UA1 - Introduction à la pharmacothérapie des maladies respiratoires, et les maladies interstitielles pulmonaires Flashcards
Quels sont les 3 groupes des maladies du système respiratoire?
- Maladies obstructives
- Maladies pulmonaires restrictives
- Affections pulmonaires vasculaires
4.* Syndrome restrictif a/n des voies respiratoires
Maladies obstructives (+exemples)
Difficulté à expirer l’air des voies respiratoires (comme quand on expire avec une paille) (asthme, maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), bronchiestasies et bronchiolites)
Maladies pulmonaires restrictives (+exemples)
Atteinte du parenchyme pulmonaire et difficulté à inspirer l’air dans les voies respiratoire (fibrose pulmonaire idiopathique et sarcoïdose)
Affections pulmonaires vasculaires
Obstruction de l’arthère pulmonaire (embolie pulmonaire) et pression élevée dans les artères pulmonaires (hypertension artérielle pulmonaire)
Qu’est-ce qui peut causer le syndrome restrictif a/n des voies respiratoires
Anomalie associées à une faiblesse musculaire (ex : sclérose latérale amyotrophique) ou à une restriction mécanique (ex : scoliose)
Quelles autres maladies peuvent affecter le système respiratoire?
Processus néoplasique (ex : adénocarcinome pulmonaire) ou infectieux (ex : pneumonie)
Principaux symptômes associés aux maladies respiratoires
Dyspnée et toux
Sur quoi doit être questionner le patient au sujet de la dyspnée et de la toux
- Moment d’apparition et durée
- Caractérisasiton du symptôme (description de ce qui est ressenti par le patient, dans ses propres mots)
- La fréquence d’apparition, sa sévérité et comment elle interfère avec les activités quotidiennes
- Le contexte d’apparition (comment, quand, dans quelle circonstance)
- Les facteurs qui aggravent ou améliorent le symptôme
Le pharmacien complète avec PS et Rx qu’il utilise (incluant MVL/PSN)
Dyspnée
Sensation de gêne ou d’inconfort respiratoire qui vaire en intensité
Quelles sont quelques causes de dyspnée?
Asthme, MPOC, IVR, EP, IC, anémie, etc. (AMIE IA)
Quelles échelles ont été développées pour évaluer le degré de sévérité de la dyspnée?
Échelle modifiée du « Medical Research Council » (mMRC)
Échelle NYHA (évaluation du grade de sévérité de l’insuffisance cardiaque)
Selon quoi la toux doit d’abord être classifiée lorsque rapportée?
La durée
Associez les maladies les plus probables selon la durée de la toux
< 3 sem. (toux aiguë) : IVRS, rhume, exacerbation d’une maladie préexistante comme l’asthme
3-8 sem. (toux subaiguë) : post-IVR (IVRS)
> 8 sem. (toux chronique) : asthme/maladie chronique + référer (nécessite une investigation plus approfondie)
Quels sont les signaux d’alarme associés à la toux?
Hémoptysies (crachats avec filets de sang)
Détresse respiratoire (cyanose, difficulté à compléter des phrases, rythme respi. > 30/min.)
Douleur thoracique
Toux + :
- perte de poids
- oedème périphérique
- fièvre
- dysphagie
- vomissements
- pneumonies récurrentes
Quelle est la cause la plus fréquente de la toux? Et quelles sont les autres causes?
Cause la plus fréquente : origine infectieuse ou post-infectieuse
Autres causes : RGO, rhinite allergique, sinusite (écoulement nasal postérieur), irritants (ex : tabagisme), IC, EP, MPO ou MPR, Rx (ex : IECA) SIM ARRIMER
Selon quoi le traitement de la toux est déterminé?
Son étiologie (parfois la cause n’est pas identifiée et on tente des Tx selon le type de toux et les conditions possiblements responsables)
Dans le traitement de la toux, l’approche non-pharmacologique est ____________ et implique l’élimination __________________ (ex : ____________, ___________, ____________, etc.)
Dans le traitement de la toux, l’approche non-pharmacologique est essentielle et implique l’élimination des facteurs de causal (ex : tabagisme, exposition à la fumée ou aux produits chimiques, médicaments, etc.)
Quels sont les traitements pharmacologiques de la toux?
