Bactéries et Bactériologie Flashcards

1
Q

Concernant Treponema pallidum
A - Bacille qui ne prend pas la coloration de Gram
B- Paroi de type Gram +
C- Culture possible
D- Certains animaux sont aussi des réservoirs
E- L’incubation prend 10 jours

A

Vrai : A

B- Paroi de type Gram -

C - Culture axénique impossible. Ne survit pas dans l’environnement (contact étroit nécessaire!)

D- Homme = seul réservoir

E- Incubation = 3 semaines

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2
Q

Concernant Treponema pallidum

A- Il existe 2 stades de syphillis
B- Le chancre d’inoculation est douloureux.
C- Le point d’inoculation est forcément génital ou anal.
D- Le chancre génital peut se guérir spontanément.
E- Le chancre guérit spontanément en 2 semaines

A

Vrai : D

A- 3 phases : Syphillis primaire, secondaire, tertiaire

B- Chancre d’inoculation indolore et induré

C- Point d’inoculation: génital, anal, bucal (oral : angine) ou cutané

D. Guérison au bout de 4 à 6 semaines mais évolution vers les stades plus tardifs dans 30% des cas.

E- Guérison spontanée en 4-6 semaines.

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3
Q

Concernant Treponema pallidum

A-Le syphilllis primaire est une phase de dissémination des bactéries.
B- Lors d’un syphillis secondaire, les lésions cutanée-muqueuses sont très contagieuses.
C- Un syphilis secondaire peut s’accompagner d’adénopathie.
D- Le syphillis secondaire peut être suivie d’une phase de guérison spontanée.
E- En cas de syphilis tertiaire, il n’y a seulement l’apparition de lésions granulomateuses.

A

Vrais : BC

A- La phase secondaire est une phase de dissémination des bactéries.

B- roséole, syphilides, plaques muqueuses, condylomes, alopécie, atteinte des ongles
☞ disparaissent au bout de 1 à 2 ans

D-
30% = guérison.
30% = phase silencieuse : syphilis latente : cliniquement asymptomatique et non contagieuse. puis après 2-3 ans. dans 20 à 30% des cas : phase tertiaire.

E-
- lésions granulomateuses - les gommes - de la peau, des os et du foie,
- lésions dégénératives du système nerveux central (paralysie générale, tabès)
- ou lésions du système cardio-vasculaire (aortite avec parfois formation d’anévrysme, insuffisance aortique)
—

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4
Q

La syphilis
A- peut se transmettre par passage transplacentaire au 6e mois
B- peut se transmettre au moment de l’accouchement
C- La contamination par T. pallidum entraîne systématiquement une mort foetale.
D- On traite les syphillis précoce et tardif par 3 injection IV de pénicilline G.
E- La forme neurologique de syphillis se traite par pénicilline G + probénécide.

A

Vrai : AB

A- transmission materno-foetale à partir du 4-5e mois

B- transmission au cours de l’accouchement si présence d’un chancre génital maternel

C- La contamination par T. pallidum peut entrainer

  • mort foetale
  • syphilis congénitale : manifestations cutanéo-muqueuses et des manifestations viscérales avec une hépato-splénomégalie, de la fièvre, des lésions osseuses, des arthrites, des néphrites.

D-

  • Syphillis précoce = pénicilline G (benzathine benzylpénicilline G) en 1 injection IM de 2,4 millions d’unités
  • Syphillis tardif = pénicilline G (benzathine benzylpénicilline G en n3 injections IM de 2,4 millions d’unités

E- Forme neurologique:
-3-4 millions d’unités de pénicilline G cristalline aqueuse toutes les 4 heures
- ou pénicilline procainée 2.400.000 U I.M./jour
+ probénécide 500 mg x 4 fois par jour, durant 10-14 jours.

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5
Q

Concernant le diagnostic de T. pallidum
A- Examen direct se fait sur fond clair
B- VDRL = réaction d’hémagglutination passive, non spécifique des tréponématose
C- TPHA = réaction des anticorps anticardiolipine spécifique des tréponamose
D- Le taux de VDRL reflète l’efficacité du traitement : il est normalement diminué de moitié au bout de 6 mois
E- Le TPHA se positive 5 jours après le chancre.

A

A- Examen direct se fait sur fond noir
B- VDRL = réaction des anticorps anticardiolipine, non spécifique des tréponématose
C- TPHA = réaction d’hémagglutination passive, spécifique des tréponamoses
D- Le taux de VDRL reflète l’efficacité du traitement : il est normalement divisé par 4 au bout de 6 mois
E- Le TPHA se positive une semaine après le chancre.
Le FTA = test immunofluorescece indirecte, spécifique des tréponématose se positive au bout de 5 jours après le chancre (mise en évidence d’Ac IgM)

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6
Q
Neisseria gonorrhoeae
A- Cocci à Gram +
B- Disposé en amas
C- Aérobie stricte 
D- Sporulé et immobile 
E- Transmission par voie sexuelle.ou foetomaternelle
A

Vrai : C

A- Cocci à Gram -
B- Disposé en diplocoques
D- Non sporulé, immobile
E- Transmission sexuelle ou verticale lors de l’accouchement (cervicite gonococcique. Bactérie très fragile : réservoir strictement humain.

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7
Q

A propos de Streptococcus pyogenes :

A- Bacille à Gram -
B- Souvent diplocoques
C- Non capsulé
D- Antigène B de paroi
E- Bactérie strictement humaine à réservoir pharyngé, essentiellement transmission interhumaine.
A

Vrai : E

A- Cocci à Gram +

B- Souvent en chaînettes

C- Capsulé

D- Antigène A de paroi = cible du test de diagnostic rapide

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8
Q

A propos de Streptococcus pyogenes :

A- possède des facteurs antiphagocytaires : streptokinase par exemple

B- produit des toxines

C- possède des facteurs d’invasion tissulaire : protéine M

D- sa capsule est un facteur de virulence

E- possède une DNAse

A

Vrais : D E

A- possède des facteurs antiphagocytaires : capsule, protéine M

B- produit des toxines : exotoxine érythrogène superantigénique, streptolysine O et S

C- la protéine M est un facteur anti-phagocytaire

D- facteurs de virulence = facteur anti-phagocytaire, toxines, facteurs d’invasion tissulaire e

E- DNAse : facteur d’invasion

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9
Q

A propos de Streptococcus pyogenes :

A- cause seulement des infections suppurations non-invasives comme des angines.

B- Le rhumatisme articulaire aigu est une complication post-streptococcique non suppurative.

C- Une infection au S. pyogenes n’entraîne pas de complication rénal.

D- Le diagnostic repose essentiellement par TDR

A

Vrai : BD

A-

  • infections suppuratives non-invasives (angine, scarlatine, infections cutanées)
  • infections suppurations invasives (érysipèle, dermohypodermite nécrosante ; sepsis, arthrite, ostéomyélite)
  • complications post-streptococcique non suppurative

C-
Glomérulonéphrite aigue post-streptococcique

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10
Q

A propos de Streptococcus pyogenes :

A- Bactérie exigeante ; incubée dans une atmosphère enrichie en O2
B- Colonie α hémolytique
C - Possède une catalase
D- Identification possible par sérogroupage de Lancefiled (groupe B)
E- Complications inflammatoires infectieuses de mécanisme immunologique : sérodiagnostic par dosage des anticorps antistreptolysines O

A

Vrai : E

A- Bactérie exigeante ; incubée dans une atmosphère enrichie en CO2
B- Colonie β hémolytique
C - Ne possède pas de catalase
D- Identification possible par sérogroupage de Lancefiled (groupe A)
E- Complications inflammatoires infectieuses de mécanisme immunologique : sérodiagnostic par dosage des anticorps antistreptolysines O

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11
Q

A propos de Streptococcus pyogenes :

A- Résistance observée aux β lactamines
B-Amoxicilline/acide clavulanique en 1ere intention si angine et scarlatine pendant 1 semaine
C- Si allergie à la pénicilline : macrolide : roxithromycine
D- Si allergie à la pénicilline : céphalosporine (céfuroxime-axétil ou cefpodoxime ou céfotiam chez l’adulte et l’enfant)
E- Il existe des résistances naturelle aux macrolides.

A

Vrai : aucune !

A- Aucune résistance observée aux β lactamines

B- Amoxicilline seule car pas de β lactamase

C- Si allergie aux bêta lacatamines : macrolides (josamycine, azithromycine, clarithyromycine … mais pas roxithromycine)

D- Si allergie à la pénicilline :

  • cefpodoxime chez l’enfant
  • cefpodoxime ou cefotiam (C3G) ou cefpodoxime (C2G) chez l’adulte

E- phénotype sauvage sensible aux macrolides

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12
Q

A propos de Streptococcus pyogenes :

A- Phénotype M : mécanisme d’afflux par acquisition du gène erm codant pour une pompe protéique = résistance à tous les macrolides

B- Phénotype MSLb : résistance par méthylation ribosomale inductible (gène mefA) = résistance aux macrolides à 14C, 15C et 16C. Sensible aux lincosamides et aux streptogramines B.

C- Mécanisme de résistance par efflux : il y a antagonisme entre érythromycine et lincomycine (sensibilité à l’érythromycine et résistante aux autres)

D- Le gène erm permet une résistance vis-à-vis d’une partie des pristinamycines

E- Le gène mefA permet une résistance vis-à-vis des lincosamides, kétolides et synergistines.

F- Les aminosides ont peu d’efficacité seules vis-à-vis du Streptocoque

A

A- Phénotype M : mécanisme d’afflux par acquisition du gène mefA codant pour une pompe protéique = résistance aux macrolides C14 (érythromycne, clarythromycone) et C15 (azithromycine)

B- Phénotype MSLb : résistance par méthylation ribosomale

☞ si phénotype MSLb inductible = requiert la présence de l’antibiotique pour s’exprimer (gène erm) = résistance aux macrolides à 14C, 15C et 16C, aux lincosamides et aux streptogramines B.
↪ mécanisme détecté par détection de l’effet antagoniste entre érythromycine (inducteur) et la clindamycine ou lincomycine (non inducteur)

  • pristinamycine (de la famille des streptogramines B) et télithromycine restent sensibles.

☞ si phénotype MLSb constitutif (absence d’induction entre érythromycine et télithromycine), télithromycine n’est plus sensible (très rare)

C- Mécanisme de résistance par efflux : il y a antagonisme entre érythromycine et lincomycine (résistance à l’érythromycine et résistante aux autres)

D- Le gène erm permet une résistance vis-à-vis d’une partie des pristinamycines

E- Le gène mefA
↪ résistance aux Macrolides C14 (érythromycine, clarythromycine) et C15 (azithromycine)
↪ ne touche pas aux macrolides en C16 (josamycine, spiramycine), les Lincosamides, les Kétolides et les Synergistines

F- VRAI : Streptocoque = anaréobie aéro-tolérant.

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13
Q

A propos de S. pneumoniae

A- Cocci à Gram négatif
B- Mobile et asporulé
C- Diplocoques lancéolés, appariés par leur côté latéral
D- Non capsulés
E- Des structures de surface sont pro-inflammatoires comme par exemple la pneumolysine

A

A- Coque à Gram positif
B- Immobile et asporulé
C- Diplocoques lancéolés, appariés par leur extrémité
D- Capsulés
E- Des structures de surface sont pro-inflammatoires comme les acides teichoïques, les peptidoglycanes…
≠ Facteurs de virulence : capsule anti-phagocytaire ou toxines (pneumolysine, toxinemembranolytique libérée lors de la lyse bactérienne)

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14
Q

A propos de S. pneumoniae

A- Colonisation tardive du rhino-pharynx

B- Est l’étiologie majeure des sinusites purulentes

C- Est l’étiologie majeure des pneumonies aigues communautaires qui adoucie un début brutal à une fièvre élevée et un malaise général. Ne survient jamais chez l’enfant < 5 ans.

D- Provoque assez couramment des méningites chez les adultes de 40 ans.

A

B

A - Réservoir surtout rhino-pharynx des nourrissons de < 2 ans
• La colonisation débute dès les premiers mois de la vie, atteint son maximum vers 2-3 ans
•Le taux de portage varie selon l’âge : il est plus élevé chez les enfants d’âge pré- scolaire que scolaire, et plus bas chez les adolescents et les adultes

C- Chez l’enfant, la PAC à pneumocoque survient principalement avant 5 ans.

D- Agent étiologique majeur des méningites en France, chez les < 2 ans et les adultes âgés.

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15
Q

A propos de S. pneumoniae

A- sa transmission est interhumaine, possible via les gouttelettes de Pflügge.

B- Peut survivre dans le compartiment sanguin grâce à la présence de sa capsule.

C- Est une bactérie à multiplication intracellulaire

D- Sa physiopathologie est liée à la libération, lors de la lyse bactérienne, de composants pro-inflammatoires.

A

Vrais : A B D

C- Extracellulaire

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16
Q

A propos de S. pneumoniae

A- Culture et identification : possible sur gélose ordinaire

B- Hémolyse β et Catalase positive

C- On ne peut le différencier des autres streptocoques ayant la même hémolyse sur gélose au sang.

D- Sur les cultures jeunes, on peut observer une dépression centrale

E- Le test de lyse par les sels biliaires n’a aucun intérêt pour son identification.

A

A - toujours sur gélose au sang frais, incubée en atmosphère enrichie à 5% de CO2.
– anaérobie- aérotolérant → Anaérobie est parfois indispensable en primoculture!
– germe exigeant → Sa culture nécessite de facteurs de croissance.
– pH optimum 7.2, et T°: entre 20°C et 42°C avec un optimum de 35-37°C
– Sur des milieux enrichis (GS), il pousse facilement après 18 heures à 37°C, sous 5% de CO2.
– Son développement est accru par addition de glucose.

B- Hémolyse α
Catalase - et Oxydase -

C- Deux caractères biochimiques essentiels permettent de différencier S. pneumoniae des autres streptocoques α- hémolytiques

  • Sensibilité à l’optochine
  • Lyse par la bile et les sels biliaires (tensio-actifs)

D-
• colonies jeunes: forme en dôme. Plus les capsules sont grandes, plus les colonies sont grosses (type smooth ou S)
• cultures âgées: une autolyse est observée dans la partie centrale de la colonie → formant une dépression centrale

E- Streptococcus pneumoniae (pneumocoque) est le seul Streptocoque à être lysé par la bile ou les sels biliaires (test de Neufeld).

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17
Q

A propos de S. pneumoniae

A - la capsule permet le sérotypage : il y a une dizaine de sérogroupes ; et constitue le principal facteur de virulence.

B- La pneumolysine, située sur la membrane bactérienne est thermolabile, oxygénolabile, produite en anaérobiose et a un effet pro-inflammatoire.

C- La pneulmolysine est apparentée à la streptomycine O des S. pyogenes.

D- A la surface des S. pneumoniae, on retrouve des acides lipoteichoïques, des perméases peptidiques, des adhésines A de surface.

E- est capable d’une diffusion méningée et tissulaire.

A

Vrai : C

A- Il y a environ 45 sérogroupes.

B- La pneumolysine est intracellulaire, est thermolabile, oxygénolabile et est produite en anaérobiose et a un effet pro-inflammatoire.

D- A la surface de S. pneumoniae :

  • protéine A de surface des pneumocoques
  • adhésine A de surface des pneumocoques
  • perméases-peptidiques
  • acides lipoteichoïques de paroi

E

  • Diffusion méningée ↔ neuramidase
  • Diffusion tissulaire : hyaluronidase + protéases + leucocidines (lyse des leucocytes)
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18
Q

A propos de S. pneumoniae

A - Un antibiogramme doit être réalisé de manière systématique sur toute souche de pneumocoque isolée.

B- Est naturellement résistante aux aminoglycosides (aminosides).

C- La résistance aux β lactames des S. pneumoniae est due à l’acquisition d’une β lactamase.

D- Les macrolides peuvent être utilisés contre les S. pneumoniae.

E- On peut toujours traiter un pneumocoque par une fluoroquinolone.

A

Vrais : AB

C- Jamais de β lactamase
MAIS
Pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline (PSDP)
→ résistance chromosomique : modification de la PLP transpeptidase, indispensable à a synthèse du peptidoglycane
→ formation de PLP mosaïque à la suite d’échanges génétiques par transformation naturelle avec des streptocoques oraux.
= résistance avec pénicilline G croisée avec toutes les autres β -lactamaines mais à des niveaux variables.

⚠ L’oxacilline sert de screening (l’oxacilline marche très mal sur le pneumocoque, c’est donc la 1ère à être touchée par la résistance). Si l’antibiogramme rend intermédiaire ou résistant pour l’oxacilline, on doit faire les CMI de la pénicilline G, l’amoxicilline, d’une C3G (ceftriaxone, céfotaxime) ou de la molécule utilisée comme thérapeutique.

D- Jamais utilisés en raison de leur résistance. Phénotype sauvage sensible mais
- phénotype MLSb : résistance par méthylation ribosome souvent inductible (résistance aux C14 et C15) ou constitutionnel

E- Résistance par mutation chromosomique dans une région du gène très conservées les gènes
⚠ déconseillées pour traiter un pneumocoque en cas d’exposition préalable à une quinolone dans les 3 mois
Lévofloxacine et Moxifloxacine = traitement de dernière intention

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19
Q

Concernant le S. pneumoniae
A - PREVENAR 13 est un vaccin vivant atténué, tout comme le PNEUMOVAX.

B- Le PNEUMOVAX est obligatoire aux < 2 ans.

C- LE PNEUMOVAX contient des polyamides purifiés de 13 stéréotypes.

D- Le PNEUMOVAX modifie le portage pharyngé.

E- Le PNEUMOVAX induit une immunité muqueuse.

A

A-
PREVENAR 13 : Vaccin conjugué = antigènes polysaccharidiques + protéine porteuse = thymo-dépendance

PNEUMOVAX Vaccin non conjugué polysaccharidique thymo-indépendant : 23 valences

B- Le PREVENAR 13 est obligatoire aux < 2 ans. Le PNEUMOVAX ne sera pas efficace sur les < 2 ans car il induit une réaction thymo-indépendante.

C- LE PNEUMOVAX contient des polyamides purifiés de 13 stéréotypes.

D- Le PREVENAR 13 modifie le portage. Le PNEUMOVAX ne modifie pas le portage pharyngé.

E- Le PNEUMOVAX induit une immunité thymo-indépendante. Le PREVENAR 13 induit une immunité muqueuse

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20
Q

Concernant S. pneumoniae:

A - Pour une pneumonie à Pneumocoque chez un patient jeune sans comorbidité : amoxicilline 3g/jour VO pendant 10 jours (sinon macrolides, lévofloxacine, pristinamycine ou télithromycine)

B- PAC en ambulatoire chez un patient âgé avec ou sans commorbidité
-Amoxicilline VO 3g/j

C- PAC grave (soins intensifs)
- Ceftriaxone ou Cétotaxime IV

D- Méningite à Pneumocoques : amoxicilline en probabiliste

E- OMA et sinusites : en probabiliste : Amoxicilline 8 à 10 jours si > 2 ans, 5 jours si < 2 ans

A

Vrai : A

B- PAC en ambulatoire chez un patient âgé avec ou sans commorbidité

  • Amoxicilline VO 3g/j + acide clavulanique (pour couvrir H. influenzae)
  • Ceftriaxone si voie parentérale nécessaire
  • si CI β lactame : FQAP

C- PAC grave (soins intensifs)
- Ceftriaxone ou Cétotaxime + Lévofloxacine IV ou Macrolide IV

D- Méningite à pneumocoques :
• le traitement probabiliste
- CIIIG injectables : céfotaxime, 300 mg/kg/j ou ceftriaxone, 100 mg/kg/j
• après documentation
- si sensible aux β-lactamines (CMI < 0,1 mg/L), le traitement peut-être modifié en faveur de l’amoxicilline IV, 200 mg/kg/. + pdt les premiers jours, une corticothérapie adjuvante recommandée.
⚠ Le traitement doit être instauré au maximum dans les 3 heures suivant l’arrivée à l’hôpital.

E- (⚠ enfants < 2 ans et adultes avec symptomatologie bruyante seulement)
• Traitement probabiliste
-Amoxicilline 8 à 10 jours si < 2 ans, 5 jours si >2 ans
↪ si allergie à la pénicilline: C2G orale (céfuroxime-axétil) ou C3G oral (céfpodoxime-proxétil)
↪ si allergie croisée : cotrimoxazole
☞ mais jamais Céfixime car CMI trop élevée +++

  • réévaluation à 72h :
    • Traitement documenté
    -souche pénicilline-sensible : amoxicilline ou cefpodoxime-proxétil
  • souche PSDP : amoxicilline à forte dose
  • souche pénicilline-résistante : ceftriaxone
  • forme sévère ; FQAP

↪ si échec amoxicilline + Acide clavulanique ou céfpodoxime

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21
Q
Concernant S. agalactiae
A - Cocci Gram + diplocoques 
B - Aérobie stricte
C- Mobile, non sporulé
D- Antigène de paroi (classification de Lancefield : polyoside C : sérogroupe B)
E- Possède pour la plupart une capsule
A

Vrai : D

A- Cocci Gram + en chaînette

B- Aérobie-anaérobie

C- Immobile, non sporulé

E : la majorité des souches en pathologie humaine possèdent une capsule

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22
Q

Concernant S. agalactiae
A- Réservoir strictement humain, commensal de la flore génitale et digestive seulement.

B- Plus de 50% des femmes enceintes sont porteuses du Streptocoque B

C- Bactérie la plus fréquente des infections graves du nouveau-né né à terme.

D- La contamination du nourrisson se fait uniquement par inhalation de sécrétion vaginale lors du passage de la filière génitale.

A

Vrai : C

A- Réservoir strictement humain, commensal de la flore génitale , digestif et rhinopharyngé

B- 10-35% des femmes enceintes sont porteuses du Streptocoque B

D- La contamination du nourrisson se fait par inhalation de sécrétion vaginale lors du passage de la filière génitale mais aussi in utero.

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23
Q

Concernant S. agalactiae

A- En cas d’infection chez le nouveau-né, il peut y avoir un sepsis sévère avec atteinte pulmonaire et parfois méningée

B- Les infections chez le nourrisson sont majoritairement dues au SGB de sérotype V par lesquels on retrouve un clone hyper virulent ST-18 (en cause de 80% des méningites)

C- Il existe des infections aigues de l’adulte en dehors de la grossesse qui touche des adultes ≈ 40 ans.

A

Vrai : A

A -
- Infection précoce : sepsis sévère avec atteinte pulmonaire et parfois méningés
☞ Tous les sérotypes capsulaires peuvent être responsable d’infections précoces

  • Infection tardive : bactériémie avec méningite très fréquente, ostéo-arthrite Risque de décès foudroyant et possibles séquelles neurologiques ou pulmonaires

B- Les infections chez le nourrisson sont majoritairement dues au SGB de sérotype III par lesquels on retrouve un clone hyper virulent ST-17 (en cause de 80% des méningites)

C- Il existe des infections aigues de l’adulte en dehors de la grossesse qui touche des adultes > 65ans / pathologies sous-jacentes
- Salpingite aigue
- Arthrite, ostéomyélite, infection sur prothèse
- Bactériémie, endocardite
- Infection urinaire
- Pneumopathie, méningite possible
- Infections de la peau et des tissus mous
↪ Sérotype V majoritaire (30 à 50% des isolats responsables d’infections chez l’adulte)

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24
Q
Concernant S. agalactiae
A- colonies α hémolytiques
B- colonies grises
C- catalase positive
D- identification lors des méningites : spettrométrie de masse
A

A- β hémolytique

B- colonie blanche, culture sur milieu enrichi à 5% de sang frai sen aérobie ou anaérobie enrichie en 5% de CO2 à 35°C

C- catalase négative

D- Identification lors des méningites par PCR entamés réel

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25
Q

Concernant S. agalactiae
A- Méningite néonatale documentée : amoxicilline 10 jours

B- Autre infections néonatale tardive ou précoce, en probabilité : amoxicilline 10 jours si bactériémie sans foyer infectieux identifié, 14-21 jours si avec foyer infectieux identifié

C- Traitement lors d’un infection documentée : pénicilline G IV 10 jours si bactériémie sans foyer infectieux identifié, 14-21 jours si avec foyer infectieux identifié

D- Chez l’adulte, en cas d’allergie à la pénicilline G, les fluoroquinolones moxifloxacine et lévofloxacine sont utilisables.

