 cibles des nouvelles molécules antivirales à action directe

D- Faux, traitement chez tous les sujets atteints.

E- Faux

266
Q

Parmi les affirmations suivantes concernant le virus herpès simplex de type 2, une seule est fausse. Laquelle ?
A - Il possède une thymidine kinase
B - Il appartient au genre Herpesvirus
C - Il possède un tégument
D - Il comporte une capside icosaédrique à symétrie cubique
E - Il peut être transmis lors de l’accouchement

A

Alphaherpesvirinae
genre Simplexvirus ⚠

A : vrai : comme VZV

267
Q

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont fausses ?
A - Une sérologie de dépistage HSV-1 et HSV-2 est systématiquement effectuée chez la femme enceinte
B - L’herpès néonatal peut survenir en l’absence de lésions vésiculeuses chez la mère
C - Un enfant né d’une mère séronégative pour HSV-1 et HSV-2 ne présente pas de risque d’herpès néonatal
D - La suspicion d’un herpès néonatal doit systématiquement conduire à une ponction lombaire chez le nourrisson
E - Que l’herpès néonatal soit cutanéo-muqueux, neurologique ou disséminé, un traitement par valaciclovir est systématique

A

ACD

268
Q

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A - L’incidence de l’herpès néonatal est de 1 à 5 pour 10 000 grossesses
B - L’herpès néonatal a toujours pour origine un herpès génital maternel
C - Le risque le plus élevé de transmission au foetus se présente dans le cadre de la récurrence d’un herpès génital
D - La primo-infection herpétique génitale chez une femme enceinte est souvent asymptomatique
E - En cas de signes cliniques évocateurs au cours de la grossesse, le diagnostic se fait par examen virologique direct

A

ADE

269
Q

Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) concernant le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).
A - Le virus se transmet uniquement par voie sexuelle
B - Il possède une thymidine kinase
C - Il appartient à la famille des Retroviridae
D - La détection de l’antigène p24 permet de mesurer précocement la charge virale
E - Chez un nouveau-né dont la mère est séropositive pour le VIH, la présence d’IgG maternelles permet d’affirmer l’infection

A

C

270
Q

Parmi les propositions suivantes sur le VIH, quelles sont les réponses exactes ?
A - Le dépistage du VIH est obligatoire chez toute femme enceinte
B - Le dépistage du VIH chez un nouveau-né de mère VIH(+) peut se faire par la recherche de l’ADN proviral
C - Un nouveau-né de mère VIH(+), avec ADN proviral négatif et ARN viral négatif, est séronégatif pour le VIH
D - La césarienne prophylactique est systématiquement réalisée pour toute femme VIH(+)
E - L’allaitement par une femme séropositive pour le VIH est formellement contre-indiqué

A

BE

271
Q

Parmi les propositions suivantes sur le VIH, quelles sont les réponses correctes ?
A - La découverte d’une séropositivité pour le VIH chez une femme enceinte est une indication d’interruption médicale de grossesse (IMG)
B - Il faut systématiquement rechercher une IST chez une femme enceinte si découverte d’une infection par le VIH
C - Dans 80 % des cas, la contamination foetale se fait en début de grossesse par voie transplacentaire
D - Le taux de transmission verticale du VIH-1 est de l’ordre de 20 % en l’absence de traitement antirétroviral
E - Lors de l’entrée en salle de travail, une perfusion d’AZT est systématiquement administrée à la patiente VIH(+)

A

BD

272
Q

Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) concernant le virus de l’hépatite B.
A - Il appartient à la famille des Flaviviridae
B - C’est un virus à ADN
C - Il entraine des hépatites chroniques chez l’adulte dans 90 % des cas
D - Le diagnostic d’une infection/hépatite B chronique repose sur la persistance de l’antigène HBs pendant plus de 6 mois
E - La présence d’anticorps anti-HBs est le signe d’une infection résolue ou d’une vaccination

A

BDE

273
Q

Parmi les propositions suivantes sur l’hépatite B, quelles sont les réponses correctes ?
A - La recherche du virus de l’hépatite B est obligatoire chez la femme enceinte au 6ème mois de grossesse
B - Le principal risque lié au VHB chez la femme enceinte est l’embryopathie
C - La grossesse ne modifie pas la symptomatologie, ni l’évolution de l’hépatite B de la mère
D - La vaccination de la femme enceinte est contre-indiquée
E - Le traitement du nouveau-né repose sur l’association interféron + ribavirine

A

AC

Hépatite chronique: rare chez l’adulte (5%) mais fréquent chez le nouveau-né (90%)

Hépatite néonatale (plus grave que chez l’adulte), il n’y a pas d’embryofoetopathie!

