Tuto 7-Arthrose et fasciite plantaire Flashcards

1
Q

Quelles sont les structures osseuses du tarse (seulement nommer)?

A
Les os du tarses comprenant:
1. Groupe proximal:
- Talus
- Calcanéum
Os intermédiaire:
- Naviculaire
2. Groupe distal:
- Cuboïdes
- Cunéiformes

Métatarsiens
Phalanges

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2
Q

Quelles sont les caractéristiques du talus?

A

o Os le plus élevé du pied, repose sur le calcanéus.
–> Facettes antérieures et moyennes s’articulent avec les surfaces correspondantes du calcanéus.

o S’articule avec tibia et fibula –> articulation tibiotarsienne/talocrurale (cheville).
–> Face supérieure (trochlée) s’articule avec le tibia inférieur.
–> Face médiale s’articule avec malléole médiale du tibia.
–> Face latérale s’articule avec malléole latérale de la fibula.
• Plus grande et étendue qu’en médial car malléole externe descend plus bas.

o S’articule avec naviculaire en antérieur.

o Facette médiale s’articule avec ligament calcanéo-naviculaire plantaire.
–> Ligament relie le calcanéus à l’os naviculaire sous la tête du talus.

o Repères osseux :

  • -> Sulcus tali : sillon au niveau du col du calcanéus. S’élargit fortement à son extrémité latérale.
  • -> Facette calcanéenne postérieure : s’articule avec le calcanéus.
  • -> Processus latéral du talus : extrémité de la surface latérale du corps du talus qui s’articule avec la partie plus basse de la facette de la fibula.
  • -> Facette calcanéenne postérieure : facette concave ovale à la face inférieure du corps du talus.
  • -> Processus postérieur du talus : partie postérieure du corps du talus, caractérisé par un tubercule médial et un tubercule latéral délimitant un sillon pour le tendon du long fléchisseur de l’hallux.
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3
Q

Quelles sont les caractéristiques du calcanéus?

A

o Sous le talus, a un prolongement arrière forme ossature du talon.

  • -> Face postérieure du prolongement arrière est divisé en 3 parties :
    1) Supérieure : séparée du tendon calcanéen par bourse séreuse.
    2) Moyenne : insertion du tendon d’Achille.
    3) Inférieure : partie portante du talon en continuité avec tubérosité calcanéenne, couverte par tissus sous-cutané.

o S’articule avec cuboïde en antérieur (bord latéral du pied).

o Repères osseux :
–> Tubérosité calcanéenne : orientée vers l’avant et présente un gros processus médial et un petit latéral séparés par une dépression en V sur la face plantaire.
–> Tubercule calcanéen : à l’extrémité antérieure de la face plantaire, insertion du court ligament plantaire.
–> Trochlée/tubercule des fibulaires : milieu de la face latérale, présente 2 sillons :
• Tendon du court fibulaire chemine dans sillon supérieur.
• Tendon du long fibulaire chemine dans le sillon inférieur.
–> Sustentaculum tali : face inférieure forme un sillon pour le passage du long fléchisseur de l’hallux ; partie supérieure présente surface articulaire moyenne s’articulant avec facette moyenne du talus.
–> Surface talaire articulaire antérieure : s’articule avec facette correspondante de la tête du talus (petite).
–> Surface talaire articulaire postérieure : au milieu de la surface supérieure du calcanéus (grande).
–> Sillon calcanéen : gouttière profonde entre la surface articulaire postérieure et les 2 autres surfaces articulaires qui s’articulent avec la tête.
–> Sinus du tarse : grand intervalle entre les extrémités antérieures du calcanéus et du talus.
• Formé par le sillon calcanéen à la face supérieure du calcanéus et le sulcus tali à la face inférieure du talus.

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4
Q

Quelles sont les caractéristiques des os tarsiens intermédiaires et du groupe distal du tarse (cuboïdes et cunéiformes)?

A

Os tarsien intermédiaire : naviculaire
• S’articule en arrière avec le talus et en avant avec le groupe distal des os du tarse.
• Tubercule du naviculaire : tubérosité arrondie médiale où s’insère tendon du tibial postérieur.

Groupe distal :
• Cuboïde :
o S’articule en arrière avec calcanéus, en médial avec cunéiforme, en avant avec les 4e et 5e métatarsiens.
o Tendon du long fibulaire passe dans une gouttière profonde sur la face plantaire du cuboïde (en antérieur).

• Cunéiformes (3) : latéral, intermédiaire et médial
o S’articulent entre eux, en arrière avec le naviculaire et en avant avec les 3 métatarsiens médiaux.

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5
Q

Quelles sont les caractéristiques des métatarses et des phalanges du pied?

A

Métatarsiens :
• 1er est le plus court et le plus épais (gros orteil), 2e est le plus long.
• Chaque méta a une tête (distale), une diaphyse et une base (proximale).
• Tête de chaque méta s’articule avec phalange proximale correspondante.
• Base s’articule avec un ou plusieurs os du groupe distal du tarse.
• Face plantaire de la tête du premier méta s’articule avec 2 os sésamoïdes.
• Côté des bases du 2e au 5e méta s’articulent les uns avec les autres.
• Côté latéral de la base du 5e méta forme une tubérosité où s’insère tendon du court fibulaire.

Phalanges :
• 3 phalanges par orteil (sauf 1er qui en a 2).
• Chaque phalange a une base, une diaphyse et une tête –> tête de la phalange distale = non articulaire, aplatie, forme tubérosité.
• La longueur totale des phalanges est plus courte que la longueur des métatarsiens correspondant

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6
Q

Quelles sont les structures ligamentaires de l’articulation tibiotarsienne?

A

Ligament médial (collatéral tibial/deltoïde) : comprend 4 parties (origine : malléole médiale).
1. Tibiotalaire antérieure.
→ S’attache à la face médiale du talus.
→ Recouverte par les parties tibio-naviculaire et tibio-calcanéenne.
2. Tibio-naviculaire.
→ S’attache en avant au tubercule du naviculaire et en arrière au bord du ligament calcanéo-naviculaire.
→ Solidarise os naviculaire et sustentaculum tali.
3. Tibio-calcanéenne.
→ S’attache au sustentaculum tali, est + central.
4. Tibiotalaire postérieure.
→ S’attache sur le côté médial du talus et sur le tubercule médial du talus.