E- Dépistage obligatoire entre les 36 et 38e semaines d’aménorrhée

A

A- Méningites néonatale documentée
Amoxicilline 14 à 21 jours

B- Amoxiciline + gentamicine
10 jours si bactériémie sans foyer infectieux identifié, 14-21 jours si avec foyer infectieux identifié

C- Pénciilline G ou amoxicillne + gentamicine

D - Infection adulte : pénicilline G parentérale ou amoxicilline per os en fonction de la gravité de l’infection (alternative si allergie pénicilline : vancomycine, moxifloxacine, lévofloxacine)
durée traitement :
↪ 1 à 3 jours pour une infection urinaire
↪ 10 jours pour infection de la peau et des tissus mous
↪ 14 à 21 jours si méningite
↪ 4 semaines pour endocardites et ostéomyélite

E - 34 et 38e semaine = dépistage du portage vaginal de SGB

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26
Q

A propos de S. aureus

A- Cocci Gram +
B- Groupé en chaînettes 
C- Non capsulé, non sporulé
D-Anaérobie aérobie tolérante
E- Grande résistance à l'oxydation et à la dessiccation : ubiquitaire
A

Vrai : AE

B- Groupé en amas
C- Capsulé, non sporulé
D- Aérobie anaérobie facultatif
E- Grande résistance à l’oxydation et à la dessiccation : ubiquitaire : Pathogène le plus fréquent en communautaire et en nosocomial

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27
Q

A propos de S. aureus

A- Les adhésines sont des antigènes pariétaux qui permettent l’adhésion aux muqueuse.
B- La protéine A (super antigène) lie seulment le facteur de Willebrand.
C- Possède une coagulase libre et une coagulase “liée”. C’est la coagulase liée qui détectée par coagulation du plasma de lapin.
D- Possède une thermonucléase
E- Peuvent lyser les hématies, former des trous dans les plaquettes, monocytes, PNN

A

A- Les adhésines sont des antigènes pariétaux qui d’apposant à l’opsonisation et à la phagocytose.

B- La protéine A (super antigène) lie le facteur de Willebrand, le Fc et le Fab

C- Possède une coagulase libre et une coagulase “liée”. C’est la coagulase libre = non liée = clivage du fibrinogène qui est détectée par coagulation du plasma de lapin.
→ (staphylocoagulase) = exoenzyme qui se lie à la prothrombine pour former la staphylothrombine, laquelle catalyse la transformation du fibrinogène en fibrine capable de coaguler le plasma

La coagulase liée est un récepteur pour le fibrinogène sur la paroi bactérienne : détectée lors du test d’agglutination.

D- Possède une thermonucléase = ADNase
Mise en évidence par l’utilisation d’une gélose DNA au bleu de toluidine

E- Peuvent lyser les hématies (hémolyse + toxine gamma), former des trous dans les plaquettes et monocytes (toxine a), PNN (leucocidine de Panton et Valentine LPV

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28
Q

A propos de S. aureus

A- La toxine TSST-1 est à l’origine de diarrhée.

B- L’entérotoxine est thermolabile.

C- Stapylococcus est commensal du microbiote cutané.

D- La bactériémie due au staphylocoque doré est toujours grave et peut survenir à tout âge.

E- Peut provoquer une pneumonie nécrosante, le syndrome SSS ou encore le syndrome de Reiter.

F- Est la première cause de TIAC.

A

A- La toxine TSST-1 est à l’origine de TIAC, choc staphylococcique, scarlatine

B- L’entérotoxine est thermostable (résiste à 100°C pendant 30 mins)

C- Stapylococcus est commensal du microbiote cutané, nasal, oro-pharyngé, digestif (rare)

D- La bactériémie due au staphylocoque doré est toujours grave et peut survenir à tout âge.

E- Peut provoquer
- une pneumonie nécrosante : syndrome de détresse respiratoire aiguë, une hémoptysie et une leucopénie ; mortelle dans 50% des ca
(so-called skin syndrom = SSS)

  • érythrodermie et décollement bulleux de l’épiderme dû à la production de toxines exfoliatrices, 5 à 15% de mortalité
  • épidermolyse bulleuse, syndrome de Lyell, syndrome de Reiter

F- Est la deuxième cause de TIAC, dernière les Salmonelloses.

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29
Q

S. aureus :

A- On peut rétablir la sensibilité des SASM, ayant acquis le gène mecA, en ajoutant un inhibiteur de β lactamase

B- Les SARM sont résistantes à la méticilline et toutes les β lactamines sauf la ceftaroline seulement.

C- Les SARM ont acquis un gène qui leur permet de coder une PLP additionnelle (PLP2a ou PLP2c) présentant une mauvaise affinité pour les pénicillines seulement.

D- On peut détecter la présence de SARM par PCR seulement.

A

A- On peut rétablir la sensibilité des SASM, ayant acquis le gène blaZ, en ajoutant un inhibiteur de β lactamase

B- Les SARM sont résistantes à la méticilline et toutes les β lactamines sauf la ceftaroline et le ceftobiprole.

C- Les SARM ont acquis un gène qui leur permet de coder une PLP additionnelle (PLP2a ou PLP2c) présentant une mauvaise affinité pour toutes les β lactamines.

D- On peut détecter la présence de SARM par PCR, test immunochromatograpique ou antibiogramme de diffusion (diamètre de céfoxitine).

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30
Q

A propos de S. aureus

A - Le phénotype sauvage est résistant

B- Il y a résistance par inactivation enzymatique de l’antibiotique.

C- Le profil KG est résistant à la gentamicine.

D- Le phénotype sauvage est sensible aux glycopeptides (vancomycine, teicoplanine)

E- Les rares résistances aux glycopepetides sont dues à un efflux plus important.

F- Le phénotype sauvage est sensible aux fluoroquinolone mais il y a des souches résistantes par résistance acquise : les SASM sont souvent résistantes.

G- Il peut y avoir une résistance acquise aux macrolides, lincosamides et synergestines par méthylation de l’antibiotique.

A

Vrai : D

A- Phénotype sauvage de S. aureus est sensible aux aminosides.

B- Résistance acquise par inactivation enzymatique de l’antibiotique : phosphore, acétyl ou nucléotidyltransférase.

C-

  • Profil K : kanamycine
  • Profil KT : Kanamycine + Tobramycine
  • Profil KTG : Kanamycine + Tobramycine + Gentamicine

E-
→ Phénotype GRSA (Glycopeptide Resistant S. aureus) (gène vanA) par modification de la cible: exceptionnellement décrit aux USA
→ Phénotype GISA (Glycopeptide Intermediate S. aureus) par épaississement de la paroi bactérienne (gène VAN acquis)

F- Les SARM sont souvent résistants aux fluoroquinolones, par modification de la cible (gyrase et topo-isomérase)

G- Il peut y avoir une résistance acquise aux macrolides, lincosamindes, synergestines par méthylation de l’ARN 23s (gène erm)

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31
Q

A propos de S. aureus

A- Contre les SASM, en 1ere intention = oxacilline en IV, même en cas de formes évère

B- Contre les SARM, en 1ere intention : linézolide.

C- Si choc toxique ou pneumonie nécrosante : on peut ajouter la daptomycine et des Ig polyvalentes.

D- Rifampicine, acide fusidique et fosfomycine ne sont jamais utilisés en monothérapie.

A

A propos de S. aureus

A- Contre les SASM, en 1ere intention = oxacilline en IV, même en cas de formes évère

B- Contre les SARM, en 1ere intention : linézolide.

C- Si choc toxique ou pneumonie nécrosante : on peut ajouter la daptomycine et des Ig polyvalentes.

D- Rifampicine, acide fusidique et fosfomycine ne sont jamais utilisés en monothérapie.

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32
Q

A propos de S. aureus

A- On détecte les souches SASM en réalisant un antibiogramme en milieu liquide ou solide (technique de diffusion) avec de l’oxacilline (conditions particulières), de la céfoxitine ou du moxalactam ou par recherche de la PLP2a par technique d’agglutination ou par détection du gène qui code pour la PLP2a (gene MecA)

B- On détecte les souches SARM en réalisant un antibiogramme en milieu liquide ou solide (technique de
diffusion) avec de la pénicilline G ou en utilisant un test chromogénique (céfinase) / disques imprégnés de nitrocéfine

C- La tobramycine est l’aminoacide qui fonctionnele mieux sur les S. aureus

D- Pour les infections à SARM sévères (endocardites), on utilisera la vancomycine est suffisante.

E- Le linézolide fait partie des oxazolidinones et inhibe la phase d’initiation de la transcription de l’ARNm en protéine par les ribosomes.

F- Le linézolide peut être pris par voie orale et est bactéricide.

G- La daptomycine est une oxazolidinone qui peut se prendre par voie orale.

A

A- Souches SARM en réalisant un antibiogramme en milieu liquide ou solide (technique de diffusion) avec de l’oxacilline (conditions particulières), de la céfoxitine ou du moxalactam ou par recherche de la PLP2a par technique d’agglutination ou par détection du gène qui code pour la PLP2a (gene MecA)

B- Souches résistantes SASM ! Ce test utilise une béta-lactamine qui est spécifiquement dégradée par la pénicillinase en un produit coloré. On met la colonie de S. aureus sur le disque (ou en milieu liquide ou sur lame), s’il vire au rose, la réaction est positive

C- Gentamycine

D- vancomycine + geytamycine ou rifampicine + drainage des abcès

E- Phase de traduction, (où viennent s’associer le ribosome, l’ARNm et le complexe codon initiateur (AUG)-ARNt-formyl méthionine))

F- Linézolide : Voie orale ou IV, bactériostatique seulement.

G- Voie IV, bactéricide, lipopetide ! S’insère dans la membrane cellulaire bactérienne, s’oligomérise et forme un pore ou un canal ionique. La dépolarisation provoque un efflux de K+.

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33
Q
Concernant Shigella spp.
A- Bacille à Gram +
B- Oxydase négative
C- Sporulée, Capsulée, Mobile
D- Il en existe 3 espèces
E- Fait partie du microbiote normale
A

Vrai : B

A- Bacille à Gram -

C- Non sporulé, non capsulée, immobile

D- Il en existe 4 espèces : Shigella dysenteriae
S. flexneri
S. bondi
S. sonnei.

E- Ne fait pas partie du microbiote normal

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34
Q

Concernant Shigella spp.
A- S. flexneri élabore une shigatoxine ou verotoxine qui peut entrainer une ulcération gastrique.

B- La dysenterie bacillaire est due à S. sonnei.

C- Peuvent être à l’origine de bactériémie ou d’infections urinaires.

D- Le diagnostic indirect de Shigella spp est utile.

E- Il est possible de la cultiver par coproculture.

A

Vrai : C

A- S. dysenteriae élabore une shigatoxine ou verotoxine qui peut entrainer une ulcération intestinale.

B- La dysenterie bacillaire est due à S. dysenteriae (syndrome dysentérique, glaires muco-sanglantes, épreintes, ténesme).

D- Le diagnostic indirect de Shigella spp est inutile.

E- Il est possible de la cultiver par coproculture mais délicate
→ bouillon d’enrichissement sélénite puis culture sur milieu SS ou Drigalski.

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35
Q

Concernant Shigella spp.

A- Les aminopénicillines et cotimoxazole peuvent être prescrits en 1ere intention.

B- Chez un enfant, la ceftriaxone IM en 1 prise sera prescrite en 1ere intention

C- Chez l’adulte, l’azithromycine sera prescrite en première intention.

D- La déclaration d’une infection à Shigelles obligatoire.

E- Les Shigelles deviennent résistantes par plasmide de transfert de la résistance.

A

Vrai : E

A- Pas en 1ere intention car beaucoup de résistance de S. sonnei

B- Chez un enfant

  • pour les formes peu sévère : azithromycine PO, 3 jours,
  • pour les formes sévères ou intolérance digestive : ceftriaxone IM - 3 jours
  • échec : ciprofloxacine PO

C- Chez l’adulte :

  • 1ere intention : ciprofloxacine ou ofloxacine : 3 jours
  • si intolérance ou échec : ceftriaxone IM, azithromycine, cotrimoxazole

D- Seulement si TIAC

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36
Q

Concernant Shigella spp.
A- sont des Entérobactéries du groupe A

B- le phénotype Pénicillines de bas niveau reste sensible aux Monobactam et Carbapénèmes mais est résistant aux Pénicillines et Céphalosporines.

C- le phénotype TRI est résistant, même à l’ajout d’un inhibiteur de β lactamase

D- Le phénotype Pénicillines de haut niveau est résistant aux C3G.

E- Shigella spp. est peu sensible aux fluroquinolones.

A

Vrai : AC

B- le phénotype Pénicillines de bas niveau reste sensible aux Céphalosporines, Monobactam et Carbapénèmes mais est résistant aux Pénicillines

D- Pénicillinase de haut niveau = sensible aux C3G, C4G, monobactames et carbapénèmes.

E- Phénotype sauvage sensible mais émergence de résistance acquise.

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37
Q

Concernant Salmonella spp
A - Bacille à Gram - avec une coloration uniforme
B- Oxydase -
C- Sporulé et immobile.
D- Fait partie de la flore normale, uniquement chez l’Homme.
E- Seules les Salmonella enteriaca subs Enterica sérovar typhi sont pathogènes.

A

Vrai : B

A- Bacille à Gram - avec une coloration bipolaire

C- Non sporulé, mobile (ciliaires ou lamelles pétriches)

D- Ne font pas partie de la flore normale. Réservoir = tube digestif de l’Homme et des animaux.

E-
- Pathogénicité :
→ Les salmonelles strictement humaines :
Salmonella enterica subsp. Enterica
• sérovar typhi (S. typhi)
• sérovar paratyphi A, B et C (S. paratyphi (A, B, C))
↪ fièvres typhoïdes et paratyphoïdes (bactériémie à porte d’entrée digestive, à point de départ lymphatique)

→ Les salmonelles parasites des animaux et dont certaines peuvent infecter l’homme
↪ gastro-entérites et entérocolites (Salmonelloses non typhiques): Salmonella enteritidis, S. typhimurium, S. cholerae suis.
↪ diarrhée aiguë fébrile

→ Infections collectives (cantines..), toxi-infections alimentaires collectives (TIAC): consommation d’aliments largement contaminés.

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38
Q

Concernant Salmonella spp
A- La forme classique se caractérise par 3 phases.

B- Durant la phase d’invasion, la température atteint brutalement 40°C

C- Les hémocultures se positives dès le 3e jour.

D- Durant la phase d’état, la température atteint un plateau à 40°C.

E- En phase d’invasion, on peut retrouver des signes cutanéomuqueux comme des taches rosées lenticulaires au niveau des flancs et du thorax.

A

Vrai : D

A- Formes classique d’une salmonellose = 2 phases

B- Durant la phase d’inversion, la température progressivement 40°C

C- Les hémocultures se positivent dès le 5e jour.

E- En phase d’état, signes cutanéomuqueux.

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39
Q

Concernant Salmonella spp
A- Le diagnostic indirecte est possible.
B- Le diagnostic direct est rare.
C- Le traitement des fièvres typhoïdes et paratyphoïdes = métronidazole.
D- Toutes les gastro-entérites sont traitées.
E- Les gastro-entérites à Salmonelles sont traitées par métronidazole.
F- Les Salmonelloses sont des MDO
G- Il existe un vaccin obligatoire.

A

A- Possible
→ sérologie test de Widal et Felix = agglutination avec suspension
→ biologie moléculaire dans les aliments

B- Le diagnostic direct est courant :

  • coproculture = bouillon d’enrichissement sélénite puis culture sur milieu SS ou Drigalski
  • hémoculture

C- Fièvre typhoïdes et paratyphoïdes = ciprofloxacine ou C3G (ceftriaxone) : 3 à 7 jours
→ antibiotiques donnant une bonne concnetration lymphatique, intracellulaire et à élimination biliaire sous forme biliaire.

D- Gastro-entérites chez les immunodéprimés, personnes âgées, nourrisson < 1 an sont traitées - ou si entérocolite grave.

E- Fluoroquinolone ou azithromycine pour traiter les gastro-entérites.

F- MDO = fièvres typhoïdes et paratyphoïdes, TIAC

G- Vaccin disponible = TYPHIM mais non obligatoire (Vaccin polyosidique capsulaire)

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40
Q
Concernant Pseudomonas aeruginosa
A- Bacille à Gram + , droit, fin
B- Immobile, non sporulé
C- Appartient au groupe des bactéries fermentaires.
D- A un petit génome 
E- Est ubiquitaire
A

Vrai : E

A- Bacille à Gram -
B- Très mobile : ciliiature polaire
C- Appartient au groupe des bactéries non ferment aires
D- Très grand génome : plasticité génomique (mutation/adaptabilité)
E- Provient surtout de l’environnement : milieux humides, sols, végétaux … quelques portage digestifs chez l’Homme
⚠ réservoirs comme les fleurs, eaux stagnantes interdits dans les hopitaux

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41
Q

Concernant Pseudomonas aeruginosa
A- Ne provoque que des infections nosocomiales.

B- Est capable d’une communication inter-espèce via les signaux du quorum sensing

C- Est à l’origine de biofilms

D- Possède des piliers de type IV qui est un facteur de virulence.

E- Produit des facteurs de virulence : des endotoxines B ou C, des exoprotéases (élastases, protéases alcalines), et des hélolysines.

A

Vrais : BCE

A- Possibles infections d’origine communautaire (otites du baigneur, endophtalmies…)
Mais 1ere bactérie retrouvée en réanimation.

B- Communication inter et intra espèce via le quorum sensing

D- Pili de type IV = facteur d’adhésion

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42
Q

Concernant Pseudomonas aeruginosa
A - Aérobie anaérobie tolérante
B- Bactérie exigeante
C- Se développe en 24h à 37°C sur un milieu sélectif : miieu de Chapman : s’y développe des colonies vertes.
D- Produit une odeur de seringuat.
E- La culture sur milieu King A favorise la production de pigments jaune-vert ; la pyoverdine.
F- Toutes les souches produisent des pigments de couleur.

A

Vrai D

A- Aérobie stricte

B- Bactérie non exigeante

C- Se développe en 24h à 37°C sur un milieu sélectif : cétrimide (contenant un ammonium quaternaire et acide nalidixique) : colonies vertes

E- Culture sur milieu King A favorise la production de pyocyanine (bleu-vert), soluble dans le chloroforme

Culture sur milieu King B favorise la production de pyoverdine (sidérophore, jaune-vert, soluble dans l’eau)

F- 10% des souches non productrices de pigments

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43
Q

Concernant Pseudomonas aeruginosa

A - colonies large avec des reflets irisés (plutôt dans l’environnement)
B- colonies petites (plutôt en clinique)
C- Oxydase -, Catalase +
D- Lactase -
E- Nitrate et nitrite réductase -
F- Antigène somatique S = marqueur épidémiologique par sérotypage (23 sérogroupes)

A

Vrai : D

A- Colonies larges avec des reflets irisés en clinique

B- Colonies petites plutôt dans l’environnement

C- Oxydase +, Catalase +

E -Nitrate et nitrite réductase +

F- Antigène somatique O = marqueur épidémiologique par sérotypage (16 sérogroupes-

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44
Q

Concernant Pseudomonas aeruginosa de phénotype sauvage :
A- Céphalosporinase inductible AmpC (céphalosporinase chromosomique)

B- Absence de pompe à efflux

C - Résistante aux pénicillines A, M, G mais pas V

D- Résistante à toutes les céphalosporines et quinolones.

E- Sensible à la kanamycine et à à l’ertapénème.

A

.Vrai : A

B- Présence de pompe à efflux

C- Résistante aux pénicillines A, M, G, V

D- Résistante aux C1G, C2Get certaines C3G (dont ceftriaxone, céfotaxime, sauf ceftazidime)

Résistante aux quinolones de 1ere génération mais sensible à l’ofloxacine, à la ciprofloxacine

E- Résistante à la kanamycine et à l’ertapénème.
Aminoside : Phénotype sauvage sensible à la Gentamicine, Tobramycine, Amikacine

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45
Q

Concernant Pseudomonas aeruginosa
A- Résistance aux β lactamines uniquement par résistance enzymatique.

B- Résistance acquise aux β-lactamines, aminosides et aux macrolides..

C- Si résistance par acquisition d’une pénicillinase hydrolysant les carboxy-uréidopénicillines, la sensibilité est récupérée si association à un inhibiteur de β lactamase.

D- SI résistance par acquisition d’une céphalosporinase hyper produite, les carpénèmes deviendront aussi inefficaces.

E- Les BLSE ont acquis une β lactamase qui leur permet d’être résistante à tout β lactame.

A

Vrai : C

A- Résistance enzymatique (pénicillinase, céphalosporinase, β-lactamase, carbapénémase)

  • altération de la porine D2 (donc ↓ entrée : résistance spécifique aux carbapénèmes : imipénème)
  • surproduction de pompes à efflux

B- Résistance acquise aux β-lacatmines, amiosides et fluoroquinolones.
Résistance naturelle aux macrolides, glycopeptides, synergistes, lincosamides, triméthoprme, sulfamides, …

D- Céphalosporinase n’affecte pas les carbapénèmes.

E- Les BLSE ont une β lactamase mais restent sensible à l’association C3G + inhibiteur de β-lactamase et aux carbapénème.

Les souches ayant une acrbapénémase hydrolysent toutes les β lactames..

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46
Q

Concernant Pseudomonas aeruginosa

A- La résistance aux aminosides ne s’explique que par une résistance enzymatique.

B- La résistance aux fluoroquinolones s’explique par une modification de la perméabilité membrane via la porine D2.

C- Le traitement des infections à P. aeruginosa est souvent une association de β-lactame + aminoside ou ofloxacine.

D- En probabiliste, on peut utiliser une β lactame comme l’amoxicilline + fluoroquinolone comme la ciprofloxacine.

E-La colistine, un glycopeptide, peut être utilisée en dernier recours.

A

A- Résistance aux aminosides = résistance enzymatique et surproduction de pompes à efflux.

B- Résistance aux fluoroquinolone = modification de la perméabilité membranaire via la mutation de la porine MexXY/OprM

C- Le traitement des infections à P. aeruginosa est souvent une association de β-lactame + aminoside ou ciprofloxacine .

D - β-latame : ceftazidime IV (C3G) ; pipéracilline-tazobctam IV, carbapénème- imipénème, méropénème, sauf ertapénème)

E- La colistine est un polypeptide.

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47
Q
Concernant N. meningitidis  
A- Cocci à Gram + 
B- Disposés en diplocoques, aspect en grain de café
C- Aérobie anaérobie tolérant.
D- Sporulé et capsulé.
E- Intracellulaire.
A

Vrais : BE
A- Cocci à Gram -
C- Aérobie stict
D- Non sporulé, capsulé (12 sérogroupes)

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48
Q

Concernant N. meningitidis

A- Germe fragile, ne survit pas dans le milieu extérieur.

B- Réservoir : humain et animal. Pathogène strict.

C- Transmission inter-humaine par voie sexuelle. Le portage est forcement symptomatique.

D- Incubation de 15 jours.

E- L’acquisition d’un méningocoque est souvent suivi d’une IIM (infections invasives à méningocoque).

A

Vrai : A

B- Réservoir : humaine strictement. Commensal occasionnel et non pathogène strict.

C- Transmission par voie érogène à partir de sécrétions rhino-pharyngées, à la faveur d’un contact étroit (< 1m et > 1h)
Commensal occasionnel et non pathogène strict.

D- Incubation 2 à 10 jours.

E- l’acquisition d’un méningocoque est rarement suivie d’une IIM. Les facteurs de survenue sont liés à la bactérie (virulence de la souche) et/ou liés à l’hôte (altération des défenses immunologiques, en particulier altération de la voie du complément, et état de la muqueuse respiratoire [infection survenant après une virose])

→ bactériémie (méningococcémie)
+/- associée à un purpura pouvant être fulminans (purpura dont les éléments s’étendent rapidement en taille et en nombre, avec au moins un élément nécrotique ou ecchymotique de plus de trois millimètres de diamètre associé à un syndrome infectieux sévère, non attribué à une autre étiologie)
+/- choc septique rapide et sévère, mortel dans 30% des cas

→ méningite cérébro-spinale (purulente)
↪ Séquelles (15%) : nécrose cutanée ± amputation, troubles neurologiques
⚠ URGENCE diagnostique et thérapeutique

→ autres localisations (plus rares): arthrite, péricardite…

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49
Q

Concernant N. meningitidis
A- Infection affecte surtout les sujets âgés > 65 ans

B- En France, les sérogroupes prédominants sont Y et C.

C- L’afrique sahélienne et subsaharienne est associée à la ceinture méningitique.

D- La survenue des méningites à Méningocoques est souvent groupées.

A

Vrai : C

A- Deux pics : petite enfance et 15-24 ans.

B- Prédominance des stéréotypes B et C.

D- Cas sporadiques.

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50
Q

Concernant N. meningitidis
A- La coloration de Gram sur LCR est très sensible

B- L’ensemencement en vue de la culture doit être rapide.

C- Germe peu exigeant : nécessite une gélose nutritive, incubé à 37°C sous 5% de CO2 à croissance rapide en 24-48h.

D- Plus exigeant que le gonocoque : croissance possible sur Mueller-Hinton sans CO2

E- Catalase +, Oxydase +

A

Vrai : BE

A- Coloration de Gram est peu sensible

B- L’ensemencement doit être rapide car sensible au froid et à la chaleur.

C- Germe exigeant : gélose au sang cuit (gélose chocolat), 37°C, 24-48h

D- Moins exigeant que le gonocoque.

