U.E 5.7.5 - CM1 Les tumeurs cérébrales Flashcards

1
Q

2 grandes catégories de tumeurs cérébrales

A
  • Tumeurs secondaires cérébrales

- Tumeurs cérébrales primitives

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Q

Tumeurs secondaires cérébrales =

A

Les métastases

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3
Q

Tumeurs secondaires cérébrales (métastases)

A
  • Localisation cérébrale d’un cancer qui se situe ailleurs
  • Première cause de tumeurs cérébrales
  • Complique 25% des cancers (pas rare)
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4
Q

Tumeurs cérébrales primitives

A
  • Se développent alors qu’il n’existe pas de tumeur ailleurs
  • Chez l’adulte : rares
  • Chez l’enfant : 20%, 2ème cancer de l’enfant
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5
Q

Les symptômes qui amènent à la découverte d’une tumeur cérébrale sont

A
  • Syndrome d’hypertension intracrânienne
  • Crise d’épilepsie, comitiale ou convulsive
  • Déficit neurologique focal
  • Troubles cognitifs
  • Endocrinopathie
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6
Q

Aggravation des symptômes dans les tumeurs cérébrales

A

Aggravation progressive

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7
Q

Les symptômes dépendent de

A
  • La localisation de la lésion
  • La taille de la lésion
  • La vitesse de croissance de la lésion
  • Le terrain du patient
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8
Q

Plus la croissance est rapide, plus

A

Les symptômes seront nombreux : le cerveau n’aura pas le temps de s’adapter. Alors qu’une croissance lente permettra à la neuroplasticité d’entrer en jeu.

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9
Q

Symptômes spécifiques aux tumeurs cérébrales ?

A

Ce sont des symptômes que l’on peut observer dans toutes atteintes cérébrales quelles que soient leurs origines.

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10
Q

Syndrome d’hypertension intracrânienne - symptômes ?

A
  • Céphalées
  • Souvent accompagnées de vomissements
  • Paralysie du nerf crânien oculomoteur VI non localisatrice
  • Il peut y avoir un oedème papillaire
  • Lorsque le syndrome d’HIC évolue et est très important, des troubles de la vigilance apparaissent.
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11
Q

Quel est le symptôme majeur du HIC ?

A

Céphalées :

  • Inaugurales dans 1/3 des cas
  • Exacerbées par les manœuvres de Valsalva : la toux, les efforts à glotte fermée
  • Si unilatérales, du côté de la tumeur dans 80% des cas
  • Souvent plus importantes la nuit et au petit matin
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12
Q

Crise d’épilepsie et tumeur cérébrale

A
  • Révélatrice dans la tumeur dans 20 à 40% des cas, à peu près 1/3 des cas
  • Fréquence variable selon le type et la localisation
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13
Q

Caractéristiques de la crise d’épilepsie

A
  • Crise d’épilepsie à départ partiel (focal)
  • Manifestations différentes en fonction de la localisation lésionnelle
  • Peut être suivie d’une perte de connaissance et il peut donc y avoir une généralisation secondaire
  • Déficit post-critique focal (aphasie, hémiparésie..)
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14
Q

Signes neurologiques focaux : si atteinte frontale

A
  • Syndrome frontal
  • Région prolandique
  • Hémisphère dominant (langage)
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15
Q

Si atteinte frontale : syndrome frontal

A
  • Apathie, différence psycho-affective
  • Désinhibition
  • Troubles de l’attention et de la concentration
  • Défaut d’organisation, de planification
  • Grasping
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16
Q

Si atteinte frontale : région prolandique

A

–> Hémiparésie controlatérale à la lésion : déficits aux 3 étages.
+ Possible dysarthrie si atteinte faciale lors d’une hémiparésie sévère.