  • Fonction : Limiter l’éversion a/n des articulations talocrurale, subtalaire et talo-naviculaire
  • Des entorses du ligament deltoïdien sont peu communes, en partie à cause de la force du ligament deltoïdien et du blocage osseux de l’éversion par la malléole externe sur le talus

Ligament latéral (ligament collatéral fibulaire/externe) : composé de 3 ligaments distincts.
1. Ligament talo-fibulaire antérieur.
→ S’attache à l’aspect antérieur de la malléole externe et se rend antérieurement et médialement au col du talus
→ Mis sous tension en combinant Inversion (ADD) et FLX plantaire (est aussi le mécanisme de blessure le plus fréquent)
2. Ligament talo-fibulaire postérieur.
→ Origine sur le côté postéro-médial de la malléole externe et s’attache sur le tubercule latéral du talus
→ Sa fonction primaire est de stabiliser le talus dans la mortaise
→ De plus, il limite l’ABD excessive du talus, plus spécifiquement lorsque la cheville est en dorsiflexion
3. Ligament calcanéo fibulaire.
→ Se dirige inférieurement et postérieurement de l’apex de la malléole externe vers la surface latérale du calcanéum (directement en dessous)
→ Ce ligament résiste l’inversion via l’articulation talocrurale et subtalaire
→ Avec le ligament talofibulaire antérieur, il limite l’inversion à travers la majeure partie de l’amplitude sagittale (axe de FD et FP)

À cause de l’incapacité relative de la malléole interne à bloquer le côté médial de la mortaise, la majorité des entorses à la cheville incluent une inversion excessive, impliquant souvent une blessure au ligament collatéral latéral.

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7
Q

Quelles sont les structures ligamentaires de l’articulation subtalaire?

A
  • Formée par la face inférieure du talus (grande facette calcanéenne postérieure) et la face supérieure du calcanéus (facette talaire postérieure).
  • Stabilisée par ligaments latéral, postérieur, médial et interosseux talo-calcanéens (dans le sinus du tarse).

Ligaments interosseux talo-calcanéens et cervical
• Les deux ligaments s’attachent directement entre le talus et le calcanéum, et donc procurent la plus grande stabilité non-musculaire de l’articulation subtalaire
• Ces deux larges ligaments se dirigent obliquement dans le sinus du tarse et sont donc difficile à voir (à moins que l’articulation soit disloquée)
• Ligament interosseux talo-calcanéen :
o Deux bandes bien distinctes (antérieure et postérieure) :
o Ces deux bandes prennent origine du sulcus calcanéen et se dirigent supérieurement pour aller s’attacher dans le sulcus du tarse
• Ligament cervical :
o A un arrangement oblique des fibres similaires à celles du ligament interosseux, mais s’attache plus latéralement dans le sulcus calcanéen
o De cette attache, le ligament se dirige supérieurement et médialement pour aller s’attacher à la surface inféro-latérale du cou du talus
• Les ligaments interosseux et cervical limitent les extrêmes de tous les mouvements (plus particulièrement l’inversion)

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8
Q

Quelles sont les structures ligamentaires de l’articulation talo-calcanéo-naviculaire?

A

Capsule renforcée par :
• En arrière/post : ligament interosseux talo-calcanéen.
• En haut : ligament talo-naviculaire (Unit le col du talus au naviculaire).
• En bas : ligament calcanéo-naviculaire plantaire (ligament spring).
o Large et épais, comble l’espace entre le sustentaculum tali et l’os naviculaire.
o Soutient la tête du talus.
o Participe à la solidité de l’arche médiale du pied.

Partie latérale de l’articulation est renforcée par ligament bifurqué (forme de Y)

  • -> Il est attaché à la partie antérieure de la surface supérieure du calcanéus et ses bras se fixent à :
  • Face dorsale du cuboïde (calcanéo-cuboïdien)
  • Face dorsolatérale de l’os naviculaire (calcanéo-naviculaire)
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9
Q

Quelles sont les structures ligamentaires de l’articulation calcanéo-cuboïdienne?

A

• Ligament bifurqué.
o Voir articulation talo-calcanéo-naviculaire.

• Long ligament plantaire (le plus long ligament de la plante du pied).
o Face inférieure du calcanéus (entre tubérosité et tubercule antérieur) –> large crête et tubercule à la face inférieure du cuboïde, derrière sillon du tendon du long fibulaire.
o Fibres les plus superficielles s’étendent jusqu’à la base des métatarsiens.
o Ligament solide qui résiste pressions exercées sur l’arc latéral du pied.

• Ligament calcanéo-cuboïdien plantaire (court ligament plantaire).
o Court, large, très solide.
o Tubercule calcanéen antérieur –> face inférieure du cuboïde.
o Aide le long ligament plantaire à résister pression exercée sur l’arche latérale du pied.

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10
Q

Quelles sont les structures ligamentaires des articulations métatarso-phalangiennes et interphalangiennes?

A

Articulations métatarso-phalangiennes :
Capsules renforcées par :
• Ligaments collatéraux médiaux et latéraux
• Ligaments plantaires –> possèdent sillons sur face inférieure pour passage des tendons longs des orteils.

Articulations interphalangiennes :
• Ligaments collatéraux médiaux et latéraux.
• Ligaments plantaires.

Autres :
• Ligaments métatarsiens transverses profonds (5)
o Unissent têtes des métas et leur permettent d’agir comme une unité fonctionnelle unique –> limite mobilité gros orteil VS pouce.

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11
Q

Fiche gratuite :)

A

Être capable d’identifier les structures ligamentaires, osseuses et musculaires sur les planches anatomiques

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12
Q

Quelles structures ligamentaires assurent un rôle de support au niveau des arches?

A
  • Calcanéo-naviculaire (spring) ,
  • calcanéo-cuboïdien plantaire,
  • long ligament plantaire,
  • aponévrose plantaire.
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13
Q

Quels muscles assurent un support dynamique aux arches durant la marche?

A
  • Tibial antérieur
  • Tibial postérieur
  • Long fibulaire
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14
Q

Quels sont les muscles intrinsèques du pied (sur le dos et sur la plante du pied)? (seulement nommer)

A

Muscles intrinsèques :
Dos du pied :
• Court extenseur des orteils (orteils 2, 3 et 4)
• Court extenseur de l’hallux

Plante du pied :
• Première couche : (plus superficielle, directement sous l’aponévrose plantaire) --> principalement S1-S2-S3
o Abducteur de l’hallux
o Court fléchisseur des orteils
o Abducteur du petit orteil

• 2e couche : (traversée par les tendons du muscle long fléchisseur des orteils
o Carré plantaire
o 4 lombricaux

• 3e couche :
o Court fléchisseur de l’hallux
o ADD de l’hallux
o Court fléchisseur du petit orteil

• 4e couche :
o Interosseux plantaires
o Interosseux dorsaux

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15
Q

Quelle est l’innervation des muscles intrinsèques du pied?

A

• Tous les muscles intrinsèques du pied sont innervés par les rameaux médial et latéral du nerf tibial, à l’exception de l’extenseur des orteils qui est innervé par le nerf fibulaire profond.
o Les 2 premiers interosseux dorsaux peuvent aussi être partiellement innervés par le nerf fibulaire profond.

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16
Q

Voir tableau sur les origines, insertion, innervation et fonction des muscles intrinsèques du pied…

A

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17
Q

Quels sont les facteurs prédictifs de l’aggravation de la douleur associés à l’évolution de l’arthrose du genou?

