U.E 5.7.6 - Mme Chokron Flashcards
Entre l’oeil et le chiasma
Domaine de l’ophtalmologie et de l’orthoptie
Part périphérique de la vision
Entre le chiasma et le cortex
Domaine de la neurologie, de la neuropsychologie et de l’orthophonie
Part centrale de la vision
Pour voir, il faut
- Une bonne acuité visuelle
- Un champ visuel intègre
- Une bonne exploration visuelle
- Des capacités d’analyse visuelle
- Des capacités de reconnaissance visuelle
- Une mémoire visuelle et un imagier visuel
Trajet des voies visuelles
Rétine –> nerf optique –> chiasma –> voies visuelles –> cortex
Au niveau du chiasma : les fibres qui croisent sont
Les fibres droite de la rétine gauche
Les fibres gauche de la rétine droite
Au niveau du chiasma : le côté droit de la rétine reçoit les rayons qui viennent de la
gauche
Au niveau du chiasma : le côté gauche de la rétine reçoit les rayons qui viennent de la
droite
Lésions périphériques : les atteintes sont … à la lésion.
Hétéronymes
Lésions centrales : les atteintes sont … à la lésion.
Homonymes
Une lésion centrale d’un côté donne une atteinte du
même hémichamp de chaque oeil
Amputation du champ visuel : un oeil borgne, lésion au niveau de la surface de l’oeil, de la rétine ou du nerf optique
Cécité monoculaire
Amputation du champ visuel : cécité dans un hémichamp sur les côtés temporaux de chaque oeil
Hémianopsie latérale hétéronyme bilatérale
DMLA
Dégénérescence de la partie centrale de la rétine.
Elle peut être unilatérale ou bilatérale.
Elle n’est pas forcément congruente aux deux yeux.
Elle n’est pas forcément homonyme et n’évolue pas toujours de la même manière sur les deux yeux.
Il s’agit d’une atteinte des récepteurs de la rétine.
Rôle du chiasma
Les deux champs visuels gauches (et non pas l’œil gauche), captés par les deux parties droites des rétines, soient traités par l’hémisphère droit, et inversement.
Ambliopie
Acuité moins bonne d’un œil, mais pas d’origine oculaire. Une partie des voies visuelles est moins développée en raison d’une lésion souvent inconnue.
C’est donc c’est un trouble neuro- visuel, qui ne peut pas être corrigé par des lunettes, mais peut être rééduqué. L’œil et les voies visuelles se développement conjointement, puisque l’œil envoie des informations au cortex et inversement.
Amputation du champ visuel : perte du même hémichamp de chaque oeil
Hémianopsie latérale homonyme
Amputation du champ visuel : perte d’un quart du champ visuel supérieur gauche de chaque oeil
Quadranopsie latérale homonyme supérieure gauche
Amputation du champ visuel : perte du même hémichamp de chaque oeil avec préservation centrale
Hémianopsie latérale homonyme avec préservation de la zone centrale
Amputation du champ visuel : cortex visuel est lésé des 2 côtés, les deux champs visuels sont atteints
Cécité corticale
Cécité corticale
Atteinte des deux lobes occipitaux (cortex visuels primaires) : le patient ne peut plus traiter aucune information. Les yeux et les voies visuelles fonctionnent, mais pas de décodage de l’information au niveau cortical, quel que soit le champ visuel.
Caractéristiques de la cécité corticale
- Amputation des deux champs visuels après lésion occipitale bilatérale.
- Abolition du réflexe de clignement à la menace mais préservation du réflexe photo-moteur.
- Anosognosie.
- Hallucinations visuelles.
- Troubles de la mémoire.
- Troubles de la personnalité.
Réflexe photo-moteur
La pupille se contracte à la lumière et se dilate dans la pénombre
Etiologies principales de la cécité corticale
- Anoxie cérébrale
- TC
- AVC (AVC bilatéral rare)
- Maladies neurodégénératives
- Tumeurs (cécité corticale progressive)
- Infection
Etapes du bilan de patients ayant une cécité corticale
- Montrer un objet visuel très coloré et le bouger comme dans un champ visuel artisanal
- Montrer un faisceau lumineux dans le noir
- Détection de la lumière
- Test de la poursuite visuelle
- Test du clignement dans la lumière : approcher un objet des yeux rapidement
- Attraper un objet placé très très près devant les yeux
- Blindsight : test de la vision aveugle/ vision implicite
- Questionnement sur les hallucinations
- Stimulation des yeux avec de la lumière (réflexe photo-moteur)
- Attraper un objet jaune devant ses yeux.
