Physiologie Flashcards

1
Q

Question n°46 - 2019 - Réponse multiple
Parmi les propositions suivantes concernant l’angiotensine II, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A - C’est un puissant agent vasoconstricteur de l’artériole afférente au glomérule
B - Elle augmente la sécrétion de rénine
C - Elle exerce un effet mitogène sur les cellules musculaires squelettiques
D - Elle augmente la sécrétion de noradrénaline par les terminaisons nerveuses sympathiques innervant les vaisseaux
E - Elle stimule la sécrétion d’aldostérone

A

DE

A - C’est un puissant agent vasoconstricteur directs sur la fibre musculaire lisse vasculaire et indirects par potentialisation du tonus sympathique. L’angiotensine II stimule aussi la synthèse de l’aldostérone

B - Elle INHIBE la sécrétion de rénine.

C - L’angiotensine II exerce également des effets à long terme hypertophiques et/ou prolifératifs au niveau des cellules musculaires lisses vasculaires et/ou des myocytes cardiaques : hypertrophie vasculaire et cardiaque, et des fibroblastes : fibrose vasculaire et cardiaque. Il existe, outre le SRA endocrine précédemment décrit, des SRA tissulaires plus particulièrement impliqués justement dans ces phénomènes de remodelage vasculaire, cardiaque et rénal.

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2
Q
Question n°4 - 2019 - Réponse multiple 
Parmi les pathologies suivantes, indiquer celle qui s'accompagne d'une acidose métabolique ?
A - Hypercorticisme
B - Diarrhées profuses
C - Insuffisance respiratoire aiguë
D - Syndrome néphrotique
E - Insuffisance cardiaque
A

Vrai : B : erte de bicarbonates d’origine digestive

A : hypercorticisme =
• catabolisme protéique
• augmentation néoglucogenèse :
→ hyperglycémie
• lypolyse
→ hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie
• effet minéralo-corticoïde
→ hypertension artérielle
→ hypernatrémie, hypokaliémie, alcalose métabolique
• propriétés immuno-suppressives
• impact sur le système nerveux central

C : acidose respiratoire car ↓ élimination de CO2

E : Insuffisance cardiaque = acidose respiratoire car les poumons n’éliminent pas correctement le CO2 (ventilation inadéquate)

⚠ Principales causes d’acidose métabolique selon le mécanisme
☞ Acidose métabolique à TA élevé et norme ou hypochlorémique
• surcharge en acide endogène
- acidocétose ; présence d’anions indosés (β-hydroxybutyrate et acétoacétate) : diabète sucré, jeune prolongé, intoxication alcoolique
- acidose lactique : excès de lactates dû à un état de choc, hypoxie cellulaire, insuffisance hépatique majeure, des biguanides…

• surcharge en acide exogène

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3
Q

Les voies aériennes de conduction :
A. Réchauffent et humidifient l’air.
B. Offrent une résistance à l’écoulement de l’air.
C. N’ont aucun rôle épurateur.
D. Appartiennent à l’espace mort anatomique.
E. Sont le siège d’échanges gazeux d’O2 et de CO2

A

ABD

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4
Q

En allant de la trachée vers les bronchioles terminales :
A. Le diamètre des voies aériennes diminue.
B. La surface de section augmente.
C. Il y’a environ 20 divisions bronchiques.
D. La proportion du cartilage augmente.
E. La proportion des fibres musculaires lisses diminue.

A

AB

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5
Q

Les voies aériennes extra-thoraciques :
A. Commencent à partir du nez et se terminent au niveau du larynx.
B. Se divisent de manière dichotomique.
C. N’appartiennent pas à l’espace mort anatomique.
D. Participent à l’épuration de l’air inhalé.
E. Offrent une résistance minime à l’écoulement de l’air comparativement aux voies intra-thoraciques.