A

Facteurs prédictifs de l’aggravation de la douleur :
• Intensité initiale de la douleur au genou.
• Symptômes bilatéraux aux genoux.
• Symptômes dépressifs.
- Non prédicteurs : sexe.

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18
Q

Quels sont les facteurs prédictifs de détérioration de la fonction physique associés à l’évolution de l’arthrose du genou?

A

• Caractéristiques du genou :
o Évolution défavorable de l’arthrose radiographique du genou.
o Intensité initiale de la douleur au genou.
o Évolution défavorable de la douleur (détérioration).
o Douleur à la compression de l’articulation fémoro-patellaire.
o Faiblesse des extenseurs du genou.

• Facteurs cliniques :
o Faible vitesse de marche.
o Plus d’incapacités.
o Plus grand nombre de comorbidités.
o Mauvaise santé générale.

• Facteurs psychosociaux :
o Faible vitalité.
o Pauvre santé mentale.
o Symptômes dépressifs.

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19
Q

Quels sont les facteurs pronostiques modifiables qui devraient être adressés en traitement?

A

Certains facteurs de pronostics sont modifiables et devrait être adressés en traitement :
• Faiblesse musculaire des MI –> évolution de la douleur et de la fonction physique pourraient être améliorés avec des exercices de renforcement spécifiques.

  • Les symptômes dépressifs : identification et traitement précoce –> impact positif sur l’arthrose au genou.
  • Puisque la douleur est un indicateur de la détérioration de la fonction, la prescription de médication contre la douleur est indiquée.
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20
Q

Quelle est la prévalence de la fasciite plantaire?

A
  • Grande prévalence chez les athlètes et non-athlètes.
  • Plus rapportée chez les athlètes compétitifs et récréatifs de course longue distance.
  • Atteindrait 10% des individus au cours de leur vie ; c’est la blessure plantaire la plus traitée en clinique.
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21
Q

Quelle est la physiopathologie de la fasciite plantaire?

A
  • La fasciite résulte de blessure de stress au fascia plantaire. Est une blessure de surutilisation du fascia.
  • Normalement, le fascia plantaire:
    • Stabilise et verrouille le pied en supination avant la poussée plantaire et soutient l’arche plantaire
    • Est mis en tension
    o Lors de la poussée plantaire (push off), alors que les articulations MTPs sont en hyperextension
    o En hyperpronation du pied, quand l’arche médiale longitudinale s’affaisse
    o Cette pathologie survient donc autant chez les pieds hypermobiles que hypomobiles

• Un manque de flexibilité des gastrocnémiens et soléaires peut être une cause commune –> Surtout si pied « cavus »
• La biomécanique anormale du pied est un facteur contribuant au développement de la fasciite plantaire :
o L’hyperpronation et l’étirement résultant durant la phase d’appui peut mener à la mise en tension des tissus –> si les muscles postérieurs sont raides et qu’ils limitent la dorsiflexion ils peuvent forcer le pied arrière à la pronation ou le médio-dorsal à la dorsiflexion autour de l’axe oblique de l’articulation médio-tarsienne, ce qui ↑ le stress sur le fascia plantaire

Réactions possibles:
• Réaction périostée à l’insertion du fascia plantaire sur le calcanéum résultant en une hémorragie et ultimement en une épine calcanéenne (épine de Lenoir) : Souvent asymptomatique, mais signifie une surutilisation du fascia plantaire

• Augmentation de l’épaisseur du fascia plantaire et altération des propriétés compressives du pad graisseux lors de douleurs plantaires au niveau du talon.
–> Les changements au niveau de l’épaisseur du fascia plantaires sont positivement associés avec les changements au niveau de l’intensité de la douleur chez les individus traités pour une fasciite plantaire.

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22
Q

Quels sont les signes et symptômes de la fasciite plantaire?

A
  • Douleur plantaire médiale au talon.
    o Lors des premiers pas après une période d’inactivité.
    o Pire après une période de MEC prolongée.
  • Douleur au talon précipitée par une augmentation récente des activités de MEC.
  • Douleur à la palpation de l’insertion proximale du fascia plantaire.
  • Tests du tunnel tarsien négatifs. (tapote sur le trajet du nerf)
  • Limitation du ROM actif et passif de la talocrurale en dorsiflexion.
  • IMC élevé chez les individus non-athlétiques.
  • Condition présente à la fois dans les pieds hypermobiles et dans les pieds rigides.
  • Diminution de la flexibilité des gastrocnémiens et soléaires (particulièrement avec pieds creux).
  • En cas de réaction périostale à l’origine, peut résulter en hémorragie puis en épine calcanéenne.
    o Souvent asymptomatique, mais sont signe d’une surcharge du fascia plantaire.
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23
Q

Quels sont les facteurs de risque de la fasciite plantaire?

A
  • (B) Limitation du ROM en dorsiflexion.
  • (B) IMC élevé chez les individus non-athlétiques.
  • (B) Course et activité de MEC reliée au travail (avec faible absorption de chocs).
  • Anomalies biomécaniques du pied :
    o Pronation excessive (tension excessive à la phase d’appui).
    o Augmentation de hauteur de l’arche plantaire (pied creux).
  • Tension des muscles postérieurs limitant la dorsiflexion : peuvent forcer l’arrière du pied en pronation ou le mi-pied en dorsiflexion = tension excessive au fascia.
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24
Q

Quel est le pronostic générale et les diagnostics différentiels d’une fasciste plantaire?

A

Pronostic générale:
- Condition chronique avec des symptômes durant plus d’1 an avant que les patients ne recherchent de traitements.

  • Évolution généralement positive, 80% des cas avec de résolution des symptômes dans les 12 mois (2008).
  • Dans une étude de cohorte rétrospective impliquant 432 individus diagnostiqués avec une fasciite plantaire chronique, la durée moyenne des symptômes était de 13.3 à 14.1 mois (2014).

Diagnostics différentiels:
• Spondylarthrite – Douleur lombaire référée sous le pied? (Martin et al)
• Atrophie du pad graisseux (Martin et al)
• Fibrome plantaire proximal (Martin et al)
• Névrome de Morton (souvent entre les 3ème et le 4ème métatarses)
• Entorse du spring ligament
• Nerf plantaire latéral

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25
Q

Qu’est-ce que le Great trochanter pain syndrome (GTPS)?

A
  • Le Great Trochanter Pain Syndrome (GTPS) est un terme utilisé pour décrire les pathologies à la hanche lorsque la source anatomique d’une douleur à la hanche ne peut être identifiée par l’évaluation physique.
  • Comprend des pathologies telles bursites trochantérienne, syndrome du moyen glutéal, tendinopathie, déchirure ou étirement du petit et moyen glutéal, et « snapping hip » latérale.
  • Les conditions incluses ont en commun une douleur péri-trochantérienne intermittente prolongée, accompagnée d’une sensibilité à la palpation de l’aspect latéral de la hanche.
26
Q

Quelle est la prévalence d’un Great trochanter pain syndrome (GTPS)?

