Bactéries et Bactériologie Flashcards
Concernant Treponema pallidum
A - Bacille qui ne prend pas la coloration de Gram
B- Paroi de type Gram +
C- Culture possible
D- Certains animaux sont aussi des réservoirs
E- L’incubation prend 10 jours
Vrai : A
B- Paroi de type Gram -
C - Culture axénique impossible. Ne survit pas dans l’environnement (contact étroit nécessaire!)
D- Homme = seul réservoir
E- Incubation = 3 semaines
Concernant Treponema pallidum
A- Il existe 2 stades de syphillis
B- Le chancre d’inoculation est douloureux.
C- Le point d’inoculation est forcément génital ou anal.
D- Le chancre génital peut se guérir spontanément.
E- Le chancre guérit spontanément en 2 semaines
Vrai : D
A- 3 phases : Syphillis primaire, secondaire, tertiaire
B- Chancre d’inoculation indolore et induré
C- Point d’inoculation: génital, anal, bucal (oral : angine) ou cutané
D. Guérison au bout de 4 à 6 semaines mais évolution vers les stades plus tardifs dans 30% des cas.
E- Guérison spontanée en 4-6 semaines.
Concernant Treponema pallidum
A-Le syphilllis primaire est une phase de dissémination des bactéries.
B- Lors d’un syphillis secondaire, les lésions cutanée-muqueuses sont très contagieuses.
C- Un syphilis secondaire peut s’accompagner d’adénopathie.
D- Le syphillis secondaire peut être suivie d’une phase de guérison spontanée.
E- En cas de syphilis tertiaire, il n’y a seulement l’apparition de lésions granulomateuses.
Vrais : BC
A- La phase secondaire est une phase de dissémination des bactéries.
B- roséole, syphilides, plaques muqueuses, condylomes, alopécie, atteinte des ongles
☞ disparaissent au bout de 1 à 2 ans
D-
30% = guérison.
30% = phase silencieuse : syphilis latente : cliniquement asymptomatique et non contagieuse. puis après 2-3 ans. dans 20 à 30% des cas : phase tertiaire.
E-
- lésions granulomateuses - les gommes - de la peau, des os et du foie,
- lésions dégénératives du système nerveux central (paralysie générale, tabès)
- ou lésions du système cardio-vasculaire (aortite avec parfois formation d’anévrysme, insuffisance aortique)
La syphilis
A- peut se transmettre par passage transplacentaire au 6e mois
B- peut se transmettre au moment de l’accouchement
C- La contamination par T. pallidum entraîne systématiquement une mort foetale.
D- On traite les syphillis précoce et tardif par 3 injection IV de pénicilline G.
E- La forme neurologique de syphillis se traite par pénicilline G + probénécide.
Vrai : AB
A- transmission materno-foetale à partir du 4-5e mois
B- transmission au cours de l’accouchement si présence d’un chancre génital maternel
C- La contamination par T. pallidum peut entrainer
- mort foetale
- syphilis congénitale : manifestations cutanéo-muqueuses et des manifestations viscérales avec une hépato-splénomégalie, de la fièvre, des lésions osseuses, des arthrites, des néphrites.
D-
- Syphillis précoce = pénicilline G (benzathine benzylpénicilline G) en 1 injection IM de 2,4 millions d’unités
- Syphillis tardif = pénicilline G (benzathine benzylpénicilline G en n3 injections IM de 2,4 millions d’unités
E- Forme neurologique:
-3-4 millions d’unités de pénicilline G cristalline aqueuse toutes les 4 heures
- ou pénicilline procainée 2.400.000 U I.M./jour
+ probénécide 500 mg x 4 fois par jour, durant 10-14 jours.
Concernant le diagnostic de T. pallidum
A- Examen direct se fait sur fond clair
B- VDRL = réaction d’hémagglutination passive, non spécifique des tréponématose
C- TPHA = réaction des anticorps anticardiolipine spécifique des tréponamose
D- Le taux de VDRL reflète l’efficacité du traitement : il est normalement diminué de moitié au bout de 6 mois
E- Le TPHA se positive 5 jours après le chancre.