A

D

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6
Q

Les échanges gazeux :
A. Commencent à partir des bronchioles respiratoires.
B. Se font uniquement au cours de l’inspiration.
C. Se font à travers une barrière alvéolo-capillaire qui a une mesure de 10 m2.
D. Se font à travers une barrière alvéolo-capillaire qui a une épaisseur inférieure à 1 micron.
E. Intéressent l’O2, le CO2 et l’Hélium.

A

AD

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7
Q

Toutes les propositions concernant la plèvre sont justes sauf une, laquelle ?
A. Elle est composée de 2 feuillets : viscéral et pariétal.
B. Elle contient un espace virtuel entre les 2 feuillets.
C. Le liquide à l’intérieur de l’espace pleural sert de lubrifiant.
D. La pression qui règne à la surface de la plèvre est due aux forces distensives pulmonaires et thoraciques.
E. La pression pleurale varie au cours d’un cycle respiratoire calme ou forcé.

A

D

La pression pleurale est négative et proportionnelle à la pression développée dans le poumon. En fin d’expiration, les forces élastiques du thorax et du poumon s’équilibrent et la pression pleurale est de –2 à –5 cm H2O. La pression pleurale n’est pas uniforme, elle est plus négative au sommet, -7/-9 cm H2O, qu’à la base, 0/-2 cm H2O.

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8
Q

Toutes ces propositions concernant les fonctions non respiratoires du poumon sont justes sauf une, laquelle ?
A. Assure l’élimination des gaz volatils.
B. Participe à la synthèse de l’angiotensine 2.
C. A un équipement enzymatique (oxydants/antioxydants).
D. Elimine les acides fixes provenant de l’alimentation.
E. Synthétise beaucoup de médiateurs tels que les dérivés de l’acide arachidonique.

A

D

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9
Q

En mécanique respiratoire :
A. La pression barométrique est prise comme référence et considérée comme nulle.
B. Le passage de l’air à travers les voies aériennes dépend des pressions alvéolaires de l’O2 et du CO2 séparément.
C. La loi de Boyle Mariotte s’applique au système respiratoire.
D. La loi de Henry s’applique pour calculer les pressions partielles des gaz en phase gazeuse.
E. Le gradient de pression partielle d’un gaz constitue la force motrice à l’origine du mouvement de ce gaz.

A

ACE
Énoncé de la loi de Boyle-Mariotte : À température constante, pour une quantité de matière donnée de gaz, le produit de la pression P par le volume V de ce gaz ne varie pas : P × V = constante.

La Loi de Henry, formulée en 1803 par William Henry, énonce que « À température constante et à l’équilibre, la quantité de gaz dissout dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle qu’exerce ce gaz sur le liquide. »

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10
Q

En allant de la proposition A à la proposition E, tous ces phénomènes surviennent dans un ordre chronologique au cours d’une inspiration calme sauf une, laquelle ?
A. Contraction du diaphragme et des muscles intercostaux externes.
B. Distension de la cage thoracique et baisse de la pression pleurale.
C. Augmentation de la pression transpulmonaire.
D. Baisse du volume pulmonaire.
E. Baisse de la pression alvéolaire qui devient inférieure à la pression barométrique.

A

D

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11
Q

Les muscles respiratoires :
A. Peuvent se contracter spontanément en dehors de toute stimulation nerveuse.
B. Sont à l’origine de la modification des pressions dans le système respiratoire.
C. Sont riches en fibres musculaires striées rapides fatigables.
D. Assurent la cohésion entre poumon et cage thoracique.
E. Consomment peu d’oxygène à l’état de repos.

A

BE

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12
Q

L’inspiration calme :
A. Est un phénomène actif.
B. S’accompagne d’une baisse de la pression pleurale en dessous de -5 cm H2O.
C. Met en jeu le diaphragme et les muscles abdominaux.
D. Mobilise environ 1000 mL d’air chez un adulte sain.
E. Est favorisée par les forces élastiques pulmonaires distensives.