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51
Q

Concernant N. meningitidis
A- Le sérogroupage est facultatif

B- Le phénotype se fait par reconnaissance immunologique d’antigènes de capsule à 12 sérogroupes.

C- Le génotypage a un intérêt pour la surveillance épidémiologique des IIM.

D- Le phénotype et le génotype sont déterminés au Centre National de référence des Méningocoques.

A

Vrai : BCD

A- Le sérogroupage est indispensable afin d’instaurer la prophylaxie vaccinale des sujets contacts. Se fait à partir de colonies sur gélose : agglutination avec des anticorps anti-capsulaires.

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52
Q

Concernant N. meningitidis
A- est généralement résistante aux pénicillines.

B- Sur gélose Mueller-Hinton seule, faire un antibiogramme avec une pénicilline, une C3G injectable, et ciprofloxacine.

C- Pour détecter une résistance à haut niveau aux pénicillines, on peut réaliser un test chromogénique (test à l’oxaciline)

D- On détecte une sensibilité diminuée aux pénicilline aussi avec un disque d’oxacilline.

E- Seul certains matériels ou souches positifs pour le méningocoque doivent être envoyés au CNR pour typage complet.

A

Vrai :

A - N. meningitidis est généralement sensible à la plupart des antibiotiques.

B- Sur gélose Muller-Hinton additionnée de 5% de sang de mouton, faire un antibiogramme avec une pénicilline, une C3G injectable, ciprofloxacine, chloramphénicol et rifampicine.

C- Pour détecter une résistance à haut niveau aux pénicillines, on utilise un test chromogénique (test à la nitrocéphine)

D-Tout matériel ou souche positif pour le méningocoque doit être envoyé au CNR pour typage complet.

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53
Q

Concernant N. meningitidis
A - Le traitement probabiliste des ménincococcémies et méningites fulminantes repose sur des C3G à dose habituelle.

B- Avant documentation, il est possible de traiter la méningite avec de l’amoxicilline.

C- Il s’agit d’une maladie à déclaration obligatoire.

D- Antibioprophylaxie pour une protection immédiate et à court terme : ciprofloxacine per os en dose unique.

A

Vrai : C

A- C3G initialement à dose méningée ⚠ , puis adaptation à réception de l’antibiogramme.

⚠ Tt de 1ère intention d’une méningite bactérienne avec examen direct du LCR positif à cocci à gram négatif:

  • Cefotaxime (IV)
  • Ou Ceftriaxone (IV)

B- ⚠ —Tt d’une méningite bactérienne après documentation à méningocoque:

  • CMI Amoxicilline < 0.1 mg/l: Amoxicilline ou maintien de la C3G (IV)
  • CMI Amoxicilline ≥ 0.1 mg/l: Cefotaxime ou Ceftriaxone (IV)

D • —Antibioprophylaxie
↪ Protection immédiate et à court terme
A administrer dans les plus brefs délais (dans les 24 à 48 heures après le diagnostic, au plus tard dans les 10 jours)
☞ Rifampicine par voie orale, pendant 2 jours
- en cas de contre indication ou de résistance documentée à la rifampicine (exceptionnelle):
☞ Ceftriaxone par voie injectable en dose unique
☞ ou Ciprofloxacine par voie orale en dose unique

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54
Q

Concernant N. meningitidis
A- Pour les sujets contacts, il faut se faire vacciner le plus rapidement possible, dans un délai de 5 jours après le début de l’hospitalisation.

B- Le NEISVAC est un vaccin polyosidique non conjugué monovalent C. A partir de 6 mois.

C- IIM A :il existe un vaccin polyosidique conjugué tétravalent à partir de 2 mois.

D- IIMB : vaccination non commandée pour les sujets contacts de cas sporadique d’IIMB, mais recommandée pour des populations cibles.

E - il existe un vaccin polyosidique contre les souches du type B.

F- Le Bexsero est un vaccin polyosidique conjugué. A partir de 2 mois.

A

Vrai : D

A- délai de 10 jours

B- NEISVAC (obligatoire < 2 ans) est un vaccin polyosidique conjugué. A partir de 2 mois.
→ — Recommandations générales : vaccin monovalent conjugué C, schéma à 1 dose :
- pour les nourrissons, vaccination à 5 mois avec 1 dose de vaccin méningococcique C (vaccin Neisvac®23) suivie d’une dose de rappel à l’âge de 12 mois (dans la mesure du possible avec le même vaccin). Un intervalle minimum de 6 mois sera respecté entre l’administration des 2 doses.
- extension systématique jusqu’à l’âge de 24 ans révolus

C - IIAM

  • vaccin bivalent A + C de 6 à 11 mois révolus
  • vaccin tétravalent polyosidique conjugué ACYW135 à partir de 12 mois.

D - vaccin tétravalent conjugué ACYW135 et vaccin contre les IIM de sérogroupe B :

  • pour les personnes souffrant de déficit en fraction terminale du complément, recevant un traitement anti-C5, porteuses d’un déficit en properdine (gammaglobuline) ou ayant une asplénie anatomique ou fonctionnelle et chez les personnes ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques
  • si la personne a reçu antérieurement un vaccin tétravalent polyosidique non conjugué ACYW135 ou un vaccin polyosidique non conjugué A + C, un délai de trois ans est recommandé avant de la vacciner avec le vaccin tétravalent conjugué

E - Pas de vaccin polyosidique contre les souches de type B car lepolyoside B est similaire à un antigène présent sur les cellules neurales humaines.

F- Bexsero = vaccin adsorbé contenant 3 antigènes protéiques recombinants non spécifiques d’une souche associés aux vésicules de membranes externes. Administrable à partir de 2 mois.

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55
Q

A propos de Neisseria gonorrhoeae

A- Cocci à Gram +
B- Disposés en diplocoques, aspect en “grain de café”
C- Anaérobie aérobie facultative
D- Mobile et non sporulé
E- Bactérie très fragile, de réservoir strictement humaine

A

Vrai : BE

A- Cocci à Gram -

C- Aérobie strict

D- Immobile, non sporulé

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56
Q

A propos de Neisseria gonorrhoeae

A- Transmission uniquement sexuelle

B- Incubation bruyante > 15 jours chez le nourrisson.

C- Incubation bruyante > 15 jours chez l’adulte

D- Infection asymptomatique chez l’homme mais bruyante chez la femme. Il y a risque de stérilité secondaire chez la femme en cas de complication (salpingite)

E- Provoquer des oropharyngites et des ano-rectites asymptomatiques.

A

Vrai : E

A- Sexuelle et foeto-maternelle
Cervicite gonococcie chez la femme enceinte : transmission lors du passage de la filière génitale
→ risque de cécité

B- Incubation 3 à 15 jours

C- Incubation de 2 à 7 jours chez l’adulte.

D- Infection asymptomatique chez la femme mais bruyante chez l’homme. Il y a risque de complications pouvant mener à une stérilité secondaire.

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57
Q

A propos de N. gonorrhoeae

A- Toute suspicion d’urétrite ou cervicite doit être confirmée microbiologiquement.

B- Le prélèvement servira à la fois à confirmer le diagnostic, et à réaliser un antibiogramme.

C- Le prélèvement chez l’homme se fait sur le 2e jet urinaire.

D- Le prélèvement chez la femme peut être un auto-prélèvement vaginal si symptomatique, ou écouvillonnage endo-urétral +/- sécrétions cervicales.

E- Un prélèvement pharyngé et anal est systématiquement associé chez les femmes et les HSH.

A

Vrai : ABDE

B- Confirmation + antibiogramme + épidémiologie

C- Chez l’homme : 1er jet urinaire

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58
Q

A propos de N. gonorrhoeae

A- Bactérie exigeante, nécessitant des milieux de cultures enrichis : gélose VCAT par exemple (Vancomycine, Colistine, Amphotéricine B, Triméthoprime)

B- Incubation 24h à 37°C sous 5-10% de CO2.

C- Oxydase -, catalase -

D- La TAAN (Technique d’amplification des Acides Nucléiques) a une très bonne spécificité.

A

Vrai : A

A-

  • VCF : Vancomycine, Colimycine, Fugizone
  • VCN : Vancomycine, Colimycine, Néomycine

B- Incubation au moins 72h à 35°C sous 5-10% de CO2. Croissance rapide entre 24-48h.

C- Oxydase +, catalase +

D- La TAAN a une excellente sensibilité et est indiquée dans les contextes de dépistages / infection de localisation annales et pharyngée.
Souvent associée à la détection de C. trachomatis.

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59
Q

A propos de N. gonorrhoeae
A- L’antibiogramme est fait sur gélose ordinaire.

B- Résistance naturelle aux fluoroquinolones et aux tétracycline.

C- La résistance acquise aux pénicillines s’explique uniquement par la modification des PLP : résistance de haut niveau à la ceftriaxone.

D- La résistance aux fluoroquinolones peut être détectée par le test de l’acide nalidixique.

E- Il existe une résistance aux macrolides.

A

Vrai : DE

A- Gélose au sang cuit

B- résistance naturelle : colistine, gycopeptide, lincosamide, triméthoprime

C- Modification des PLP : résistance de bas niveau

Acquisition d’un plasmide TEM codant une pénicillinase mise en évidence par le test de la nitocéfine. (bête alactamine chromogène change de couleur lors de l’hydrolyse)
→ résistance de haut niveau mais sensibilité récupéré par l’acide clavulanique.

E - Résistance par modification de la cible (méthylation) ou par efflux.

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60
Q

A propos de N. gonorrhoeae

A- Traitement probabiliste = fluoroquinolones.

B- Infection non compliquée: cefixime VO, dose unique

C- Traitement anti-gonococcique toujours associé à un traitement anti-Chlamydia.

D- ll est recommandé d’instiller systématiquement une goutte de collyre à base de rifamycine dans chaque oeil du nouveau-né à la naissance.

E- A J10, il y a systématiquement vérification de la guérison clinique.

A

Vrai : C

A- Le traitement antibiotique est conditionné par la sensibilité du gonocoque aux antibiotiques, ainsi l’utilisation des fluoroquinolones en probabiliste n’est plus recommandée.

B- Infection non compliquée : ceftriaxone - IM - 1 prise
- si refus ou impossibilité d’administration par voie parentérale
cefixime - VO - dose unique
☞ biodisponibilité variable
- si contre-indication aux β-lactamines
spectinomycine : IM - dose unique
- ciprofloxacine VO seulement après détermination de la sensibilité éà la souche.

C- + TOUJOURS associer un traitement anti-Chlamydia trachomatis (infection associée dans 15 à 40% des cas)
↪ Azithromycine - VO- dose unique
↪ ou Doxycycline - VO - 7 jours

E- A J7 :

  • vérification de la guérison clinique
  • donner les résultats des autres sérologies et des conseils de prévention
  • effectuer un contrôle microbiologique de guérison, notamment en cas de localisation pharyngée traitée par une autre molécule que la ceftriaxone (cefixime VO, spectinomycine IM ou ciprofloxacine VO)
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61
Q

A propos de N. gonorrhoeae
A - Orchi-épididymite se traite par ceftriaxone IM ou cefixime VO pendant 7 jours

B - Endométrite, salpinte : ceftriaxone IM pendant 7 jours

C - Septicémie : ceftriaxone IV 10-14 jours

D- Méningites : ceftriaxone IV 3 semaines

E- Endocardites : ceftriaxone IV 4 semaines

A

Vrai : E

A - Orchi-épididymite se traite par ceftriaxone IM ou cefixime VO en 1 dose

B - Endométrite, salpinte : ceftriaxone IM pendant 14 jours

C - Septicémie : ceftriaxone IV 7-10 jours

D- Méningites : ceftriaxone IV 14-10 jours

E- Endocardites : ceftriaxone IV 4 semaines

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62
Q

Concernant Mycobacterium tuberculosis

A- Bacille non capsulée, sporulé et immobile, a une paroi proche de la paroi des Gram + mais très riche en protéines.

B- Pathogène strictement humaine.

C- Aérobie- anaérobie facultative

D- Croissance rapide mais exigences nutritionnelles diagnostic bactériologique facile.

E- Cocci acido-alcoolo résistant : propriété tinctoriale due à sa paroi.

F- A développement obligatoire dans les monocytes.

A

Vrai : B

A- A- Bacille non capsulée, sporulé et immobile, a une paroi proche de la paroi des Gram + mais très riche en lipide : acides mycosiques.

C- Aérobie stricte

D- Croissance lente et exigence nutritionnelle : diagnostic bactériologique difficile (ne cultive pas sur milieu ordinaire)

E- Bacille acido-alcoolo résistant

F- Développement obligatoire dans les macrophages. La forme extracellulaire est responsable des signes généraux, de la dissémination et des lésions

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63
Q

Concernant Mycobacterium tuberculosis
A - Il y formation d’un chancre d’inoculation et drainage du bacille dans les ganglions satellites lors de la tuberculose infection.

B- Il y a formation de granules par transformation des monocytes infectés en cellules épithéliales avec nécrose caséeuse centrale.

C- L’incubation prend 1 semaine.

D- Il existe une forme de tuberculose asymptomatique toute la vie.

E- Lors de la PIT, on retrouve L. tuberculosis dans les expectorations.

A

Vrai : AD

A - Il y formation d’un chancre d’inoculation et drainage du bacille dans les ganglions satellites lors de la tuberculose infection.

B- Il y a formation de granules par transformation des macrophages infectés en cellules épithéloïdes avec nécrose caséeuse centrale.

C- L’incubation prend 1 à 3 mois

D- Il existe une forme de tuberculose asymptomatique toute la vie = infection tuberculeuse latente.

E- Lors de la PIT, on ne retrouve jamais L. tuberculosis dans les expectorations.

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64
Q

Concernant Mycobacterium tuberculosis
A- La seule forme de transmission de la tuberculose est la forme milliaire.

B- Lors d’une tuberculose pulmonaire commune, on peut retrouver une septicémie tuberculeuse avec formation de multiples granules de la taille d’un grain de mil.

C- Il peut y avoir des tuberculoses surrénale, ostéo-articulaire, neuro-méningée.

D- On retrouve des douleurs thoraciques, une AEG, une dyspnée dans la tuberculose infection..

A

Vrai : C

A- La seule forme de transmission de la tuberculose est la tuberculose pulmonaire commune

B- Lors d’une tuberculose miliaire, on peut retrouver une septicémie tuberculeuse avec formation de multiples granules de la taille d’un grain de mil.

D- Souvent asymptomatique. On retrouve parfois une AEG, une fièvre, un érythème noueux.

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65
Q

Concernant Mycobacterium tuberculosis

A- Il s’agit d’un agent pathogène de classe III : le confinement est obligatoire.

B- Il est inutile de renouveler le prélèvement.

C- Un des prélèvements possibles est la totalité de la première miction du matin.

D- Pour le diagnostic de la forme pulmonaire, il est possible d’effectuer une aspiration par tubage gastrique.

E- Aucun traitement des prélèvement ne sera nécessaire.

A

Vrai : ACD

A- confinement obligatoire (SAS, dépression et autoclave double-entrée)

B- émission bacillaire intermittente → renouveler les prélèvements 3 jours de suite

C- Forme génito-urinaire

D- Pour recherche de BK déglutis dans l’estomac durant la nuit

E- Traitement des prélèvements poly microbiens :

  • décontamination
  • fluidification (N-acétylcystéine)
  • homogénéisation (NaOH 4%, laurylsulfate)
  • concentration (centrifugation)
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66
Q

Concernant Mycobacterium tuberculosis

A- Pour la technique de coloration Ziehl-Neelson : on colore à la fuchsine puis lecture au microscope à fluorescence. : mycobactéries jaunes brillantes sur fond rouge-orangé

B- Pour la technique de coloration à l’auramine phéniquée puis lecture au microscope optique : mycobactéries rouges sur fond bleu.

C- La technique spécifique des BAAR est sensible et très spécifique. Il ne permet pas le diagnostic d’espèce.

D- En cas d’atteinte méningée : LCR clair, cytorachie, hypercellularité (> 10/mm^3) à prédominance de polynucléaires, hypoglycorachie, hyperprotéinorachie, et hyperchlorurorachie

A

A- Pour la technique de coloration Ziehl-Neelson : on colore à la fuchsine puis lecture au microscope optique. : mycobactéries rouges sur fond bleu.

B- Pour la technique de coloration à l’auramine phéniquée puis lecture au microscope à fluorescence : mycobactréies joues brillantes sur fond-orangé.

C- La technique spécifique des BAAR est peu sensible et peu spécifique. Il ne permet pas le diagnostic d’espèce.

D- En cas d’atteinte méningée : LCR clair, cytorachie, hypercellularité (> 10/mm^3) à prédominance leucocytaire, hypoglycorachie, hyperprotéinorachie, et hypochlorurorachie

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67
Q

Concernant Mycobacterium tuberculosis

A- La culture est une technique sensible qui permet d’obtenir l’identification de l’espèce. La croissance est très lente.

B- La culture ne se fait que sur milieu liquide Loewenstein-Jensen.

C- Oxydase +, Catalase -

D- Acide-nicotinique +, uréase -, nitrate rédutase -

E- Le recours à la biologie moléculaire permet d’obtenir une identification des bacilles plus rapide par rapport à la méthode biochimique.

A

Vrai : A

B- • milieu solides : culture longue en 3 à 8 semaines

  • à l’oeuf : Loewenstein-Jensen ou Coletsos → colonies rugueuses en chou-fleur de couleur crème (croissance lente, délai d’apparition > 21 jours)
  • gélosés : Middlebrook → colonies plates, sèches et rugueuses• milieu liquide : culture plus rapide en 1 à 4 semaines : milieu liquide de Middlebrook avec automate pour lecture automatique

C- Oxydase - , Catalase +

D- Acide nicotinique +, uréase +, nitrate réductase +

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68
Q

Concernant Mycobacterium tuberculosis

A- Antibiogramme est obligatoire

B- Les souches multi-résistantes sont résistantes à la rifampicine seulement.

C- Les souches ultra-résistantes sont résistantes à l’isoniazide et à la rifampicine, mais aussi aux fluroroquinolones.

D- Le schéma classique du traitement d’une tuberculose infection est une quadrithérapie de 4 mois suivie d’une bithérapie de 2 mois.

E- Le schéma d’une tuberculose latente et des PIT est une chimioprophylaxie par rifampicine pendant 6 à 9 mois.

A

Vrai : A

B- Les souches multirésistantes sont résistantes à la rifampicine et à l’isoniazide.

C- Les souches ultra-résistantes sont résistantes à la rifampicine, à l’isoniazide, aux fluoroquinolones et à au moins une aminoside de seconde ligne (streptomycine, amikacine, capréomycine)

D- Le schéma classique du traitement d’une tuberculose infection est une quadrithérapie de 2 mois suivie d’une bithérapie de 4 mois.

E- Le schéma d’une tuberculose latente et des PIT est une chimioprophylaxie par isoniazide pendant 6 à 9 mois ou bithérapie isoniazide + rifampicine pendant 3 mois

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69
Q

Concernant Mycobacterium tuberculosis

A- Aucune infection latente n’est à déclaration obligatoire.

B- Contagiosité jusqu’à 2 mois après la mise sous traitement

C- Il y a toujours un dépistage des infections tuberculeuses avant le traitement par anti-TNF α

D- Lors du test TDR, on recherche une hypersensibilité de type I.

E- Si l’IDR est négatif, on peut éliminer le diagnostic de tuberculose.

F- Si l’IDR est positif, on es sûrement dans le cas d’un infection tuberculeuse.

G- Le test à l’IFN γ est moins sensible que l’IDR. Il reste négatif après vaccination.

H- Le vaccin BCG n’est obligatoire ni pour les enfants nie pour les professionnels de santé.

A

Vrai : CH

A- Infection latente chez les enfants < 15 ans

B- Contagiosité jusqu’à 3 semaines après le début de traitements.

D- Recherche d’une hypersensibilité retardée de type IV suite à une sensibilisation préalable par contact avec les Ag mycobactériens (infection ou vaccination)

E- IDR négatif n’élimine pas le diagnostic de tuberculose

F- vaccination possible donc pas forcément une infection

G- Test à l’IFN gamma est plus sensible que l’IDR. Il reste négatif après vaccination.

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70
Q

A propos de Listeria monocytogenes

A- Bactéries ubiquitaires largement répandues : dans l’environnement comme chez les animaux.

B- Bacilles à Gram -

C- Non sporulé, irrégulièrement colorés, immobiles.

D- Regroupés en amas ou isolés

A

Vrai : A

B- Bacille à Gram +

C - Non sporulé, régulièrement coloré
Immobile à 37°C mais mobiles à 20°C (ciliature pétriche)

D- Regroupement en palissades

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71
Q

A propos de Listeria monocytogenes

A- Aérobie stricte
B- Exigeante : gélose au sang indispensable à sa culture. β hémolyse
C- Croissance possible de 4 à 42°C
D- Catalase +
E- Est sensible à la sécheresse et à la saumure. Ne résiste pas à la pasteurisation.

A

Vrai : CD

A- Aérobie-anaérobie facultative

B- Non exigeante mais culture favorisée par la gélose au sang
β hémolyse.

E- Grande capacité de survie et de croissance y compris dans les conditions extrêmes de l’environnement : sécheresse, pH 4,5-9, 0-45°C (multiplication y compris aux basses températures et inefficacité de la chaîne du froid), congélations-décongélations successives, hautes concentrations en sels (10 -20%, saumures, bactéries halophiles).

  • Ne résiste pas à la pasteurisation, ce qui confirme que le mode de prévention le plus efficace est la cuisson des aliments à risque.
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72
Q

A propos de Listeria monocytogenes

A- Est capable d’envahir et de se multiplier dans les cellules eucaryotes (cellules épithéliales et phagocytaires)

B- Possède des internalines et des listériolysines.

C- Les internalines sont responsable de la lyse de la vacuole de phagocytose dans la cellule hôte, permettant la multiplication intracellulaire.

D- L’hémolysine est responsable de la β-hémolyse sur gélose au sang.

E- Listeria ne se transmet que par ingestion d’aliments contaminés.

A

Vrai : AB

C- Les internalines permettent l’adhésion et la pénétration dans les cellules eucaryotes.

D- L’hémolysine est responsable de la β-hémolyse sur gélose au sang et de la lyse de la vacuole de phagocytose dans la cellule hôte permettant la multiplication intracellulaire.

E- Listeria se transmet par ingestion d’aliments contaminés mais aussi par voie foeto-maternelle, par voie trans placentaire suite à une bactériémie maternelle.

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73
Q

A propos de Listeria monocytogenes

A- La période d’incubation ne dure que quelques jours.

B- La bactérie ne peut diffuser que par voie sanguine.

C- Ses organes cibles sont le SNC et le foie.

D- Survient chez l’immunocompétent comme chez l’immunodéprimé.

E- Chez la femme enceinte, penser à une listériose en cas de fièvre inexpliquée durant la grossesse ou durant le travail.

A

Vrai : E

A- Incubation de qq jours à qq semaines.

B- La bactérie diffuse par voie lymphatique puis par voie sanguine jusqu’aux cibles.

C- SNC et organe foot-placentaire

D- Survient chez l’immunodéprimé surtout, en dehors de la grossesse.

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74
Q

A propos de Listeria monocytogenes

A- Les formes tardives sont plus graves que les formes précoces.

B- Peut entrainer une fausse couche.

C- 2e étiologie d’infection néonatale après Streptococcus agalactie.

D- Maladie rare mais fort taux de mortalité.

E- Chez la femme enceinte, les signes d’une infection à Listeria se réduisent à un pic fébrile ou un épisode pseudo-grippal

A

Vrai : BDE

A- Les formes précoces sont souvent plus sévères que les formes tardives.

C- 3e étiologie d’infection néonatale après Streptococcus agalactiae et Entérobactéries.

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75
Q

A propos de Listeria monocytogenes

A - LCR clair, réaction leucocytaire important, avec formule panachée

B- Sérodiagnostic inutile.

C- Résistance acquise à de nombreux pénicillines.

D- Résistance naturelle aux β lactamines, à la fosfomycine et aux cotrimoxazole.

E- Si allergie aux β lactamines, il es possible d’employer la teicoplanine.

A

Vrai : B

A- LCR clair, réaction leucocytaire faible, formule panachée

C- Aucune résistance n’ a été décrite pour des antibiotiques d’intérêt clinique.

D- Résistance naturelle aux C3G, fosfomycine et quinolones.
Sensibilité aux antibiotiques : pénicillines, aminosides, tétracyclines et triméthoprime-sulfaméthoxazole

E- Principale alternative en cas d’allergie aux β -lactamines:
cotrimoxazole mais la rifampicine et la vancomycine peuvent être également envisagées.