A
  • Le GTPS a une prévalence dans les pays industrialisés de 10 à 25% entre 40 et 60 ans, et est 2 à 5 fois plus présente chez les femmes; elle ne représente toutefois que 2,5% des blessures chez une population active.
  • La prévalence de GTPS unilatérale et bilatérale est respectivement de 15% et de 8,5% chez les femmes, alors que chez les hommes elle est de 6,6% et de 1,9%.
27
Q

Quels sont les facteurs de risque du Great trochanter pain syndrome (GTPS)?

A

Les facteurs de risques comprennent :
• LBP chez 20 à 62% des patients atteints de GTPS. (histoire de douleur lx)
• Sensibilité de la BIT.
• Arthrose du genou.
• Course à pied (type de chaussure, surface d’entrainement, progression trop rapide, manque de stabilité du tronc, faiblesse des glutéaux, etc.).
• Femme (différences anatomiques, bassin + large altère la biomécanique musculaire des glutéaux et BIT dans la région du grand trochanter)

Pas de lien avec l’obésité (IMC > 30) ou limitation de RI de la hanche.

28
Q

Quels sont les signes et symptômes du Great Trochanter Pain Syndrome?

A
  • Douleur latérale à la hanche intermittente et persistante.
  • Douleur souvent exacerbée par DL du côté atteint, s’asseoir les jambes croisées, MEC unipodale prolongée.
  • Tolérance réduite à l’exercice.
  • Symptômes peuvent descendre latéralement le long de la cuisse ou postérieurement dans la région glutéale sans suivre un patron de dermatome (+ en phase aigu).
  • Sensibilité à la palpation.
  • « Snap » lors de mouvements dans le plan sagittal = snap audible et parfois douloureux de la hanche lorsque les fibres antérieures du grand fessier et de la BIT migrent de postérieur à antérieur au grand trochanter en partant de l’extension à la flexion de la hanche.
  • Aggravée en ADD passive et ABD active. Douleur à la RI résistée.
  • « Lag sign » en ABD positif (patient en DL, thérapeute amène jambe en ABD et RI, patient doit la tenir en place quand thérapeute lâche ; descente du pied de 10 cm ou + ou perte de la RI = positif) indique plutôt déchirure du tendon du moyen glutéal.
  • Test de Ober restreint et douloureux (mais pas étudié pour son efficacité de prédicteur du GTPS)
29
Q

Quels sont les critères diagnostiques d’un GTPS?

A

Critères diagnostiques de GTPS :
1) Douleur latérale à la hanche et sensibilité à la palpation de zones à proximité du grand trochanter.

2) Au moins 1 des caractéristiques suivantes :
- Douleur en fin de ROM d’ABD et ADD ou RI et RE.
- FABER positif.
- Douleur à l’ABD de la hanche résistée.
- Patron de douleur non-radiculaire s’étendant en latéral de la cuisse.

30
Q

Quelles sont les causes d’un GTPS?

A
  • La plus commune : début insidieux secondaire à l’intolérance aux forces tensiles excentriques et accumulation de micro-traumas.
  • Dégénération de tendons, mauvaises habitudes posturales ou mauvaises mécaniques au MI causées par un mauvais alignement peuvent contribuer à son apparition.
  • Impacts traumatiques ou déchirures aigues du tendon à l’occasion.
31
Q

Quelle est la pathophysiologie et les signes et symptômes de la tendinopathie du moyen fessier?

A

Pathophysiologie :
• Cause = dégénérescence des fibres de collagène à l’insertion du moyen et petit fessier, pas inflammation (ou peu) = tendinose > tendinite
• Peut-être à cause d’une secondaire à une surutilisation ou à une faiblesse chronique du moyen fessier pouvant être nuisible pour les autres articulations (pas seulement la hanche)

Signes et symptômes :
• Faiblesse des abducteurs (Trendelenburg)
• DLR à la face latéral de la hanche, fesse
• DLR au mvt résisté d’ABD ou de RE
• Faiblesse en appui unipodal
o Changement a/n du tendon à l’IRM lors d’un test de 30 sec en appui unipodal
• Adduction passive ou ABD active douloureuse
o ABD active : Recrutement du moyen fessier qui est atteint
o ADD passive : Étirement du moyen fessier qui est atteint

32
Q

Quels sont les facteurs associés au développement de la tendinopathie du moyen fessier?

A

Facteurs associés au développement :
• Le moyen fessier est critique pour le balancement du pelvis dans le plan frontal durant la phase d’appui (60% du cycle de marche)

• Lorsque le moyen fessier est faible, on peut apercevoir un patron en Trendelenburg ou un Trendelenburg compensé

• Environ 3 fois le poids du corps est transmis à travers la hanche durant la phase d’appui, et le 2/3 de cela est produit par les ABD de la hanche. Pour réduire cette charge dans les cas de dlr à la hanche ou dysfonction, le pt démontre un Tredelenburg en compensation au-dessus de la jambe atteinte (diminution du bras de levier du poids du corps et donc diminution du contre balancement par la contraction des ABD hx)
–> Pour contrebalancer cette compensation –> canne en controlatérale est une bonne solution

• Cet effet de contre-balancement peut stresser la colone lombaire.

33
Q

Quelles sont les bourses présentes au niveau de la région trochantérienne?

A

3 bourses dans la région trochantérienne (2 majeurs et 1 mineur):
• Bourse sous le grand fessier :
o Bourse majeure entre grand trochanter et les fibres du grand fessier et TFL alors qu’ils se lient à la BIT.

• Bourse sous le moyen fessier :
o Bourse majeure à la pointe supéro-postérieur du grand trochanter prévenant la friction entre le moyen glutéal et le grand trochanter, mais aussi entre le moyen et petit glutéal.

• Bourse sous le petit fessier :
o Bourse mineure entre petit glutéal et la pointe supéro-antérieur du grand trochanter.

34
Q

Quelle est la physiopathologie et les signes et symptômes de la bursite trochantérienne?

A

Physiopathologie :
• La cause actuelle de l’inflammation peut être un problème mécanique dans la région, comme une contracture des tissus mous.
• Les contractures des tissus mous les plus communes à la hanche sont les contractures en flexion, contractures de la BIT, et les contractures d’ABD.

Signes et symptômes :
Critères diagnostiques :
1) Douleur sur l’aspect latéral de la hanche et sensibilité à la palpation du grand trochanter.
2) Un des 3 symptômes suivants :
- Douleur en fin d’AA de rotation, ABD ou ADD ; surtout test de FABER positif.
- Douleur à l’ABD de la hanche résistée.
- Pseudo-radiculopathie (ex : douleur descendant sur l’aspect latéral de la cuisse).