A- Examen direct se fait sur fond noir
B- VDRL = réaction des anticorps anticardiolipine, non spécifique des tréponématose
C- TPHA = réaction d’hémagglutination passive, spécifique des tréponamoses
D- Le taux de VDRL reflète l’efficacité du traitement : il est normalement divisé par 4 au bout de 6 mois
E- Le TPHA se positive une semaine après le chancre.
Le FTA = test immunofluorescece indirecte, spécifique des tréponématose se positive au bout de 5 jours après le chancre (mise en évidence d’Ac IgM)
Neisseria gonorrhoeae A- Cocci à Gram + B- Disposé en amas C- Aérobie stricte D- Sporulé et immobile E- Transmission par voie sexuelle.ou foetomaternelle
Vrai : C
A- Cocci à Gram -
B- Disposé en diplocoques
D- Non sporulé, immobile
E- Transmission sexuelle ou verticale lors de l’accouchement (cervicite gonococcique. Bactérie très fragile : réservoir strictement humain.
A propos de Streptococcus pyogenes :
A- Bacille à Gram - B- Souvent diplocoques C- Non capsulé D- Antigène B de paroi E- Bactérie strictement humaine à réservoir pharyngé, essentiellement transmission interhumaine.
Vrai : E
A- Cocci à Gram +
B- Souvent en chaînettes
C- Capsulé
D- Antigène A de paroi = cible du test de diagnostic rapide
A propos de Streptococcus pyogenes :
A- possède des facteurs antiphagocytaires : streptokinase par exemple
B- produit des toxines
C- possède des facteurs d’invasion tissulaire : protéine M
D- sa capsule est un facteur de virulence
E- possède une DNAse
Vrais : D E
A- possède des facteurs antiphagocytaires : capsule, protéine M
B- produit des toxines : exotoxine érythrogène superantigénique, streptolysine O et S
C- la protéine M est un facteur anti-phagocytaire
D- facteurs de virulence = facteur anti-phagocytaire, toxines, facteurs d’invasion tissulaire e
E- DNAse : facteur d’invasion
A propos de Streptococcus pyogenes :
A- cause seulement des infections suppurations non-invasives comme des angines.
B- Le rhumatisme articulaire aigu est une complication post-streptococcique non suppurative.
C- Une infection au S. pyogenes n’entraîne pas de complication rénal.
D- Le diagnostic repose essentiellement par TDR
Vrai : BD
A-
- infections suppuratives non-invasives (angine, scarlatine, infections cutanées)
- infections suppurations invasives (érysipèle, dermohypodermite nécrosante ; sepsis, arthrite, ostéomyélite)
- complications post-streptococcique non suppurative
C-
Glomérulonéphrite aigue post-streptococcique
A propos de Streptococcus pyogenes :
A- Bactérie exigeante ; incubée dans une atmosphère enrichie en O2
B- Colonie α hémolytique
C - Possède une catalase
D- Identification possible par sérogroupage de Lancefiled (groupe B)
E- Complications inflammatoires infectieuses de mécanisme immunologique : sérodiagnostic par dosage des anticorps antistreptolysines O
Vrai : E
A- Bactérie exigeante ; incubée dans une atmosphère enrichie en CO2
B- Colonie β hémolytique
C - Ne possède pas de catalase
D- Identification possible par sérogroupage de Lancefiled (groupe A)
E- Complications inflammatoires infectieuses de mécanisme immunologique : sérodiagnostic par dosage des anticorps antistreptolysines O
A propos de Streptococcus pyogenes :
A- Résistance observée aux β lactamines
B-Amoxicilline/acide clavulanique en 1ere intention si angine et scarlatine pendant 1 semaine
C- Si allergie à la pénicilline : macrolide : roxithromycine
D- Si allergie à la pénicilline : céphalosporine (céfuroxime-axétil ou cefpodoxime ou céfotiam chez l’adulte et l’enfant)
E- Il existe des résistances naturelle aux macrolides.