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17
Q

Si atteinte frontale : hémisphère dominant

A

Aphasie de Broca

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18
Q

Caractéristiques de l’aphasie de Broca

A

Diminution de la fluente
Manque du mot
Compréhension respectée

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19
Q

Signes neurologiques focaux : si atteinte pariétale

A
  • Troubles de la sensibilité : hémihypoesthésie controlatérale
  • Troubles du champ visuel : quadranopsie inférieure controlatérale
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20
Q

Signes neurologiques focaux : si atteinte temporale

A
  • Troubles mnésiques

- Troubles du champ visuel : quadranopsie supérieure controlatérale

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21
Q

Signes neurologiques focaux : si atteinte temporale dans l’hémisphère dominant

A

Aphasie de Wernicke

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22
Q

Caractéristiques de l’aphasie de Wernicke

A
  • Aphasie fluente
  • Jargonaphasie
  • Troubles de la compréhension
  • Paraphasies sémantiques
  • Anosognosie
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23
Q

Signes neurologiques focaux : si atteinte occipitale

A

Trouble du champ visuel : hémianopsie latérale homonyme controlatérale

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24
Q

Signes neurologiques focaux : si atteinte chiasmatique sellaire

A
  • Hémianopsie bitemporale

- Déficits hormonaux par envahissement de la région hypothalamo-hypophysaire

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25
Q

Signes neurologiques focaux : si atteinte noyaux gris et capsule interne

A
  • Déficit sensitivomoteur controlatéral (membres inférieurs/supérieurs peuvent être atteints, une dysarthrie peut également être possible)
  • Hydrocéphalie
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26
Q

Signes neurologiques focaux : si atteinte intraventriculaire

A

Hydrocéphalie

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27
Q

Signes neurologiques focaux : si atteinte cérébelleuse

A
  • Syndrome cérébelleux

- Hydrocéphalie

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28
Q

Syndrome cérébelleux

A
  • Troubles de la marche et de l’équilibre
  • Difficultés de coordination des mouvements
  • Nystagmus
  • Dysarthrie cérébelleuse
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29
Q

Dysarthrie cérébelleuse

A

voix irrégulière, forte et scandée

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30
Q

Signes neurologiques focaux : si atteinte du TC

A
  • Hémi ou tétraparésie
  • Atteinte des paires crâniennes qui passent par le TC : troubles de la déglutition + dysarthrie
  • Hydrocéphalie
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31
Q

Signes neurologiques focaux : si atteinte de la base du crâne

A

Atteinte des paires crâniennes : troubles de la déglutition et dysarthrie

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32
Q

Deux grandes imageries cérébrales

A
  • le scanner/TDM sans et avec injection d’iode (urgence)

* l’IRM sans et avec injection de gadolinium (examen de référence, plus précis)

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33
Q

L’imagerie cérébrale va permettre

A
  • la mise en évidence d’un processus occupant de l’espace ou processus expansif
  • l’aspect : homogène/hétérogène, bien limité ou non, prise de contraste ou non
  • la topographie : où est située la tumeur ? sous/sus tentoriel, profond/superficiel, lobe
  • savoir si la lésion est uni ou multifocale
  • la taille
  • l’effet de masse jusqu’à l’engagement
  • autres caractéristiques : calcifications, œdème, kyste
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34
Q

Produit de contraste pour le scanner

A

iode

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35
Q

Produit de contraste pour l’IRM

A

gadolinium

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36
Q

Dans l’IRM, la première chose importante est de voir

A

La prise de contraste.

–> On fera des examens d’imagerie cérébrale sans produits de contraste vs avec produits de contraste.

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37
Q

Lorsque plusieurs lésions sont observées (multifocales), cela fera plutôt penser à

A

Une métastase

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38
Q

Oedème : ce qui est blanc correspond à

A

La lésion

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39
Q

Oedème : ce qui est sombre autour correspond à

A

L’oedème

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40
Q

Imagerie d’une lésion kystique

A

–> Le kyste représente quelque chose qui est remplie de liquide (en noir). La tumeur s’éclate en liquide et gonfle.