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76
Q

A propos de Listeria monocytogenes

A- Si suspicion de listériose : amoxicilline 3g/j pendant 10 jours. (alternatives : pristinamycine ou macrolides)

B- Si listériose avérée : amoxicilline + aminoside

C- Pour les formes neuro-méningées de l’adulte :
amoxicilline à doses méningées pendant 21 jours + gentamicine pendant 21 jours

D- Pour les formes bactériémiques sans atteinte neuroméningée et sans immunodépression:
amoxicilline + gentamicine pendant 10 jours

E- Pour les cas de listériose néonatale : amoxicilline + gentamicine pendant 15 jours

F- Pour les listérioses de la femme enceinte (hors méningite) :
amoxicilline pendant 2 à 3 semaines + aminosides 15 jours en cas de forme sévère.
Possibilité de poursuivre l’amoxicilline seule jusqu’au terme si celui-ci est proche

G- Il n’existe pas de vaccin mais une antibioprophylaxie chez les personnes à risque.

H- La listériose est une MDO.

A

Vrais : BH

A- Si suspicion de listériose : amoxicilline 3g/j pendant 15-21 jours. (alternatives : pristinamycine ou macrolides)

C- Pour les formes neuro-méningées de l’adulte :
amoxicilline à doses méningées pendant 21 jours + gentamicine pendant 5-7 jours

D- Pour les formes bactériémiques sans atteinte neuroméningée et sans immunodépression:
amoxicilline + gentamicine pendant 15 jours

E- Pour les cas de listériose néonatale : amoxicilline + gentamicine pendant 15 jours

F- Pour les listérioses de la femme enceinte (hors méningite) :
amoxicilline pendant 2 à 3 semaines + aminosides 15 jours en cas de forme sévère.
Possibilité de poursuivre l’amoxicilline seule jusqu’au terme si celui-ci est proche

G - Pas de vaccin, pas d’antibioprophylaxie

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77
Q

Concernant Legionella pneumophila

A- Bacille Gram + immobile
B- Intracellulaire stricte et pathogène strict
C- Réservoir : tube digestif
D- Il y a 10 sérogroupes différenciés par leur antigène de surface. C’est surtout le sérogroupe 2 (Lp2) qui est responsable de 90% des cas en France.
E- Aéobie-anaérobie facultative
F- Capable de synthétiser la L-cystéine (auxotrophe pour la L-cystéine)

A

A- Bacille Gram -, mobile (flagelle polaire)

B- Intracellulaire facultatif (cultive sur mieux gloses et sur cellules) et pathogène strict (pas de portage sain)

C- Réservoir : milieux hydrotelluriques; Est capable de survivre dans l’environnement, persiste dans les biofilms.

D- Il y a 16 sérogroupes différenciés par leur lipopolysaccharides. C’est surtout le sérogroupe 1 (Lp1) qui est responsable de 90% des cas en France.

E- Aéobie strict

F- Incapable de synthétiser la L-cystéine (auxotrophe pour la L-cystéine)

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78
Q

Concernant Legionella pneumophila

A- Les légionelloses ont surtout lieu en hiver. Transmission inter-humaine.

B- La contamination se fait par inhalation d’aérosols contenant la bactérie.

C- Infecte seulement les macrophages alvéolaires et se multiplie dans le phagosome.

D- Accélère la fusion phagolysosomale. A sa flagelle avant d’être phagocytée.

E- La phase d’incubation dure 20 jours et correspond à un cycle d’infection cellulaire.

F- En phase d’invasion, il n’y a que des signes respiratoires.

A

Vrai : B

A- Les légionelloses ont surtout lieu en été. Pas de transmission interhumaine.

C- Infecte les macrophages alvéolaires et les cellules épithéliales pulmonaires. Se multiplie dans le phagosome.

D- Ralentit la fusion phagolysosomale. Acquiert son flagelle (switch phénotypique)

E- La phase d’incubation dure 2- 10 jours et correspond à un cycle d’infection cellulaire.

F- En phase d’invasion, des signes respiratoires et extra)respiratoires (neurologiques, digestifs) sont possibles.

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79
Q

Concernant Legionella pneumophila

A- Une forme clinique de la légionellose est une forme pseudo-grippale. La mortalité est très élevée.

B- La légionellose est une pneumonie aigue communautaire seulement unilatérale.

C- Pneumopathie + diarrhées + confusion + échec du traitement aux β-lactamines peut faire penser à une légionellose.

D- Biologiquement, on peut retrouver une hypernatrémie, une hyperphosphorémie et une insuffisance rénale.

E- Il y a un syndrome inflammatoire

A

Vrai : CE

A- forme clinique : fièvre de Pontiac, pas de mortalité, en pratique : non diagnostiquée

B- La légionellose est une pneumopathie communautaire (90%) ou nosocomiale, interstitielle ou alvéolaire, unilatérale ou bilatérale.

D- Biologiquement, on peut retrouver lors d’une légioellose, hyponatrémie, hypophosphorémie et insuffisance rénale.

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80
Q

Concernant Legionella pneumophila

A- Le diagnostic bactériologique repose essentiellement sur la PCR spécifique.

B- Il est possible de retrouver des antigènes urinaires, dès l’apparition des symptômes.

C- La sensibilité de la PCR est supérieure à celle de l’antigénurie.

D- Spécificité de la PCR est excellente. Elle permet cependant la détection que d’un nombre restreint de sérogroupes.

E- Une culture de prélèvement urinaires est à réaliser systématiquement si AgU ou PCR positif.

A

Vrais : AE

A - critère de définition d’un cas probable de légionellose.
L’AgU = technique complémentaire.

B- Excrétion des antigènesurianiaires 2-3 jours après le début des symptômes.
Excrétion prolongée pendant plusieurs mois après guérison

C- La sensibilité de la PCR n’est pas forcément supérieure à celle de l’antigènurie.
On peut procéder à une concentration (↑ sensibilité) et à un chauffage (spécificité) des urines pour améliorer la fiabilité du résultat pour l’antigènurie.

D-Excellente spécificité de la PCR. Permet de détecter toutes les espèces et sérogroupe

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81
Q

Concernant Legionella pneumophila

A- La culture de prélèvement respiratoire peut se faire sur une gélose ordinaire, incubation sous air.

B- La croissance est lente et difficile.

C- Une sérologie est idéalement faite 2-3 jours après le début des signes.

D- Il y a toujours séroconversion. C’est un test souvent pratique car les sensibilité et spécificité sont excellentes.

E- L’immunofluorescence constitue un critère de diagnostic.

A

Vrai : B

A- Milieu contenant de L-cystéine et du charbon (BCYE) +/- antibiotiques et antifongiques (MWY, BMPA, GVPC), incubés sous air ou 2,5% de CO2.

B- 4-10 jours. Aspect des colonies en verre fritté.

C- Idéalemnet faite dès l’apparition des signes cliniques (J0) et à J21.

D- La séroconverison est inconstante. Manque de spécificité et de sensibilité. Peu pratiquée en raison de son intérêt limité.

E- L’immunofluorescence directe ne constitue plus un critère diagnostique car manquait de sensibilité et de spécificité (remplacée par la PCR)

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82
Q

Concernant Legionella pneumophila

A- est naturellement résistante aux β lactamines car elle est à Gram -.

B- est naturellement résistante à l’aminoside

C- est sensible aux macrolides, fluoroquinolones et à la rifampicine.

D- Légionellose modérée : macrolides durant 5 jours (traitement de référence : érythromycine)

E- Légionellose en soins intensifs : monothérapie par lévofloxacine ou monothérapie de rifampicine, 10 à 21 jours.

F- La légionellose est une MDO

A

Vrai : BCF

A- est naturellement résistante aux β-lactames car produit une β lactamase

C- Rifamicine jamais en monotéhrapie

D- Légionellose modérée : macrolides durant 7-14 jours (érythromycine était la référence mais azithromycine a une meilleure pénétration intracellulaire : 5 jours suffisent)

E- Légionellose en soins intensifs ou chez l’immunodéprimé : monothérapie par lévofloxacine IV ou per os
OU
association de 2 antibiotiques parmi : FQ, macrolides (spiramycine car a le moins d’interactions médicamenteuses) et rifampicine

de 10 à 21 jours (10 pour azithromycine
⚠ rifampicine et diminution de l’activité immunosuppressive chez le greffé

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83
Q

Concernant Helicobacter pylori

A- Bacille Gram +, droite, fine
B- Bactérie mobile, sporulé
C- Uréase +, oxydate -, catalase -
D- Réservoir strictement humain
E- Contamination interhumaine durant l’enfance : oro-orale seulement.
F- Infection chronique bactérienne la plus commune en France

A

Vrai : DF

A- Bacille Gram - spiralée

B- Bactérie mobile, non sporulée

C- Uréase +, oxydase +, catalase +

E- Contamination durant l’enfant oro-orale ou oro-fécale

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84
Q

Concernant Helicobacter pylori

A- Produit des adhésines qui altèrent la muqueuse gastrique

B- L’uréase lui permet de créer un microenvironnemnet tamponné favorable à sa survie.

C- Gastrite chronique qui peut guérir spontanément.

D- Provoque la plupart du temps, une maladie ulcéreuse.

E- Se complique souvent par un adénocarcinome gastrique.

A

Vrai : B

A- Les adhésines sont des facteurs de colonisation qui permettent l’implantation dans l’estomac.
C’est l’exotoxine VacA qui altère la muqueuse gastrique.

C- Gastrite chronique doit être traitée sinon persistera toute la vie (89% des cas). Evolution souvent silencieuse.

D- 10% des cas : maladie ulcéreuse
→ Signes cliniques: douleur épigastrique, brûlure, crampe calmée par une prise alimentaire ± pyrosis, reflux
gastro-oesophagien, nausée, vomissement, dyspepsie, perte d’appétit, perte de poids, selles noires ± anémie ferriprive ou par carence en vitamine B12.

E- Complications (1% des cas) : adénocarcinome gastrique, Lymphome de MALT

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85
Q

Concernant Helicobacter pylori

A- Diagnostic par sérologie = recherche d’igG par ELISA ou western blot est fréquent.

B- La vérification de l’éradication de la bactérie peut reposer sur ma recherche d’antigènes dans les selles.

C- Le test respiratoire au carbone marqué 13 est une méthode invasive.

D- La méthode invasive est plus spécifique et sensible et requiert 3 biopsies : dans l’antre, le corps et la grande courbure.

A

Vrai : B

A- Diagnostic par sérologie = recherche d’igG par ELISA ou western blot est peu réalisé : que dans des laboratoires spécialisés, reste positive de nombreux mois après l’éradication de la bactérie
.
C- Le test respiratoire à l’urée marqué 13 est une méthode non invasive
Si présence de la bactérie dans l’estomac → activité uréasique → clivage de l’urée en ammoniac + 13CO2 → mesure du 13CO2 marqué dans l’air expiré.

D- La méthode invasive est plus spécifique et sensible et requiert 5 biopsies : 2 dans l’antre, 2 dans le corps et 1 à l’incisure de la petite courbure

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86
Q

Concernant Helicobacter pylori

A- Cultive sur milieu solide, rapidement, en milieu anaérobie.

B- On peut traiter avant même d’avoir démontré la présence d’H. pylori.

C- Le traitement peut avoir lieu durant la grossesse.

D- H. pylori peut être résistante à la clarithromycine et/ou à la lévofloxacine.

E- En traitement guidé, on donnera une trithérapie de 15 jours : IPP + amoxicillin + clarithromycine ou lévofloxacine.

A

vrai : D

A- Culture.

  • Transport rapide au laboratoire sinon congélation des biopsies ou utilisation de milieux de transport.
  • Culture sur milieu solide (base gélosé type Columbia, Wilkins-Chalgren, coeur-cervelle + 10% sang de cheval ou mouton) en atmosphère micro-aérophile à 35-37°C (pas de colonie visible avant au moins 3 jours, incubation des géloses au moins 10 jours)

B- Il est toujours nécessaire de démontrer la présence de H. pylori.

C- Contre-indication si grossesse, insuffisance rénale ou hépatique.

E- En traitement guide, 10 jours de trithérapie =
- IPP + amoxicilline + clarithromycine/ lévofloxacine

si résistance à la clarithromycine et lévofloxacine, quadritéhrapie
- IPP + sel de bismuth + métronidazole + tétracycline

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87
Q

Concernant Helicobacter pylori

A- La quadrithérapie peut être utilisée IPP + “sel de bismuth” + tétracycline + metronidazole seulement en traitement probabiliste pendant 14 jours

B- Il existe PYERA = sels de bismuth + métronidazole + clarithromycine.

C- Un contrôle de l’éradication peut avoir lieu 15 jours après la fin du traitement.

D- En cas d’allergie à l’amoxicilline, on peut donner IPP + clarithromycine + métronidazole.

A

Vrai : D

A - Quadrithérapie si
- résistance à la clarithromycine et à la lévofloxacine (traitement guidé)
→ IPP + amoxicilline + métronidazole + télithromycine - 2-10 jours

  • traitement probabiliste de 14 j
    → quadrthérapie concomitante : IPP + amoxicilline + clarithromycine + métronidazole
    ou
  • quadritéhrapie avec bismuth : oméprazole + sel de bismuth + tétracycline + métronidazole

C- Contrôle de l’éradication 4 à 6 semaines après

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88
Q

Concernant Haemophilus influenzae

A- Bacille à Gram - (Coccobacilles)
B- Capsulées pour les souches non invasives
C- Non sporulé, Mobile
D- Aussi appelé bacille de Pfeiffer

E- Anaérobie aérobie tolérante

A

Vrai : AD

B-
2 souches
→ souches capsulées = 6 sérotypes (type b le plus fréquent) : INVASIFS
→ souches non capsulés : pathogènes OPPORTUNISTES

C- Non sporulé, immobile

E- aérobies-anaérobies facultatif

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89
Q

Concernant Haemophilus influenzae

A- Humain et animal
B- Commensal des voies vaginales et digestives principalement
C- Contamination uniquement exogène interhumaine par des aérosols respiratoires
D- Portage sain fréquent de souches capsulées
E- Agent de surinfection lors d’atteinte du système muco-cilaiire

A

Vrai : E

A- Strictement humain

B- Commensal des voies aériennes supérieures de l’Homme, pouvant également être présente au niveau vaginal chez la femme, plus rarement au niveau intestinal.

C- Contaminations endogène ou exogène possibles

D- Portage sain de souches non capsulées

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90
Q

Concernant Haemophilus influenzae

A- Une affection ORL + conjonctivite chez l’adulte fait penser à H. influenzae

B- Une affection bronchopulmonaire chez l’adulte de > 60 ans peut aussi faire penser à H. influenzae

C- Ne peut être à l’origine d’infections materno-foetale

D- A l’examen direct, on observe de grandes bacilles à Gram -

E- LCR purulent à dominance leucocytaire, hyperprotéinorarche, hypoglycorachie et hypochlorurachie.

A

Vrai B

A- Affection ORL + conjonctivites chez l’enfant surtout

C- Peut être à l’origine d’infections materno-foetale

D- A l’examen direct, on observe de petites bacilles ou coccobacilles à Gram -

E- LCR pléiocytose à dominance polynucléaire neutrophile, hyperprotéinorachie, hypoglycorachie ey normochlorurachie. (hypochlorurachie en cas de Mycobacterium tuberculosis)

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91
Q

Concernant Haemophilus influenzae

A- Bactérie non exigeante pour sa culture

B- Se développe bien autour de colonies de Staphylocoques.

C- Oxydase - et catalase +

D- Le H. parainfluenza a besoin de facteurs X alors que le H. influenzae a besoin des facteurs X et V

E- Il est possible de l’identifier par spectrométrie de masse ou en mettant en évidence l’exigence culturale.

A

Vrai : BE

A -
- Bactérie exigeante pour sa culture : facteur X (hémine = protoporphyrine) + facteur V (NAD), nécessitant un milieu enrichi en facteurs de croissance + incubation en atmosphère enrichie en CO2 (5%)
↪ gélose au sang cuit ou gélose au sang de cheval (apportent facteurs V et X)
↪ gélose PolyViteX (apporte le facteur X) + gélose au sang de mouton (apport facteur V)

→ lecture en 18h : petites colonies grisâtres, translucides, convexes, et non hémolytiques

B-
cap-test sur gélose au sang de mouton : satellitisme autour de stries de S. aureus qui apportent le facteur V)

C- Oxydase +, Catalase +, Saccharose -

D-
H. parainfluenzae : facteurs V
H. influenzae : facteurs V et X

E
Identification : spectrométrie de masse ou mise en évidence de l’exigence culturale en facteurs X et V (sur gélose non enrichie, avec disques de facteurs X, V et X+V).

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92
Q

Concernant Haemophilus influenzae
A- Le phénotype sauvage est sensible aux amino-pénicilline

B- Il acquiert souvent un plasmide TEM β-lactamase inductible de haut niveau : ajout d’un inhibiteur de β-lactamase ne restaure pas la sensibilité .

C- La résistance aux β lactames ne s’explique seulement par l’acquisition d’une bêta lactamase qui agit sur toutes les bêta-lactame.

D- Le phénotype sauvage est sensible aux fluoroquinolones. On peut mettre en évidence une résistance acquise grâce au disque d’acide nalidixique.

E- N’importe quelle fluoroquinolone peut être utilisée contre H. influenzae.

A

Vrai : AD

B - Fréquente acquisition du plasmide TEM qui code pour une β lactamase non inductible de bas niveau. L’ajout d’un inhibiteur de β-lactamase restaure la sensibilité.

C- La résistance aux bêta lactames s’explique pa l’acquisition tu plasmide TEM qui code pour la β-lactamase non inductible de bas niveau mais aussi par la mutation des PLP donnant les BLNAR (β lacatmase négative Ampicilline Résistant)
→ modification de cible = résistance de bas niveau à toutes les β lactamaines mais sans impact sur l’activité des C3G (céfotaxime, ceftriaxone)
(mise en évidence

E- Seules les fluoroquinolones à visée pulmonaire: lévofloxacine, moxifloxacine peuvent être utilisées

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93
Q

Concernant Haemophilus influenzae

A- Il existe un vaccin combiné et un vaccin monovalent contre les méningites à H. influenzae b.

B- INFANRIX HEXA est un vaccin monovalent.

C-ACT-HIB est un vaccin non conjugué polyosidique.

D- Pour l’ACT-HIB, il y a 2 injections à 2 et 4 mois avec rappel à 11 mois.

E- La rifampicine - pendant 4 jours est la prophylaxie secondaire, dans les 10 jours après le diagnostic de méningite (dès 1 mois)

A

Vrai : AD

B- ACT-HIB est un vaccin polyosidique conjugué monovalent

C- INFANRIX HEXA est un vaccin combiné (contre diphtérie, tétanos, poliomyélite, haemophilus b et hépatite B)

E- Rifampicine pendant 4 jours chez les sujets non vaccinés, dans les 7 jours après le diagnostic (dès 1 mois)

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94
Q

Concernant Haemophilus influenzae

A- Est capable d’échapper aux moyens de défense de l’hôte par production d’IgG-protéases

B- Son facteur majeur de virulence est sa capsule polysaccharidique constituée de Polyribosyl Ribitol Phosphate.

C- Est capable d’adhérer au niveau des muqueuses

D- Le risque maximum d’infection a lieu entre 2 et 5 ans.

A

Vrai : BC

A- Est capable d’échapper aux moyens de défense de l’hôte par production d’IgA-protéases

C- Adhère aux muqueuses grâce aux pile (1 ou 2 aux extrémités) ou fimbriae (sur toute la surface externe)

D- Le risque d’infection maximal a lieu entre 3 mois et 3 ans (avant 3 mois, anticorps maternels protègent le nouveau-né et après 3 ans, synthèse de ses propres anticorps anti-PRP)
Mais touche le plus souvent les enfants < 5 ans.

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95
Q

Formes cliniques causées par Haemophilus influenzae

A- Méningite purulente : infection à souche non capsulée, surtout sérotype a, qui touche surtout les sujets adultes vers 40 ans

B- OMA : 2e germe impliqué - la syndrome otite-conjonctivite est pathognomonique d’une OMA à H. influenzae

C- Premier germe impliqué dans les sinusites.

D- Peut être responsable d’une exacerbation aide de bronchite chronique (EBAC)

E- Peut être responsable d’une détresse respiratoire dans les 48 premières heures de vie chez le nourrisson.

F- Peut entrainer des atteintes génitales (prostatite, urétrite, cervicite) chez l’adulte.

A

Vrai : DEF

A- Méningite purulente : infection à souche capsulée de sérotype b qui touche les sujets < 5 ans ou > 60 ans

B- OMA : 1e germe impliqué dans les OMA bactériennes

C- 2e germe impliquée dans les sinusites

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96
Q

Concernant Haemophilus influenzae
A- OMA : amoxicilline + acide clavulanique pendant 8 jours

B- OMA : si contre-indication aux pénicillines : cefpodoxime uniquement chez l’adulte

C- OMA : si contre-indication aux β-lactamines : cotrimoxazole ou érythromycine-sulfafurazole chez l’adulte.

D- Epiglottite : intubation + C3G IV pendant 7 jours

E- Méningite : C3G IV - 7 jours

A

A- OMA : amoxicilline + acide clavulanique pendant 8 jours chez ≤2 ans ; 5 jours chez > 2 ans

B- OMA : si contre-indication aux pénicillines : cefpodoxime chez l’adulte et chez l’enfant, cefuroxime-axetil possible chez l’adulte (2 fois/jour)

C- OMA : si contre-indication aux β-lactamines : cotrimoxazole ou érythromycine-sulfafurazole chez < 6ans ou pritinamycine > 6 ans

D- Epiglottite : intubation + C3G IV pendant 10-15 jours

E- Méningite : C3G IV - 7 jours

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97
Q

Concernant Escherichia coli

A- Bacille Gram - non capsulée, non sporulé, immobile

B- Anaérobie - aérobie facultative

C- Différents stéréotypes en fonction des antigènes somatiques H et flagellaires O.

D- Commensal du tube digestif des animaux et de l’homme

E- Contamination exogène seulement

A

Vrai : D

A- Bacille Gram - non capsulée, non sporulé, mobile

B- Aérobie-anaérobie facultatif

C- Différents stéréotypes en fonction des antigènes somatiques O et flagellaires H.

E- Contamination endogène et exogène

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98
Q

Concernant Escherichia coli
A - à l’origine d’infections du tractus urinaire

B- à l’origine de méningites chez le sujet âgé

C - à l’origine de diarrhées qui peuvent se compliquer en Syndrome Hémolytique Urémique - surtout E.coli entéro-invasif)

D- Les souches uropathogènes ont des pili de type IV qui leur permettent de pénétrer par voie urétrale jusqu’au rein en s’adhérant à l’arbre urinaire.

E- Les septisémies sont uniquement dues à la translocation de la barrière intestinale.

F- On compte 4 pathovars.

A

Vrai : A

A- 1er germe responsable d’infections urinaires communautaires et nosocomiales

B- chez le nourrisson : Méningites néonatales (sérotype K1 principalement = activité antipahgocytaire importante).

C- à l’origine de diarrhées qui peuvent se compliquer en Syndrome Hémolytique Urémique - surtout E. coli entéro-hémorragique

D- E. coli ont des pili de type I ou pili PAP
Pseudomonas aeruginosa a des pili de type IV.

E - Translocation de la barrière intestinale, ou point de départ urinaire.

F - 5 pathovars
• E. coli entéropathogène (diarrhées infantiles)
• E. coli entérotoxinogène (turista)
• E. coli entéroinvasif (invasion des cellules intestinales)
• E. coli entérohémorragique (diarrhées sanglantes)
• E. coli entéroadhérent (diarrhée du voyageur)

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99
Q

Concernant Escherichia coli

A- Les souches entérotoxinogènes produisent seulement des toxines thermostables.

B- Les E. coli entéropathogènes produisent des shiga-like toxines (vérotoxines) 1 et 2.

C- Les E. coli entéropathogènes et entérohémorragique ont un facteur d’attachement-effacement (eae)

D- E.coli entéro-agrégatif et E. entérotoxinogène produisent des entérotoxines thermolabiles.

E- E. coli entéro-invasif produisent une invasive, tout comme les E. coli à adhérence diffuse.

F- Certains E. coli produisent des sidérophores et des hémolysines

A

Vrai : CF

A- Les souches entérotoxinogènes produisent destines thermostables (ST) et thermolabiles (LT)

B- Les E. coli entérohémorragiques produisent des shiga-like toxines 1 et 2 (vérotoxines)

D- E.coli entéro-agrégatif et E. coli entérotoxinogène produisent des entérotoxines thermostables.

E- Les E. coli entéro-invasifs produisent des invasines.

Les E. coli à adhérence diffuse produisent des adhésines.

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100
Q

Concernant Escherichia coli

A- A l’examen direct, on recherche les PNN et hématies qui témoignent d’un processus invasif. La mise en évidence après coloration de Gram ne met pas en évidence de déséquilibre du microbiote.

B- Culture exigeante : impossible sur milieu ordinaire, en condition normale.

C- Drigalski est un milieu sélectif.