Autres signes :
• Douleur en DL du côté de la hanche affectée.
• Soulagement des symptômes avec injection d’un corticostéroïde et d’un anesthésique.
o 77% ont soulagement avec injection de corticostéroïde 1 semaine après l’injection.

35
Q

Quels sont les mécanismes causals et les facteurs associés au développement de la bursite trochantérienne?

A

• Mécanismes de blessures :
- Plus commune lors de condition arthritique, fibromyalgie et variation dans la longueur des jambes.
- Chute sur une surface dure (traumatique- surtout chez les athlètes)
- Friction de la BIT sur le grand trochanter pendant des flexions/extensions de la hanche répétitives (ex : course) (similaire au syndrome de friction de la bandellette au genou), particulièrement chez les athlètes.
o Les gens avec bursite causée par friction ont souvent tension des ABD de la hanche, de la BIT ou du grand glutéal ou une faiblesse des ABD ipsilatérale.

• Pourrait être causé par une contracture en flexion de hanche ou BIT, un alignement lombo-pelvien anormal, une mobilité hanche-lombo-pelvienne générale ou une faiblesse du moyen fessier.

Facteurs associés au développement :
• Plus commun avec condition arthritique, fibromyalgie, différence de longueur des MI.
• Plus commun chez les femmes que chez les hommes (2-4 :1).
• Incidence maximale entre 40 et 60 ans.

36
Q

Quels sont les critères diagnostics de la fascitte plantaire basée sur l’histoire et l’examen physique?

A
  1. Douleur médiale plantaire au talon :
    o + Perceptible après les premiers pas suivants une période d’inactivité (1er pas matin et pire nu pied)
    o Aussi pire après une MEC prolongée
  2. Douleur au talon précipitée par une récente augmentation des activités de MEC
  3. Dlr à la palpation de l’insertion proximale du fascia plantaire
  4. Test « windlass » positif (dorsiflexion passive des orteils)
    o Exécution du test : Faire une extension passive de l’hallux (dorsiflexion)
    –> Entre 20 et 45 degrés d’extension de l’hallux, il devrait avoir une tension a/n du fascia.
    • Si la tension se produit avant  fascia trop tendu donc important de l’étirer.
    • Si la tension se produit après 45 degrés, fascia sur-étiré, donc le renforcer!
  5. Test du tunnel tarsien négatif
  6. ROM actif et passif limité en dorsiflexion au niveau de l’articulation talocrurale
  7. Score anormal à l’Index de posture du pied (Foot Posture index)
  8. Haut IMC chez les individus non-athlétiques
37
Q

Quand devraient-ont considérer une classification diagnostique autres que celles de fascitte plantaire et quels sont les diagnostics différentiels de la fascitte plantaire?

A

Les cliniciens devraient considérer les classifications diagnostiques autres que celles de douleur au talon / fasciite plantaire lorsque :

  • -> Les individus rapportent une limitation d’activité.
  • -> Les atteintes fonctionnelles et structurales ne sont pas consistantes avec celles présentées dans les critères diagnostiques de la fasciite plantaire.
  • -> Les symptômes ne s’améliorent pas avec des interventions visant une normalisation des atteintes.

Dx différentiels possibles :

  • Spondylarthrite
  • atrophie du pad graisseux
  • fibrome plantaire proximal
38
Q

Quels sont les critères diagnostics de la bursite trochantérienne?

A

(1) Les 2 symptômes suivant doivent être présents :
- Douleur à la face latérale de la hanche
- Sensibilité distincte autour du grand trochanter

(2) 1 des 3 conditions suivantes doit être présente :
- Douleur à la fin d’AA en rotation, à l’ABD ou à l’ADD, en particulier un test de FABER positif
- Douleur à l’abduction résistée de la hanche
- Pseudo-radiculopathie (douleur s’étendant le long de l’aspect latéral de la cuisse)

39
Q

Quels sont les critères diagnostics d’une tendinopathie du moyen fessier trochantérienne?

A

Critères diagnostiques

1) Douleur lors de :
- Contraction du muscle atteint.
- Étirement du muscle atteint.
- Palpation du muscle atteint.

2) La douleur est souvent plus postérieure p/r au grand trochanter.

40
Q

Quels sont les interventions de choix pour la fasciite plantaire selon les évidences scientifiques?

A

(A) Thérapie manuelle.
• Mobilisation des tissus mous et articulation
• Procédures pour traiter déficits de mobilité articulaire aux extrémités du MI
• Procédures pour traiter manque de flexibilité des mollets.
• Procédures pour diminuer la douleur et augmenter la fonction.

(A) Étirements.
• Étirement spécifique fascia + gastrocnémiens/soléaire
–> Permet de diminuer la douleur à court terme (1 semaine à 4 mois).
• Pads au talon peuvent être utilisés pour augmenter les bénéfices d’étirements.

(A) Taping.
• Taping anti-pronation pour diminution immédiate (jusqu’à 3 semaines) de la douleur et augmentation de la fonction.
• Taping additionnel au gastrocnémiens et fascia plantaire pour diminuer la douleur à court terme (1 semaine).

(A) Orthèse plantaire. Préfabriqué ou personnalisé
• Support de l’arche médial longitudinal et protection du talon.
–> Diminuer la douleur et augmenter la fonction de court à long terme (2 semaines à 1 ans).
–> Particulièrement efficace chez individus répondant positivement au taping anti-pronation.

(A) Orthèses de nuit.
• Prescrire un programme d’orthèse de nuit pendant 1 à 3 mois pour les individus avec fasciite plantaire qui ont systématiquement une douleur lors des premiers pas le matin.

41
Q

Quels sont les autres interventions possible pour la fasciite plantaire avec des niveaux d’évidences inférieures et que disent les évidences scientifiques à leur sujet?

A

• Électrothérapie (D)

  • -> Le clinicien devrait utiliser la thérapie manuelle, l’étirement et l’orthèse au lieux des modalités d’électrothérapie pour promouvoir des améliorations résultats cliniques à moyen-long terme (1 à 6 mois)
  • -> Le clinicien peut ou non utiliser l’iontophorèse avec la dexamethasone ou l’acide acétique à court terme (2-4 semaines) pour diminuer la douleur ou augmenter la fonction.