Vrai : aucune !
A- Aucune résistance observée aux β lactamines
B- Amoxicilline seule car pas de β lactamase
C- Si allergie aux bêta lacatamines : macrolides (josamycine, azithromycine, clarithyromycine … mais pas roxithromycine)
D- Si allergie à la pénicilline :
- cefpodoxime chez l’enfant
- cefpodoxime ou cefotiam (C3G) ou cefpodoxime (C2G) chez l’adulte
E- phénotype sauvage sensible aux macrolides
A propos de Streptococcus pyogenes :
A- Phénotype M : mécanisme d’afflux par acquisition du gène erm codant pour une pompe protéique = résistance à tous les macrolides
B- Phénotype MSLb : résistance par méthylation ribosomale inductible (gène mefA) = résistance aux macrolides à 14C, 15C et 16C. Sensible aux lincosamides et aux streptogramines B.
C- Mécanisme de résistance par efflux : il y a antagonisme entre érythromycine et lincomycine (sensibilité à l’érythromycine et résistante aux autres)
D- Le gène erm permet une résistance vis-à-vis d’une partie des pristinamycines
E- Le gène mefA permet une résistance vis-à-vis des lincosamides, kétolides et synergistines.
F- Les aminosides ont peu d’efficacité seules vis-à-vis du Streptocoque
A- Phénotype M : mécanisme d’afflux par acquisition du gène mefA codant pour une pompe protéique = résistance aux macrolides C14 (érythromycne, clarythromycone) et C15 (azithromycine)
B- Phénotype MSLb : résistance par méthylation ribosomale
☞ si phénotype MSLb inductible = requiert la présence de l’antibiotique pour s’exprimer (gène erm) = résistance aux macrolides à 14C, 15C et 16C, aux lincosamides et aux streptogramines B.
↪ mécanisme détecté par détection de l’effet antagoniste entre érythromycine (inducteur) et la clindamycine ou lincomycine (non inducteur)
- pristinamycine (de la famille des streptogramines B) et télithromycine restent sensibles.
☞ si phénotype MLSb constitutif (absence d’induction entre érythromycine et télithromycine), télithromycine n’est plus sensible (très rare)
C- Mécanisme de résistance par efflux : il y a antagonisme entre érythromycine et lincomycine (résistance à l’érythromycine et résistante aux autres)
D- Le gène erm permet une résistance vis-à-vis d’une partie des pristinamycines
E- Le gène mefA
↪ résistance aux Macrolides C14 (érythromycine, clarythromycine) et C15 (azithromycine)
↪ ne touche pas aux macrolides en C16 (josamycine, spiramycine), les Lincosamides, les Kétolides et les Synergistines
F- VRAI : Streptocoque = anaréobie aéro-tolérant.
A propos de S. pneumoniae
A- Cocci à Gram négatif
B- Mobile et asporulé
C- Diplocoques lancéolés, appariés par leur côté latéral
D- Non capsulés
E- Des structures de surface sont pro-inflammatoires comme par exemple la pneumolysine
A- Coque à Gram positif
B- Immobile et asporulé
C- Diplocoques lancéolés, appariés par leur extrémité
D- Capsulés
E- Des structures de surface sont pro-inflammatoires comme les acides teichoïques, les peptidoglycanes…
≠ Facteurs de virulence : capsule anti-phagocytaire ou toxines (pneumolysine, toxinemembranolytique libérée lors de la lyse bactérienne)
A propos de S. pneumoniae
A- Colonisation tardive du rhino-pharynx
B- Est l’étiologie majeure des sinusites purulentes
C- Est l’étiologie majeure des pneumonies aigues communautaires qui adoucie un début brutal à une fièvre élevée et un malaise général. Ne survient jamais chez l’enfant < 5 ans.
D- Provoque assez couramment des méningites chez les adultes de 40 ans.