D- A la recherche de souches O157:H7, on retrouve Mac Conkey + et sorbitol +

A

Vrai C

A- A l’examen direct, on recherche les PNN et hématies qui témoignent d’un processus invasif. La mise en évidence après coloration de Gram met en évidence de déséquilibre du microbiote.

B- Culture peu exigeante : possible sur milieu ordinaire, en condition normale.

C- Bacille à Gram -

D- A la recherche de souches O157:H7, on retrouve Mac Conkey + et sorbitol -

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101
Q

Concernant Escherichia coli
A- Oxydase - , catalase -
B- Lactose +, indole - , H2S -
C- Nitrate réductase +
D- Identification de l’espèce basé sur les antigènes
E- Détection des facteurs de virulence par PCR ou par méthode immunochromatographique.
F- Le titrage des anticorps anti-O157 est de forte sensibilité pour le diagnostic des SHU.

A

A- Oxydase - , catalase +

B- Lactose +, indole + , H2S -

C- Nitrate réductase +

D- Identification de l’espèce biochimique
Sérotypage basé sur les antigènes

E- Détection des facteurs de virulence par PCR ou par méthode immunochromatographique.
(toxines d’ECEH).

F- Le titrage des anticorps anti-O157 est de faible sensibilité pour le diagnostic des SHU.

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102
Q

Concernant Escherichia coli

A- Le phénotype sauvage exprime une céphalosporinase.

B- Il n’existe que 2 phénotypes de pénicillinase : une pénicillinase de bas et une de haut niveau.

C- Le phénotype pénicillinase de haut niveau est résistant aux inhibiteurs de β-lactamase et à la céfoxitine.

D- Le phénotype BLSE a une résistance acquise vis-à-vis des fluoroquinolones.

E- Le phénotype sauvage est résistante aux aminosides.

A

A- E. Coli = Entérobactérie du groupe : céphalosporinase non exprimée (ou faiblement) : pas de résistance

B- Il existe 4 phénotypes de pénicillinases :
→ bas niveau : sensible aux céphalosporines, monobactams sensibilité rattrapée par un inhibiteur de la β-lactamase
→ pénicillinase TRI : sensible aux céphalosporines, monobactams, carbapénems et résistantes aux inhibiteurs de β lactamases.
→ péncicillinase de haut niveau : sensibilité seulement aux C3G, C4G, monobactam et carbapénem : sensibilité mal rattrapée par inhibiteur de β-lactamase
→ phénotype BLSE :
- sensible aux céphamycines, carbapénèmes et partiellement aux inhibiteurs de β-lactamases.

C- Pénicilinase de haut niveau : sensibilité aux C3G, C4G, monobactam, carbapénemes et céphamycine (céfoxitine)

D- BLSE : Résistance acquise aux fluoroquinolones par mutations affectant la cible (ADN gyrase) ou efflux.

E- Phénotype sauvage sensible aux aminosides mais sensibilité inconstante en raison du phénotype de résistance acquis possible.

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103
Q

Concernant Escherichia coli enérotoxinogène

A- Principale cause avec les Rotavirus de diarrhées chez les enfants dans les pays en développement et des voyageurs en zone d’endémie.

B- La bactérie adhère puis pénètre dans les entérocytes.

C- Elle ne sécrète que des toxines thermostables similaires à la toxine cholérique.

D- Produit une diarrhée glairo-sanglante fébrile durant 10 jours pouvant s’accompagner de vomissements, de nausées et de crampes abdominales.

A

Vrai : A

B- Adhésion et multiplication sans pénétration dans les entérocytes puis sécrétion d’entérotoxines.

C- Sécrétion d’entérotoxines thermolabiles (similaires à la toxines cholérique) et thermostables.

D- Diarrhée aqueuse cholériforme non fébrile durant 2 à 5 jours pouvant s’accompagner de vomissement et de nausées et de crampes abdominales.

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104
Q

Concernant E. coli entéropathogène

A- Responsable de gastro-entérites dans les pays en voie de développement, chez l’adulte et chez l’enfant.

B- Adhère mais reste à l’extérieur des entérocytes

C- Leur durée d’incubation est courte.

D- La diarrhée est glaire-sanglante et fébrile. Le début est progressif.

A

Vrai : C

A- Responsable d’endémies de gastro-entérite dans les pays en voie de développement, chez les < 2 ans (rarement pathogène chez les adultes)

B- Adhère, altère les visolisités de l’entérocytes (lésions d’attachement et d’effacement sous dépendance du gène aea) produisant rapidement une fuite hydrique.

D- La diarrhée est aqueuse, fébrile, brutale.

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105
Q

Concernant E. coli enterrohémorragique

A- Contamination principalement par la nourriture d’origine végétale.

B- Propagation souvent sous forme épidémique - le sérotype O157:H8 est le plus fréquent.

C- Mécanisme invasif : lésions d’attachement et d’effacement sous dépendance du gène eae.

D- Libération dans les entérocytes de cytotoxiques proches de la toxine des Salmonelles, responsable de thromboses dans la microcirculation intestinale et rénale.

E- Diarrhée aigue aqueuse évoluant en colite hémorragique fébrile avec douleurs abdominales et vomissement d’évolution généralement maligne en qq jours.

F- Sa complication majeure est le SHU, souvent retrouvé chez les adultes > 15 ans avec prédominance de l’atteinte neurologique

A

Vrai :

A- Nourriture d’origine animale.

B- Propagation sous forme épidémique - sérique O157-H7 est le plus fréquent.

C- Mécanisme non invasif : adhère à la muqueuse intestinale.
≠ E. coli entéropathogènes qui sont à l’origine de lésions d’attachement et d’effacement sous dépendance du gène eae)

D- Injection dans les entérocyres de cytotoxines = vérotoxines Shigella-like (gènes Stx1 et Stx2 codées par un bactériophage) responsables de thromboses dans la microcirculation intestinale et rénale.

E- Diarrhée aigue aqueuse évoluant en colite hémorragique non fébrile avec douleurs abdominales et vomissement d’évolution généralement bénigne en qq jours.

F- Les microangiopathies thrombotiques sont la complication majeure des infections à E. coli entérohémorragique.

  • Chez les < 15 ans et > 65 ans : prédominance de l’atteinte réanime
  • Si purpura thrombotique thrombocytopénique, surtout chez l’adulte : prédominance de l’atteinte neurologique.
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106
Q

Concernant E. coli enteroinvasif

A- Il y a invasion et nécrose des entérocytes comme dans les infections à E. coli enterohémorragiques.

B- Il y a une intense réaction inflammatoire et d’ulcération liée à la présence d’un plasmide proche de celui des Shigelles.

C- Provoque une diarrhée aqueuse associée à une fièvre faible.

D- Est capable de provoquer des lésions d’attachement et de disparition.

A

Vrai : B

A- E. coli entéroinvasif : invasion et nécrose des entérocyres
≠ E. coli enterohémorragique : Non invasif : adhésion à la muqueuse intestinale puis injection d’un cytotoxique = vérotoxines Shigella-like (gènes Stx1 et Stx2 codées par un bactériophage) responsables de thromboses dans la microcirculation intestinale et rénale.

C- Provoque un syndrome dysentérique : débute par une diarrhée aqueuse qui deviendra glaire-sanglante, associée à une fièvre forte.

D- C’est E. coli entéropathogène qui est capable de lésions d’attachements et de disparition.

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107
Q

Concernant E. coli
A - E. coli entéroagrégatif provoque des diarrhées aqueuses chroniques sans sang non pus

B- E. coli agrégatif adhère puis provoque une nécrose de la musculeuse.

C- E. coii à adhésion diffuse DAEC se retrouve principalement chez l’enfant.

D- E. coli à adhésion diffuse DAEC provoque des diarrhées muco-purulenets ou aqueuses.

A

Vrai : ACD

B- Adhésion, nécrose, inflammation de la sous-muqueuse par E. coli entéroagrégatif

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108
Q

A- En cas de SHU, antibiothérapie le plus rapidement possible est recommandée.

B- 1ere intention d’une cystite aigue simple : nitrofurantoïne 5 jours

C- Cystite aigue compliquée : Probabiliste : nitrofurantoïne 5 jours

D- Prophylaxie pour une cystite récidivante : nitrofurantoÏne

E- Cystite aigue gravidique : nitrofurantoïne 5 jours

F- Pyélonéphrite aigue simple ou gravidique ou prostatite : en probabiiliste : C3G IV

G- Méningite à E. coli : C3G IV seul

H- IU nosocomiale : traiter en probabiliste avec C3G IV.

A

A- Surtout pas ! Risque de libération intense des toxines.

B- Cystite simple : fosfomycine-trométamol

C- Cystite aigue compliquée : probabiliste : 7 jours > 7 jours en 1ere intention

D- Prophylaxie des cystites récidivantes : cotrimoxazole

E- Cystite aigue gravidique : céfixime ou nitrofurantoïne en probabiliste puis amox+/- ac. clavulanique ou nitrofurantoïne ou cotromoxazole, après sdocumenetation. Durée totale : 5 jours sauf nitrofurantoïne : 7 jours.

F- Pyélonéphrite aigue simple : probabiliste : C3G IV. Si allergie : aztréonam ou aminoside en monothérapie

G - Méningite à E. coli : C3G IV pendant 21 jours + gentamicine IV les 2 premiers jours chez l’enfant < 3 mois

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109
Q
A propos de Clostridium difficile 
A- Cocci Gram -, fin et droit
B- Non sporulé, mobile
C- Anaérobie aérobie tolérant 
D- Toutes ses souches sont pathogènes
A

Vrai :

A- Bacille Gram -, fin et droit
B- sporulé, mobile
C- Anaérobie strict
D- Seules es souches toxinogènes sont pathogènes

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110
Q

A propos de Clostridium difficile

A- Ne nécessite pas de milieu spécifique
B- La souche de ribotype O27 a une délétion d’un régulateur positif de toxine.
C- Possède des fimbriae, flagelle et capsule
D- typage de souche par immunochromatographie.
E- Les spores résistent au milieu acide.

A

Vrai : CE

A- Milieu TCCA (milieu sépcifique) ou gélose au sang ANC en aérobiose stricte à 37°C. Croissance en 24h.

B- La souche de ribotype 027 a une délétion d’un gène tcdC (régulateur négatif de la production de toxine) = l protéine codée est inactive donc hyper production des toxine A et B.
Ces toxines inactivent des protéines régulatrices du cytosquelette d’actine.

D- Typage des souches par génotype (PCR-ribotyp, électrophorèse en champ pilé, toxinotypie)

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111
Q

A propos de Clostridium difficile
A- Est une bactérie strictement pathogène
B- Les cas les plus graves concernent des nourrissons.
C- Il s’agit de la 1ere cause de diarrhée infectieuse nosocomiale de l’adulte.
D- Une des complications possibles est le mégacôlon toxique.
E- Certains antibiotiques sont plus pourvoyeur d’infections à Clostridium que d’autres.

A

Vrai : CDE
A- Fait partie du micorbiote de l’homme de nombreuses espèces animales.

B- Les nourrissons < 2 ans sont souvent porteurs asymptomatiques.
Le infections graves concernent surtout les > 65 ans

D-Autre complication : ileus = arrêt des contractions intestinales

E- clindamycine, aminopénicilline, céphalosporines, fluoroquinolones +++

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112
Q

A propos de Clostridium difficile
A- A l’examen direct, on observe un déséquilibre de la flore en faveur de bacille à Gram -

B- La mise en évidence de C. difficile repose sur la recherche rapide de la glutamine déshydrogénase dans les selles.

C- On recherche O27 par PCR en temps réel.

D- On recherche les toxines A et B dans les selles.

E- La gélose CCFA est une gélose coeur-cervelle + 5% de sang de cheval + ciclosporine + céfoxitine)

A

Vrai : CD

A- Déséquilibre en faveur de bacilles à Gram +

B-
-diagnostic rapide par recherche de la glutamate déshydrogénées (GDH) dans les selles par technique d’agglutination ou méthode immuno-enzymatique
↪ bonne sensibilité mais peu spécifique
☞ technique de dépistage car ne préjuge pas du caractère toxinogène de la souche

D-
• Détection directe des toxines A et/ou B
⚠ mise en évidence de l’effet cytopathogène de la toxine B sur culture cellulaire avec confirmation par séroneutralisation (méthode de référence) : très sensible mais non réalisable en routine (non standardisée et longue)
-ELISA détectant la toxine A ou la toxine A + toxine B
-test immunochromatographique
-PCR avec recherche des gènes tcdA et tcdB codant pour les toxines A et B directement sur les selles

E- - culture en anaérobiose stricte à 37°C sur milieu sélectif CCFA (gélose coeur-cervelle + 5% de sang de cheval + cycloserine + céfoxitine)
↪ lecture en 48h: colonies grisâtres à bord irréguliers (étoilées), non hémolytique, en aspect de verre fritté, odeur de crottin de cheval (par libération de crésol) et fluorescentes vertes-jaunes sous UV à 360 nm.

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113
Q

A propos de Clostridium difficile

A- Antibiothérapie est le seul facteur d’acquisition de Clostridium difficile.

B- Est résistant aux fluoroquinolones sauf moxifloxacine et lévofloxacine.

C- Est sensible aux macrolides.

D - Oxydase +, Catalase -

E- Indole - , lécithine -

F- Nitrate réductase -, uréase -

A

Vrai : EF

.A-

  • facteur d’acquisition nosocomiale : pression de sélection antibiotique ()
  • facteurs individuels : > 65 ans, modification de l’éco-système digestif (laxatif, anti-acide)
  • facteurs bactériens : forte dissémination des souches dans l’environnement, résistance élevée des spores à l’acidité gastrique

B- Résistant à toute fluoroquinolone.

C- Résistant aux macrolides

D : Oxydase - Catalase -

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114
Q

A propos de Clostridium difficile

A- Il existe deux approches diagnostic de Clostridium difficile.

B- Il peut y avoir une guérison en 2 à 3 jours

C- L’antibiothérapie est systématique.

D- On utilise le métronidazole 2 fois/jour (10 J) en cas de diarrhée simple/ICD légère

E- On utilise la fidaxomicine 4 fois par jour (10J) en cas de colite pseudo-memebraneuse.

F- Que l’iCD soit légère ou sévère, on peut utiliser la vancomycine 4 fois/jour pendant 10 jours

A

Vrai : B

A- 3 approches diagnostic
• CTA (test de cytotoxicité des selles) + EIA tox A et B (technique immuno-enzymatique)
☞ présence de toxine libre dans les selles : infection à Clostridium difficile

• GDH + Culture
☞ présence de C. difficile : souche toxinogène ou non ?

• CTA + PCR
☞ présence d’une souche toxinogène de C. difficile : infection ou portage asymptomatique ?

B- Dans 25% des cas.

C- Traitement antibiotique spécifique si les symptômes persistent ou si l’arrêt de l’antibiotique n’est pas envisageable

D- Métronidazole 3 fois/jour pendant 10 jour si ICD légère

E - Fidaxomicine 2 fois/jour 10 jour si colite pseudo-memebraneuse.
fidaxomicine = nouvel antibiotique macrocycyclique à spectre étroit, alternative de 1ere intention

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115
Q

A propos de Clostridium difficile

A- Que l’iCD soit légère ou sévère, on peut utiliser la vancomycine 4 fois/jour pendant 10 jours

B- En cas de risque élevé de récidive ou de première récidive, seule la vancomycine est possible.

C- En cas de récidive multiple, la vancomycine sera prescrite.

D- SI le traitement oral est impossible, on a recours à la vancomycine IV.

E- Il y a indication de greffe fécale chez tout patient présentant la souche O27.

A

Vrai : A

B-

  • Première récidive ou risque élevé de récidive
  • Vancomycine 4 × 125 mg par voie orale pdt. 10 j
  • ou Fidaxomicine 2 × 200 mg par voie orale pdt. 10 j
  • ou Métronidazole 3 × 500 mg par voie orale pdt. 10 j

C- Vancomycine 4 × 125 mg par voie orale pdt. 10 j + Suivi d’une pulsothérapie / tapering

→ Pulsothérapie: vancomycine 125–500 mg/j tous les 2–3 jours pendant au moins 3 semaines
→ Tapering: réduction graduelle de la dose à 125 mg/j

OU
- ou Fidaxomicine 2 × 200 mg par voie orale pdt. 10 j

D-
* Traitement oral impossible
→ ICD légère
- Métronidazole 3 × 500 mg par voie iV pdt. 10 j
→ ICD sévère
- Métronidazole 3 × 500 mg par voie iV pdt. 10 j + lavements à la vancomycine 500 mg dans 100 ml de NaCl 4×/j (voie rectale)
- ou combiné à la vancomycine 500 mg dans 100 ml de NaCl 4×/j par sonde gastrique pendant 10 j

E- Diarrhée à Clostridium difficile souche O27 : indication de greffe fécale chez la personne âgée compte-tenu de la mortalité élevée et de l’inefficacité des autres traitements

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116
Q

A propos de Clostridium difficile

A -Un dépistage de tous le patients hospitalisés depuis plus de 3 jours est réalisé.

B- En cas de forme nosocomiale, une déclaration à l’ARS doit être faite.

C- Les toxines produites ont une activité glucosyl-transférase.

D- La toxine A est une cytotoxine qui agit sur les cellules de l’épithélium en augmentant la perméabilité de la muqueuse intestinale.

E- La toxine B est une entérotoxine responsable d’une inflammation de l’épithélium intestinal pouvant se compliquer en nécrose.

F- La diarrhée sanglante apparait en moyenne 7 jours après le début de l’antibiothérapie, associée à une fièvre élevée et des douleurs abdominales.

A

Vrai : C

A- Hospitalisé depuis plus de 3 jours et présentant une diarrhée.

B- déclaration au CLIN

D- La toxine B a une action cytologique sur les cellules de l’épithélium en augmnentantla perméabilité de la muqueuse intestinale.

E- La toxine A est une netérotoxine responsable d’une inflammation de l’épithélium intestinal pouvant se compliquer en nécrose.

F- Une diarrhée non sanglante apparaît en moyenne 7jours après le début de l’antibiothérapie, associée à une fièvre élevée et de soudeurs abdominales.

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117
Q

A propos de Chlamydia trachomatis

A- Bacille Gram -
B- Bactérie extracellulaire et intracellulaire avec tropisme vers les cellules endothéliales.
C- Le cycle de multiplication prend 24h et n’a lieu qu’au niveau génital.
D-Possède 3 formes : corps élémentaire, corps réticulé et corps basal.
E- Le corps élémentaire est adapté au transit extracellulaire ; c’est la forme infectieuse. Le corps réticulé est la forme infectieuse, incapable de se répliquer.

A

Vrai : E

A- Petite bactérie de petite taille, à paroi de structure atypique, non visualisable après coloration de Gram

B- Bactérie intracellulaire obligatoire.

C- Le cycle de multiplication prend 48h à 72h : tropisme génital et oculaire.

D-Possède 2 formes : corps élémentaire, corps réticulé.

118
Q

A propos de Chlamydia trachomatis

A- Transmission strictement interhumaine et sexuelle.
B- 2e agent d’IST bactérienne
C- Les formes sont toujours symptomatiques.
D- Ecoulement séreux, comme celui observé lors des urétrites gonococciques.
E-La transmission verticale est possible.

A

Vrai : E

A- Transmission strictement humaine mais possible transmission verticale et par les mains dans les pays en voie de développement (trachome)

B- 1er agent d’IST bactérien

C- Nombreuses formes asymptomatiques, contribuant à la transmission de cette IST.

D- Ecoulement séreux (clair et peu abondant) pour Chlamydia trachomatis alors que écoulement purulent pour Neisseria gonorrhoeae

119
Q

A propos de Chlamydia trachomatis

A- La maladie de Nicolas Favre est due aux sérovars L1 à L3 et se retrouve dans la population générale.

B- Le trachome est dû aux sérovars B et C.

C- Le diagnostic de Chlamydia se fait principalement par PCR, sur le 2e jet urinaire ou par auto-prélèvement vaginal : la sensibilité est meilleure chez l’homme.

D- Le sérodiagnostic (méthode immuno-enzymatique) est aussi une méthode courante.

A

Vrai :
A- Lymphogranulomatose vénérienne (LGV ou maladie de Nicolas-Favre) (sérovars L1 à L3) : IST caractérisée par des ulcérations de localisation génitale, rectale ou oropharyngée, accompagnées d’adénopathies.
Diagnostiquée presque exclusivement chez les homosexuels masculins.

B- Trachome (sérovars A à C) : kérato-conjonctivite, cause majeure de cécité endémique dans les pays en voie
de développement (transmission par les mains sales).

C- Le diagnostic de Chlamydia se fait principalement par PCR, sur le 1e jet urinaire ou par auto-prélèvement vaginal : la sensibilité est meilleure chez la femme.

120
Q

A propos de Chlamydia trachomatis

A- Il n’existe pas de vaccin.
B- L’abstinence sexuelle jusqu’au 3e jour après la fin du traitement si monodose.
C- En cas de trachome, les sécrétions oculaire de la personne infectée sont très contagieuses.
D- Sérovars D à K = trachome alors que sérovars A à C = IST
E- La conjonctivite purulente chez le nouveau-né apparait 7 à 15 jours après l’accouchement.
F- La conjonctivite chez l’adulte peut aussi être due aux sécrétions vaginales.
G- La maladie de Nicolas Favre évolue en 3 stades
H- Peut être à l’origine du syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter

A

Vrai : ACDFGH

B- Abstinence dans les 7 jours après le traitement monodose.

D-
• IST et conjonctivites : sérovras D à K (L1 à L3 = Maladie de Nicolas)
• Trachome : sérovars A à C

F- Conjonctivite de la piscine
Incubation : 8 à 10 jours
Conjonctivite unilatérale et purulente.

G-

1) stade I : atteinte cutanée-muqueuse avec lésion génitale, anale ou pharyngée, indolore, transitoire et souvent profonde (passe inaperçue)
2) stade II : après 2 à 6 semaines, atteinte ganglionnaire (adénopathies inguino-crurales inflammatoires douloureuses évoluant vers la fistulatio) ou anorectite aigue (forme en recrudescence avec ténesme, douleurs rectales avec ulcération et écoulement mucor-purulent parfois hémorragique)
3) Stade III : évolution en chronicité en l’absence de traitement avec atteinte lymphatique (éléphantiasis) et lésions destructrices

H
Syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter = Syndrome associant conjonctivite purulente bilatérale urétrite et polyarthrite d’étiologie multiple

121
Q

A propos de Chlamydia trachomatis
A- On utilise un écouvillon métallique ou de grattage pour le prélèvement.
B- En cas de dépistage d’infection génitale asymptomatique, le 1er jet urinaire peut suffit.
C- En cas d’infection génitale symptomatique, il faut prélever sous spéculum que ce soit la femme ou l’homme.
D- Chlamydia peut survivre deux jours après le prélèvement..

A

Vrai : AB

B-
• chez la femme : 1er jet ou écouvillonnage vulvo-vaginal
• chez l’homme : prélèvement urétral ou 1er jet d’urine

C- Chez l’homme, 1er jet urinaire ou prélèvement urétral
Chez la femme, prélèvement endocervical sous spéculum

D- Ne survit que quelques heures

122
Q

A propos de Chlamydia trachomatis
A- Recherche du génome par PR est la technique de référence pour tout type d’infection et de prélèvement.

B- Diagnostic indirect : recherche des Ac par IFI avec suspension de corps réticulés.

C-La sérologie a un intérêt pour le diagnostic.

D- La distinction entre la cicatrice sérologique et l’infection évolutive est difficile.

A

Vrai : AD

B- recherche des Ac par IFI avec suspension de corps élémentaires ou test immuno-enzmatique avec antigène MOMP (principale protéine de la paroi bactérienne)

C- Pas d’intérêt dans le diagnostic ou le suivi thérapeutique des infections basses. Utile lors d’infections génitales hautes, d’un bilan de stérilité, de LGV, de pneumopathie du nouveau-né et d’arthrite.

123
Q

A propos de Chlamydia trachomatis

A- La rifampicine et le fluoroquinolones sont les seuls antibiotiques ayant une bonne pénétration intracellulaire.

B- Est naturellement résistante aux céphalosporines et aux glycopepetides.

C- Rares sont les résistances acquises.

D-Le traitement de Chlamydia n’est pas toujours effectué simultanément à celui anti-gonococcique (spectinomycine 2g en 1 injection ou céfixime en 1 prise orale en 1ere intention)

E- Traitement anti-Chlamydia : doxycycline en 1ere intention (monodose) et et azithromycine en 2e intention (7 jours) ou érythromycine chez la femme enceinte.

A

Vrai : C

A- La rifampicine, les fluoroquinolones, les tétracyclines et les macrolides ont une bonne pénétration intracellulaire.

B- résistance naturelle aux β lactamines et aux glycopeptides.