• Laser de faible niveau (C)
–> Le clinicien peut utiliser le laser de bas niveau pour réduire la douleur et les limitations d’activités

• Phonophorèse (C)
–> Le clinicien peut utiliser la phonophorèse avec gel ketoprophen niveau pour réduire la douleur

• Ultrason (C)
–> L’utilisation de l’ultrason ne peut pas être recommandée

• Éducation et counseling pour perte de poids (E)

  • -> Le clinicien peut procurer une éducation et des conseils concernant des stratégies d’exercices pour maintenir ou obtenir la masse corporelle optimale
  • -> Le clinicien peut aussi le référé à un professionnel spécialisé en nutrition (nutritionniste) afin adresser problème en nutrition

• Exercices thérapeutiques et rééducation neuromusculaire (F)
–> Le clinicien peut prescrire des exercices de renforcement et d’entrainement du mouvement pour les muscles qui contrôle la pronation et qui atténuent les forces durant la MEC

• Aiguilles sèches (F)
–> L’utilisation d’aiguille ne peut pas être recommandée

• Bonne chaussures (orthèse et rotation de chaussures) (C)

42
Q

Que disent les évidences scientifiques pour diminuer la sévérité de la douleur lors de fasciite plantaire lorsqu’on compare les injections de corticostéroïdes et les orthèses plantaires?

A

–> À court terme : À la 4e semaine, les injections de corticostéroïde sont plus efficaces pour réduire la douleur que les orthèses plantaires.

–> À la 8e semaine, les groupes reportent des niveaux similaires de douleur.

–> À long terme : À la 12e semaine, les orthèses plantaires sont plus efficaces pour réduire la douleur que les injections de corticostéroïde.

–> Les groupes étaient similaires pour les autres résultats secondaires (fonction du pied, qualité de vie reliée à la santé, activité physique auto-rapportée, croyances peur-évitement, épaisseur du fascia plantaire)

–> En bref, l’injection de corticostéroïdes est plus efficace à court terme tandis que les orthèses plantaires sont plus efficaces à long terme (statistiquement significatif), mais n’est peut être pas cliniquement significatif (car la valeur minimale de différence des échelles n’a pas été atteinte). ce qui suggère que, en moyenne, les patients peuvent ne pas remarquer une différence entre les interventions.

43
Q

Quelles sont les interventions de choix pour diminuer la sévérité de la douleur lors de GTPS selon les évidences scientifiques? (comparaison de certains traitements avec les injections de corticostéroïdes)

A

Injection de corticostéroïdes :
• Amélioration significative de la douleur à court terme, comparativement au traitement usuel soit exercices à la maison et thérapie par ondes de choc.

Thérapie par ondes de choc :
• à 1 mois : Inférieur à l’injection de corticostéroïdes
• à 4 mois : supérieure aux corticostéroïdes et exercices à domicile
• à 15 mois : pas de différence statistiquement significative

Entrainement à la maison (exercices) :
• À 1 mois : nettement inférieur aux injection corticostéroïde
• À 4 mois : pas de différence statistique
• À 15 mois : Supérieur aux corticostéroïdes

Orthèse :
• Pas d’évidence.

Donc:

  • 1 mois: Cortico > TOC > Ex’s
  • 4 mois: TOC > (Ex’s = Cortico)
  • 15 mois: TOC = Ex’s > Cortico
44
Q

En lien avec la dernière carte (43), quelle conclusion pouvons-nous tirer sur l’efficacité/utilisation de corticostéroïdes pour diminuer la douleur lors de GTPS?

A

• Injection de corticostéroïdes :
o nettement supérieurs à 1 mois comparé au thérapie par onde de choc et PED,
o supérieurs à 3 mois,
o mais pas différents à 12 mois (comparativement à ondes de choc et exercices).

• Injection corcitostéroïde = supérieur à court terme (<3 mois), inférieurs aux exercices à domicile à long terme.

• Évidences pour améliorer la douleur :
o Court terme (< 3 mois): corticostéroïde
o Long terme : exercices à domicile
o Revue ne pouvait pas établir de conclusion pour thérapie par ondes de chocs.

Implications pour la pratique:

  • ajouter des exercice à la maison, afin de potentiellement améliorer leur résultats à long terme
  • *Injection de corticostéroïdes ont plus de bénéfices pour les patients avec comorbidité et à court terme.**
45
Q

Quels sont les principes d’utilisation d’aide à la marche/orthèse dans la réadaptation de l’arthrose du genou?

A

En cas d’arthrose du genou
• Minimiser les montées d’escaliers, utiliser des sièges surélevés et éviter des fauteuils profonds ou bas afin de minimiser la grande force musculaire nécessaire dans ces amplitudes de FLX en MEC

• Si nécessaire, lors d’une poussée aiguë d’arthrite ou aggravation d’arthrose, utiliser des béquilles, une canne ou un déambulateur pour répartir les forces sur les MSs tout en marchant

• Info supplémentaire : Kisner Chapitre 11
o Des dispositifs adaptatés ou fonctionnels, tels qu’un siège de toilette surélevé, une canne ou une marchette, peuvent être nécessaires pour réduire la DLR et maintenir la fonction
o Les chaussures absorbant les chocs peuvent réduire le stress de l’arthrose des genoux

46
Q

Quels sont les principes d’utilisation d’aide à la marche/orthèse dans la réadaptation de PTG?

A

• La MEC est permise ou non en fonction du type de prothèse utilisé, la fixation utilisée, l’âge, la taille et la qualité de l’os du patient et si l’immobilisateur au genou est porté durant l’ambulation ou les transferts
o Avec fixation cimentée : On permet habituellement la MEC avec des béquilles ou une marchette immédiatement après la chirurgie (progression vers MEC totale en 6 semaines)
o Avec fixation biologique/sans ciment : Recommandations de MEC varient du « touch down only » ou « toe touch » pour 4 à 8 semaines en utilisant des béquilles ou une marchette
o La canne est indiquée durant la progression allant de la MEC partielle à la MEC complète

• L’ambulation sans aide technique, surtout à l’extérieur, n’est pas envisageable jusqu’à ce que le patient ait atteint une EXT active du genou complète ou presque complète et une force adéquate a/n des quadriceps et de la musculature de la hanche pour contrôler le MI

Orthèse :
Période post-opératoire initiale avec PTG :
• Orthèse d’extension en postérieur peut être pertinente à la marche jusqu’à ce que le contrôle du quadriceps soit rétabli.
• Indiquée la nuit pour patients qui ont de la difficulté à récupérer l’extension complète après la chirurgie ou qui avaient contracture en flexion du genou importante avant l’opération.

47
Q

Que devrait inclure l’éducation au patient souffrant d’arthrose selon la phase dans laquelle il se trouve?

A

Phase de protection : sur le contrôle de la douleur et protection de l’articulation.
• Enseignement de méthodes de protection de l’articulation (positionnement au lit, utilisation d’orthèse pour éviter les contractures, exercices de ROM et d’activation musculaire).
• Objectif : maintenir la mobilité, promouvoir la circulation sanguine et avoir des activités fonctionnelles sécuritaires.

Phases de contrôle du mouvement et de retour à la fonction :
• Informer le patient sur sa condition, sur ce à quoi il doit s’attendre concernant sa réadaptation, sur comment protéger l’articulation.
• Enseigner exercices sécuritaires à faire à la maison.
o Comment les faire, paramètres.
o Comment les modifier si les symptômes s’exacerbent.
o Renforcement, étirement, ROM, vélo stationnaire.
–> ROM et activation musculaire particulièrement importants avant MEC pour diminuer la douleur.
• Montrer l’importance de renforcer les muscles de support afin d’aider à stabiliser l’articulation.
• Informer sur les exercices d’équilibre qui aident à diminuer les risques de chute.
• Informer sur l’importance d’alterner activité et repos.