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41
Q

Imagerie d’une lésion hémorragique

A

–> Tumeur qui a saigné (en blanc).

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42
Q

Imagerie d’une lésion méningée

A

Oriente vers le type de tumeur.

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43
Q

Après avoir recueilli les symptômes et l’imagerie cérébrale, nous faisons un

A

Bilan d’extension

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44
Q

Bilan d’extension

A
  • Scanner thoraco-abdo-pely
  • TEP-scan
  • Ponction Lombaire
  • IRM médullaire
  • Examen ophtalmologique
  • Sérologie VIH
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45
Q

Une fois tous les bilans effectués, une confirmation de diagnostic est absolument nécessaire :

A
  • L’imagerie cérébrale ne suffit pas à elle seule –> confirmation anatomopathologique.
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46
Q

La confirmation anatomopathologie se fera avec

A
  • Une biopsie

- Une résection tumorale

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47
Q

Biopsie

A

Petit prélèvement d’un morceau de la tumeur : but diagnostic.

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48
Q

Résection tumorale

A

Opération de la tumeur : but de guérison.

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49
Q

Tumeurs primitives les plus fréquentes

A
  • Les tumeurs gliales
  • Les méningiomes
  • Les lymphomes
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50
Q

Gliome de Grade I

A

Astrocytome pilocytique

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51
Q

Gliome de Grade I : astrocytome pilocytique –> qui ?

A

Tumeur qui touche surtout l’enfant.

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52
Q

Gliome de Grade I : astrocytome pilocytique –> localisation ?

A

Cervelet ou nerf optique

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53
Q

Gliome de Grade I : astrocytome pilocytique –> IRM ?

A

Prise de contraste nodulaire + lésion kystique

54
Q

Gliome de Grade I : astrocytome pilocytique –> pronostic ?

A

Lésion bénigne avec bon pronostic.

55
Q

Gliome de Grade II

A

Gliome diffus de bas grade

56
Q

Gliome de Grade II : Gliome diffus de bas grade –> fréquence ?

A

Tumeur rare

57
Q

Gliome de Grade II : Gliome diffus de bas grade –> qui ?

A

Adulte jeune (30-40 ans)

58
Q

Gliome de Grade II : Gliome diffus de bas grade –> symptômes inauguraux ?

A

Crises d’épilepsie (90%)

59
Q

Gliome de Grade II : Gliome diffus de bas grade –> IRM ?

A

Sans prise de contraste

60
Q

Gliome de Grade II : Gliome diffus de bas grade –> pronostic ?

A

Incurable : survie de 10/15 ans

61
Q

Gliome de Grade II : Gliome diffus de bas grade –> progression ?

A

–> Progression lente, elles grossissent très lentement, elles vont donc donner peu de symptômes
déficitaires, et ce grâce à la plasticité cérébrale. L’évolution lente de la tumeur permet au cerveau
de se réorganiser.

62
Q

Evolution naturelle de ces gliomes ?

A

Au départ, la tumeur est localisée puis elle finit par infiltrer tout le cerveau ou peut également se transformer de manière agressive.

63
Q

Gliome de Grade III : fréquence ?

A

Tumeur rare

64
Q

Gliome de Grade III : progression ?

A

Tumeur maligne qui se développe plus rapidement et qui donnera plus de symptômes

65
Q

Gliome de Grade III : pronostic ?

A

Incurable : survie en fonction du profil moléculaire de 2 à 15 ans

66
Q

Quelle est la plus fréquente des tumeurs cérébrales primitives malignes ?

A

Gliome de grade IV : glioblastome

67
Q

Gliome de grade IV : glioblastome –> pic de survenue ?

A

Vers 55-55 ans

68
Q

Gliome de grade IV : glioblastome –> progression ?

A

Très rapide (sur quelques semaines à quelques mois)

69
Q

Gliome de grade IV : glioblastome –> IRM ?