A

AE

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13
Q

Au cours de l’inspiration calme :
A. Les pressions alvéolaire et buccale sont égales.
B. Les pressions pleurale et barométrique sont égales.
C. La pression buccale est supérieure à la pression atmosphérique.
D. La pression alvéolaire est supérieure à la pression pleurale.
E. La pression alvéolaire se négative.

A

DE

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14
Q

Au cours de l’expiration calme, la pression pleurale :
A. Est toujours supérieure à la pression alvéolaire.
B. Est supérieure à -5 cm H2O.
C. Reste négative.
D. Se positive.
E. Est comprise entre -5 et -8 cm H2O.

A

ACE

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15
Q

A la fin d’une expiration calme :
A. Les forces rétractiles pulmonaires sont supérieures aux forces distensives de la cage thoracique.
B. Les forces rétractiles de la cage thoracique sont égales aux forces distensives pulmonaires.
C. Les forces rétractiles pulmonaires sont égales aux forces distensives de la cage thoracique.
D. Les forces distensives pulmonaires s’ajoutent aux forces distensives de la cage thoracique.
E. Les forces rétractiles pulmonaires s’ajoutent aux forces rétractiles de la cage thoracique

A

C

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16
Q

Au cours de l’inspiration calme :
A. La pression alvéolaire est inférieure à la pression barométrique.
B. Le débit aérien reste constant tout au long de la phase inspiratoire.
C. Le diamètre des voies aériennes diminue.
D. La pression alvéolaire varie en allant du sommet vers la base en position debout du fait de la gravité.
E. Le débit aérien est inversement proportionnel au gradient de pression alvéolo-buccale.

A

A

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17
Q

Au cours de l’expiration calme, la pression pleurale :
A. Est toujours supérieure à la pression alvéolaire.
B. Est supérieure à -5 cm H2O.
C. Reste négative.
D. Se positive.
E. Est comprise entre -5 et -8 cm H2O.

A

ACE

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18
Q

A la fin d’une expiration forcée maximale réalisée au niveau de la mer :
A. La pression alvéolaire est égale à 760 mm Hg.
B. La pression pleurale est proche de -7 cm H2O.
C. Les forces rétractiles pulmonaires sont minimales.
D. Les résistances des voies aériennes est minimales.
E. La pression abdominale est augmentée.

A

ACE

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19
Q

En mécanique respiratoire, la pression pleurale :
A. Est une composante de la pression transthoraco-pulmonaire.
B. Est nulle à la fin de chaque phase du cycle respiratoire.
C. Est positive au volume résiduel.
D. A une valeur constante tout au long d’un poumon normal quelle que soit sa position.
E. Agit sur le degré de distension pulmonaire.

A

CE

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20
Q

La pression pleurale :
A. Est assimilée à la pression intra thoracique.
B. Subit les mêmes variations que la pression oesophagienne.
C. Varie peu sur un poumon normal en position couchée en allant de la base vers le sommet.
D. Reflète la pression abdominale.
E. Est nulle au volume résiduel.

A

ABC

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21
Q

Toutes les propositions concernant le comportement élastique des poumons sont justes sauf une, laquelle :
A. Les poumons en place sont toujours rétractés et développent des forces distensives.
B. Les poumons en place sont toujours distendus et développent des forces rétractiles.
C. La pression transpulmonaire est négative au niveau du volume résiduel.
D. Les forces rétractiles pulmonaires sont minimales au niveau du VR.
E. Les forces rétractiles pulmonaires sont maximales au niveau de la CPT

A

A

CPT = capacité pulmonaire totale

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22
Q

Le surfactant :
A. Est secrété par les pneumocytes type II.
B. Est de nature exclusivement protéique.
C. Maintient le poumon au sec.
D. Est une substance bronchodilatatrice.
E. Se superpose en couches pluri moléculaires dans les gros alvéoles.

A

ACE

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23
Q

Le déficit en surfactant observé dans le syndrome de détresse respiratoire aigue du nouveau né prématuré :
A. Augmente la tension du surfactant.
B. Améliore la compliance pulmonaire.
C. Fatigue les muscles respiratoires.
D. Crée des oedèmes alvéolaires.
E. Assure la coexistence d’alvéole de tailles différentes.