48
Q

Quelle est l’importance des exercices de renforcement de la musculature de la hanche dans le traitement des problèmes d’arthrose et de PTG?

A

Les effets de la PTG sur la fonction musculaire des MIs ne se limitent pas seulement aux muscles extenseurs du genou (quadriceps), car entraîne aussi une perte de force dans les muscles ABD de la hanche (petit et moyen fessiers, TFL).

Les résultats de cette étude soutiennent l’approche actuelle de tx, qui met l’accent sur l’entraînement en force des EXT du genou, mais suggèrent également un changement vers une focalisation plus large du renforcement après une PTG en y incluant les ABD

• Le manque de force significatif des ABD de la hanche un mois après la chirurgie démontre que
o La PTG entraîne des déficits de force dans d’autres groupes musculaires, plutôt qu’uniquement dans les EXT du genou
o Il est nécessaire de renforcer des groupes musculaires variés

  • En bref :
    o Les déficits de force des abducteurs de la hanche sont présents au MI opéré en phase pré-opératoire et post-opératoire de la PTG –> ces déficits ont un impact sur la fonction qui rivalise avec les déficits de force au niveau des extenseurs du genou.
    o 1 mois post-PTG, la perte de force moyenne dans les abducteurs de la hanche est de 18.1% (cliniquement significatif).
    o Par contre, cette perte de force des abducteurs de la hanche n’est pas aussi grande que celle des extenseurs du genou 1 mois post-PTG (18% VS 36%) –> donc le renforcement des extenseurs du genou doivent rester le point focal de la réadaptation post-opératoire.
    o Modifier le protocole pour mettre l’emphase en premier sur les extenseurs du genou durant le 1er mois de réhabilitation avec une augmentation de l’emphase mise sur les abducteurs de la hanche lorsque la récupération progresse (3 mois post), tout en maintenant un haut niveau de renforcement des extenseurs du genou, peut résulter en de meilleurs résultats fonctionnels.
49
Q

Quels sont les principes de traitement et paramètres à considérer dans le traitement d’arthrose du genou et de PTG?

A

Principes
• Les programmes d’exercice optimaux pour l’arthrose du genou devraient avoir un seul objectif et se concentrer sur l’amélioration de la capacité aérobie, de la force musculaire des quadriceps ou de la performance des membres inférieurs

• Les programmes de thérapie par l’exercice axés sur un seul type d’exercice sont plus efficaces pour réduire la DLR et l’incapacité que ceux qui combinent plusieurs types d’exercice avec des objectifs différents au cours d’une même séance
o Une explication de l’inconvénient de mélanger des types d’exercice avec des objectifs différents au cours d’une même séance peut être le fait que la réponse moléculaire des différents types de fibres à l’entraînement (I = Augmenter le nombre de mitochondrie / II = Hypertrophie) est diminuée lors que deux types d’exercices sont jumelés dans la même session

  • Un nombre accru de séances supervisées améliore les bienfaits de l’exercice aérobie
  • L’exercice semble être une thérapie efficace pour l’arthrose du genou, indépendamment de l’âge, du sexe, de l’IMC, de l’état radiographique ou de la douleur de base

Paramètres
• La quantité d’exercice (3x/semaine, 12 séances supervisées) semble être importante pour le soulagement de la DLR et la réduction du handicap : Cependant, une plus grande intensité d’exercice n’a pas amélioré l’effet de la thérapie par l’exercice

50
Q

Quelle est l’importance des exercices de contrôle moteur du QI dans le traitement d’arthrose du genou et de PTG?

A

Si à cause de l’âge ou d’un trauma précédent les muscles sont moins utilisés, ils se fatiguent plus rapidement et ont un contrôle moteur réflexe plus lent :
• Mouvement excessif à l’articulation + instabilité avec forces de cisaillement et stress sur l’articulation.
• Micro-trauma au cartilage articulaire.
• Dégénération du cartilage, augmentation de la pression subchondrale pathologique, sclérose de l’os sous-chondral, affaissement et déviation de l’articulation.
• Cercle vicieux.

Exercices en haute et faible résistance sont bénéfiques pour diminuer la douleur et augmenter la fonction, améliorer l’équilibre et améliorer la proprioception. Tai chi permet aussi de diminuer la douleur et augmenter la fonction.

51
Q

Ainsi, que devrait inclure les exercices de contrôle moteur du QI dans le traitement d’arthrose du genou et de PTG?

A
  • Pour préparer le genou au contrôle dynamique durant les activités en MEC, des exercices en chaîne fermée de faible intensité avec un nombre élevé de répétitions sont plus efficaces qu’en chaîne ouverte (par contre, important de se rappeler que fonctionnellement, le genou fonctionne autant en chaine ouverte qu’en chaine fermée)
  • Important d’incorporer des exercices de co-contractions entre les quads/ischio ainsi qu’une variation entre concentrique et excentrique
  • Important de varier la position de la hanche durant les ex’s de renforcement, afin d’avoir un effet sur la relation tension-longueur qui existe entre les muscles agonistes/antagonistes

• Ex’s isométriques en chaîne fermée :
o Favorisent co-contraction des quads / ischios

• Ex’s dynamiques en chaîne fermée

52
Q

Donner des exemples d’exercices isométriques en chaîne fermée et dynamiques en chaîne fermée…

A

• Ex’s isométriques en chaîne fermée :
o Favorisent co-contraction des quads / ischios
→ Exercice de co-contraction (muscle setting) : Pt assis sur une chaise, genou en EXT et talon au sol Demander au patient de pousser contre le sol en gardant les cuisses contre la chaise → Doit se concentrer à contracter quads + ischios en même temps pour faciliter la co-contraction
→ Alterner isométrique et stabilisation rythmique : Pt debout, MEC égale des 2 pieds. PHT applique une résistance au bassin dans différentes directions, et le patient doit tenir la position (≠ bouger). Facilite les contractions isométriques des muscles des chevilles, genoux et hanches
o Progression : ↑ vitesse d’application des forces résistantes pour que les muscles s’adaptent aux soudains changements de force, mettre patient sur surface instable (lorsque ↑ équilibre + stabilité)

• Ex’s dynamiques en chaîne fermée :
o Marcher sur banc à roulettes : Pt assis sur un banc à roulettes. Demander au patient d’avancer à l’aide de ses pieds (travaille ischios ++) ou de reculer (travaille quads). S’assurer que le genou soit aligné avec les orteils pour éviter ADD hx, RI et valgus subséquent
o Squats partiels, minisquats, entrainement dans un petit arc de mvt : Commencer avec une FLX des genoux de 30-45 degrés, et faire l’EXT. Progression : Patient tient un Theraband qui passe sous ses pieds (↑ résistance quand fait les squats), squat unilatéral, squat sur surface instable
o Glissements le long du mur : Peut être fait avec ballon derrière le dos, Theraband a/n des genoux. Progression : Avec poids dans les mains, ↑ vitesse d’exécution de l’exercice, faire l’horloge (fentes devant/côté/derrière/diagonale)

53
Q

Quelle est l’importance des exercices fonctionnels dans le traitement d’arthrose du genou et de PTG?