A

Tumeur mal limitée, avec prise de contraste hétérogène

70
Q

Gliome de grade IV : glioblastome –> symptômes ?

A

Variables (en fonction de la zoné lésée), handicap

fréquent

71
Q

Gliome de grade IV : glioblastome –> pronostic ?

A

100% de mortalité : médiane de survie de 12-18 mois

72
Q

Quelle est la plus fréquente des tumeurs cérébrales primitives ?

A

Méningiome (30%)

73
Q

Méningiome –> qui ?

A

Femme d’âge mûr, parfois radio-induit

74
Q

Méningiome –> évolution ?

A

Tumeur bénigne, d’évolution très lente

75
Q

Méningiome –> symptômes ?

A

Variables mais peu de symptômes (comme l’évolution est lente)

76
Q

Méningiome –> IRM ?

A
  • Lésion implantée sur la méningée

- Prise de contraste intense et homogène

77
Q

Tumeurs cérébrales secondaires ou métastases

A
  • Tumeurs cérébrales les plus fréquentes : 25% des cancers (autopsie). Survient chez des personnes qui ont un autre cancer ailleurs.
  • Asymptomatiques dans 1/3 des cas.
  • Le plus souvent, existence d’autres localisations métastatiques (sauf pour les cancers du poumon et du
    mélanome).
78
Q

Tumeurs cérébrales secondaires ou métastases - Cancer primitif

A
  • Bronchopulmonaire (1/3 des cas)
  • Sein (1/4 des cas)
  • Cancer primitif non retrouvé dans 10% des cas.
79
Q

Tumeurs cérébrales secondaires ou métastases - Certains cancers ont un tropisme pour le SNC

A
  • Mélanome
  • Poumon
  • Sein
80
Q

Métastases et lésion ?

A

Il y a souvent plusieurs lésions (plurifocales).

81
Q

Métastases - symptômes en fonction de ?

A

La localisation

82
Q

Tumeurs cérébrales secondaires ou métastases –> pronostic ?

A

Médiane de survie est très mauvaise en moyenne : environ 6 mois.

83
Q

Tumeurs cérébrales secondaires ou métastases –> Une grande variabilité existe, certains patients vont vivre des années. La variabilité dépendra des facteurs suivants :

A
  • Âge
  • Etat général
  • Nature du cancer primitif
  • Présence de métastases extra-cérébrales (2/3 décèdent).
  • Traitement déjà reçu
  • Métastases cérébrales : nombre, taille, localisation
84
Q

Lymphomes cérébraux –> fréquence ?

A

Tumeur rare

85
Q

Lymphomes cérébraux –> qui ?

A

Sujets immunodéprimés, sujets âgés immunocompétents

86
Q

Lymphomes cérébraux –> tumeur primitive ou secondaire ?

A

Tumeur primitive (pas de lymphoïde ailleurs) ou secondaire à un lymphome systémique

87
Q

Lymphomes cérébraux –> sémiologie ?

A

Grande diversité sémiologique

88
Q

Lymphomes cérébraux –> association possible à quelle localisation ?

A

Oculaire ou méningée

89
Q

Lymphomes cérébraux –> IRM ?

A

Prise de contraste intense et homogène (le lymphome se situe dans le parenchyme cérébral).

  • -> péri-ventriculaires.
  • -> Multiples dans 1/3 des cas.
90
Q

Tumeurs plus rares

A
  • Médulloblastome
  • Ependymome
  • Germinome
  • Hémanglioblastome
91
Q

Médulloblastome

A
  • Enfant ou adulte jeune
  • Localisation très particulière dans le cervelet
  • Risque d’hydrocéphalie
  • La survie peut être prolongée. Eventuellement séquelles de syndrome cérébelleux.
92
Q

Ependymome

A

Ce sont des tumeurs surtout médullaires (rarement cérébrales).