- Montrer des objets et lui demander de les attraper.
- Attraper des objets sur la table
Il y a toujours une différence entre un stimulus très lumineux dans l’obscurité qui est vraiment le stimulus le plus fort et un stimulus très coloré dans la lumière ambiante. Ainsi, quand on va rééduquer les patients, on va d’abord faire des stimuli dans
L’obscurité
Blindsight
Capacité des patients qui ont perdu la vision à pouvoir traiter des informations visuelles sans en avoir conscience (préservation de la vision non consciente assurée par la voie rétino-colliculaire).
Blindsens
Sentiment qu’il y a quelque chose sans pouvoir dire que c’est visuel.
Blindsight/Blindsens - particularité de ces troubles ?
Dissociation entre la perception et la conscience.
Dans la cécité corticale et l’hémianopsie, tout le lien entre la perception et la conscience est
rompu.
–> Les patients ont un trouble mais n’en ont pas conscience, les patients voient des choses qui sont hallucinatoires mais n’ont pas conscience que c’est hallucinatoire et ils voient des choses sans en avoir conscience. Ainsi, à tous les niveaux, la perception et la conscience sont dissociées.
Les patients ont l’impression qu’ils ne voient pas mais ils vont être capables d’attraper quand même les objets et donc en consultation, on peut très bien avoir des patients à qui on dépose un objet devant eux sur la table et quand on leur demande s’il y a quelque chose sur la table, ils répondent « non il n’y a rien » tout en déplaçant l’objet.
Cécité corticale : Le principe de rééducation est
La décécitisation
La décécitisation
C’est forcer la vision à émerger pour qu’elle redevienne consciente, volontaire et utilisable de manière automatique et systématique.
–> La cécité corticale se rééduque en forçant les patients à voir. Le principe de base est qu’il y a une forme de vision inconsciente qui persiste. Ainsi, le but de la rééducation de la cécité corticale et de l’hémianopsie va être de forcer le patient à utiliser sa vision inconsciente avec des tâches de choix forcés, avec des questions du type : « est-ce que vous voyez un rond ou un carré », « est-ce que c’est un A, un L ou un C ? », « Est-ce que c’est rouge ou c’est vert ? ».
Il ne faut pas faire de tâches de détection, type « est-ce que vous voyez quelque chose ou pas ? »
–> Le principe de base de la rééducation est donc la surstimulation de la vision inconsciente en vision consciente en forçant le patient à attraper, comparer ; jusqu’à ce qu’il soit capable de prendre une image et de la dénommer.
Les patients avec cécité corticale voient souvent tout en gris
Achromatopsie
Cas le plus sévère d’amputation visuelle
Cécité corticale
Hémianopsie Latérale Homonyme (HLH)
Perte de la moitié du champ visuel du côté opposé à la lésion (contralésionnel).
HLH : Trouble à valeur localisatrice nécessitant une lésion
Unilatérale
Passé le chiasma optique, tout ce qu’on voit dans un champ visuel est traité par
l’hémisphère du côté opposé
L’HLH peut couper le champ visuel
- En deux
- En préservant le champ central
Champ central de la rétine s’appelle la
Macula
Quand l’HLH épargne le champ central, on dit qu’il y a une
Epargne maculaire
Etiologies des lésions unilatérales
Etiologies cardiovasculaires
Installation de l’HLH
- Spontanée (AVC ; post TC)
- Evolution (tumeur) ou régression d’une cécité corticale
L’hémianopsie se définit dans un cadre
rétino-centrique, c’est à dire centré sur le zéro de la rétine.
Dans une HLH, la perte du champ visuel se fait en fonction de notre
point de fixation (zéro de la rétine)
–> Si le patient change l’orientation de son point de fixation, il pourra voir ce qu’il ne voyait pas précédemment.
Asymétrie des champs visuels
Les champs nasaux sont plus petits que les champs temporaux.
Point commun entre une cécité corticale et une hémianopsie
Hallucinations dans le champ aveugle
Installation des hallucinations
Pendant la phase aigue et pendant la récupération quand ils commencent la rééducation.