Injection d’immunoglobulines anti-HBs et vaccination simultanée
o A la naissance, dans les premières heures
o A 1 mois, 2 e dose
o A 6 mois, 3 e dose
+ Contrôle de l’efficacité avec une sérologie VHB à 9 mois

274
Q

Quelles sont les propositions exactes concernant le virus de l’hépatite C ?
A - Il appartient à la famille des Hepeviridae
B - Le VHC est un virus à ARN possédant une transcriptase inverse
C - Des guérisons spontanées sont possibles
D - Il peut être responsable du développement d’un hépatocarcinome cellulaire
E - L’interféron n’est plus utilisé actuellement dans le traitement

A

A - Il appartient à la famille des Hepeviridae
B - Le VHC est un virus à ARN possédant une transcriptase inverse
C - Des guérisons spontanées sont possibles
D - Il peut être responsable du développement d’un hépatocarcinome cellulaire
E - L’interféron n’est plus utilisé actuellement dans le traitement

275
Q

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont correctes ?
A - La recherche du virus de l’hépatite C est obligatoire chez toutes les femmes enceintes
B - Le VHC peut se transmettre in utero
C - Le risque de transmission du VHC de la mère à l’enfant est très élevé
D - L’infection par le VIH aggrave l’évolution de l’hépatite C chez la femme enceinte comme dans la population générale
E - Le dépistage de l’hépatite C peut se faire par la recherche d’anticorps anti-VHC

A

pas in utero : pendant l’accouchement

DE

276
Q

Lesquelles de ces propositions concernant les infections virales pendant la grossesse sont vraies ?
A - Des immunoglobulines spécifiques doivent être injectées dans les 48 premières heures de vie aux nouveau-nés dont la mère présente un antigène HBs positif
B - L’HSV-1 est la principale cause actuelle d’embryofoetopathie d’origine infectieuse
C - La transmission d’HSV-2 de la mère au foetus peut se faire par voie transplacentaire
D - Le diagnostic du CMV chez le foetus peut se faire par PCR sur le liquide amniotique
E - Le CMV peut être recherché dans les prélèvements pharyngés de l’enfant dès la naissance

A

CDE

277
Q

Retenez la ou les réponse(s) exacte(s) parmi les propositions suivantes.
A - Chez une femme enceinte séronégative pour le virus de la rubéole, il est recommandé de réaliser un sérodiagnostic de la rubéole jusqu’à la 20ème semaine d’aménorrhée
B - Il est recommandé de faire un dépistage de l’infection à CMV au début de la grossesse
C - Les infections congénitales par le virus de la rubéole et le CMV peuvent être responsables de surdité
D - L’infection congénitale par le virus de la rubéole est plus fréquente que l’infection congénitale par le CMV
E - Le ganciclovir est indiqué chez la femme enceinte qui présente une primo-infection à CMV afin de réduire le risque de transmission du CMV au foetus

A

AC

278
Q

Indiquez la (les) proposition(s) exactes(s) concernant le virus Herpès simplex.
A - Il est responsable de l’herpangine
B - Il est souvent responsable d’une infection récurrente
C - L’infection néo-natale peut s’accompagner de séquelles neurologiques invalidantes
D - Il donne une primo-infection le plus souvent inapparente
E - L’infection au niveau oculaire n’est jamais associée à une cécité

A

BCD

A : Enterovirus

279
Q

Parmi les affections suivantes, lesquelles sont le plus souvent dues au virus Herpès simplex
de type 1 ?
A - L’herpès labial
B - L’herpès génital
C - L’encéphalite herpétique aiguë de l’adulte
D - La kératite herpétique
E - L’herpès néonatal

A

ACD

La méningo-encéphalite herpétique est une urgence diagnostique et thérapeutique car il y a risque de séquelles graves

Due à une réplication du virus herpès simplex (HSV) de type 1 (95 % des cas) ou 2 (5 % des cas, avec habituellement un tableau de méningite sans note encéphalitique) quiescents dans les ganglions nerveux céphaliques.

