UE6 Items 164-213 Herpes Virus Et Syndrome Mononucléosique Flashcards
Quel examens complémentaires doit-on réaliser devant un tableau de herpès virus atypique ?
On fait une détection d’ADN viral par PCR par prélèvement du contenu de vésicules récentes
Quand et comment mettre en évidence biologiquement le virus de la varicelle ?
Diagnostic biologique est inutile dans toutes les formes typiques de varicelle. Dans certains cas, on peut mettre en évidence directement le virus par culture virale ou PCR.
Quel traitement symptomatique mettre en place devant une varicelle chez l’enfant ?
Surtout pas d’aspirine ou d’AINS (syndrome de Reye), antihistaminique sédatif : hydroxyzine, Dexchlorphéniramine. Ongles courts et propre, douche et bain quotidien avec savon doux, chlorhexidine en solution aqueuse en cas de surinfection. Pas de topique car risque de masquer une surinfections. Antibiotiques inutiles.
Quelles sont les indications de la vaccination contre la varicelle ?
Le zona?
-Adolescent ou femme en âge de procréer une bonne immunisé, personne contacte de sujets à risque comme les immunodéprimés, professionnel en contact avec la petite enfance ou exerçant sur les services à risque de varicelle grave, adulte de plus de 18 ans exposé à un cas de varicelle si le comptage est inférieur à trois jours
-la vaccination contre le zona : même vaccin que contre la varicelle mais plus dosée (toujours un vaccin vivant atténué)
Vaccinations recommandées en France entre 65 et 74 ans.
Quelles sont les deux formes les plus compliqué du zona céphalique?
Zona ophtalmique (atteinte métamérique, risque de kératite, paralysie oculomotrice fréquentes, douleurs post zostérienne fréquentes et intense, séquelles possibles), le zona du ganglion géniculé (douleur éruption auriculaire, paralysie faciale périphérique et éruption des deux tiers antérieurs de l'hémilangue homolatérale, troubles cochléo-vestibulaire parfois associés) Zona bucco-pharyngél avec ulcérations pseudo-membraneuses et vésicules unilatérales
Dans quelle situation doit-on donner l’aciclovir intraveineux, de l’aciclovir per os, du ValAciclovir ?
-Aciclovir IV: atteinte viscérale grave de l’herpès virus : méningoencéphalite, herpès oculaire sévère (en plus de la pommade ophtalmique aciclovir 5 Fois par jour pendant cinq à 10 jours : attention, contre-indication à la corticothérapie : risque de perforation de cornée), gingivo-stomatite herpétique sévère (en hospit). Atteinte viscérale grave du virus de la varicelle : encéphalite, pneumopathie (aciclovir IV 10 jours)
Toute infection un herpès virus ou à la varicelle ou au zona chez un patient immunodéprimé.
-Aciclovir PO: infection à herpès virus par gingivo-stomatite herpétique sévère
-valaciclovir PO: herpès génital ou cutanéo-muqueux à herpès virus (10 jours si primo-infection, 5 jours si récurrence), herpès oculaire non sévère, gingivostomatite aigue avec tableau marqué mais non sévère (accompagné d’une réhydratation ,bains de bouche , aliments semi-liquides), prévention des récurrences herpétique génitales ou orofaciales (durée de six à 12 mois, indiqué si plus de 6 récurrence annuelles. Traitement purement suspensif) . Zona ophtalmique au virus de la varicelle, ou zona risquent d’algie post-zoosteriennes (7 jours, traitement précoce impératif dans les 72 heures après le début de l’éruption)
Quelle est la prévention qui doit être mise en place lors d’une contamination maternelle par Herpes simplex ?
Traitement maternelle en cas de primo-infection génital survenant pendant la grossesse. Césarienne en cas de lésions génitales enfin de grossesse. Elle césarienne n’a pas d’intérêt en cas de rupture de poche des eaux supérieure à 6h.
Quel traitement mettre en place en cas de pustulose varioliforme de Kaposi-Juliusberg?
Aciclovir intraveineux et antibiothérapie dirigée contre streptocoque pyogenes et staphylocoque doré
Comment se définit biologiquement un syndrome mononucléosique ?
Proportion supérieure à 50 % de cellules mononucléées dans la population lymphocytaire, proportion supérieure à 10 % de lymphocytes activés.
Quelles sont les quatre principales pathologies pouvant être responsable d’un syndrome mononucléosique ?
