Hématologie Flashcards
Question n°18 - 2019 - Réponse multiple
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) pouvant être observée(s) au cours d’une hémolyse intra-vasculaire aiguë ?
A - Diminution de la concentration d’haptoglobine plasmatique
B - Présence d’une hématurie
C - Augmentation de la bilirubinémie non conjuguée
D - Présence d’hémoglobine plasmatique
E - Présence d’une hémoglobinurie
ACDE
Question n°15 - 2019 - Réponse multiple
Parmi les propositions suivantes concernant l’hémoglobine A1, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A - Elle comporte deux atomes de fer ferreux et deux atomes de fer ferrique
B - Elle fixe l’oxygène avec oxydation du fer ferreux en fer ferrique
C - Elle transmet l’oxygène à la myoglobine dans le muscle
D - Elle est catabolisée en bilirubine
E - Son affinité pour l’oxygène diminue si la concentration en protons augmente
DE
A : Elle est constituée de 2 chaînes α et de 2 chaînes β
B - Elle fixe l’oxygène avec oxydation du fer ferrique en fer ferreux.
☞ La méthémoglobine (metHb) est une forme de l’hémoglobine dans laquelle le cation de fer de l’hème est à l’état d’oxydation +3 (ferrique), et non à l’état d’oxydation +2 (ferreux) qui est celui de l’hémoglobine.
C - La myoglobine transmet l’oxygène à la myoglobine dans le muscle
Question n°56 - 2019 - Réponse multiple
Parmi les produits suivants, lequel (lesquels) est (sont) préparé(s) par cryoprécipitation à partir du plasma ?
A - Le facteur IX
B - Les immunoglobulines
C - Le fibrinogène
D - Les immunoglobulines anti-lymphocytaires
E - Les plaquettes
AC
☞ Cryoprécipité :
- Facteur VIII
- Facteur von Willebrand
- Fibrinogène
☞ Cryosurnageant :
- Albumine
- Immunoglobuline
- Facteurs FII, FVII, FIX, FX
- α1 antitrypsine
- FXI
Facteurs extraits du plasma •Facteur VIII anti-hémophilique A •Facteur IX anti-hémophilique B •Facteur Willebrand •Fibrinogène •Complexe prothrombique (Facteurs II,VII,X,IX) •Facteur XI •Facteur XIII •Complexe prothrombique activé (FEIBA)
Facteurs produits par génie génétique
•Facteur VII (activé)
•Facteur VIII
•Facteur IX
A- Les carences en fer ont pour conséquence une hémochromatose.
B- Certains médicaments peuvent donner une anémie microcytaire.
C- Une inflammation subaiguë donne une anémie microcytaire mais jamais les inflammations chroniques.
D- En cas de cancer, on retrouve une surcharge de fer par dysfonctionnement du métabolisme du fer.
E- Une hépatite virale peut donner immédiatement une surcharge en fer.
Vrai : B
A- Les carences en fer ont pour conséquence une anémie microcytaire.
B- Certains médicaments peuvent donner une anémie microcytaire : cortisone, aspirine à forte dose, cholestyramine, allopurinol…
C- Une inflammation subaiguë mais aussi chronique donne une anémie ferriprive, microcytaire.
D- En cas de cancer, (néoplasme) on peut retrouve une carence de fer.
E- Une hépatite virale peut donner une surcharge en fer 5 à 10 jours après l’ictère.
A- Les anémies hémolytiques sont à l’origine de carence en fer.
B- Les femmes enceintes sont celles qui ont le plus besoin de fer.
C- Une anémie ferriprive est souvent macrocytaire et normochrome.
D-Le manque de fer aboutit à un problème de synthèse de synthèse de la globine d’où l’anémie.
E- L’hypochromie apparait avant la microcytose.
Vrai : B
A- Les anémies hémolytiques sont à l’origine de surcharge en fer.
C- Une anémie terri-rive est souvent microcytaire et hypochrome.
D-Le manque de fer aboutit à un problème de synthèse de synthèse de l’hème d’où l’anémie. (problème de la globine = hémoglobinopathie)
E- L’hypochromie apparait après ⚠ la microcytose.
A- Les réticulocytes sont des globules blancs jeunes de 12h.
B- Si la ferritinémie est normale en cas d’anémie microcytaire, on a une carence martiale.
C- En cas d’anémie microcytaire, de ferritinémie ↑, CRP N, on a une anémie martiale.
D- En cas de ↓ des récepteurs solubles à la transferrine, on a probablement une anémie martiale.