A

ACD

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24
Q

Dans le système respiratoire :
A. Les muscles constituent un système actif.
B. Les voies aériennes sont dotées de propriétés de compliance et de résistance.
C. Les poumons ont un comportement élastique identique à celui de la cage thoracique.
D. L’ensemble thoraco-pulmonaire a une meilleure compliance que celle des poumons ou de la cage thoracique isolés.
E. Les résistances tissulaires s’ajoutent aux résistances des voies aériennes.

A

AE

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25
Q

En ce qui concerne les résistances des voies aériennes :
A. Le nez offre une résistance négligeable.
B. La résistance maximale dans l’arbre bronchique se produit aux alentours de la 4ème/5ème génération.
C. Les petites voies aériennes offrent à peu près 10% des résistances totales.
D. Elle augmente proportionnellement à la surface de section.
E. Elle diminue à l’inspiration.

A

BCE

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26
Q

Le volume courant est inclus dans les volumes suivants :
A. La capacité vitale CV.
B. La capacité inspiratoire CI.
C. La capacité résiduelle fonctionnelle CRF.
D. Le volume résiduel VR.
E. La capacité pulmonaire totale CPT.

A

ABE

27
Q

En spirométrie, la CPT est égale à la somme des volumes suivants :
A. Capacité inspiratoire + volume courant + volume résiduel.
B. Volume résiduel + volume courant + volume de réserve expiratoire.
C. Capacité inspiratoire + CRF (capacité résiduelle fonctionnelle)
D. CV + CRF.
E. CV + volume résiduel.

A

CE

CRF : volume de gaz présent dans les poumons à la fin d’une expiration normale au repos.

Ne pas confondre capacité vitale et volume courant

28
Q

Le volume résiduel :
A. Est atteint en fin expiration normale.
B. Est normal dans les troubles ventilatoires obstructifs modérés.
C. Diminue en cas de cyphoscoliose.
D. Correspond au volume de relaxation pulmonaire.
E. Est égale à la CRF – Volume de réserve expiratoire.

A

BCE

29
Q
Quand on respire au niveau de la mer :
A. La FiO2 est voisine de 21%.
B. La FiNI est voisine de 79%.
C. La PiO2 est voisine de 115 mm Hg.
D. La PiCO2 est voisine de zéro.
E. La PiNI est voisine de 150 mm Hg
A

ABD

30
Q

L’espace mort anatomique :
A. Est voisin de 150 ml chez un homme qui pèse 75 Kg.
B. Comprend uniquement les voies aériennes thoraciques.
C. Peut etre mesuré par dilution de l’hélium.
D. Est formé par les voies aériennes non alvéolisées.
E. Est à peu près égal à 2ml /Kg de poids.

A

ADE

31
Q
Chez un sujet sain au repos respirant au niveau de la mer, la pression de 100 mm Hg peut correspondre à :
A. La PaO2.
B. La PaCO2.
C. La PvO2.
D. La PACO2.
E. La PvCO2
A

E

32
Q
Comparé à l’air atmosphérique, l’air alvéolaire est :
A. Plus riche en O2.
B. Plus riche CO2.
C. Moins riche en O2.
D. Moins riche en CO2.
E. Plus riche en azote.
A

BC

33
Q

L’air alvéolaire :
A. A une composition gazeuse intermédiaire entre l’air expiré et l’air inspiré.
B. Est recueilli en fin expiration forcée.
C. A une PO2 moyenne aux alentours de 100 mm Hg quelle que soit l’attitude.
D. A une composition variable en fonction du cycle respiratoire.
E. A une fraction de CO2 supérieure à celle de l’air expiré

A

BDE

34
Q

L’air expiré :
A. A une composition identique à celle de l’air alvéolaire.
B. A une FO2 supérieure à l’air alvéolaire et inférieure à l’air atmosphérique.
C. A une FO2 inférieure à l’air alvéolaire et supérieure à l’air atmosphérique.
D. A une FCO2 inférieure à l’air alvéolaire et supérieure à l’air atmosphérique.
E. A une FCO2 supérieure à l’air alvéolaire et inférieure à l’air atmosphérique.