D- Le traitement de Chlamydia est toujours effectué simultanément à celui anti-gonococique (ceftriaxone 500 mg en IM ou IV en dose unique. En 2e intention, spectinomycine 2g en une injection unique ou cefixime en 1 prise orale)

E- Anti-Chlamydia :

  • 1ere intention = azithromycine 1g en VO, monodose.
  • 2e intention : doxycycline pendant 7 jours ou érythromycine si pas de tétracycline possible (femme enceinte)
124
Q

A propos de Chlamydia trachomatis

A- En cas de trachome, le traitement chirurgical est possible.

B- La pommade chlortétracycline permet d’éradiquer la bactérie.

C- En cas de lymphogranulomatose vénérienne, la doxycyline ou ofloxacine seront prescrits pendant 21 jours.

D- En cas de salpingite, une antibiothérapie à large spectre en urgence est entamée, dès le diagnostic. Après adaptation, il y aura toujours une association d’antibiotiques dont l’ofloxacine et la rifampicine.

A

Vrai : AC

B- Ne permet pas d’éradiquer Chlamydia : utilisée si azithromycine en prise unique est contre-indiquée.

D-
→ Salpigites
Antibiothérapie à large spectre en urgence dès le diagnostic présomptif couvrant les germes les plus souvent enchausse (Chlamydia, Gonoccoque, Mycoplasme, anaérobies…) puis à adapter secondairement au résultat bactériologique
↪ céfotaxime (1g x 3/j) et ceftriaxone (1g/j)
↪ association d’antibiotiques (2-3 semaines) dont doxycycline ou ofloxacine.

125
Q

A propos de Campylobacter pylori

A- Bacille Gram +
B- Oxydase + et catalase - 
C- Immobile
D- Capsulé et sporulé
E- Aérobie stricte et thermotolérants pour les souches pathogènes chez l'Homme
A

Vrai : E

A- Bacille Gram - , incurvé ou spiralé

B- Oxydase +, catalase +
C- Mobilité caractéristique grâce à un à deux cils polaires (vol de moucheron)
D- Capsulé, non sporulé

126
Q

A propos de Campylobacter pylori

A- Mécanisme entéro–invasif donnant lieu à une diarrhée aqueuse.
B- Peuvent être phagocytés
C- Responsable du syndrome de Guillain Barré
D- Son hôte préférentiel est l’oiseau.(tube digestif des volailles)
E- Est capable de se multiplier dans les aliments.

A

Vrai : D

A- Mécanisme entéro-invasif donnant lieu à un syndrom entéro-invasif.

B- Résistance à la phagocytose car présence d’une capsule.

C- Analogie entre les gangliosides des terminaisons nerveuses et le LPS de C. jejuni.

E- Cas sporadiques cas incapables de se multiplier dans les aliments.

127
Q

A propos de Campylobacter pylori

A- Il existe des porteurs asymptomatiques. L’infection est plus fréquente chez les enfants < 2 ans.

B- Il s’agit de la deuxième cause bactérienne d’infection intestinale dans les pays développés derrière les Salmonelloses.

C- L’incubation prend environ 10 jours.

D- La diarrhée est parfois absente, parfois aqueuse, accompagnée le plus souvent de signes généraux.

E- Se guérit spontanément en 7 jours mais il peut y avoir des complications.

A

Vrai : E

A- Portage asymptomatique possible. Infection retrouvée chez les < 5 ans.

B- Il s’agit de la première cause bactérienne d’infection intestinale dans les pays développés devant les Salmonelloses.

C- L’incubation prend environ 3 jours / pouvoir entéro-pathogène

D- La diarrhée est parfois absente, parfois sanglante, campagne le plus souvent de signes généraux.

E - Complications :

  • Syndrome de Guilain Barré
  • Arthrite réactionnelle
  • Urticaire
128
Q

A propos de Campylobacter pylori

A- Les C. jejuni donnent des colonies lisses, luisantes, étalées, blanches

B- Bactérie exigeante : aérophile, capnophile et thermotolérante

C- Un de ses milieux sélectif est le milieu Chapman.

D- Sa température optimale de pousse est à 35°C. Donc incubation à 35°C.

E- La lecture se fait à 24h.

F- Oxydase + Catalase + uréase - Hippurate -

A

Vrai :

A- Les C. jejuni donnent des colonies lisses, luisantes, étalées, grises

B- Bactérie exigeante : micro-aérophile, capnophile et thermotolérante

C- Un de ses milieux sélectif est le milieu Karali (gélose sélective au charbon) ou Milieu de Skirrow (gélose à base de sang).

D- Sa température optimale de pousse est à 35°C. Donc incubation à 35°C.

E- La lecture se fait à 24h.

F- Oxydase + Catalase + uréase - Hippurate -

129
Q

A propos de Campylobacter pylori

A- La PCR est utilisée en routine

B- La sérologie est courante.

C- Le traitement courant est symptomatique.

D- En première intention : azithromycine 1g en dose unique ou 500mg/j pendant 3 à 5 jours.

E- Si allergie à l’azithromycine / macrolides, possibilité d’utiliser des fluoroquinolones

A

Vrai : CE

A
• Identification par spectrométrie de masse ou techniques phénotypiques ou biologie moléculaire
• La PCR dans les selles n’est pas encore utilisée en routine

B-
• Sérologie : uniquement dans les centres spécialisés (intérêt si pathologie post-infectieuse de type arthrite ou syndrome de Guillain-Barré)

D- D- En première intention : azithromycine 1g en dose unique ou érythromycine 500mg/j pendant 3 à 5 jours.

E- Si allergie à l’azithromycine / macrolides, possibilité d’utiliser des fluoroquinolones (ciprofloxacine ou lévofloxacine)

130
Q

A propos de Campylobacter pylori

A- La sensibilité à la Céfalotine et la sensibilité à l’acide nalidixique et à l’antibiogramme est un critère d’identification de Campylobacter Jejuni et Campylobacter Coli.

B- Les Campylobacter disparaissent des selles en quelques jours (contre quelques semaines pour les sujets non traités)

C- Campylobactériose = MDO

D- Cuisson suffisante des viandes de porc permet d’éviter l’infection à C. jejuni.

A

Vrai : B

A - La résistance à la Céfalotine (C1G) et la sensibilité à l’acide nalidixique et à l’antibiogramme est un critère d’identification de Campylobacter Jejuni et Campylobacter Col

C - si TIAC

D- viande de volaille …

131
Q
Parmi le liste des maladies bactériennes suivantes quelles sont celles qui sont des maladies à déclaration obligatoire ?
A.Pneumopathie à Legionellapneumophila
B.Bactériémie à Neisseriameningitidis
C.Méningite à Listeria monocytogenes
D.Méningite à Streptococcus pneumoniae
E.Tuberculose pulmonaire
A

ABCE

132
Q

Parmi le liste des maladies virales suivantes quelles sont celles qui sont des maladies à déclaration obligatoire

A-Infection à virus Chinkungunya
B-.Diagnostic d’une primo-infection par le VIH
C-Cas de rubéole materno-néonatale
D-.Cas de Rougeole
E-.Infection par le virus influenza A
A

ABD

133
Q
Qui est responsable de la déclaration des Maladies à déclaration obligatoire ?
A.Le CPIAS
B.Le référent hygièniste
C.Le Biologiste médical
D.Le médecin
E.La direction des risques de l’hôpital
A

CD

134
Q
Maladies à déclaration obligatoire : 
A- mésothéliome
B- Schistosomiase
C- Saturnisme
D- Variole
E- Hépatite C
A

ABCD

135
Q

Maladies à déclaration obligatoire :
A- Il y en a 31
B- 27 requièrent une surveillance et intervention urgente
C- 5 nécessitent qu’une surveillance
D- Le signalement se fait à l’échelon national à Santé Publique France, directement.
E- Le signalement implique une intervention urgente et est une obligation légale.

A

Vrai : E
A- 33 maladies (15 bactériennes, 14 virales 3 parasitaires et suspicion de maladie, mésothéliomeet saturnisme)

B- 29

C- Celles qui qui ne nécessitent qu’une surveillance (n=4)

  • l’infection par le VIH quel que soit le stade,
  • l’hépatite B aiguë,
  • Le tétanos,
  • les mésothéliomes.

D- Le circuit de l’ensemble des MDO suit le principe d’une déclaration en chaîne

  • à l’échelon régional auprès au médecin de l’Agence Régionale de Santé (ARS) du lieu d’exercice (ARS) via une fiche de notification CERFA
  • puis à l’échelon national à Santé Publique France (ex : InVS).

E- Quelques exemples :

  • antibioprophylaxie et la vaccination des sujets en contact avec les cas d’infection invasive à méningocoque,
  • investigation sur la consommation alimentaire des personnes atteintes de TIAC pour identifier l’aliment en cause,
  • contrôles et désinfections des tours aéroréfrigérantesà l’origine des cas groupés de légionellose.
136
Q

Devant une urétrite aiguë, quel est l’examen complémentaire à demander pour confirmer son étiologie gonococcique ?
Veuillez choisir une réponse :
a. Réaction de fixation du complément
b. Examen cytobactériologique des urines
c. Intra-dermo réaction avec l’antigène spécifique
d. un examen direct au microscope au fond noir du produit de l’écoulement
e. Examen direct avec coloration de Gram du produit de l’écoulement

A

E

137
Q

Parmi les propositions suivantes concernant la syphilis quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s)?

Veuillez choisir au moins une réponse :
A. De nombreuses ulcérations peuvent être observées
B. Est transmise par une bactérie du genre Tréponème de l’ordre des spirochètes
C. L’agent responsable est constamment sensible à la pénicilline G
D. Est responsable d’épidémies dans la population homosexuelle
E. Est due à une bactérie immobile

A

BCD

138
Q

Parmi les propositions suivantes, quelle est celle qui s’applique à E. coli?

Veuillez choisir au moins une réponse :
A. C’est un agent d’infections nosocomiales
B. Il fait partie du microbiote intestinal du sujet sain
C. Il cultive sur milieux ordinaires à 37°C
D. Il peut être responsable de pyelonephrites
E. C’est une entérobactérie

A

ABCDE

139
Q

Le diagnostic d’une syphilis primaire repose sur les examens suivants

Veuillez choisir une réponse :
A. Hémoculture
B. Examen direct de la sérosité du chancre au microscope à fond noir
C. Recherche d’antigène soluble dans le sérum
D. Examen direct de la sérosité du chancre par coloration de Gram
E. Culture in vitro sur milieu enrichi

A

B

140
Q

Parmi les propositions suivantes, quelle est celle qui s’applique à Pseudomonas aeruginosa ?

Veuillez choisir au moins une réponse :
A.
Il fait partie du microbiote buccale du sujet sain
B. C’est une bactérie aéro-anaérobie facultative
C. C’est une bactérie sensible aux aminopénicillines
D. C’est un agent d’infections nosocomiales
E. C’est une entérobactérie

A

AD

141
Q

E. coli peut acquérir facilement une résistance aux amino-pénicillines. Parmi les mécanismes biochimiques et génétiques. mis en jeu, quel est celui qui est le plus fréquemment impliqué?

Veuillez choisir une réponse :
A. Conversion lysogénique
B. Mutation chromosomique
C. Production d'une ß-lactamase
D. Production d'une méthylase
E. Production d'une phosphorylase
A

C

142
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Chlamydia trachomatis quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s)?

Veuillez choisir au moins une réponse :

a. Peut donner des conjonctives
b. Est une bactérie intracellulaire stricte
c. Sa culture est facile
d. La maladie peut être traité par azitromycine
e. Un seul sérotype existe

A

ABD

143
Q

Le diagnostic de cystite repose sur quels examens bactériologiques ?

Veuillez choisir au moins une réponse :

a. Bandelette urinaire
b. ECBC
c. Hémoculture
d. ECBU
e. LCR

A

AD

144
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Listeria monocytogenes. laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

Veuillez choisir au moins une réponse :
A. Elle est naturellement résistante aux aminosides
B. C’est un agent de méningites
C. Elle n’est jamais pathogène pour l’adulte
D. C’est une bactérie flagellée
E. C’est un bacille à Gram positif

A

BDE

145
Q

Le diagnostic d’infection urinaire à E. coli repose sur les éléments suivants. Cochez le(s) élément(s) qui contribue(nt) au diagnostic

Veuillez choisir au moins une réponse :
A. 10 000 UFC /ml d’E. coli
B. Leucocytes > l0 000 /ml
C. Bacilles acido-alcoolo-résistants à l’examen direct
D. Nombreux cocci à Gram positif à l’examen direct
E. Glycosurie (+)

A

AB

146
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Streptococcus agalactiae laquelle est fausse?

Veuillez choisir une réponse :
A. Ne possède pas de catalase
B. Est alpha-hémolytique
C. Est responsable d’infections néonatales
D. Est une bactérie commensale du vagin
E. Est habituellement sensible à l’amoxicilline

A

B

147
Q

Parmi les propositions suivantes quelle est celle qui se rapporte à Neisseria gonorrhoae?

Veuillez choisir une réponse :
A. C’est un agent d’infection sexuellement transmissible
B. Il n’est jamais producteur de bêta-Iactamase
C. Sa fréquence d’isolement diminue actuellement en France
D. C’est un parasite strict de l’homme
E. Il s’agit d’une bactérie opportuniste

A

A

148
Q

Parmi les bactéries suivantes lesquelles peuvent être transmis sexuellement?

Veuillez choisir au moins une réponse :
A.    Treponema pallidum
B.   Neisseria gonorrhoeae
C.   Chlamydia trachomatis
D. Streptococcus agalactiae
E. Listeria monocytogenes
A

ABC

149
Q

Parmi les propositions suivantes, quelle est celle qui s’applique à Escherichia coli?

Veuillez choisir une réponse :
A. C’est une bactérie oxydase positive
B. Il est toujours résistant aux aminopénicillines
C. C’est une bactérie anaérobie stricte
D. C’est une bactérie toujours immobile
E. Il peut être responsable de méningites

A

E

150
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Neisseria gonorrhoeae, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s)?

Veuillez choisir au moins une réponse :
A. Il est toujours sensible aux aminopénicillines
B. Il peut être responsable de conjonctivites
C. C’est un diplocoque à Gram négatif
D. C’est un pathogène strict de l’espèce humaine
E. Sa culture nécessite obligatoirement des milieux enrichis et une atmosphère supplémentée en CO2

A

BCDE

151
Q

Quelles sont les propositions exactes concernant Streptococcus agalactiae ?

Veuillez choisir au moins une réponse :
A. Les souches de S. agalactiae sont pigmentées (orange) sur gélose Granada
B.
S. agalactiae est sensible à l’optochine
C. S. agalactiae est impliqué dans les chorioamniotites
D.
S.agalactiae posséde l’antigène de groupe A de Lancefield
E. Il existe un test de PCR en temps réel commercialisé pour la détection rapide de S. agalactiae dans les prélèvements cliniques

A

ACE

152
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Listeria monocytogenes, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s)?

Veuillez choisir au moins une réponse :
A. Elle peut être responsable de méningo-encéphalites
B. Elle peut être responsable d’avortements
C. Elle produit une toxine neurotrope
D. Elle peut croître à des températures voisines de + 4°C
E. L’infection qu’elle provoque peut être traitée par le céfotaxime

A

ABD

153
Q

Parmi les affirmations suivantes concernant la pristinamycine, une seule est fausse. Laquelle?

a) Elle n’est pas habituellement utilisée dans le traitement des infections à bacille pyocyanique
b) Elle agit par perturbation de la synthèse des protéines bactériennes
c) Une souche bactérienne résistante à l’érythromycine peut rester sensible à la pristinamycine
d) Elle est habituellement active à l’égard de Streptococcus pyogenes
e) Elle n’est administrée que par voie parentérale

A

E

154
Q

Parmi les propositions suivantes concernant la syphilis, quelle est celle qui est exacte?

a) Elle est due à une bactérie immobile
b) Son diagnostic peut être effectué après culture du germe en milieux riches
c) La contamination peut être liée à la piqûre d’un insecte vecteur
d) C’est une maladie strictement humaine
e) La transmission de l’agent infectieux se fait essentiellement par transfusion sanguine

A

D

155
Q

Parmi les propositions suivantes concernant la résistance bactérienne aux B-lactamines par production de B-lactamase, une seule est fausse. Laquelle?

a) Elle peut être codée par des gènes chromosomiques
b) Elle peut être transmise d’une bactérie à une autre
c) Elle entraîne toujours la résistance à toutes les bêta– Iactamines
d) On la rencontre chez les entérobactéries
e) Ce n’est pas le seul mécanisme de résistance bactérienne aux bêta–lactamines

A

C

156
Q

Parmi les propositions suivantes concernant la résistance des bactéries aux antibiotiques, laquelle est fausse?

a) Elle peut être acquise
b) Le support génétique peut être un plasmide
c) Elle ne peut pas être due à une mutation
d) Elle peut correspondre à une excrétion accrue de l’antibiotique
e) Elle peut correspondre à une inactivation enzymatique de l’antibiotique

A

C

157
Q

Laquelle des affirmations suivantes ne s’applique pas au cotrimoxazole?

a) Il est parfois utilisé pour le traitement des infections urinaires à bactérie sensible
b) Il est constitué de l’association de deux agents antimicrobiens agissant en synergie
c) Il agit par perturbation de la synthèse des bases puriques et pyrimidiques de la bactérie
d) Toutes les entérobactéries y sont naturellement résistantes
e) Il est administrable par voie orale

A

D

Les sulfamides inhibent la dihydroptéroate synthétase (DHPS), précurseur de l’acide dihydrofolique et par ailleurs jouent sur cette même étape le rôle de faux substrat en se substituant à l’acide para-aminobenzoïque, de structure chimique proche.

Cette action qui en bout de chaîne doit conduire à une réduction critique du pool de THF et par là au blocage de la synthèse des purines, est d’effet relativement long puisqu’il ne se manifeste qu’au bout de plusieurs générations bactériennes ; le triméthoprime bloque l’étape suivante, c’est à dire celle de la dihydrofolate réductase (DHFR). Ce blocage est rapide.

Les seules indications, non discutées, qui subsistent, sont :

  • Le cotrimoxazole dans la pneumocystose pulmonaire
  • Le cotrimoxazole dans les infections osseuses à staphylocoque sensible
  • Le cotrimoxazole dans les listérioses neuro-méningées, soit seul, soit en alternance avec une association amoxycilline + aminoside
158
Q

A propos des bactéries appartenant au genre Streptococcus, une seule proposition est exacte, laquelle?

a) Cocci à Gram négatif
b) Catalase positive
c) Aérobies strictes
d) Sensibles aux aminosides
e) Immobiles

A

E

159
Q

Parmi les antibiotiques suivants, un seul n’agit pas directement sur les acides nucléiques de la bactérie. Lequel ?

a) Péfloxacine
b) Rifabutine
c) Rifampicine
d) Streptomycine
e) Ciprofloxacine

A

D

Streptomycine : aminoside
☞ indications spécifiques de la streptomycine dans la tuberculose, de la spectinomycine dans les gonococcies
Ces molécules traversent la paroi et pénètrent la membrane par un mécanisme de transport qui consomme de l’oxygène. Dans la bactérie, les aminosides se fixent sur les ribosomes pour perturber la synthèse protéique ⚠

 •  Fluroquinolones : quinolones agissent par formation d’un complexe ternaire entre ADN et l'ADN gyrase (topoisomérases II) (gènes gyr A et gyr B ) ou les topoisomérases IV (gènes par C et par E) → impliquées dans les mécanismes de désenroulement et de superenroulement de l'ADN au cours de la réplication afin de faciliter l'action de l'ADN polymérase.  L'activité antibactérienne Gram - passe surtout par l’inhibition des activités ADN gyrases tandis que l'activité anti-Gram+ semble passer par le blocage de la topoisomérase IV.

 •  Rifampicine La rifampicine se lie de façon covalente à la sous-unité bêta, codée par le gène rpoB, de l’ARN polymérase. Cette liaison inhibe l’initiation de la transcription de l’ADN bactérien et la formation de l’ensemble des ARN messagers, des ARN de transferts et des ARN ribosomiaux. La rifampicine a peu d’action sur l’ARN polymérase humaine.
160
Q

Parmi les propositions suivantes concernant la concentration minimale bactéricide d’un antibiotique (CMB), laquelle est exacte?

a) Elle peut-être déterminée par la méthode des disques
b) Elle diminue lorsque la bactérie devient résistante
c) Elle est voisine de la concentration minimale inhibitrice (CMI) pour un antibiotique bactéricide
d) Elle peut être déterminée en étudiant la liaison de l’antibiotique aux protéines sériques
e) Elle ne peut-être déterminée pour un antibiotique bactériostatique

A

C

161
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les glycopeptides, laquelle est fausse?

a) Ils peuvent être actifs à l’égard des staphylocoques résistants à la méticilline
b) Ils agissent par perturbation de la synthèse pariétale chez les bactéries
c) La vancomycine et la teicoplanine sont des glycopeptides
d) On les administre le plus souvent par voie orale
e) la résistance bactérienne peut-être due à une modification de la cible de l’antibiotique

A

D

162
Q

Parmi les bactéries suivantes, quelle est celle fréquemment responsable de cholécystite aiguë?

a) Pseudomonas aeruginosa
b) Escherichia Coli
c) Shigella
d) Neisseria meningitidis
e) Vibrio cholerae

A

B

163
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Chlamydia trachomatis, laquelle est exacte?

a) C’est une bactérie à développement intracellulaire strict
b) La forme infectieuse est le corps réticulé
c) La maladie qu’il provoque peut-être traitée par l’aciclovir
d) Elle ne donne jamais d’infections chez le nouveau-né
e) Le vaccin anti- Chlamydia trachomatis est à base de glycoprotéines de surface

A

A

164
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Escherichia coli, laquelle est fausse?

a) Il s’agit d’un bacille à Gram négatif
b) C’est une bactérie toujours immobile
c) C’est une bactérie aéro-anaérobie facultative
d) C’est un agent de méningite
e) Il peut être résistant a l’association d’aminopénicilline et d’inhibiteur de B-lactamase

A

B

165
Q

Parmi les propositions suivantes concernant la doxycycline, une seule est exacte; laquelle?

a) Est un antibiotique bactéricide
b) Possède un spectre antibactérien limité aux bactéries à Gram positif
c) Possède une bonne diffusion intracellulaire
d) Est utilisé dans le traitement des méningites à Haemophilus influenzae
e) Est utilisée chez l’enfant de moins de 8 ans

A

C

166
Q

Parmi les définitions suivantes concernant la concentration minimale inhibitrice d’un antibiotique vis à vis d’une bactérie, une seule est exacte. Laquelle?

a) Concentration d’antibiotique inhibant la croissance de 90% des bactéries de la même espèce
b) Concentration d’antibiotique nécessaire pour tuer 99,9% des bactéries de la même espèce
c) Plus faible concentration d’antibiotiques inhibant toute la croissance bactérienne visible à l’oeil nu
d) Concentration d’antibiotique obtenue in vivo lors du traitement d’une infection due à cette bactérie
e) Concentration d’antibiotique éliminée par voie urinaire lors du traitement d’une infection due à cette bactérie

A

C

167
Q

Parmi les bactéries suivantes, une seule n’est pas responsable de diarrhées. Laquelle?

a) Escherichia Coli
b) Streptococcus agalactiae
c) Clostridium perfringens
d) Salmonella typhimurium
e) Shigella sonnei

A

B

168
Q

Parmi les propositions suivantes, une seule est fausse. Laquelle? La rifampicine :

a) Colore les lentilles de contact en orangé
b) Est un puissant inducteur enzymatique
c) Est active sur Treponema pallidum
d) Est active sur Mycobacterium bovis
e) Est administrée en une seule prise orale en dehors des repas

A

C

169
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Mycobacterium tuberculosis, laquelle est fausse?

a) C’est un bacille acido-alcoolo-résistant
b) C’est un hôte normal du tube digestif de l’homme
c) Il ne cultive pas sur gélose enrichie de sang
d) C’est un agent de méningite
e) Il existe une prophylaxie vaccinale des infections qu’il provoque

A

B

170
Q

Parmi les bactéries suivantes, laquelle est fréquemment rencontrée comme agent d’infections nosocomiales ?

a) Treponema pallidum
b) Clostridium tetani
c) Staphylococcus aureus
d) Neisseria gonorrhoeae
e) Vibrio cholerae

A

C

171
Q

Quelle est la proposition qui ne s’applique pas à la norfloxacine ?

a) Elle agit au niveau des ADN-gyrases des bactéries
b) Elle est administrable par voie orale
c) Elle est utilisable pour le traitement des broncho-pneumopathies à bactérie sensible
d) Elle peut être active à l’égard des staphylocoques sensibles à la méticilline
e) Elle est essentiellement éliminée par voie urinaire

A

C

172
Q

Quelle est la proposition qui ne s’applique pas aux fluoroquinolones ?

a) Elles agissent au niveau des ARN-polymérases
b) Il existe des formes à administration orale et parentérale
c) Certaines sont actives à l’égard de Pseudomonas aeruginosa
d) Il existe des formes permettant le traitement monodose de la cystite à bactérie sensible
e) La résistance à leur égard peut être acquise par mutation chromosomique