E- Le dosage des récepteurs solubles à la transferrine se fait avant le dosage de la CRP pour déterminer s’il y a carence martiale ou non.
Vrai : D
A- Les réticulocytes sont des globules rouges (érythrocytes) jeunes de 24h.
B- Si la ferritinémie est augmentée ou en cas d’anémie microcytaire, on a peut-être une inflammation → poursuivre l’investigation
• si ferritinémie ↓, alors anémie microcytaire,
• si ferritinémie N ou ↑, doser la CRP : recherche un syndrome inflammatoire ?
C- En cas d’anémie microcytaire, de ferritinémie ↑, CRP N, il faut :
• électrophorèse de l’hémoglobine
• myélogramme
• recherche JAK2
→ anémie réfractaire avec excès de sirédobalstes
→ syndrome thalassémique
D- En cas de ↓ des récepteurs solubles à la transferrine, on a probablement une anémie martiale ( si N ou ↓, pas de carence martiale)
E- Le dosage des récepteurs solubles à la transferrine se fait après le dosage de la CRP pour déterminer s’il y a carence martiale ou non.
A- Une carence en fer s’explique surtout par un manque d’absorption.
B- Une anémie microcytaire hypochrome est souvent ferriprive.
C- Une IRC peut causer une anémie microcyaire inflammatoire.
D- Le coefficient de saturation de la transferrine est calculée en multipliant la ferritinémie par 25 : CTF = [Fer] * 25 en µmol/L
E- Lors d’une carence martiale, la ↓ ferritinémie est la première à être visible.
F- La ↓ ↓ de l’hémoglobine et ↓ VGM sont visibles dès la carence martiale sans anémie.
Vrai : E
A- Une carence en fer s’explique surtout par spoliation (80%)
B- Une anémie microcytaire hypochrome est souvent ferriprive. (par spoliation 80%, ↓ absorption ou ↓ apport)
C- Une IRC peut causer une anémie microcyaire inflammatoire (comme les infections, les cancers ou les maladies auto-immunes)
D- Le coefficient de saturation de la transferrine
= fer sérique / CTF * 100
avec CTF (en µmol/L) = capacité totale de fixation = 25 * transferrine (g/L)
car fixation de 25µmol/g de transferrine
NB : VU de transferrine = 2,0-4,0 g/L
F- La ↓ ↓ de l’hémoglobine et ↓ VGM sont visibles qu’en cas d’anémie ferriprive.
La ↓ ferritine est visible dès la déplétion des réserves.
La ↓ du coefficient de saturation apparaît lors de la carence martiale sans anémie.
A- Lors d’une carence martiale, la ferritinémie ↑ alors qu’en inflammation, la ferritinémie ↓.
B- Lors d’une inflammation, la transferrine et son récepteur ↓ alors qu’en cas de carence martiale, la transferrine ↑
C- Lors d’une inflammation, l’albuminémie ↓, alors que lors d’une carence martiale, elle reste normale.
D- L’hepcidine ↑ lors d’une carence martiale
E- Il est préférable de doser fer et ferritinémie à jeun.
Vrai : CE
A- Lors d’une carence martiale, la ferritinémie ↓ alors qu’en inflammation, la ferritinémie ↑
B- Lors d’une inflammation, la transferrine et son récepteur ↑ alors qu’en cas de carence martiale, la transferrine ↓
D- L’hepcidine ↓ lors d’une carence martiale
E- Il est préférable de doser fer et ferritinémie le matin et à jeun afin de s’affranchir des variations nychthémérales, dans le même labo et en dehors de tout contexte inflammatoire.
A- Toute diminution de la ferritine signe une carence martiale.
B- Toute férritinémie normale ou augmentée élimine une carence martiale.
C- L’examen recommandé est le dosage de la ferritine seule (pour diagnostiquer une carence martiale)
D- Le dosage de fer + ferritine est recommandé.
E- En cas de cancer, on dosera en première intention la ferritine sérique.
F- Une anémie chronique est caractérisée par Hb < 50 g/L
Vrai : A
B- Toute férritinémie normale ou augmentée n’élimine pas une carence martiale. (☞ syndrome inflammatoire)
C- L’examen recommandé est le dosage de la ferritine seule (pour diagnostiquer une carence martiale) ⚠ ne pas oublier l’hémogramme
D- Le dosage de fer + ferritine n’est PAS recommandé.