A

Impératif de renforcer la musculature au genou en utilisant des modifications d’activités fonctionnelles et en progressant la difficulté à mesure que la force s’améliore:
• Exercices de step-up step-down.
o Commencer avec un step bas, augmenter la hauteur, monter les escaliers.

• Glissements au mur et mini-squats jusqu’à 90⁰, si toléré.

• Lunges partiels.
o Progression : ramasser petits objets au sol.

• Exercices d’équilibre.

• Marche.
o Sur une variété de terrains, sur des rampes, directions inversées, avec aide puis de façon autonome.

54
Q

Quelle est l’importance des exercices cardiovasculaires dans le traitement d’arthrose du genou et de PTG?

A

• Exercices de haute et faible intensité sont bénéfiques.

• Exercices en piscine sont une bonne façon d’initier les patients obèses au sport ou de débuter entraînement chez les patients avec beaucoup de douleur.
o Nage ou aqua jogging permet renforcement musculaire sans surcharger les articulations.

• Pratiquer des sports sans impacts mais qui contribuent à la stabilisation articulaire :
o Vélo, marche nordique, aqua-jogging.

• Patients pas en mesure de participer à un programme d’exercices ou sport doivent être encouragés à poursuivre AVQ comme faire marcher le chien, jardiner, se rendre à vélo au travail, etc.

• Nage, aérobie dans l’eau, exercices aquatiques.
o ↑ Fonction musculaire + Fonction cardiovasculaire, sans causer de traumas/stress aux articulations

• Vélo:
o Essentiel d’ajuster le siège : Le genou doit être en EXT complète (mais pas hyperextension) lorsque la pédale est en bas
o Utiliser une faible résistance sur vélo stationnaire

• Exercices avec impacts avec précautions.
o Course, corde à danser ou autre, tant que le patient demeure asymptomatique.
o Éviter si déformités articulaires sont présentes et que biomécaniques normales ne peuvent être restaurées.

55
Q

Quand doit-on et pourquoi est-il important de bâtir un plan de traitement selon les principes d’intervention pour la phase avancée de réadaptation des PTG?

A

• Quand?
→ Débuter le programme 8-12 semaines post-PTG

• Pourquoi?
→ Afin que le patient développe la force, l’endurance, la puissance et l’équilibre nécessaire afin de retrouver un niveau d’activité fonctionnel complet.
→ Les pts ont souvent leur congé 2-3 mois post-op, lorsqu’ils remplissent les conditions suivantes :
–> Avoir un ROM fonctionnel au genou
–> Capacité à marcher de façon indépendante avec une AT.
→ Cependant, les déficits a/n de la condition physique semblent persister 10 mois à 1 an ou + post-chirurgie.
→ Ainsi, en appliquant un programme d’exercices intensif à ce moment, les patients seraient davantage efficaces dans plusieurs activités fonctionnelles, telles que ↑ et ↓ escaliers, pratiquer leurs loisirs, etc.

56
Q

Quels sont les objectifs, les types d’exercices et les interventions à considérer pour la phase avancée de réadaptation des PTG?

A

• Objectifs :
o ROM fonctionnel au genou.
o 75% de la force du membre sain.
o Retour graduel aux AVQ/AVD.
o Éduquer le patient sur un retour progressif aux activités et importance de surveiller signes et symptômes.
o Éduquer le patient sur importance de la compliance au traitement et trouver des stratégies d’adhérence.

• Quels types d’ex’s?
→ Renforcement fonctionnels / spécifiques à la tâche
→ Proprioception
→ Équilibre
→ Entrainement fonctionnel avancé
→ Poursuite de l’entrainement cardio-vasculaire

• Interventions :
o Étirements pour flexibilité du MI.
o Progresser renforcement.
o Exercices en chaîne fermée avancés.
o Programme de conditionnement aérobique : vélo, nage ou marche.
o Progression marche-jogging à la semaine 10.
o Exercices d’agilité semaine 10-12.
o Ajouter compétences spécifiques au sport.
o Considérer port d’attelle lors d’activités sportives.
o Entraînement spécifique à la tâche.

57
Q

Que devrait contenir l’éducation d’un plan de traitement pour la phase avancée de réadaptation des PTG?

A
  • Effets néfastes des activités répétitives et à impacts élevés (tant récréatives que liées au travail ou à un sport) sur les composantes prothétiques.
  • Comment choisir une activité qui favorise la santé et qui risque moins de ↓ la longévité de la PTG
  • Importance de pratiquer une activité physique à faibles impacts, afin d’éviter l’usure des composantes et la nécessité d’une révision prématurée de la prothèse
58
Q

Quels sont les facteurs à considérer avant de commencer une activité physique?

A

o Niveau de demande (intensité/charge) de l’activité physique
o Poids du patient
o Niveau général de forme physique
o Historique des sports pratiqués par le patient avant la PTG
o Qualité de la PTG et des tissus mous qui l’entourent

59
Q

Quels sont les activités physiques recommandés pour la phase avancée de réadaptation des PTG?

A

–> Peu d’impact, peu de charge, intensité modérée-élevée appropriée sur une base régulière pour l’entrainement aérobie

  • Vélo stationnaire
  • Aquaforme / aérobie dans l’eau
  • Marche
  • Golf (avec kart préférablement)
  • Danse style ballroom
  • Tennis de table
60
Q

Quels sont les activités physiques recommandés SI pratiquées AVANT PTG pour la phase avancée de réadaptation des PTG?

A

–> Impact modérée, appropriée sur une base récréative si performée à une intensité faible ou modérée

  • Vélo de route
  • Marche avec aspect de vitesse/puissance
  • Aérobie avec faibles impacts
  • Ski de fond
  • Tennis de table
  • Tennis en double
  • Aviron
  • Bowling
  • Canoe
61
Q

Quels sont les activités physiques non-recommandés pour la phase avancée de réadaptation des PTG?

A

–> Gros impact, grande charge. Le maximum de la charge se produit lorsque le genou est en flexion

  • Jogging/course
  • Basketball
  • Volleyball
  • Tennis en simple
  • Baseball, balle molle
  • Aérobie avec forts impacts
  • Stairmaster
  • Handball, racketball, squash
  • Football, soccer
  • Gymnastique, tumbling
  • Ski nautique