A

BD

35
Q

La ventilation totale minute (V’E) :
A. Est proche de 20 L/min à l’état de repos.
B. Est la somme de la ventilation alvéolaire et de la ventilation de l’espace mort.
C. Est égale au produit du volume alvéolaire par la fréquence respiratoire.
D. Est le meilleur indicateur de l’efficacité de la ventilation.
E. Augmente proportionnellement à la fréquence respiratoire

A

BE

36
Q

Toutes ces propositions concernant la ventilation alvéolaire sont justes sauf une, laquelle ?
A. Elle est significativement diminuée quand le rapport VD / VT dépasse 0,4.
B. Augmente avec la fréquence respiratoire pour des valeurs fixes de VD et VT.
C. Augmente peu au cours d’une respiration rapide et superficielle.
D. Est reflétée par la PaO2.
E. Est reflétée par la PAO2.

A

VD = volume mort

D

37
Q

La V’A est égale à :
A. VA * f.
B. (VD + VT) * f.
C. (VT – VD) * f.
D. A la partie efficace de la ventilation.
E. Varie dans le même sens que le rapport VD / VT.

A

ACD

38
Q
La ventilation alvéolaire en l/min d’un adulte ayant un VT = 500 ml, un VD = 150 ml et une fréquence respiratoire = 12 cycles/min est égale à :
A. 7,5.
B. 6.
C. 4.
D. 1,8.
E. 4,2.
A

E

39
Q

La barrière alvéolo-capillaire :
A. A une surface de 20 m2.
B. A une épaisseur de quelques nanomètres.
C. S’étend du film de surfactant à la membrane du globule rouge.
D. Offre une résistance membranaire prédominante à la diffusion du gaz.
E. Offre une résistance membranaire et sanguine à la diffusion du gaz.

A

BD

40
Q

La conductance membranaire est proportionnelle :
A. A la surface d’échange alvéolo-capillaire.
B. A l’épaisseur de la membrane alvéolo-capillaire.
C. A la constante de diffusion du gaz.
D. Au poids moléculaire du gaz.
E. Au coefficient de solubilité du gaz.

A

ACE

41
Q

La diffusion de l’O2 à travers la membrane alvéolo-capillaire :
A. est exclusivement limitée par la diffusion.
B. Se fait selon un débit variable en fonction de l’activité métabolique.
C. Est évaluée couramment en pratique courante.
D. Se fait tout au long du capillaire à l’état de repos.
E. Se fait tout au long du capillaire en cas d’épaississement de la membrane alvéolo-capillaire.

A

BE

42
Q

La diffusion de l’O2 à travers la membrane alvéolo-capillaire présente toutes ces caractéristiques sauf une, laquelle ?
A. S’arrête au premier tiers du capillaire pulmonaire à l’état de repos.
B. A une limitation circulatoire et diffusionnelle.
C. Permet grâce à la réserve diffusionnelle d’avoir PaO2 presque normale au repos en cas d’épaississement léger de la membrane d’échange.
D. S’arrête quand le gradient de pression alvéolo-capillaire s’annule.
E. Assure le passage d’un même débit d’O2 même si le temps de transit devient < 0,25 s.

A

E

43
Q

Toutes ces propositions concernant le CO sont justes sauf une, laquelle ?
A. Se fixe sur l’hème de l’Hb.
B. Se fixe sur l’extrémité NH2 terminale de l’Hb.
C. Est le gaz de choix pour la mesure de la capacité de diffusion.
D. A une pression capillaire pulmonaire négligeable.
E. Réduit le %HbO2 donc le CaO2 total.

