Physiologie Flashcards
Question n°46 - 2019 - Réponse multiple
Parmi les propositions suivantes concernant l’angiotensine II, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A - C’est un puissant agent vasoconstricteur de l’artériole afférente au glomérule
B - Elle augmente la sécrétion de rénine
C - Elle exerce un effet mitogène sur les cellules musculaires squelettiques
D - Elle augmente la sécrétion de noradrénaline par les terminaisons nerveuses sympathiques innervant les vaisseaux
E - Elle stimule la sécrétion d’aldostérone
DE
A - C’est un puissant agent vasoconstricteur directs sur la fibre musculaire lisse vasculaire et indirects par potentialisation du tonus sympathique. L’angiotensine II stimule aussi la synthèse de l’aldostérone
B - Elle INHIBE la sécrétion de rénine.
C - L’angiotensine II exerce également des effets à long terme hypertophiques et/ou prolifératifs au niveau des cellules musculaires lisses vasculaires et/ou des myocytes cardiaques : hypertrophie vasculaire et cardiaque, et des fibroblastes : fibrose vasculaire et cardiaque. Il existe, outre le SRA endocrine précédemment décrit, des SRA tissulaires plus particulièrement impliqués justement dans ces phénomènes de remodelage vasculaire, cardiaque et rénal.
Question n°4 - 2019 - Réponse multiple Parmi les pathologies suivantes, indiquer celle qui s'accompagne d'une acidose métabolique ? A - Hypercorticisme B - Diarrhées profuses C - Insuffisance respiratoire aiguë D - Syndrome néphrotique E - Insuffisance cardiaque
Vrai : B : erte de bicarbonates d’origine digestive
A : hypercorticisme =
• catabolisme protéique
• augmentation néoglucogenèse :
→ hyperglycémie
• lypolyse
→ hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie
• effet minéralo-corticoïde
→ hypertension artérielle
→ hypernatrémie, hypokaliémie, alcalose métabolique
• propriétés immuno-suppressives
• impact sur le système nerveux central
C : acidose respiratoire car ↓ élimination de CO2
E : Insuffisance cardiaque = acidose respiratoire car les poumons n’éliminent pas correctement le CO2 (ventilation inadéquate)
⚠ Principales causes d’acidose métabolique selon le mécanisme
☞ Acidose métabolique à TA élevé et norme ou hypochlorémique
• surcharge en acide endogène
- acidocétose ; présence d’anions indosés (β-hydroxybutyrate et acétoacétate) : diabète sucré, jeune prolongé, intoxication alcoolique
- acidose lactique : excès de lactates dû à un état de choc, hypoxie cellulaire, insuffisance hépatique majeure, des biguanides…
• surcharge en acide exogène
Les voies aériennes de conduction :
A. Réchauffent et humidifient l’air.
B. Offrent une résistance à l’écoulement de l’air.
C. N’ont aucun rôle épurateur.
D. Appartiennent à l’espace mort anatomique.
E. Sont le siège d’échanges gazeux d’O2 et de CO2
ABD
En allant de la trachée vers les bronchioles terminales :
A. Le diamètre des voies aériennes diminue.
B. La surface de section augmente.
C. Il y’a environ 20 divisions bronchiques.
D. La proportion du cartilage augmente.
E. La proportion des fibres musculaires lisses diminue.
AB
Les voies aériennes extra-thoraciques :
A. Commencent à partir du nez et se terminent au niveau du larynx.
B. Se divisent de manière dichotomique.
C. N’appartiennent pas à l’espace mort anatomique.
D. Participent à l’épuration de l’air inhalé.
E. Offrent une résistance minime à l’écoulement de l’air comparativement aux voies intra-thoraciques.
D
Les échanges gazeux :
A. Commencent à partir des bronchioles respiratoires.
B. Se font uniquement au cours de l’inspiration.
C. Se font à travers une barrière alvéolo-capillaire qui a une mesure de 10 m2.
D. Se font à travers une barrière alvéolo-capillaire qui a une épaisseur inférieure à 1 micron.
E. Intéressent l’O2, le CO2 et l’Hélium.
AD
Toutes les propositions concernant la plèvre sont justes sauf une, laquelle ?