93
Q

Germinome

A
  • Enfant, adulte jeune
  • Région pinéale ++ (située derrière le troisième ventricule)
  • Risque d’hydrocéphalie
  • Ce sont des tumeurs malignes mais qui ont un très bon pronostic avec 90% de guérison
  • Patients à prendre en charge pour la réinsertion
94
Q

Hémanglioblastome

A
  • Aspect caractéristique (nodule qui prend contraste avec le kyste autour)
  • Souvent associé à une maladie génétique (Von Hippel Lindau)
  • Syndrome cérébelleux séquellaire
95
Q

Diagnostic différentiel des tumeurs cérébrales

A
  • Infection

- Maladies inflammatoires du SNC

96
Q

Prise en charge devra être pluridisciplinaire

A

Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP)

97
Q

Traitement étiologique ou spécifique des tumeurs cérébrales

A
  • Chirurgie
  • Radiothérapie
  • Chimiothérapie (cytotoxique ou ciblée)
98
Q

Traitement symptomatique ou non spécifique des tumeurs cérébrales

A
  • Médicamenteux
  • Non médicamenteux
  • Social
99
Q

Traitement non médicamenteux

A
  • Psychothérapie
  • Kinésithérapie
  • Psychomotricien
  • Orthophonie
  • Ergothérapeute
100
Q

Quel est le premier traitement étiologique ou spécifique ?

A

La chirurgie

101
Q

Intérêts de la chirurgie

A
  • Apporte une certitude du diagnostic (biopsie, résection)
  • Intérêt thérapeutique : diminue les symptômes du patient et améliore son pronostic vital
  • Intérêt symptomatique
  • Impact sur le pronostic variable selon le type tumoral et la qualité de la résection
102
Q

Risques de la chirurgie

A
  • Lésion directe d’une zone fonctionnelle
  • Complications vasculaires (AVC ischémiques en post-opératoire)
  • Hématomes
  • Complication infectieuse
103
Q

Chirurgie et gliomes de grade II

A

Amélioration de l’espérance de vie mais risque de léser une zone fonctionnelle.

104
Q

Afin de réduire les risques de lésions de zones fonctionnelles, des techniques existent :

A
  • Les IRM fonctionnelles (pré-opératoire)
  • La chirurgie éveillée (per-opératoire)
  • La rééducation (post-opératoire)
105
Q

Quel est le deuxième traitement étiologique ou spécifique ?

A

La radiothérapie

106
Q

Plusieurs sortes de radiothérapie

A
  • La radiothérapie conventionnelle externe

- La radiothérapie stéréotaxique ou radiochirurgie

107
Q

La radiothérapie conventionnelle externe

A
  • -> Focale, irradiation sur un endroit précis
  • -> In toto, irradiation de la totalité du cerveau
  • -> Craniospinale, irradiation du crâne et de la moelle épinière (notamment pour les médulloblastomes)
108
Q

La radiothérapie stéréotaxique ou radiochirurgie

A

Dose unique 10/30Gy ; méta<3,<3cm. Radiothérapie qui se fait en peu d’interventions. Une dose très importante de radiothérapie sera envoyée dans une zone très ciblée (souvent utilisée pour des petites tumeurs, dans les métastases).

109
Q

Risques de la radiothérapie

A

Lésions du cerveau, notamment chez les personnes âgées et sur les grands volumes.

110
Q

Lésions du cerveau dues à la radiothérapie

A
  • Leucoencéphalopathie

- Radionécrose

111
Q

Leucoencéphalopathie

A

–> Cerveau très atrophié. Ce genre de cas se développe souvent sur plusieurs années après la radiothérapie. Alors que les patients peuvent être guéris de leur cancer, ils peuvent développer des troubles cognitifs extrêmement sévères (démences) ainsi que des troubles de l’équilibre et ce à distance de la radiothérapie.

112
Q

Radionécrose

A

La radiothérapie va détruire des endroits sains du cerveau et donner des symptômes plus focaux qui mimeront une récidive tumorale.