A

B

44
Q
Le seul gaz qui présente une limitation purement diffusionnelle est :
A. CO2.
B. O2.
C. N2O.
D. CO.
E. Hélium.
A

B

45
Q

La quantité d’O2 dissous dans le sang :
A. Est calculée grâce à la loi de Dalton.
B. Diminue proportionnellement à la PO2.
C. Décrit une courbe sigmoïde quand elle est exprimée en fonction de la PO2.
D. Crée la pression partielle de l’O2 dans le sang.
E. Est indépendante du taux de l’Hb dans le sang.

A

BDE

sigmoïde s’il s’agit de O2 lié à Hb

46
Q

Au niveau du sang, le contenu en O2 combiné à l’Hb :
A. Augmente quand %HbO2 augmente.
B. Est indépendant de la PO2.
C. S’abaisse significativement quand la PO2 passe de 100 à 60 mm Hg.
D. Ne varie pas en fonction de la température.
E. Varie en fonction du taux de Hb.

A

AE

penser à la sigmoïde qui chute à partir de 50 mmHg environ

47
Q

En ce qui concerne la CDO ou courbe de Barckroft :
A. Elle montre l’évolution du % de HbO2 en fonction de la PO2.
B. Elle montre l’évolution du contenu en O2 en fonction de la PO2.
C. Elle a une forme linéaire.
D. Elle est formée d’une partie raide correspondante à des PO2 supérieures à 60 mm Hg.
E. Elle est formée d’une partie plate correspondante à des PO2 supérieures à 60 mm Hg.

A

ABE

48
Q

La partie plate de la CDO :
A. Contient le point veineux.
B. Contient le point artériel.
C. Est considérée comme un volant de sécurité.
D. Permet d’avoir des désaturations importantes de l’Hb pour des variations faibles de la PO2.
E. Garantit une saturation proche de 90% même quand la PO2 chute à 60 mm Hg.

A

ABE

49
Q
Dans les conditions physiologiques, le point de la CDO le plus correct correspond à :
A. PaO2 = 340 mm Hg SaO2 = 97%.
B. PaO2 = 132 mm Hg SaO2 = 98%.
C. PaO2 = 68 mm Hg SaO2 = 70%.
D. PaO2 = 60 mm Hg SaO2 = 90%.
E. PaO2 = 40 mm Hg SaO2 = 60%.
A

D

50
Q
La P50 augmente en cas :
A. D’hypothermie.
B. D’acidose respiratoire.
C. De polyglobulie.
D. D’hyperkaliémie.
E. D’augmentation de 2-3 DPG.
A

BE

51
Q

L’effet Bohr :
A. Est l’effet de la PCO2 sur le transport de l’O2.
B. Est l’effet de la température sur le transport de l’O2.
C. Est l’effet de la PO2 sur le transport de l’O2.
D. Favorise la livraison d’O2 par l’Hb au niveau tissulaire.
E. Favorise la libération de CO2 au niveau pulmonaire.

A

AD

52
Q
Le CO2 est à 60% échangé sous forme :
A. De CO2.
B. De HCO3- dans le plasma.
C. Liée aux protéines plasmatiques.
D. De H2CO2 dissous dans le plasma.
E. De carboxyhémoglobine.
A

AD

53
Q

La quantité de CO2 dissous dans 100 ml de sang artériel :
A. Est proportionnelle à la PACO2.
B. Varie en fonction de la température.
C. Est inférieure à celle de l’O2.
D. Est plus importante que celle de l’O2 dans le sang artériel.
E. Augmente en cas d’hyperventilation alvéolaire.

A

ABD

54
Q

Toutes ces propositions concernant le transport sanguin du CO2 sont justes sauf une, laquelle ?
A. Décrit une courbe de dissociation à peu prés linéaire dans les limites physiologiques.
B. Diminue quand la PO2 baisse.
C. Se fait en majorité sous forme liée à l’eau.
D. Est facilitée par la désoxygénation de l’Hb.
E. Est diminué quand le taux de 2-3 DPG est augmenté.