B
A - Réservoir surtout rhino-pharynx des nourrissons de < 2 ans
• La colonisation débute dès les premiers mois de la vie, atteint son maximum vers 2-3 ans
•Le taux de portage varie selon l’âge : il est plus élevé chez les enfants d’âge pré- scolaire que scolaire, et plus bas chez les adolescents et les adultes
C- Chez l’enfant, la PAC à pneumocoque survient principalement avant 5 ans.
D- Agent étiologique majeur des méningites en France, chez les < 2 ans et les adultes âgés.
A propos de S. pneumoniae
A- sa transmission est interhumaine, possible via les gouttelettes de Pflügge.
B- Peut survivre dans le compartiment sanguin grâce à la présence de sa capsule.
C- Est une bactérie à multiplication intracellulaire
D- Sa physiopathologie est liée à la libération, lors de la lyse bactérienne, de composants pro-inflammatoires.
Vrais : A B D
C- Extracellulaire
A propos de S. pneumoniae
A- Culture et identification : possible sur gélose ordinaire
B- Hémolyse β et Catalase positive
C- On ne peut le différencier des autres streptocoques ayant la même hémolyse sur gélose au sang.
D- Sur les cultures jeunes, on peut observer une dépression centrale
E- Le test de lyse par les sels biliaires n’a aucun intérêt pour son identification.
A - toujours sur gélose au sang frais, incubée en atmosphère enrichie à 5% de CO2.
– anaérobie- aérotolérant → Anaérobie est parfois indispensable en primoculture!
– germe exigeant → Sa culture nécessite de facteurs de croissance.
– pH optimum 7.2, et T°: entre 20°C et 42°C avec un optimum de 35-37°C
– Sur des milieux enrichis (GS), il pousse facilement après 18 heures à 37°C, sous 5% de CO2.
– Son développement est accru par addition de glucose.
B- Hémolyse α
Catalase - et Oxydase -
C- Deux caractères biochimiques essentiels permettent de différencier S. pneumoniae des autres streptocoques α- hémolytiques
- Sensibilité à l’optochine
- Lyse par la bile et les sels biliaires (tensio-actifs)
D-
• colonies jeunes: forme en dôme. Plus les capsules sont grandes, plus les colonies sont grosses (type smooth ou S)
• cultures âgées: une autolyse est observée dans la partie centrale de la colonie → formant une dépression centrale
E- Streptococcus pneumoniae (pneumocoque) est le seul Streptocoque à être lysé par la bile ou les sels biliaires (test de Neufeld).
A propos de S. pneumoniae
A - la capsule permet le sérotypage : il y a une dizaine de sérogroupes ; et constitue le principal facteur de virulence.
B- La pneumolysine, située sur la membrane bactérienne est thermolabile, oxygénolabile, produite en anaérobiose et a un effet pro-inflammatoire.
C- La pneulmolysine est apparentée à la streptomycine O des S. pyogenes.
D- A la surface des S. pneumoniae, on retrouve des acides lipoteichoïques, des perméases peptidiques, des adhésines A de surface.
E- est capable d’une diffusion méningée et tissulaire.
Vrai : C
A- Il y a environ 45 sérogroupes.
B- La pneumolysine est intracellulaire, est thermolabile, oxygénolabile et est produite en anaérobiose et a un effet pro-inflammatoire.
D- A la surface de S. pneumoniae :
- protéine A de surface des pneumocoques
- adhésine A de surface des pneumocoques
- perméases-peptidiques
- acides lipoteichoïques de paroi
E
- Diffusion méningée ↔ neuramidase
- Diffusion tissulaire : hyaluronidase + protéases + leucocidines (lyse des leucocytes)
A propos de S. pneumoniae
A - Un antibiogramme doit être réalisé de manière systématique sur toute souche de pneumocoque isolée.
B- Est naturellement résistante aux aminoglycosides (aminosides).
C- La résistance aux β lactames des S. pneumoniae est due à l’acquisition d’une β lactamase.
D- Les macrolides peuvent être utilisés contre les S. pneumoniae.
E- On peut toujours traiter un pneumocoque par une fluoroquinolone.