113
Q

Obstacles à la chimiothérapie

A
  • Barrière hématoencéphalique
  • Chimiorésistance
  • Infiltration
114
Q

Indications à la chimiothérapie

A
  • Gliomes de grade II à IV : en association avec chirurgie et radiothérapie
  • Lymphome cérébral primitif
  • Métastases cérébrales de cancer chimiosensibles (poumon, sein..)
115
Q

Traitements symptomatiques et préventifs

A
  • Corticoïdes
  • Anti-épileptiques
  • Anticoagulants préventifs si invalide
  • Psychotropes
  • Antalgiques
  • Rééducation
116
Q

Corticoïdes

A
  • -> N’ont aucune action sur la tumeur en elle-même (sauf lymphome) mais ils ont une action sur l’oedème associé à la tumeur.
  • -> Diminuent l’œdème cérébral en restaurant la barrière hémato-encéphalique.
  • -> Toujours viser la dose minimale efficace, car ce sont des médicaments avec de nombreux effets secondaires sur le long terme.
117
Q

Anti-épileptiques

A
  • Recommandés en cas de crise inaugurale. Non prescrits chez les patients qui ne font pas de crises, sauf
    parfois pendant les chirurgies pour ne pas risquer la crise sur la table d’opération.
  • Ou au cours de l’évolution et dans certaines lésions très épileptogènes (métastases de mélanome).
  • Utilisés également en peropératoire (et ce même si le patient n’a jamais fait de crises épileptiques).
118
Q

Anticoagulants préventifs si invalide

A

Fréquemment requis en raison des complications thrombo-emboliques (30% des gliomes malins)

119
Q

Antalgiques

A

Utiles essentiellement à la phase palliative de la maladie –> Le recours aux antalgiques de palier III est alors fréquent.

120
Q

Complications de la tumeur

A
  • Etat de mal épileptique
  • Dissémination méningée
  • Hydrocéphalie
  • Hémorragie intratumorale
  • Troubles de décubitus chez les patients alités
121
Q

Etat de mal épileptique

A

L’état de mal épileptique correspond soit à des crises successives, soit à une crise qui ne va pas s’arrêter. Il s’agit d’une situation d’urgence car cet état peut amener au décès du patient.

122
Q

Que provoque l’hydrocéphalie ?

A

Ssyndrome d’hypertension intracrânienne et nécessite une prise en charge en urgence.

123
Q

Comment va se manifester l’hémorragie intratumorale ?

A

Par une aggravation brutale des symptômes (contrairement à l’évolution plutôt progressive des symptômes de la tumeur).

124
Q

Troubles de décubitus chez les patients alités

A
  • Thrombose veineuse profonde (phlébite)
  • Infection pulmonaire ou urinaire
  • Escarre aux points d’appui
  • Raideurs articulaires
125
Q

Complications avec les corticoïdes

A
  • Ostéoporose
  • Syndrome de Cushing qui se manifeste par un gonflement du visage, une forte pilosité et de l’acné
  • Peau fragilisée
126
Q

Complications avec les antiépileptiques

A

Des complications sur le plan du fonctionnement cérébral : ce sont des patients qui seront ralentis sur le plan cognitif. Vertiges, troubles attentionnels etc.

127
Q

Complications avec les anticoagulants

A

Peuvent amener une hémorragie intratumorale.

128
Q

Complication de la chimiothérapie

A

Diminution des plaquettes (plus facilement saigner) et des globules blancs (plus sensible aux infections).

129
Q

Métastases cérébrales - médiane de survie

A

6 mois

130
Q

Lymphomes cérébraux - médiane de survie

A

3 à 4 ans

131
Q

Glioblastomes - médiane de survie

A

Moins de 2 ans

132
Q

Gliome de grade II - pronostic de survie

A

Hétérogène pouvant s’étaler de quelques années à plusieurs décennies