A. Elle est composée de 2 feuillets : viscéral et pariétal.
B. Elle contient un espace virtuel entre les 2 feuillets.
C. Le liquide à l’intérieur de l’espace pleural sert de lubrifiant.
D. La pression qui règne à la surface de la plèvre est due aux forces distensives pulmonaires et thoraciques.
E. La pression pleurale varie au cours d’un cycle respiratoire calme ou forcé.
D
La pression pleurale est négative et proportionnelle à la pression développée dans le poumon. En fin d’expiration, les forces élastiques du thorax et du poumon s’équilibrent et la pression pleurale est de –2 à –5 cm H2O. La pression pleurale n’est pas uniforme, elle est plus négative au sommet, -7/-9 cm H2O, qu’à la base, 0/-2 cm H2O.
Toutes ces propositions concernant les fonctions non respiratoires du poumon sont justes sauf une, laquelle ?
A. Assure l’élimination des gaz volatils.
B. Participe à la synthèse de l’angiotensine 2.
C. A un équipement enzymatique (oxydants/antioxydants).
D. Elimine les acides fixes provenant de l’alimentation.
E. Synthétise beaucoup de médiateurs tels que les dérivés de l’acide arachidonique.
D
En mécanique respiratoire :
A. La pression barométrique est prise comme référence et considérée comme nulle.
B. Le passage de l’air à travers les voies aériennes dépend des pressions alvéolaires de l’O2 et du CO2 séparément.
C. La loi de Boyle Mariotte s’applique au système respiratoire.
D. La loi de Henry s’applique pour calculer les pressions partielles des gaz en phase gazeuse.
E. Le gradient de pression partielle d’un gaz constitue la force motrice à l’origine du mouvement de ce gaz.
ACE
Énoncé de la loi de Boyle-Mariotte : À température constante, pour une quantité de matière donnée de gaz, le produit de la pression P par le volume V de ce gaz ne varie pas : P × V = constante.
La Loi de Henry, formulée en 1803 par William Henry, énonce que « À température constante et à l’équilibre, la quantité de gaz dissout dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle qu’exerce ce gaz sur le liquide. »
En allant de la proposition A à la proposition E, tous ces phénomènes surviennent dans un ordre chronologique au cours d’une inspiration calme sauf une, laquelle ?
A. Contraction du diaphragme et des muscles intercostaux externes.
B. Distension de la cage thoracique et baisse de la pression pleurale.
C. Augmentation de la pression transpulmonaire.
D. Baisse du volume pulmonaire.
E. Baisse de la pression alvéolaire qui devient inférieure à la pression barométrique.
D
Les muscles respiratoires :
A. Peuvent se contracter spontanément en dehors de toute stimulation nerveuse.
B. Sont à l’origine de la modification des pressions dans le système respiratoire.
C. Sont riches en fibres musculaires striées rapides fatigables.
D. Assurent la cohésion entre poumon et cage thoracique.
E. Consomment peu d’oxygène à l’état de repos.
BE
L’inspiration calme :
A. Est un phénomène actif.
B. S’accompagne d’une baisse de la pression pleurale en dessous de -5 cm H2O.
C. Met en jeu le diaphragme et les muscles abdominaux.
D. Mobilise environ 1000 mL d’air chez un adulte sain.
E. Est favorisée par les forces élastiques pulmonaires distensives.
AE
Au cours de l’inspiration calme :
A. Les pressions alvéolaire et buccale sont égales.
B. Les pressions pleurale et barométrique sont égales.
C. La pression buccale est supérieure à la pression atmosphérique.
D. La pression alvéolaire est supérieure à la pression pleurale.
E. La pression alvéolaire se négative.
DE
Au cours de l’expiration calme, la pression pleurale :
A. Est toujours supérieure à la pression alvéolaire.
B. Est supérieure à -5 cm H2O.
C. Reste négative.
D. Se positive.
E. Est comprise entre -5 et -8 cm H2O.
ACE
A la fin d’une expiration calme :