A

A

173
Q

Parmi les propositions suivantes, quelle est celle qui s’applique à Neisseria gonorrhoeae ou gonocoque?

a) C’est un bacille à Gram négatif
b) C’est une bactérie oxydase positive
c) C’est un agent d’infections bronchopulmonaires
d) Il ne produit jamais de bêta-lactamase
e) Il existe une prophylaxie par vaccination

A

B

174
Q

Parmi les bactéries suivantes, laquelle est un agent habituel d’otites chez l’enfant?

a) Neisseria gonorrhoeae
b) Vibrio cholerae
c) Haemophilus influenzae
d) Mycobacterium tuberculosis
e) Listeria monocytogenes

A

C

175
Q

Parmi les bactéries suivantes, laquelle est un agent habituel de méningite néonatale?

a) Clostridium tetani
b) Salmonella sérovar Typhimurium
c) Streptococcus agalactiae .
d) Haemophilus influenzae
e) Vibrio cholerae

A

C

176
Q

Parmi les propositions suivantes, quelle est celle qui s’applique à Mycobacterium tuberculosis ?

a) On peut l’isoler sur gélose enrichie au sang de cheval
b) Il se développe en 72 heures sur milieu gélosé adapté
c) Il n’est pas responsable de méningites
d) Il peut être responsable d’infections urinaires
e) II n’est jamais sensible aux aminosides

A

D

Streptomycine : aminoside

177
Q

Parmi les propriétés bactériologiques et pharmacocinétiques suivantes, laquelle n’est pas une caractéristique des aminosides?

a) Forte liaison aux protéines plasmatiques
b) Effet post-antibiotique
c) Effet bactéricide concentration dépendant
d) Saturation de leur distribution tissulaire au niveau rénal
e) Existence de phénomènes de résistance par inactivation enzymatique

A

A

178
Q

Parmi les affirmations suivantes concernant la résistance bactérienne aux bêta- lactamines par modification des protéines fixant les pénicillines ( P.F.P), une seule est fausse. Laquelle?

a) Elle peut être acquise par mutation chromosomique
b) Elle n’entraîne pas systématiquement la résistance à toutes les beta- lactamines
c) On la rencontre chez les entérobactéries
d) On ne la retrouve pas chez les staphylocoques
e) Ce n’est pas le seul mécanisme de résistance bactérienne aux beta- lactamines

A

D

179
Q

Parmi les propositions suivantes, quelle est celle qui s’applique à Pseudomonas aeruginosa ?

a) C’est une enterobactérie
b) C’est une bactérie aéro-anaérobie facultative
c) C’est une bactérie sensible aux aminopénicillines
d) Il fait partie de la flore buccale commensale du sujet sain
e) C’est un agent d’infections nosocomiales

A

E

180
Q

Parmi les propositions suivantes, quelle est celle qui s’applique à Escherichia coli?

a) C’est une bactérie anaérobie stricte
b) Il peut être responsable de méningites
c) C’est une bactérie toujours immobile
d) C’est une bactérie oxydase positive
e) Il est toujours résistant aux aminopénicillines

A

B

181
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les agents responsables habituels des méningites primitives purulentes bactériennes du nouveau-né, quelle est celle qui est exacte?

a) Listeria monocytogenes
b) Chlamydia trachomatis
c) Mycobacterium tuberculosis
d) Streptococcus du groupe C
e) Staphylococcus aureus

A

A

182
Q

Parmi les propositions suivantes à propos de la vancomycine, laquelle est inexacte?

a) C’est une béta-lactammine
b) Elle peut-être associée avec les aminosides
c) Elle n’est pas absorbée par voie digestive
d) Elle agit sur la synthèse du peptidoglycane
e) Elle a un spectre antibactérien essentiellement Gram positif

A

A

183
Q

Parmi les bactéries suivantes, une seule ne peut généralement pas être responsable d’une méningite aiguë, laquelle?

a) Haemophilus influenzae
b) Streptococcus pneumoniae
c) Neisseria gonorrhoeae
d) Neisseria meningitidis
e) Mycobacterium tuberculosis

A

C

184
Q

Parmi les propositions suivantes concernant le principe de la réaction du VDRL, quelle est celle qui est exacte?

a) Inhibition de l’hémagglutination
b) Agglutination conditionnée
c) Agglutination de bactéries
d) Précipitation
e) Immunodiffusion radiale

A

B

185
Q

Pour quelle bactérie, l’infection se manifeste-t-elle par une ulcération génitale sous la forme d’un chancre?

a) Streptocoque du groupe C
b) Mycobacterium tuberculosis
c) Treponema pallidum
d) Haemophilus influenzae
e) Pseudomonas aeruginosa

A

C

186
Q

Quelle est la proposition inexacte? Chez un diabétique de 70 ans, traité par sulfamide hypoglycémiant, un accident hypoglycémique peut résulter de :

a) L’existence d’une insuffisance rénale
b) L’utilisation d’un sulfamide à demi-vie longue
c) La prise d’un sulfamide antibactérien
d) L’utilisation d’un anti-inflammatoire non stéroïdien
e) L’utilisation d’une benzodiazépine anxiolytique

A

E

187
Q

Parmi les mécanismes de l’action antibactérienne des fluoroquinolones, citez celui qui est exact

a) Inhibition de la biosynthèse des membranes
b) Inhibition de la réplication de l’ADN
c) Modification du mouvenment des ions calcium de la cellule
d) Intercalation dans l’ADN
e) Inhibition des métalloprotéines enzymatiques

A

B

188
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Escherichia coli, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

a) C’est une bactérie anaérobie stricte
b) Elle cultive sur gélose ordinaire sans addition de facteurs de croissance
c) Elle ne fermente jamais le lactose
d) Elle est toujours sensible aux céphalosporines
e) Elle est fréquemment responsable d’infections urinaires

A

BE

189
Q

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est (sont) exacte(s). La résistance bactérienne aux bêtalactamines peut s’expliquer par:

a) La modification des protéines cibles de l’antibiotique
b) L’absence de pénétration de l’antibiotique dans le cytoplasme de la bactérie
c) La modification de la sous-unité 50S du ribosome
d) L’absence de pénétration à travers la membrane externe des bactéries à Gram négatif
e) La production d’une enzyme catalysant l’acétylation de la molécule

A

AD

190
Q

Quelles sont les bactéries tests de contamination fécale recherchées dans un contrôle bactériologique des eaux d’alimentation?

a) Listeria monocytogenes
b) Coliformes
c) Streptocoques fécaux
d) Anaérobies sulfito-réducteurs
e) Staphylocoques

A

BCD

191
Q

Parmi les propositions concernant l’antibiogramme par diffusion en milieu gélosé, quelles sont celles qui sont exactes?

a) On utilise habituellernent un milieu Mueller Hinton
b) Le résultat peut être obtenu après 3 heures d’incubation
c) On doit utiliser un inoculum d’au moins un milliard de bactéries/ml
d) L’épaisseur du milieu gélosé influence les résultats obtenus
e) Les résultats sont obtenus par la mesure du diamètre des zones d’inhibition autour des disques d’antibiotiques

A

ADE

192
Q

Indiquer la/les proposition(s) exacte(s) concernant Neisseria gonorrhoeae :

a) Cette bactérie est responsable d’urétrites aiguës
b) Cette bactérie cultive sur gélose ordinaire
c) Cette bactérie peut résister à l’amoxicilline par production de pénicillinase
d) Cette bactérie peut être responsable de complications neurologiques
e) Cette bactérie est habituellement sensible à la ciprofloxacine

A

ACE

193
Q

Dans la liste suivante, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant Staphylococcus aureus?

a) Cette bactérie se présente sous forme de cocci à Gram négatif
b) Cette bactérie peut produire des entérotoxines
c) Cette bactérie est le plus souvent sensible à la pénicilline G
d) Les souches résistantes à la méticilline sont résistantes au céfotaxime
e) Cette bactérie peut résister aux fluoroquinolones par mutation du gène de l’ADN gyrase

A

BDE

194
Q

Parmi les propositions suivantes concernant l’ototoxicité induite par des antibiotiques, indiquer celle(s) qui est (sont) exacte(s) :

a) Tétracyclines
b) Glycopeptides
c) Aminosides
d) Sulfamides antibactériens
e) Céphalosporines

A

BC

195
Q

Dans la liste suivante, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant Streptococcus pyogenes (streptocoque du groupe A) ?

a) C’est une bactérie responsable d’angines
b) Cette bactérie sécrète des enzymes jouant un rôle dans le pouvoir pathogène
c) Cette bactérie est sensible à la pénicilline G
d) Sur gélose au sang, la bactérie n’est pas hémolytique
e) Elle est responsable de glomérulonéphrites aiguës

A

ABCE

196
Q

Donner la ou les proposition(s) exacte(s) concernant les infections à Treponema pallidum.

a) La bactérie responsable est un spirochète
b) L’infection débute par un chancre d’inoculation
c) La bactérie cultive sur gélose ordinaire
d) La bactérie est sensible aux bêta-lactamines
e) Ces infections sont des maladies sexuellement transmissibles

A

ABDE

197
Q

Parmi les propositions suivantes lesquelles sont exactes? Les préparations injectables pour perfusion :

a) Peuvent contenir un conservateur antimicrobien
b) Sont obligatoirement exemptes d’endotoxines bactériennes
c) Sont mirées individuellement après conditionnement
d) Sont souvent utilisées comme véhicules de principes actifs
e) Sont obligatoirement isotoniques

A

BCD

198
Q

Indiquer les propositions qui s’appliquent aux otites moyennes aiguës de l’enfant:

a) Haemophilus influenzae en est une étiologie
b) Elles ne concernent que les enfants de plus de 6 ans
c) Leur traitement antibiotique fait parfois appel à l’association amoxicilline + acide clavulanique
d) L’isolement de la bactérie en cause ne nécessite jamais l’utilisation d’une gélose enrichie de sang
e) Il n’existe aucune prophylaxie vaccinale, quelle qu’en soit l’étiologie

A

AC

199
Q

Donner la ou les proposition(s) exacte(s) concernant les aminosides:

a) Régulièrement actifs sur les pneumocoques
b) Régulièrement actifs sur les entérobactéries
c) Bonne absorption digestive
d) Bonne diffusion méningée
e) Elimination rénale prépondérante

A

BE

200
Q

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes? La spiramycine est active sur:

a) Les Pseudomonas
b) Les entérobactéries
c) Les toxoplasmes
d) Les Plasmodium
e) Les méningocoques

A

CE

☞ azithromycine et spiramycine ne sont que modérément actifs sur L. pneumophila, espèce habituellement sensible aux autres macrolides.

☞ Espèces résistantes aux macrolides
Staphylocoques méticilline-résistants, Entérobactéries, Pseudomonas

Les bactéries gram négatif sont généralement naturellement résistantes aux macrolides car leur membrane cellulaire externe est imperméable aux molécules hydrophobes telles que les macrolides.

201
Q

Parmi les propositions suivantes concernant la résistance bactérienne aux bêta-lactamines, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s)? Elle peut être due à :

a) La production d’une enzyme hydrolysant le cycle bêta-lactame
b) Une modification de l’ADN-gyrase
c) Une affinité diminuée pour des protéines de liaison spécifiques
d) L’imperméabilité de la paroi bactérienne à l’antibiotique
e) L’absence de peptidoglycane

A

ACDE

202
Q

Citer parmi les propositions suivantes laquelle (lesquelles) peut (peuvent) être à l’origine d’un syndrome de coagulation intravasculaire disséminée :

a) Septicémie bactérienne
b) Chirurgie lourde
c) Grossesse pathologique
d) Leucémie à promyélocytes (LAM 3 )
e) Cancer métastasé

A

ABCDE

203
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les sulfamides antibactériens, quelle est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?

a) Sont caractérisés par le groupement sulfamoyle
b) La sulfadiazine est habituellement associée à la pyriméthamine dans le traitement de la toxoplasmose
c) Les sulfamides inhibent la dihydrofolate réductase
d) Ils peuvent entraîner des troubles hématologiques graves
e) Sont contre-indiqués en cas de déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase

A

ABDE

sulfamide= inhibition de la dihydrofolate synthétase

204
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Treponema pallidum, cocher celle(s) qui est (sont) exacte(s).

a) C’est l’agent de la syphilis
b) ll cultive facilement in vitro
c) C’est une bactérie productrice de spores
d) C’est une bactérie mobile
e) Il est habituellement sensible à la pénicilline G

A

ADE

205
Q

Parmi les propositions suivantes, cocher celle(s) qui est (sont) exacte(s). La phagocytose des bactéries :

a) Nécessite l’adhésion des germes à la surface des cellules phagocytaires
b) Elle est inhibée si les bactéries sont opsonisées
c) Peut-être effectuée par une certaine sous-population de lymphocytes T
d) Elle est augmentée par la réponse immunitaire
e) Concerne essentiellement les germes extracellulaires

A

ADE

206
Q

Parmi les propositions suivantes, quels sont les antibiotiques qui ne sont jamais utilisés pour traiter une infection à Mycobacterium tuberculosis ?

a) Amoxicilline
b) Isoniazide
c) Vancomycine
d) Cotrimoxazole
e) Rifampicin

A

ACD

207
Q

Citer parmi les propositions suivantes laquelle (lesquelles) peut (peuvent) être à l’origine d’un syndrome de Coagulation Intravasculaire Disséminée :

a) Septicémie bactérienne
b) Leucémie lymphoïde chronique
c) Mort foetale in utero
d) Leucémie aiguë à promyélocytes (LAM3)
e) Cancer du pancréas métastasé

A

ACDE

208
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les antibiotiques de la famille des glycopeptides, lesquelles sont exactes ?

a) Ils agissent en perturbant la synthèse de la paroi bactérienne
b) Ils sont cliniquement inactifs à l’égard des entérobactéries
c) lls constituent le traitement de première intention des infections cutanées à Streptococcus pyogenes
d) La résistance aux glycopeptides est toujours due à une inactivation enzymatique
e) Ces antibiotiques sont dénués de toxicité rénale

A

AB

209
Q

Dans la liste suivante, Quelle(s) est (sont) la (les) proposition (s) exacte(s) concernant l’antibiogramme par diffusion (méthode des disques) ?

a) L’antibiogramme est une méthode permettant de déterminer les concentrations minimales bactéricides
b) Il n’est pas nécessaire de standardiser l’inoculum bactérien
c) L’existence d’une zone d’inhibition ne signifie pas obligatoirement que la souche bactérienne soit sensible à l’antibiotique considéré
d) L’absence de zone d’inhibition signifie que la souche est résistante à l’antibiotique
e) Le milieu de référence utilisé est le milieu de Mueller-Hinton

A

CDE

210
Q

Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) exacte(s) en ce qui concerne Pseudomonas aeruginosa ?

a) Il s’agit d’une bactérie pathogène opportuniste
b) Son métabolisme respiratoire est du type aérobie stricte
c) C’est un parasite strict de l’homme et des mammifères
d) Il est naturellement sensible aux aminopénicillines (ampicilline, amoxicilline)
e) Il est responsable d’infections nosocomiales

A

ABE

211
Q

Parmi les propositions suivantes concernant la résistance bactérienne aux bêta-lactamines, quelle(s) est (sont) la(les) réponse(s) exacte(s) ? Elle peut être due à :

a) La présence d’une cible d’affinité diminuée vis-à-vis de l’antibiotique
b) Une mutation sur le ribosome
c) L’acquisition de gènes plasmidiques
d) La diminution de la concentration intracytoplasmique de l’antibiotique
e) L’inactivation de l’antibiotique

A

ACE

⚠ β lactamine agissent sur la synthèse de la paroi / peptidoglycane ≠ membrane plasmique

212
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les antibiotiques de la famille des macrolides, seules certaines sont exactes. Lesquelles ?

a) Ils agissent par pertubation de la synthèse des protéines
b) L’érythromycine en fait partie
c) Ils ne sont actifs que sur des bactéries à Gram positif
d) Ils peuvent être utilisés dans le traitement d’infection de la sphère O.R.L.
e) Ils ne peuvent être administrés que par voie parentérale

A

ABD

213
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Listeria monocytogenes, quelle est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?

a) C’est une bactérie aérobie stricte
b) Elle peut-être impliquée dans les méningo-encéphalites
c) Elle peut-être isolée de l’environnement
d) La plupart des souches élaborent une bêta-lactamase
e) Elle peut contaminer certains produits alimentaires

A

BCE

Listeria monocytogenes est microaérophile

214
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Neisseria meningitidis, laquelle (lesquelles) est (sont) exactes ?

a) La contamination par cette bactérie est interhumaine
b) L’antigène polyosidique d’enveloppe est spécifique du sérogroupe
c) L’antigène polyosidique d’enveloppe peut être recherché dans le liquide céphalo-rachidien sous forme soluble
d) ll existe un vaccin contre le sérogroupe B
e) Les méningites à méningocoque peuvent être traitées par les macrolides

A

ABC

vaccin : sérogroupes A-C-W135-Y

215
Q

Parmi les propriétés suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) attribuables aux streptocoques ?

a) Ce sont des bactéries aérobies strictes
b) La plupart sont mobiles
c) Certains sont rencontrés au sein de la flore commensale du rhinopharynx
d) Certains peuvent être impliqués dans des infections néo-natales
e) Ils présentent tous une très grande sensibilité aux aminosides

A

CD

216
Q

Parmi les propositions suivantes concernant la sulfadiazine (ADIAZINE®) indiquer celle(s) qui est (sont) exacte(s) :

a) Elle fait partie des sulfamides antibactériens
b) Elle est très mal résorbée par voie digestive
c) Elle est métabolisée par glucuronoconjugaison
d) Elle est contre-indiquée en cas de déficit en G6PD
e) Elle est contre-indiquée en cas de traitement par les anticoagulants oraux

A

AD

217
Q

Parmi les propriétés suivantes, quelles sont celles qui caractérisent Mycobacterium tuberculosis?

a) Résistance à la décoloration par les acides forts
b) Anaérobiose stricte
c) Croissance en 48 heures
d) Cultive sur milieu à base d’oeuf
e) Est sensible à la pénicilline G

A

AD

218
Q

Dans la liste suivante, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les mécanismes pouvant être impliqués dans la résistance des bactéries à Gram négatif aux bêta- lactamines ?

a) Production de bêta-Iactamase
b) Imperméabilité de la paroi
c) Imperméabilité de la membrane cytoplasmique
d) Altération des PLP (Protéines Liant les Pénicillines)
e) Mutations dans le gène de l’ADN gyrase

A

ABD

219
Q

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) de ces bactéries peut (peuvent) produire des béta-lactamases ?

a) Staphylococcus aureus
b) Streptococcus pyogenes
c) Neisseria gonorrhoeae
d) Haemophilus influenzae
e) Pseudomonas aeruginosa

A

ACDE

220
Q

Quels sont les germes tests de contamination fécale recherchés dans un contrôle bactériologique des eaux d’alimentation ?

a) Levures
b) Coliformes fécaux
c) Streptocoques fécaux
d) Clostridium sulfitoréducteurs
e) Staphylococcus aureus

A

BCD

221
Q

Le macrophage :

a) Est une cellule présentatrice de l’antigène
b) Est capable de tuer des cellules cancéreuses
c) Est capable de tuer des bactéries
d) Synthétise des immunoglobulines
e) Synthétise l’interleukine 1

A

ABCE

222
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Listeria monocytogenes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

a) C’est un bacille à Gram positif
b) C’est une bactérie flagellée
c) C’est un agent de méningites
d) Elle n’est jamais pathogène pour l’adulte
e) Elle est naturellement résistante aux aminosides

A

ABC

Listeria monocytogenes est microaérophile donc le passage des aminosides est possible !

223
Q

Parmi les antibiotiques suivants, lequel (lesquels) est (sont) actif(s) par inhibition de la synthèse de la paroi bactérienne ?

a) Pénicilline G
b) Céphalosporines
c) Vancomycine
d) Tétracyclines
e) Tobramycine

A

ACD

Tobramycine = aminoside

224
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Streptococcus agalactiae (groupe B), certaines sont exactes. Lesquelles ?

a) C’est une bactérie pyogène
b) Il possède une catalase
c) Il dégrade les glucides par métabolisme fermentatif
d) C’est un agent d’infections nosocomiales
e) Il est habituellement sensible aux aminopénicillines

A

ACDE

pyogène = qui produit du pus

225
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les antibiotiques de la famille des fluoroquinolones, certaines sont exactes. Lesquelles ?

a) Ils agissent par perturbation directe de la synthèse de protéine
b) Les bactéries ne peuvent devenir résistantes à leur égard que par phénomène de mutation
c) Ils sont actifs exclusivement sur les bactéries anaérobies
d) Ils sont exclusivement utilisés pour le traitement des infections urinaires
e) Ils peuvent être utilisés en association avec les aminosides

A

BE

226
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Mycobacterium tuberculosis, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s). Lesquelles ?

a) C’est une bactérie à croissance lente
b) La prévention de l’infection utilise un vaccin inactivé
c) La souche vaccinale est Mycobacterium bovis
d) C’est une bactérie sporulée
e) Cette bactérie peut être sensible à l’isoniazide

A

ACE

227
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Chlamydia trachomatis, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?

a) Cette bactérie peut être responsable de conjonctivites
b) C’est une bactérie à multiplication intracellulaire obligatoire
c) Le corps réticulé est la forme infectieuse
d) Il existe un seul sérotype
e) La vaccination anti-chlamydia est basée sur l’injection de l’endotoxine

A

AB

228
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les antibiotiques de la famille des bêta-lactamines, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?

a) Ils se fixent au niveau de protéines bactériennes à activité transpeptidase
b) Les pénicillines et les céphalosporines en font partie
c) Ils peuvent être inactivés par des enzymes bactériennes toujours codées par des gènes plasmidiques
d) Certains d’entre eux sont actifs sur les bactéries du genre Pseudomonas
e) Ils ne provoquent jamais d’effets secondaires majeurs

A

ABD

Il est recommandé de débuter une bithérapie (avec un aminoside, amikacine ou tobramycine) jusqu’à réception de l’anti- biogramme en cas d’infection à P. aeruginosa avec signes de gravité (grade B).

Les associations ceftazidime-avibactam et ceftolozane-tazobactam ne sont pas recommandées en traitement probabiliste (AE).

229
Q

Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ? La législation prévoit la recherche dans l’eau potable de germes « test » de contamination fécale :

a) Recherche de coliformes
b) Recherche des bactériophages spécifiques des coliformes
c) Recherche des streptocoques fécaux
d) Recherche des Clostridium sulfito-réducteurs
e) Recherche du bacille tétanique

A

ABCD

230
Q

Parmi les propositions suivantes, indiquer celle(s) qui est (sont) correcte(s). La gentamicine :

a) Est un aminoside bactéricide
b) Est active sur le pneumocoque
c) Est active sur Escherichia coli
d) Est synergique avec l’amoxicilline
e) Est excrétée sous forme inactive

A

ACD

231
Q

Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui se rapporte(nt) à Neisseria gonorrhoeae ?

a) Il s’agit d’une bactérie opportuniste
b) Sa morphologie est celle d’un coccus à Gram négatif
c) C’est un parasite strict de l’homme
d) Il n’est jamais producteur de bêta-lactamase
e) sa fréquence d’isolement diminue actuellement en France

A

BC

232
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Mycobacterium tuberculosis, indiquer celle qui est (sont) exacte(s)

a) C’est un bacille à Gram négatif
b) Il est inactivé par l’alcool éthylique à 70°
c) Il forme des colonies bêta-hémolytiques sur gélose au sang
d) Le délai d’apparition des colonies sur milieu spécifique est supérieur à 15 jours
e) Il induit une immunité de type essentiellement cellulaire

A

BDE

233
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Mycobacterium tuberculosis, indiquer celle qui est (sont) exacte(s)

a) C’est un bacille à Gram négatif
b) Il est inactivé par l’alcool éthylique à 70°
c) Il forme des colonies bêta-hémolytiques sur gélose au sang
d) Le délai d’apparition des colonies sur milieu spécifique est supérieur à 15 jours
e) Il induit une immunité de type essentiellement cellulaire

A

ABD

234
Q

Parmi les bactéries suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui peut (peuvent) être impliquée(s) dans des cas de méningite primitive à liquide trouble chez un enfant de deux ans?

a) Haemophilus influenzae
b) Streptococcus pneumoniae
c) Pseudomonas aeruginosa
d) Mycobacterium tuberculosis
e) Neisseria meningitidis

A

ABE

Méningite tuberculeuse : LCR clair ⚠

235
Q

Parmi les bactéries suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) être responsable(s) d’infections nosocomiales en milieu hospitalier

a) Staphylococcus aureus
b) Escherichia coli
c) Neisseria meningitidis
d) Pseudomonas aeruginosa
e) Haemophilus influenzae

A

ABD

236
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Neisseria meningitidis, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)?

a) C’est l’agent de la méningite cérébrospinale
b) C’est un coccus à Gram négatif
c) Il cultive facilement sur milieux ordinaires
d) C’est une bactérie très résistante dans l’environnement
e) Il est résistant à tous les antibiotiques

A

AB

237
Q

Le système du complément :

a) Existe en dehors de toute immunisation
b) Peut être activé par des lipopolysaccharides bactériens
c) Est thermostable
d) Est activé par des complexes immuns formés par des IgM
e) Participe à la réaction inflammatoire

A

ABDE

238
Q

Parmi les propositions suivantes concernant la filtration stérilisante, une seule est inexacte, laquelle ?

a) Elle est réalisée sur des filtres de porosité de 0,22 micromètre
b) Elle permet d’obtenir des gaz ou des solutions stériles
c) Elle s’opère le plus généralement sur des membranes d’esters de cellulose
d) Elle permet d’obtenir la stérilité des suspensions injectables de principes actifs thermosensibles
e) Elle ne permet pas de retenir les endotoxines bactériennes

A

D

Les suspensions injectables ne peuvent être stérilisées par filtration

239
Q

Dans le LCR provenant d’un malade atteint de méningite bactérienne, on note, le plus souvent, une augmentation de certain(s) paramètre(s). Lequel ou lesquels ?

