U.E 5.7.5 - CM6 Les épilepsies Flashcards
2ème maladie neurologique en France et dans le monde après Alzheimer
Epilepsie
Epilepsie = maladie hétérogène ?
- Pas une épilepsie mais DES épilepsies
- Pronostics différents de bénins à gravissimes
Nombre de personnes atteintes d’épilepsie dans le monde
50 millions
Nombre de personnes atteintes d’épilepsie en France
600 000
Incidence de faire une crise au cours de sa vie
Entre 2 et 4%
Epilepsie augmente le risque de
Mortalité de 2 à 3 fois
Epilepsies et causes de mortalité
- Accidentologie (noyades)
- Suicides
- SUDEP : causes en relation directe avec les crises (convulsives)
SUDEP
Morts soudaines inexpliquées de l’épileptique
–> La crise va générer un arrêt respiratoire puis cardiaque et éventuellement le décès du patient.
Epilepsie : pathologie bimodale avec une plus forte incidence
- Dans la toute petite enfance
- A partir de 60 ans
Pose du diagnostic de crise d’épilepsie
- Jusqu’à récemment : deux crises spontanées à 24h d’intervalle.
- Désormais : dès la première crise s’il y a de forts risques de récidive (anomalies sur l’IRM ou sur l’encéphalogramme).
A partir du moment où le diagnostic d’épilepsie est posé
Traitement médicamenteux + restrictions des actes de la VQ
Attention : crise spontanée différente de crise provoquée
Les crises provoquées
- -> Surviennent au décours d’une agression du SNC (AVC, TC, hypoglycémie, alcoolémie)
- Pas un facteur de risque de récidive
- Pas de traitement
Les crises généralisées (1/3)
–> 2 hémisphères en même temps.
- Les absences
- Les crises myocloniques
- Les crises cloniques
- Les crises toniques et atoniques
- Les crises tonico-cloniques
Les absences
Petites ruptures de contact très brèves – 10 secondes – typiquement chez l’enfant et chez l’adolescent, qui ne s’annoncent jamais.
Les crises myocloniques
Mouvement anormal (cf. mouvements physiologiques lorsque l’on s’endort), qui surviennent en dehors des périodes d’endormissement, et qui partent du cortex.
Les crises cloniques
Crises avec uniquement des convulsions – très rares.
Les crises toniques et atoniques
Sont également très rares, dans le cas des encéphalopathies épileptiques, avec beaucoup de crises très invalidantes car très résistantes aux médicaments et
généralement associées à un retard intellectuel, des troubles du comportement.
Les crises tonico-cloniques
La crise convulsive que le grand public associe généralement à l’épilepsie :
- perte de connaissance
- convulsions
- respiration difficile
Les crises focales (2/3)
–> Point précis du cerveau : la crise doit être perçue comme quelque chose de dynamique : elle part d’un point A, puis cela passe à un point B, puis C. Les symptômes aux différents moments ne seront pas les mêmes car la décharge se propage dans le cerveau et gagne des zones fonctionnelles différentes.
- Crises focales sans rupture de contact
- Crises partielles complexes
- Crises partielles secondairement généralisées
Crises focales sans rupture de contact
Patient conscient du début de ses crises et ressent ses symptômes.
Crises focales sans rupture de contact - Symptômes
- Soit objectifs : secousse de la main, tremblements
- Soit subjectifs (ressentis mais non visibles) : sensitifs (fourmillements), sensoriels (illusions, hallucinations)
- Signes végétatifs (palpitations)
- Signes psychiques (le « déjà vu déjà vécu »)
- -> Se répètent et durent.
Crises focales sans rupture de contact - combien de temps durent-elles ?
10 secondes à 1 minute 30
Si les crises focales sans rupture de contact durent, elles sont suivies par
Une rupture de contact : crise partielle complexe
Crise partielle complexe
Le patient déconnecte, comme absent, mais ne perd pas connaissance. Plus de retour et contrôle sur lui-même. Il ne va pas tomber par terre. Le patient n’entend plus et ne voit plus ce qu’il se passe autour de lui. Il ne se souviendra pas de ce qui s’est passé pendant la crise.