A. Les forces rétractiles pulmonaires sont supérieures aux forces distensives de la cage thoracique.
B. Les forces rétractiles de la cage thoracique sont égales aux forces distensives pulmonaires.
C. Les forces rétractiles pulmonaires sont égales aux forces distensives de la cage thoracique.
D. Les forces distensives pulmonaires s’ajoutent aux forces distensives de la cage thoracique.
E. Les forces rétractiles pulmonaires s’ajoutent aux forces rétractiles de la cage thoracique
C
Au cours de l’inspiration calme :
A. La pression alvéolaire est inférieure à la pression barométrique.
B. Le débit aérien reste constant tout au long de la phase inspiratoire.
C. Le diamètre des voies aériennes diminue.
D. La pression alvéolaire varie en allant du sommet vers la base en position debout du fait de la gravité.
E. Le débit aérien est inversement proportionnel au gradient de pression alvéolo-buccale.
A
Au cours de l’expiration calme, la pression pleurale :
A. Est toujours supérieure à la pression alvéolaire.
B. Est supérieure à -5 cm H2O.
C. Reste négative.
D. Se positive.
E. Est comprise entre -5 et -8 cm H2O.
ACE
A la fin d’une expiration forcée maximale réalisée au niveau de la mer :
A. La pression alvéolaire est égale à 760 mm Hg.
B. La pression pleurale est proche de -7 cm H2O.
C. Les forces rétractiles pulmonaires sont minimales.
D. Les résistances des voies aériennes est minimales.
E. La pression abdominale est augmentée.
ACE
En mécanique respiratoire, la pression pleurale :
A. Est une composante de la pression transthoraco-pulmonaire.
B. Est nulle à la fin de chaque phase du cycle respiratoire.
C. Est positive au volume résiduel.
D. A une valeur constante tout au long d’un poumon normal quelle que soit sa position.
E. Agit sur le degré de distension pulmonaire.
CE
La pression pleurale :
A. Est assimilée à la pression intra thoracique.
B. Subit les mêmes variations que la pression oesophagienne.
C. Varie peu sur un poumon normal en position couchée en allant de la base vers le sommet.
D. Reflète la pression abdominale.
E. Est nulle au volume résiduel.
ABC
Toutes les propositions concernant le comportement élastique des poumons sont justes sauf une, laquelle :
A. Les poumons en place sont toujours rétractés et développent des forces distensives.
B. Les poumons en place sont toujours distendus et développent des forces rétractiles.
C. La pression transpulmonaire est négative au niveau du volume résiduel.
D. Les forces rétractiles pulmonaires sont minimales au niveau du VR.
E. Les forces rétractiles pulmonaires sont maximales au niveau de la CPT
A
CPT = capacité pulmonaire totale
Le surfactant :
A. Est secrété par les pneumocytes type II.
B. Est de nature exclusivement protéique.
C. Maintient le poumon au sec.
D. Est une substance bronchodilatatrice.
E. Se superpose en couches pluri moléculaires dans les gros alvéoles.
ACE
Le déficit en surfactant observé dans le syndrome de détresse respiratoire aigue du nouveau né prématuré :
A. Augmente la tension du surfactant.
B. Améliore la compliance pulmonaire.
C. Fatigue les muscles respiratoires.
D. Crée des oedèmes alvéolaires.
E. Assure la coexistence d’alvéole de tailles différentes.
ACD
Dans le système respiratoire :
A. Les muscles constituent un système actif.
B. Les voies aériennes sont dotées de propriétés de compliance et de résistance.
C. Les poumons ont un comportement élastique identique à celui de la cage thoracique.
D. L’ensemble thoraco-pulmonaire a une meilleure compliance que celle des poumons ou de la cage thoracique isolés.
E. Les résistances tissulaires s’ajoutent aux résistances des voies aériennes.
AE
En ce qui concerne les résistances des voies aériennes :
A. Le nez offre une résistance négligeable.
B. La résistance maximale dans l’arbre bronchique se produit aux alentours de la 4ème/5ème génération.
C. Les petites voies aériennes offrent à peu près 10% des résistances totales.
D. Elle augmente proportionnellement à la surface de section.
E. Elle diminue à l’inspiration.
BCE