Epstein barr (incubation entre quatre et six semaines, angine pseudomembraneuse, polyadénopathie, splénomégalie, éruption sous pénicilline A. Dépistage pas MNI-test ou IgM anti VCA) VIH (polymorphe) Toxoplasma Gondi (adénopathie) Cytomégalovirus (incubation de trois à huit semaines, fièvre prolongée éventuellement isolé, adénopathie cervicale, splénomégalie)
Quelles sont les caractéristiques générales des herpès virus?
Herpes simplex, VZV, Cytomégalovirus, EBV, HHV. Virus enveloppés à ADN. Infection latente persistante à vie (réinsertions, récurrences). Contrôlée par l’immunité à médiation cellulaire (gravité chez immunodéprimés). Pour HSV et VZV : tropisme neurocutané, d’ou réactivation à partir des neurones des ganglions sensitifs.
Quelles sont les caractéristiques pharmacodynamiques de médicaments anti-herpès virus?
-Aciclovir essentiellement IV, valaciclovir prodrogue, meiux absorbé ar voie orale.
S’insère dans l’ADN à la place d’une base normale, toxicité principales (rénale (tubulopathi par cristallurie), encéphalopathie.
-Ganciclovir et Valganciclovir (pour le CMV).
Aucune action sur EBV
Quelles sont les caractéristiques cliniques de l’herpès virus (mode de transmission, aspect clinique)?
-transmission par contact direct cutanéomuqueux., passage transplacentaire, allaitement maternel (rare). tropisme essentiellement cutanéomuqueux : réplication intense lors de la primo-infection, effet cytopathogène (vésicules inflammatoires). Dissémination hématogène possible mais rare. diffusion le long des voies nerveuses sensitives vers les sites de latence (gg sensitifs iraniens pour HSV1, sacrés ou spinaux pour HSV 2).
HSV1 : contamination les premières années de la vie, HSV2 : IST, prévalence 20% chez l’adulte, plus si sexualité à risque.
-Herpès oral (HSV1) : souvent asymptomatique, tableau pouvant être celui dune gingivostomatite aigue qui s’accompagne d’une fièvre élevée à 39°c et d’adénopathies régionales volumineuses. Récurrences par bouquets de vésicules unilatérale à la jonction cutanéomuqueuse des lèvres, classique bouton de fièvre.
Manifestations ophtalmologue le plus souvent causées lors des récurrences . kératite, le pus souvent unilatérale (hyperhémie conjonctivale, douleurs, photophobie, larmoiements…)
-Infections à HSV 2 (Herpès génital) : Incubation 2 à 7 jours. symptomatique dans 1/3 des cas. Lésions génitales érythémateuses-vésiculeuses douloureuses rapidement ulcérées recouverts d’un exsudat blanchatre. Localisations extagénitales possibles (limitées au périnée), atteinte nerveuse avec radiculomyélite, dysurie…
La cicatrisation peut prendre plusieurs semaines. HSV1 parfois en cause (20% des cas).
Lors des récurrences, il y a une phase prodromique avec des douleurs durant quelques heures. Puis une phase lésionnelles avec vésicules au niveau du site de la lésion. Porteurs symptomatiques fréquents mais contagieux.
Quelles sont les caractéristiques d’une infection par VZV ?
Transmission aérienne et contact, de 1-2 jours avant le début de l’éruption 5 à 7 jours après. Fin de la contagion lorsque les lésions sont à la phase crouteuse. Plus grave chez immunodéprimé et femme enceinte. Vaccin vivant éatténué disponible.
Incubation moyenne de 14 jours. Invasion : fébrile, malaise général.
Phase d’état : éruption (voir pédia). Surinfections possibles à staph et strepto pyogènes. Risque d’atteinte nécrotique, de pneumopathie interstitielle, d’atteinte neuro (convulsions, ataxie cérébelleuse), plyradiculnoévrite, myélite, méningite, encéphalite, rétinite. PTI aigu, d’évolution bénigne.
Quelles sont les caractéristiques cliniques du zona ?
-Phase prodromique : douleurs précédant l’éruption, paresthésies à type de brulures, troubles objectifs de la sensibilité du territoire concerné.
-Phase d’état : Eruption caractéristique, éléments d’abord érythémateux rouges vifs, puis vésiculeux groupés en bouquet, lésions érosives à J5, crouteuses à J7, puis cicatrices dépigmentées rosées puis blanchâtres, souvent indélébiles vers J10. Topographie : principalement torse (hémiceinture), parfois visage ou membre. Distribution unilatérale, monométamérique. Desfois débordement sur métamères contigus sans dépassera ligne médiane. Fébricule souvent associé.
Evolution sur 2-3 semaines. Souvent poussées successives. Douleurs pouvant persister plusieurs mois.