E- En cas de cancer, on dosera en première intention fer + transferrine pour déterminer le capacité totale de fixation et ainsi en déduire le coefficient de saturation de la transferrine. (↓ dès la carence martiale sans anémie)
F- Une anémie chronique est caractérisée par Hb < 70 g/L
A- L’anémie inflammatoire est due à une séquestration du fer dans les macrophages par la transferrine.
B- La supplémentation au fer s’arrête lorsque l’Hb est normalisée.
C- En cas d’apport insuffisant durant la grossesse, il y a un risque de prématurité.
D- Une supplémentation enfer est proposée systématiquement aux femmes enceintes.
E- La supplémentation chez la femme enceinte est de 60 mg/jour
A- L’anémie inflammatoire est sur à une séquestration du fer dans les macrophages par l’hepcidine
.
B- La supplémentation au fer se poursuit 3 mois après la normalisation de l’hémoglobine.
C- En cas d’apport insuffisant durant la grossesse, il y a un risque de prématurité + petite poids à la naissance.
D- Une supplémentation enfer n’est pas systématique
chez les femmes enceintes.
E- La supplémentation chez la femme enceinte = 30 - 60 mg/jour
A- Tous les produits sanguins labiles sont déleucocytés
B- La transfusion de plasma frais congelé n’est pas recommandée en cas d’association d’une hémorragie et d’une anomalie profonde de l’hémostase
C- En dehors de l’urgence, les prélèvements pré-transfusionnels indispensables sont : 2 déterminations phénotypes ABO, Rhésus Kell réalisées à partir de deux prélèvements associées à la recherche d’agglutinines irrégulières en cas de transfusion de globules rouges
D- Tout évènement indésirable survenu durant ou après la transfusion doit être déclarée dans les 72h à l’hémovigilance.
E- Une mauvaise tolérance peut se traduite par une hyperthermie, une douleur thoracique, un collapsus.
ACE
A- Cela permet de diminuer le risque de transmission virale et d’améliorer la tolérance clinique de la transfusion. Il n’y a d’ailleurs pas lieu de prescrire la qualification CMV négatifs pour les concentrés de globules rouges car le CMV vit principalement dans les leucocytes.
B- La transfusion de plasma frais congelé n’est justement recommandé qu’en cas d’association
- soit d’une hémorragie, soit d’un geste à risque hémorragique
- et d’une anomalie profonde de l’hémostase
C- Ceci est en dehors d’un contexte d’urgence. Il faut savoir que le bilan immune-hématologique n’est pas toujours réalisable (urgences immédiates). Dans le cadre de l’urgence où les analyses ne sont pas disponibles, la transfusion doit être compatibles ABO, RH, Kell si connu, ou sinon, en utilisant des culots globulaires O rhésus D négatif (D-) et des produits frais congelés AB.
D- Tout évènement indésirable survenu durant ou après la transfusion doit être déclaré dans les 8h à l’hémovigilance (il n’y a pas de délai précisé ou après la transfusion
E- Une mauvaise tolérance de a transfusion peut se traduire par : une hyperthermie avec ou sans frissons, agitations, sensation de chaleur, douleurs lombaires ou surtout thoraciques, hypotension voire collapsus, plus rarement hypertension, nausée ou vomissements, diarrhée, bouffée de chaleur, dyspnée, pâleur, sensation de prurit ou d’urticaire, saignement en particulier aux points d’injection), tachycardie.
A- L’apparition d’un fièvre au cours ou après une transfusion peut faire évoquer une transmission bactérienne ou une incompatibilité immunologique.
B- L’apparition d’un choc avec collapsus doit faire évoquer une incompatibilité dans le groupe ABO.
C- En cas de mauvaise tolérance, la transfusion peut être poursuivie si elle se déroule sous stricte surveillance.
D- Une transfusion plaquettaire peut être indiquée au cours d’une thrombopathie, lors d’actes invasifs ou d’hémorragie.
E- Les patients receveurs d’une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques doivent recevoir du sang irradié et CMV négatif.
ABDE
A- La fièvre doit faire évoquer plusieurs diagnostics (complications de la transfusion) : une réaction fébrile non hémolytique, une infection bactérienne, une incompatibilité immunologique, un oedème pulmonaire lésionnel.
B- L’incompatibilité ABO est une cause de réaction immunohématpmpgique GRAVE entraînant une hémolyse compliquée d’un choc avec un collapsus.
C- La transfusion doit être immédiatement arrêtée en cas de mauvaise tolérance.Vous devez bien connaître la conduite à tenir en cas d’apparition de signes de mauvaise tolérance.