A

AD

240
Q

Parmi les propositions suivantes, indiquer le(s) antibiotique(s) exerçant un effet bactéricide :

a) Ceftriaxone
b) Azithromycine
c) Gentamicine
d) Tétracycline
e) Ofloxacine

A

ACE

Antibiotiques bactériostatiques
CMB éloignée des CMI : CMB > 32 x CMI
→ les macrolides, tétracyclines, rifamycines, sulfamides

Antibiotiques bactéricides
CMB proches des CMI : CMB < 32 x CMI
→ aminosides - β-lactamines - quinolones - glycopeptides

241
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les aminopénicillines, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)?

a) Elles possèdent, dans leur structure chimique, un noyau ß-lactame
b) Elles sont habituellement inactives à l’égard des streptocoques
c) Elles sont utilisables chez la femme enceinte
d) Elles peuvent être inactivées par des enzymes bactériennes appelées transpeptidases
e) Leur administration peut entraîner des manifestations allergiques

A

ACE

242
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les pyélonéphrites, une seule est fausse. Laquelle ?

a) Elles sont associées à de la fièvre
b) L’espèce bactérienne la plus fréquemment en cause est Escherichia coli
c) Les souches de E. coli productrices de pénicillinase sont sensibles à la ceftriaxone
d) Le traitement monodose par la ciprofloxacine est possible
e) Les macrolides ne sont pas un traitement approprié

A

D

NB : Les bactéries gram négatif sont généralement naturellement résistantes aux macrolides car leur membrane cellulaire externe est imperméable aux molécules hydrophobes telles que les macrolides.

243
Q

Dans la liste suivante, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) concernant Pseudomonas aeruginosa (bacille pyocyanique) ?

a) C’est une bactérie responsable d’infections nosocomiales
b) C’est une bactérie toujours sensible aux bêta-lactamines
c) Cette bactérie sécrète des pigments
d) Cette bactérie sécrète une neurotoxine
e) C’est une bactérie fréquemment responsable d’infections chez les patients atteints de mucoviscidose

A

ACE

neurotoxine ↔ botulisme : Clostridium botulinum

244
Q

Parmi les infections opportunistes suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) caractéristique(s) du SIDA ?

a) Pneumocystose
b) Méningite à Pseudomonas aeruginosa
c) Toxoplasmose cérébrale
d) Cryptococcose
e) Infections à mycobactéries atypiques

A

ACDE

245
Q

Indiquer la/les proposition(s) exacte(s) concernant Mycobacterium tuberculosis :

a) Cette bactérie cultive sur milieu de Loewenstein-Jensen
b) L’absence de bacille acido-alcoolorésistant (BAAR) à l’examen direct permet d’exclure une tuberculose
c) Le LCR présente une formule lymphocytaire en cas de méningite tuberculeuse
d) La résistance à la rifampicine est une résistance par mutation
e) Le BCG est un vaccin inactivé

A

ACD

246
Q

Parmi les propositions suivantes concernant la ciprofloxacine, laquelle est fausse?

a) Elle appartient à la famille des fluoroquinolones
b) Elle agit par perturbation de la synthèse des protéines bactériennes
c) Elle est administrable par voie orale ou parentérale
d) Elle est utilisable pour le traitement des septicémies à bactérie sensible
e) La résistance bactérienne à cet antibiotique est le plus souvent consécutive à un phénomène de mutation

A

B

247
Q

Parmi les informations suivantes, quelles sont celles qui orientent vers un diagnostic de bactériémie à Pseudomonas aeruginosa chez un patient dont 3 hémocultures sont positives avec des bacilles à Gram négatif ?

a) L’examen direct des hémocultures montre des bactéries immobiles
b) Les colonies bactériennes obtenues en culture présentent une pigmentation verte
c) La bactérie isolée est aérobie stricte
d) A l’antibiogramme, la souche bactérienne obtenue est sensible aux aminopénicillines
e) Le patient est un brûlé, hospitalisé depuis 10 jours, porteur d’une sonde urinaire

A

BCE

248
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les antibiotiques glycopeptidiques, une seule est exacte, laquelle?

a) Agissent au niveau de la synthèse des protéines bactériennes
b) Habituellement actifs vis-à-vis des staphylocoques
c) Fréquemment utilisés dans le traitement d’otites à bactéries sensibles
d) Commercialisés sous la forme de plusieurs dizaines de spécialités différentes
e) Totalement dépourvus de toxicité

A

B

249
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les antigènes flagellaires (AgH) des entérobactéries, seules certaines sont exactes. Lesquelles?

a) Ils sont de nature glucido-lipido-protéique
b) Ils peuvent être mis en évidence par agglutination sur lame
c) Ils sont présents chez toutes les entérobactéries
d) Ils jouent un rôle majeur dans l’acquisition de la résistance à certains antibiotiques
e) Leur mise en évidence peut être un élément du typage des entérobactéries

A

BE

  • de nature protéique
  • antigène thermolabile, détruit par l’alcool à 50 % et par les enzymes protéolytiques ;
  • peuvent permettre l’agglutination en présence d’un immunsérum spécifique
250
Q

Parmi les propositions suivantes concernant la rifampicine indiquer celles qui sont exactes :

a) Est un inducteur enzymatique
b) Peut présenter une ototoxicité
c) Agit au niveau de la paroi bactérienne
d) Est déconseillée en association avec les contraceptifs oraux estroprogestatifs
e) Son hépatoxicité est augmentée lors de son association avec l’isoniazide

A

ADE

251
Q

Parmi les caractéristiques suivantes, quelles sont celles qui s’appliquent à Neisseria gonorrhoeae?

a) C’est un coccus à Gram négatif
b) C’est un agent fréquent de méningite bactérienne
c) C’est un agent d’infections nosocomiales
d) Son isolement nécessite un milieu de culture enrichi en facteurs de croissance
e) C’est un hôte normal de la flore buccale de l’homme

A

AD

252
Q

Indiquer la/les proposition(s) exacte(s) concernant Mycobacterium tuberculosis

a) cette bactérie se multiplie dans les macrophages alvéolaires
b) cette bactérie cultive sur milieu de Chapman
c) la durée habituelle du traitement d’une tuberculose pulmonaire est de deux mois
d) le BCG est un vaccin vivant atténué
e) le BCG protège à plus de 90 % contre la tuberculose pulmonaire

A

AD

L’objectif de la vaccination est avant tout de protéger les enfants des formes graves de tuberculose, essentiellement les méningites tuberculeuses, avec une efficacité dans plus de 75% des cas

253
Q

Parmi les germes suivants, lesquels peuvent être retrouvés au niveau intracellulaire?

a) Neisseria gonorrhoeae
b) Mycobacterium tuberculosis
c) Chlamydia trachomatis
d) Listeria monocytogenes
e) Salmonella typhi

A

ABCDE

254
Q

Retenir la ou les proposition(s) exacte(s) concernant les cyclines :

a) Spectre large
b) Bonne diffusion intracellulaire
c) Contre-indication chez la femme enceinte
d) Activité bactéricide
e) Bonne diffusion méningée

A

ABC

Bonne diffusion :

  • chloramphenicol
  • fluoroquinolones
  • fosfomycine
  • SMX - TMP
  • Rifampicine
  • Imidazolés
  • linézolid
255
Q

En l’absence de traitement antibiotique, un syndrome méningé associé à un liquide céphalorachidien clair peut être causé par une infection à :

a) Pneumocoque
b) Listeria monocytogenes
c) Enterovirus
d) Méningocoque
e) Mycobacterium tuberculosis

A

BCE

256
Q

Parmi les propositions suivantes, laquelle ne s’applique pas à la méningite à méningocoque ?

a) Elle peut s’accompagner d’un purpura
b) Elle survient souvent chez l’enfant ou l’adolescent
c) La bactérie peut être isolée sur gélose au sang cuit
d) On n’observe jamais d’hyperprotéinorachie
e) La rifampicine est utilisable comme antibioprophylaxie

A

D

257
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les fluoroquinolones, indiquez celle(s) qui est (sont) exacte(s) :

a) Elles agissent en se fixant à la sous-unité 30 S du ribosome
b) Leur biodisponibilité per os est sensiblement la même que leur biodisponibilité en IV
c) Elles sont bactéricides et ont une activité temps-dépendante
d) Elles peuvent provoquer des tendinopathies achiléennes, une photosensibilisation et une altération du cartilage de conjugaison chez les enfants
e) Elles peuvent être utilisées chez la femme enceinte, sans contre-indication

A

BD

258
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les infections ORL et bronchopulmonaires, indiquez celle(s) qui est (sont) exacte(s) :

a) Elles sont la première cause d’infections nosocomiales
b) Le streptocoque A est le principal agent infectieux bactérien dans les angines
c) Le traitement antibiotique de première intention des OMA à Haemophilus influenzae est l’AUGMENTIN (=Amoxicilline + Acide clavulanique), 3g/jour
d) La bronchite est l’affection pulmonaire la plus fréquente
e) L’épiglottite est une manifestation sévère provoquée par le pneumocoque

A

BCD

L’épiglottite est causée par une bactérie. La bactérie le plus souvent mise en cause est H. influenzae de type B, que l’on retrouve dans les causes de la méningite

259
Q

Parmi les bactéries suivantes, lesquelles sont fréquemment retrouvées dans la méningite du nouveauné :

a) Haemophilus influenzae
b) Listeria monocytogenes
c) E coli K1
d) Streptococcus agalactiae
e) Neisseria meningitidis

A

S. pneumoniae : > 25 ans (+ Listeria chez le sujet âgé)
N. meningitidis : enfant/adolescent

BCD

260
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Pseudomonas aeruginosa, laquelle (lesquelles) est (sont) inexacte(s) :

a) Est une bactérie mobile à flagelle polaire
b) Est une bactérie Gram - oxydase +
c) P. aeruginosa est une bactérie pouvant produire des pigments
d) Est une bactérie aéro-anaérobie facultatif
e) Est un germe ne poussant que sur milieu spécifique

A

DE

261
Q

Concernant les antibiotiques, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?

a) La ciprofloxacine est une fluoroquinolone à activité antipneumococcique et a une action concentration dépendante.
b) L’oxacilline est une pénicilline M qui ne peut pas être dégradée par les béta-lactamases.
c) Les sulfamides anti bactériens ont une activité bactéricide. Ils agissent en inhibant la dihydrofolate synthétase.
d) La télithromycine est un apparenté aux macrolides qui a pour avantage de ne pas être reconnu par le mécanisme d’efflux des streptocoques.
e) Les tétracyclines agissent en inhibant la synthèse protéique par fixation sur la sous unité 50 S du ribosome.

A

BD

la méticilline, l’oxacilline et la cloxacilline ; elles ont toutes le même spectre d’action, soit celui des pénicillines conventionnelles plus les bactéries protégées par des pénicillinases, comme la majorité des souches de Staphylococcus aureus.

262
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les infections du tube digestif, quelle est celle qui est exacte :

a) La souche ETEC d’E. coli provoque un syndrome dysentérique
b) Le traitement de 1ère intention des colites pseudomembraneuses est la vancomycine
c) Les souches pathogènes d’E. coli sont systématiquement recherchées dans les selles.
d) La recherche de S. aureus dans les selles lors d’une TIAC est contributive pour le diagnostic.
e) La première étiologie bactérienne des TIAC est la salmonelle.

A

E

263
Q

Parmi les propositions suivantes sur Legionella pneumophila, cochez (la) les réponses fausse(s) :

a) Est une bactérie anaérobie strict
b) Nécessite pour sa croissance des milieux enrichis en cystéine et fer
c) Ce sont des bactéries retrouvées dans l’eau de l’environnement.
d) Est une bactérie intracellulaire
e) Est sensible aux béta-lactamines

A

AE

⚠ production naturelle d’une β lactamase
résistance naturelle aux β lactamines et aminosides

264
Q

Parmi les propositions suivantes sur les glycopeptides, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ?

a) Sont actifs sur les bactéries à Gram-
b) Inhibent la synthèse de la paroi bactérienne
c) Diffusent bien dans le LCR
d) Sont généralement administrés par voie IV
e) Sont le traitement de référence du SARM

A

BDE

265
Q

Parmi les propositions suivantes sur les infections urinaires, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ?

a) Pseudomonas aeruginosa est fréquemment responsable d’infections urinaires communautaires.
b) La leucocyturie a une meilleure spécificité chez les patients sondés.
c) Le prélèvement peut être ensemencé sur milieu chromogène.
d) Chez les nourrissons de moins de trois mois, les infections urinaires sont plus fréquentes chez les garçons.
e) La bactériurie asymptomatique chez la femme enceinte doit être traitée systématiquement.

A

CDE

Le ratio fille:garçon va de 1:1 à 1:4 au cours des 2 premiers mois de vie (les estimations varient, probablement du fait des proportions différentes des sujets de sexe masculin non circoncis dans les groupes d’étude et de l’exclusion des nourrissons présentant des anomalies urologiques qui sont actuellement plus fréquemment diagnostiquées in utero par échographie prénatale).

266
Q

Parmi les propositions suivantes, indiquez celle(s) qui est (sont) exacte(s) :

a) Le traitement antibactérien le plus courant pour l’eau de boisson est le chlore
b) Les eaux minérales ont des propriétés thérapeutiques reconnues par l’Académie de Médecine
c) Aucun traitement (sauf pour le fer ou le CO2) n’est autorisé pour les eaux de source et eaux minérales
d) Les méthodes reconnues pour la décontamination de l’eau par les légionelles sont le choc électrique et le choc chloré
e) Les principaux risques de contamination des eaux de baignade sont la pollution microbiologique, les leptospires, les amibes et la puce du canard.

A

abce

267
Q

Parmi les antibiotiques suivants, lequel ne présente pas une bactéricidie temps dépendant :

a) Amikacine
b) Céfotaxime
c) Vancomycine
d) Erythromycine
e) Azithromycine

A

A : amikacine = aminoside

268
Q

Laquelle de ces bactéries n’est pas à gram négatif:

a) Haemophilus influenzae
b) Vibrio cholerae
c) Neisseria meningitidis
d) Listeria monocytogenes
e) Legionella pneumophila

A

D

269
Q

Parmi les propositions suivantes sur Chlamydia trachomatis, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) :

a) C’est un parasite intracellulaire obligatoire
b) Il est strictement humain
c) Le trachome est une infection sexuellement transmissible
d) La bactérie se cultive sur gélose au sang et facteur de croissance
e) Le traitement de référence est l’azithromycine en dose unique

A

ABE

270
Q

Parmi les bactéries suivantes, lesquelles sont fréquemment impliquées dans une infection nosocomiale ?

a) bacille pyocyanique
b) E.coli
c) Staphylococcus aureus
d) Salmonella typhi
e) T.pallidum

A

ABC

271
Q

Parmi les propositions suivantes, lesquelles s’appliquent à Helicobacter pylori ?

a) La transmission interhumaine, favorisée par la promiscuité, se ferait surtout par l’intermédiaire du liquide gastrique.
b) La responsabilité de H. pylori a été démontrée dans les adénocarcinomes gastriques et dans le lymphome de type MALT de l’estomac.
c) H. pylori est une bactérie à Gram négatif, spiralée, avec un seul flagelle.
d) Le traitement de référence est l’association amoxicilline + IPP pendant 7 semaines
e) Le test respiratoire à l’urée peut être pris en défaut s’il est réalisé en cours de traitement par IPP

A

ABE

272
Q

Parmi les propositions suivantes sur les antibiotiques, quelles sont celles qui sont exactes ?

a) Les macrolides sont bactériostatiques, ils ont une bonne diffusion tissulaire et dans le LCR.
b) Les imidazolés présentent une très bonne absorption orale, ils traversent la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
c) Les aminosides ont des taux tissulaires généralement supérieurs aux taux sériques.
d) Les concentrations tissulaires et intracellulaires des fluoroquinolones sont élevées.
e) L’absorption digestive des céphalosporines de 3ème génération est saturable.

A

BDE

273
Q

Parmi les propositions suivantes, laquelle s’applique à Pseudomonas aeruginosa ?

a) C’est une entérobactérie
b) C’est une bactérie aéro-anaérobie facultative
c) C’est une bactérie sensible aux aminopénicillines
d) C’est une bactérie qui fait partie de la flore commensale du sujet sain
e) C’est un agent d’infections nosocomiales

A

E

274
Q

La résistance plasmidique aux antibiotiques est :

a) le plus souvent une multirésistance
b) rencontrée chez plusieurs espèces bactériennes
c) transmissible entre bactéries de la même espèce
d) transmissible entre bactéries d’espèces différentes
e) étendue à toutes les familles d’antibiotiques

A

ABCD

275
Q

Cochez les bactéries productrices de β -lactamases :

a) Staphylococcus aureus
b) E. coli
c) Treponema pallidum
d) Haemophilus influenzae
e) Clostridium perfringens

A

ABDE

276
Q

Parmi ces familles d’antibiotiques, la ou lesquelle(s) a (ont) une action bacteriostatique ?

a) Céphalosporine
b) Quinolone
c) Glycopeptide
d) Sulfamide
e) Aminoside

A

D

Antibiotiques bactériostatiques
CMB éloignée des CMI : CMB > 32 x CMI
→ les macrolides, tétracyclines, rifamycines, sulfamides

Antibiotiques bactéricides
CMB proches des CMI : CMB < 32 x CMI
→ aminosides - β-lactamines - quinolones - glycopeptides

277
Q

Au sujet des antibiotiques, quelle (quelles) est (sont) l’(les) affirmation(s) exacte(s) :

a) Les Sulfamides et les Céphalosporines de troisième génération passent bien la BHE.
b) Les Fluoroquinolones et les aminosides ont une activité post-antibiotique.
c) Les Cyclines et les Macrolides sont bactéricides.
d) Les Macrolides et les Cyclines ont une activité intracellulaire.
e) La Rifampicine et les Cyclines sont largement utilisées au cours du premier trimestre de la grossesse

A

ABD

278
Q

Parmi les propositions concernant le Chlamydia, lesquelles sont fausses ?

a) Cette bactérie est responsable de cystite
b) C’est un germe intracellulaire
c) Le corps élémentaire correspond à la forme métaboliquement active
d) C. trachomatis est un bacille gram positif
e) Elle peut entrainer des pneumopathie chez le nouveau né

A

ACD

279
Q

Parmi les propositions concernant la syphilis, la(les)quel(les) est (sont) vraie(s) ?

a) C’est une bactérie immobile
b) La réaction d’Herxheimer est une réaction grave nécessitant l’arrêt du traitement
c) La pathologie se manifeste par un chancre mou
d) On y observe des adénopathies axillaires
e) Les gommes sont les manifestations cliniques observées dans la syphilis III

A

E

280
Q

Certaines des propositions suivantes s’appliquent aux infections à mycobactéries ; lesquelles ?
a) L’agent infectant peut être visualisé par coloration à l’auramine
b) L’isolement de la bactérie nécessite moins de 5 jours d’incubation des milieux de cultures adéquats
c) Il peut s’agir d’infections ostéo-articulaires
d) Le BCG est préparé à partir de Mycobacterium tuberculosis
e) Leur traitement fait parfois appel à l’association de quatre antibiotiques
Certaines des propositions suivantes s’appliquent aux infections à mycobactéries ; lesquelles ?
a) L’agent infectant peut être visualisé par coloration à l’auramine
b) L’isolement de la bactérie nécessite moins de 5 jours d’incubation des milieux de cultures adéquats
c) Il peut s’agir d’infections ostéo-articulaires
d) Le BCG est préparé à partir de Mycobacterium tuberculosis
e) Leur traitement fait parfois appel à l’association de quatre antibiotiques

A

ACE

281
Q

Concernant Mycobacterium tuberculosis, quelle est la proposition inexacte :

a) Le réservoir de cette bactérie est humain
b) Elle touche surtout les pays en voie de développement
c) Elle se multiplie mieux dans les organes mal oxygénés
d) Son pouvoir pathogène est faible
e) Sa mise en évidence nécessite des techniques spécifiques

A

C

Aérobie stricte

282
Q

A propos de Mycobacterium tuberculosis, quelles sont les propositions exactes ?

a) Bactéries anaérobies strictes à croissance lente
b) On peut le retrouver dans le liquide articulaire
c) La base de la coloration de Ziehl-Neelsen est l’action de la fuschine sur l’acide mycolique de la paroi
d) La résistance aux antibiotiques est en partie due à l’épaisseur de la paroi
e) La primo-infection en général très symptomatique oriente vers le diagnostic

A

BCD

283
Q

Parmi les réponses suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) juste(s) à propos de Mycobacterium tuberculosis ?

a) Ils ne sont pas visibles après coloration de Gram
b) Leur épaisse paroi lipidique explique en partie leur résistance aux antibiotiques courants
c) L’identification et la détection de gènes de résistance peut se faire par biologie moléculaire
d) Le vaccin préparé à partir de certaines souches de M. tuberculosis confère une meilleure protection contre la forme pulmonaire que contre les formes osseuse et rénales
e) L’infection à M. tuberculosis fait l’objet d’une déclaration obligatoire

A

ABCE

284
Q

Parmi les propositions suivantes concernant l’endocardite bactérienne, quelle(s) est(sont) celle(s) qui est(sont) exacte(s) :

a) Cette infection résulte de la colonisation de l’endocarde par des bactéries
b) Elle peut être consécutive à une extraction dentaire
c) Une valvulopathie pré-existante est un facteur favorisant
d) Une fièvre élevée (40°C) en plateau est régulièrement observée
e) Les hémocultures permettent le diagnostic

A

ABCE

285
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Treponema pallidum, quelle(s) est(sont) la(les) réponses(s) exacte(s) ?

a) Il peut être responsable de l’apparition d’un chancre au point d’inoculation
b) C’est une bactérie immobile
c) C’est une bactérie spiralée
d) Il peut produire une pénicillinase
e) Il peut être responsable d’infections congénitales

A

ACE

286
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les méningites bactériennes à pneumocoque, seules certaines sont exactes. Lesquelles ?

a) Elles surviennent uniquement chez le sujet âgé
b) Elles s’accompagnent habituellement d’une réaction cellulaire avec prédominance de polynucléaires au niveau du liquide céphalorachidien
c) Elles s’accompagnent d’une élévation de la glycorachie
d) L’isolement de la bactérie en cause nécessite l’utilisation d’un milieu de culture enrichi
e) Leur traitement repose sur l’utilisation de céphalosporines de troisième génération

A

BDE

287
Q

Parmi les antibiotiques suivants, un seul agit par perturbation de la synthèse des bases puriques et pyrimidiques chez les bactéries. Lequel ?

a) Péfloxacine
b) Tétracycline
c) Erythromycine
d) Streptomycine
e) Sulfaméthoxazole

A

E

288
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les pénicillinases bactériennes, indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) :

a) Elles sont produites uniquement par les bactéries à Gram négatif
b) Elles peuvent être codées par des gènes plasmidiques
c) Elles peuvent être codées par des gènes chromosomiques
d) Elles peuvent être libérées à l’extérieur de la cellule
e) Certaines peuvent être inactivées par l’acide clavulanique

A

BCDE

289
Q

Parmi les propositions suivantes concernant Escherichia coli, quelle(s) est(sont) celle(s) qui est(sont) exacte(s) ?

a) Il fait partie de la famille des Enterobacteriaceae
b) Il peut provoquer des infections urinaires
c) Il est naturellement sensible aux macrolides
d) Certaines souches peuvent produire des entérotoxines
e) Il n’est jamais responsable de méningites

A

ABD

290
Q

Parmi les propositions suivantes concernant les aminosides, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ?

a) Ils agissent au niveau du ribosome bactérien
b) Ils sont actifs sur Clostridium perfringens
c) Ils sont actifs sur Streptococcus pyogenes
d) Ils sont néphrotoxiques
e) Ils sont ototoxiques

A

ADE