Vrais : AB
C- Jamais de β lactamase
MAIS
Pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline (PSDP)
→ résistance chromosomique : modification de la PLP transpeptidase, indispensable à a synthèse du peptidoglycane
→ formation de PLP mosaïque à la suite d’échanges génétiques par transformation naturelle avec des streptocoques oraux.
= résistance avec pénicilline G croisée avec toutes les autres β -lactamaines mais à des niveaux variables.
⚠ L’oxacilline sert de screening (l’oxacilline marche très mal sur le pneumocoque, c’est donc la 1ère à être touchée par la résistance). Si l’antibiogramme rend intermédiaire ou résistant pour l’oxacilline, on doit faire les CMI de la pénicilline G, l’amoxicilline, d’une C3G (ceftriaxone, céfotaxime) ou de la molécule utilisée comme thérapeutique.
D- Jamais utilisés en raison de leur résistance. Phénotype sauvage sensible mais
- phénotype MLSb : résistance par méthylation ribosome souvent inductible (résistance aux C14 et C15) ou constitutionnel
E- Résistance par mutation chromosomique dans une région du gène très conservées les gènes
⚠ déconseillées pour traiter un pneumocoque en cas d’exposition préalable à une quinolone dans les 3 mois
Lévofloxacine et Moxifloxacine = traitement de dernière intention
Concernant le S. pneumoniae
A - PREVENAR 13 est un vaccin vivant atténué, tout comme le PNEUMOVAX.
B- Le PNEUMOVAX est obligatoire aux < 2 ans.
C- LE PNEUMOVAX contient des polyamides purifiés de 13 stéréotypes.
D- Le PNEUMOVAX modifie le portage pharyngé.
E- Le PNEUMOVAX induit une immunité muqueuse.
A-
PREVENAR 13 : Vaccin conjugué = antigènes polysaccharidiques + protéine porteuse = thymo-dépendance
PNEUMOVAX Vaccin non conjugué polysaccharidique thymo-indépendant : 23 valences
B- Le PREVENAR 13 est obligatoire aux < 2 ans. Le PNEUMOVAX ne sera pas efficace sur les < 2 ans car il induit une réaction thymo-indépendante.
C- LE PNEUMOVAX contient des polyamides purifiés de 13 stéréotypes.
D- Le PREVENAR 13 modifie le portage. Le PNEUMOVAX ne modifie pas le portage pharyngé.
E- Le PNEUMOVAX induit une immunité thymo-indépendante. Le PREVENAR 13 induit une immunité muqueuse
Concernant S. pneumoniae:
A - Pour une pneumonie à Pneumocoque chez un patient jeune sans comorbidité : amoxicilline 3g/jour VO pendant 10 jours (sinon macrolides, lévofloxacine, pristinamycine ou télithromycine)
B- PAC en ambulatoire chez un patient âgé avec ou sans commorbidité
-Amoxicilline VO 3g/j
C- PAC grave (soins intensifs)
- Ceftriaxone ou Cétotaxime IV
D- Méningite à Pneumocoques : amoxicilline en probabiliste
E- OMA et sinusites : en probabiliste : Amoxicilline 8 à 10 jours si > 2 ans, 5 jours si < 2 ans
Vrai : A
B- PAC en ambulatoire chez un patient âgé avec ou sans commorbidité
- Amoxicilline VO 3g/j + acide clavulanique (pour couvrir H. influenzae)
- Ceftriaxone si voie parentérale nécessaire
- si CI β lactame : FQAP
C- PAC grave (soins intensifs)
- Ceftriaxone ou Cétotaxime + Lévofloxacine IV ou Macrolide IV
D- Méningite à pneumocoques :
• le traitement probabiliste
- CIIIG injectables : céfotaxime, 300 mg/kg/j ou ceftriaxone, 100 mg/kg/j
• après documentation
- si sensible aux β-lactamines (CMI < 0,1 mg/L), le traitement peut-être modifié en faveur de l’amoxicilline IV, 200 mg/kg/. + pdt les premiers jours, une corticothérapie adjuvante recommandée.