Survient à tout âge (âge moyen : 40 ans)

⚠ Une méningo-encéphalite herpétique doit être évoquée devant :

  • toute céphalée fébrile ;
  • toute confusion fébrile ;
  • tout coma fébrile
280
Q

Parmi les manifestations suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) le plus souvent provoquée(s)
par le virus Herpès simplex de type 2 ?
A - Herpès labial
B - Kératite herpétique
C - Herpès vaginal
D - Herpès généralisé néonatal
E - Méningo-encéphalite herpétique de l’adulte

A

CD

281
Q
Parmi les antiviraux suivants, le(s)quel(s) est (sont) actif(s) sur le virus Herpès simplex ?
A - Zidovudine (RETROVIR®)
B - Aciclovir (ZOVIRAX®)
C - Valaciclovir (ZELITREX®)
D - Foscarnet (FOSCAVIR®)
E - Amantadine (MANTADIX®)
A

BCD

Foscarnet = analogue structurale de l’acide phosphonoformique (PFA)

282
Q

Retenez la ou les réponse(s) exacte(s) concernant les infections à CMV.
A - La primo-infection est souvent inapparente
B - Un traitement prophylactique peut être donné à certaines personnes à risque
C - Au cours d’une infection à CMV, un syndrome mononucléosique peut être observé
D - Un traitement par ganciclovir pourra être mis en place au cours de la grossesse pour limiter le
risque de transmission materno-fœtale
E - Les infections à CMV sont graves chez les immunodéprimés

A

ABCE

Traitement préventif
→ Valganciclovir
Chez les patients séronégatifs pour le CMV ayant bénéficié d’une transplantation d’organe à partir d’un donneur séropositif pour le CMV (D+/R-)
900 mg en 1 prise par jour
Traitement à débuter dans les 10 jours suivant la transplantation et poursuivi pendant 3 à 6 mois, selon l’organe transplanté, l’intensité et la durée de l’immunodépression (risque majoré en cas de traitement d’induction avec des anticorps anti-lymphocytaires). Un minimum de 6 mois est recommandé pour les greffes de poumons et d’intestin grêle

→ Ganciclovir IV, à défaut

NB : • Letermovir : prophylaxie dans le cadre d’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques

283
Q
- Parmi les antiviraux suivants, le(s)quel(s) est (sont) actif(s) sur le CMV ?
A - Cidofovir
B - Maribavir
C - Valganciclovir
D - Foscarnet
E - Amantadine
A
ABCD
• Ganciclovir
– Cymévan®
• Valganciclovir
– RoValcyte®
• Foscarnet
– Foscavir®
• Maribavir (en ATU) Inhibiteur direct de UL97
• Letermovir : prophylaxie dans le cadre d’allogreffe de
cellules souches hématopoïétiques
284
Q

Concernant l’infection à CMV chez un sujet greffé
A - Elle est rare chez les personnes transplantées
B - Elle peut être asymptomatique
C - La virémie apparaît avant les signes cliniques
D - Elle peut être à l’origine du rejet de la greffe
E - Il s’agit toujours d’une primo-infection

A

BCD

285
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les Picornaviridae, indiquez la (les)
proposition(s) exacte(s).
A - Ils peuvent être responsables de méningites
B - Ils peuvent être responsables d’encéphalites
C - Ils peuvent être responsables d’éruptions cutanées
D - Ils peuvent être responsables d’hépatites
E - Ils peuvent être responsables de myocardites

A

ABCDE

286
Q

Les méningites virales à entérovirus en France
A - Sont des méningites à liquide clair
B - Surviennent plutôt en début d’été
C - Sont causées principalement par le Poliovirus
D - Sont traitées par la ribavirine
E - Entrainent une raideur de la nuque et des vomissements

A

ABE

287
Q

Concernant la poliomyélite
A - Les formes les plus graves peuvent toucher un ou plusieurs membres avec perte des fonctions
motrices
B - Elle fait suite exclusivement à une infection par le poliovirus de type 1
C - Elle est éradiquée en France
D - Elle est éradiquée dans le monde
E - Deux types de vaccin peuvent être utilisés en prophylaxie

A

ACE

Types de vaccin disponibles et efficaces
* Virus inactivé, vaccin sous forme injectable
→ 3 souches : Mahoney (poliovirus type 1), MEF-1 (poliovirus type 2) et Saukett (poliovirus type 3)

  • Vaccin atténué oral (Sabin)
    ⚠ n’est plus disponible en France

RECOMMANDATIONS
2 injections à l’âge de 2 mois et 4 mois
puis rappel à l’âge de 11 mois

→ Primovaccination obligatoires chez l’enfant
Rappels ultérieurs recommandés à l’âge de 6 ans puis entre 11 et 13 ans
→ Rappels obligatoires jusqu’à 13 ans

Rappels de l’adulte recommandés aux âges fixes de
25 ans, 45 ans et 65 ans puis à 75 ans, 85 ans