A

B

55
Q

L’effet Haldane :
A. Est l’effet du CO2 sur le transport de l’O2.
B. Est l’effet de l’O2 sur le transport du CO2.
C. Permet à l’Hb de fixer plus de CO2 du coté pulmonaire.
D. Permet à l’Hb de fixer plus de CO2 du coté tissulaire.
E. Diminue les capacités tampons de la désoxyHb.

A

BD

= perte d’affinité de l’hémoglobine pour le CO2 quand la pression partielle en O2 augmente dans le sang

56
Q

Au cours du transport du CO2 au niveau des capillaires tissulaires, il y a :
A. Conversion du CO2 et de H2O en HCO3-.
B. Neutralisation des H+ par la désoxyHb.
C. Déplacement du HCO3- du plasma vers l’intérieur des globules rouges.
D. Diminution de l’affinité de l’Hb pour le CO2.
E. Augmentation de l’osmolarité intra érythrocytaire.

A

ABE

57
Q

Au niveau des capillaires pulmonaires :
A. Le CO2 se fixe sur l’hème de l’Hb.
B. Les protons H+ se détachent de l’extrémité C terminale.
C. L’osmolarité intra érythrocytaire augmente.
D. L’affinité de l’Hb pour l’O2 augmente.
E. L’affinité de Hb pour le CO2 diminue.

A

BDE

58
Q

Le CO est un gaz :
A. Qui entre en compétition avec le CO2 sur l’extrémité NH2 terminale de l’Hb.
B. Qui a une pression capillaire pulmonaire négligeable.
C. Qui a une limitation circulatoire.
D. De choix pour évaluer la diffusion alvéolo-capillaire.
E. Qui a une affinité à l’Hb 10 fois supérieure à celle de l’O2.

A

BD

CO se fixe au Fe !

59
Q
Une hypoxie hypoxémique est constatée en cas :
A. D’intoxication au CO.
B. De fibrose pulmonaire sévère.
C. D’exercice physique modéré.
D. De shunt cardiaque droit-gauche.
E. De séjour en altitude.
A

BE

  • Hypoxies hypoxémiques : pO2 insuffisante
  • Hypoxies des anémies et intoxication par les poisons de l’hémoglobine
  • Hypoxies d’origine circulatoire
  • Hypoxies histotoxiques
60
Q
Une hypoxie à PaO2 normale est observée dans les situations suivantes :
A. Anémie.
B. Altitude.
C. Intoxication au CO.
D. Intoxication par les cyanures.
E. Emphysème pulmonaire.
A

ACD

61
Q
La fibrose pulmonaire sévère s’accompagne d’une baisse :
A. Des résistances des voies aériennes.
B. De la PaO2.
C. De la DLCO.
D. De la CPT.
E. De l’indice de Tiffeneau.
A

BCD

62
Q
Comparé à l’air atmosphérique, l’air alvéolaire est :
A. Plus riche en O2.
B. Plus riche CO2.
C. Moins riche en O2.
D. Moins riche en CO2.
E. Plus riche en azote
A

BC

63
Q

Pour calculer la ventilation alvéolaire, il faut :
A. Soustraire le volume de l’espace mort du volume courant.
B. Multiplier le volume courant par la fréquence respiratoire.
C. Soustraire le volume de l’espace mort du volume courant et le multiplier par la fréquence respiratoire.
D. Multiplier la PACO2 par la V’O2.
E. Soustraire la ventilation de l’espace mort de la ventilation totale.

A

⚠ Les échanges gazeux dans l’appareil respiratoire se font uniquement au niveau des alvéoles. Ainsi, le volume courant (VT) comprend deux parties, l’une (VA) venant de l’espace alvéolaire, l’autre (VD) de l’espace mort.

CE

Ici, il s’agit du volume de l’espace mort anatomique
2 type d’espace mort : espace mort physiologique et espace mort anatomique.
Espace mort physiologique = espace mort anatomique + espaces ventilés mais non perfusés efficacement.