- Écoulement nasal postérieur : combo amine sympathomimétique (ex : pseudoéphédrine 60 mg) et d’un anti-histaminique de 1ere génération (ex : chlorphéniramine 4mg ou bronphéniramine)
- Rhinite allergique : solutions salines, anti-histaminiques et corticostéroïdes intranasaux
- Si le Tx n’améliore par la toux, les diverses causes possibles auront à être
investiguées
Examen physique du système respiratoire (+tests associés)
- Signes vitaux (rythme respiratoire, saturation en O2)
- Type de respiration (percussion, palpation, auscultation pulmonaire)
Par quoi sont définis les types de respirations?
Rythme et profondeur/régularité
Types de respiration (+ ex. de condition ou de patho. associée)
Normale (NA)
Hyperpnée/hyperventilation (Exercice, anxiété, acidose métabolique)
Tachypnée (MPR)
Bradypnée (Sordosage d’un Rx dépresseur du SNC)
Kussmaul (Acidose métabolique)
Cheyne-Stokes (Dépression respiratoire)
Quel est le rythme et la profondeur/régularité de chaque type de respiration?
Normale : 12-24 resp./min. (varie selon l’âge) - Rythme régulier
Hyperpnée/Hyperventilation : Rapide, au delà de la normale pour l’âge - Rythme régulier
Tachypnée : Plus rapide que la normale - Respiration superficielle
Bradyphnée : Plus lent que la normale - Rythme régulier
Kussmaul : Rapide initialement, normal ou lent - Respiration profonde et «laborieuse»
Cheyne-Stokes : Normal et périodique - Alternance entre période d’apnée (pas de respiration) et d’hyperpnée (avec respiration profonde)
Auscultation pulmonaire
Technique de l’examen physique qui permet d’évaluer le flot d’air à travers l’arbre trachéo-bronchique. Les sons respiratoires normaux sont causés par des turbulences dans les voies aériennes lors de la circulation de l’air.
Quels sont les différents sons ou bruits respiratoires normaux? (+description)
- Trachéal: au niveau de la trachée dans le cou, son très fort, entendu à l’inspiration et l’expiration (pause entre les deux).
- Bronchique: au niveau du manubrium (partie supérieure du sternum), son fort, plus long à l’expiration que l’inspiration.
- Broncho-vésiculaire: au niveau du 1er et 2ème espace intercostal et entre le bord interne de l’omoplate. Son intermédiaire entendu à l’inspiration et à l’expiration.
- Vésiculaire(murmures vésiculaires): surface entière du thorax, son dou, perçu surtout à l’inspiration (diminue à l’expiration).
SON NORMAUX : https://youtu.be/JFWMJGtmG5E?si=jizQEm3tALgXfBM0
Quel sont les autres noms pour les sons anormaux entendus à l’auscultation?
Sons surajoutés/adventices
Quels sont les sons anormaux?
Sibilence/«Wheeze»
Rhonchi
Stridor
Frottement pleural/«pleural rub»
Quels sont les causes associés aux sons anormaux?
Sibilances : Obstruction des voies aériennes (ex : asthme)
Rhonchi : Sécrétions épaisses dans les poumons (ex : IVRS)
Stridor : Rétrécissement important des grosses voies aériennes (larynx, trachée, bronches principales)/Obstruction de la trachée par un aliment
Frottement pleural : Inflammation ou fibroses des membranes pleurales qui frottent l’une sur l’autre (ex : fibrose pulmonaire)
Décrivez les différents sons anormaux
Sibilances : Sifflement perçu au stéthoscope, qui peut aussi être entendu sans stéthoscope, surtout à l’expiration
Rhonchi : Son grave, continu, perçu à l’inspiration et l’expiration
Stridor : Bruit fort, surtout perçu à l’inspiration. Audible sans auscultation en posant l’oreille près de la bouche
Frottement pleural : Son rude, craquant, perçu à l’inspiration et à l’expiration. Ressemble au bruit d’une voile claquante d’un bateau
La spirométrie est un outil d’évaluation _________ de la fonction des voies aériennes qui est essentiel pour _________ ou l’évaluation de la _________/_________ de _________.
La spirométrie est un outil d’évaluation objective de la fonction des voies aériennes qui est essentiel pour poser le diagnostic ou l’évaluation de la sévérité/contrôle de diverses pathologies pulmonaires.
Quelles mesures permet d’obtenir là spirométrie?
La capacité vitale forcée (CVF), le volume expiratoire maximal en une seconde (VEMS) et le rapport VEMS/CVF