⚠ Le traitement doit être instauré au maximum dans les 3 heures suivant l’arrivée à l’hôpital.
E- (⚠ enfants < 2 ans et adultes avec symptomatologie bruyante seulement)
• Traitement probabiliste
-Amoxicilline 8 à 10 jours si < 2 ans, 5 jours si >2 ans
↪ si allergie à la pénicilline: C2G orale (céfuroxime-axétil) ou C3G oral (céfpodoxime-proxétil)
↪ si allergie croisée : cotrimoxazole
☞ mais jamais Céfixime car CMI trop élevée +++
- réévaluation à 72h :
• Traitement documenté
-souche pénicilline-sensible : amoxicilline ou cefpodoxime-proxétil - souche PSDP : amoxicilline à forte dose
- souche pénicilline-résistante : ceftriaxone
- forme sévère ; FQAP
↪ si échec amoxicilline + Acide clavulanique ou céfpodoxime
Concernant S. agalactiae A - Cocci Gram + diplocoques B - Aérobie stricte C- Mobile, non sporulé D- Antigène de paroi (classification de Lancefield : polyoside C : sérogroupe B) E- Possède pour la plupart une capsule
Vrai : D
A- Cocci Gram + en chaînette
B- Aérobie-anaérobie
C- Immobile, non sporulé
E : la majorité des souches en pathologie humaine possèdent une capsule
Concernant S. agalactiae
A- Réservoir strictement humain, commensal de la flore génitale et digestive seulement.
B- Plus de 50% des femmes enceintes sont porteuses du Streptocoque B
C- Bactérie la plus fréquente des infections graves du nouveau-né né à terme.
D- La contamination du nourrisson se fait uniquement par inhalation de sécrétion vaginale lors du passage de la filière génitale.
Vrai : C
A- Réservoir strictement humain, commensal de la flore génitale , digestif et rhinopharyngé
B- 10-35% des femmes enceintes sont porteuses du Streptocoque B
D- La contamination du nourrisson se fait par inhalation de sécrétion vaginale lors du passage de la filière génitale mais aussi in utero.
Concernant S. agalactiae
A- En cas d’infection chez le nouveau-né, il peut y avoir un sepsis sévère avec atteinte pulmonaire et parfois méningée
B- Les infections chez le nourrisson sont majoritairement dues au SGB de sérotype V par lesquels on retrouve un clone hyper virulent ST-18 (en cause de 80% des méningites)
C- Il existe des infections aigues de l’adulte en dehors de la grossesse qui touche des adultes ≈ 40 ans.
Vrai : A
A -
- Infection précoce : sepsis sévère avec atteinte pulmonaire et parfois méningés
☞ Tous les sérotypes capsulaires peuvent être responsable d’infections précoces
- Infection tardive : bactériémie avec méningite très fréquente, ostéo-arthrite Risque de décès foudroyant et possibles séquelles neurologiques ou pulmonaires
B- Les infections chez le nourrisson sont majoritairement dues au SGB de sérotype III par lesquels on retrouve un clone hyper virulent ST-17 (en cause de 80% des méningites)
C- Il existe des infections aigues de l’adulte en dehors de la grossesse qui touche des adultes > 65ans / pathologies sous-jacentes
- Salpingite aigue
- Arthrite, ostéomyélite, infection sur prothèse
- Bactériémie, endocardite
- Infection urinaire
- Pneumopathie, méningite possible
- Infections de la peau et des tissus mous
↪ Sérotype V majoritaire (30 à 50% des isolats responsables d’infections chez l’adulte)
Concernant S. agalactiae A- colonies α hémolytiques B- colonies grises C- catalase positive D- identification lors des méningites : spettrométrie de masse
A- β hémolytique
B- colonie blanche, culture sur milieu enrichi à 5% de sang frai sen aérobie ou anaérobie enrichie en 5% de CO2 à 35°C
C- catalase négative
D- Identification lors des méningites par PCR entamés réel