Tuto 1-Lombalgie mécanique Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une lombalgie non-spécifique? (Définition et discuter des causes possibles)

A
  • Douleur au bas du dos qui n’est pas attribuable à une pathologie reconnaissable, spécifique et connue (ex : infection, tumeur, ostéoporose, fracture, déformation structurale, trouble inflammatoire, syndrome radiculaire, syndrome de la queue de cheval).
  • La cause de la douleur est inconnue.
  • Plusieurs facteurs ont été identifiées comme une cause possible de la douleur ou qui pourrait affecter le développement et l’évolution de la douleur :
  • -> Dégénérescence des disques intervertébraux (révélée à l’imagerie). Cependant, plusieurs anomalies sont très communes à l’imagerie chez des personnes asymptomatique.
  • -> Rôle possible du TNF-a.
  • -> Facteurs de croissance des nerfs provenant de la dégénérescence des noyaux pulpeux (dû à leur rôle dans la transmission de la douleur).
  • -> Facteurs mécaniques, mais certaines études démontreraient que l’implication ne serait pas majeure.
  • -> Surplus de poids.
  • -> Tabagisme.
  • -> Génétique.
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2
Q

Est-ce que la lombalgie non-spécifique est une lombalgie dont on ne connaît pas la cause?

A

Oui.

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3
Q

Quel est l’apport des yellow flags dans l’évaluation diagnostic chez cette population?

A

–> Introduit pour identifier les patients à risque de développer des symptômes chroniques et des incapacités à long terme.
–> Permet de déterminer le risque de chronicisation de la lombalgie via la détermination des facteurs psychosociaux contribuant.
o Les yellow flags incluent une attitude et des croyances inappropriées a propos de la douleur lombaire (par exemple, que la douleur indique un dommage sérieux), comportement inapproprié à la douleur (comportement de peur-évitement) et difficulté émotionnelles reliées au travail.

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4
Q

Quand devrait-on penser à référer un patient présentant une lombalgie pour des tests d’imagerie?

A
  • -> Patients avec des déficits neurologiques progressifs.

- -> Lorsqu’une cause sérieuse est suspectée.

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5
Q

Qu’est-ce qu’une douleur radiculaire (cause, localisation et type de douleur)?

A

Cause : Décharges ectopiques émanant d’une racine nerveuse dorsal ou du ganglion du nerf spinal. Souvent causé par une hernie discale, qui entraîne une inflammation de la racine nerveuse (processus pathophysiologique).

Localisation : Douleur voyageant dans le MI selon une bande de 2-3 po de largeur.
La douleur peut être ressentie dans la fesse, la cuisse, la jambe ou le pied, tout en épargnant l’une de ces régions partiellement ou complètement.
Contrairement à la douleur somatique, la douleur radiculaire est plus distale que proximale.

Type de douleur : Lancinante, intense, électrique.
La douleur est lancinante et parfois associée à des chocs électriques ; elle peut être perçue à la fois comme superficielle et profonde.
La manœuvre de Valsalva, tout comme dans la douleur somatique, peut être positive.

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6
Q

Quels sont les 2 types de douleur somatique?

A
  1. Douleur somatique nociceptive

2. Douleur somatique référée

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7
Q

Qu’est-ce qu’une douleur somatique nociceptive (cause, localisation et type de douleur)?

A

Cause : Douleur qui est évoquée par des stimulation nociceptives des structures de la colonne lombaire.
Sensation nuisible provoquée par une stimulation thermique, mécanique ou chimique des nocicepteurs des muscles, ligaments, facettes, et articulations du dos.

Localisation : Diffuse autour du site.

Type de douleur : Sourde, lancinante

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8
Q

Qu’est-ce qu’une douleur somatique référée (cause, localisation et type de douleur)?

A

Cause : Causé par un stimuli nociceptif au niveau des terminaisons nerveuses des structures de la colonne lombaire (disques, articulations zygapophysaires, articulations sacro-iliaques). N’implique pas la stimulation d’une racine nerveuse.
Douleur dont l’origine est éloignée du site de perception. Des structures ne faisant pas partie de la colonne (reins, utérus) peuvent causer de la douleur lombaire, ou les structures de la colonne lombaire peuvent créer de la douleur à un site éloigné (ex : membres inférieurs).

Localisation : Douleur se propageant dans les MI et étant perçu dans des régions innervées par d’autres nerfs que celui touché, mais serait perçue dans des régions partageant la même innervation segmentaire. Affecte une vaste région, dont les limites sont difficiles à localiser exactement. Le patient peut toutefois aisément localiser le centre/cœur de la région douloureuse. Ne suit pas le patron d’un dermatome.
La présence de douleur référée s’expliquerait par le partage des afférences nerveuses entre la structure à l’origine de la douleur et les structures perçues comme douloureuses.
Plus difficile à discriminer/localiser que la douleur radiculaire.
L’emplacement de la douleur reste fixe.

Type de douleur : Sourde, douloureuse, tenaillante, parfois décrite comme une pression s’étendant.
Il n’y a pas de présence de signes neurologiques dans ce type de douleur.

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9
Q

Fiche gratuite :)

A

Allez relire la section anatomie du tuto 1

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10
Q

Comment l’articulation de la hanche pourrait être impliquée dans le développement de la lombalgie (influence biomécanique)? (nommer les 3 liens hanches-colonne)

A

La relation biomécanique entre la hanche et la région lombaire, existe principalement en raison des muscles qu’ils partagent :
– Psoas.
– Carré des lombes.
– Érecteurs du rachis.
– Grand glutéal.
C’est pourquoi l’articulation de la hanche est un potentiel contribuant à la lombalgie.

La contraction de ces muscles affecte directement les mouvements de la colonne, du bassin et de la hanche, étant donné leurs sites d’attachement communs. Un mouvement à la hanche ou en lombaire nécessitera donc un mouvement compensatoire de l’autre région –> interdépendance régionale.

3 liens entre la hanche et la lombalgie :

  1. Syndrome hanche-colonne
  2. Diminution d’AA à la hanche
  3. Faiblesse des muscles de la hanche
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11
Q

Qu’est-ce qu’un syndrome hanche-colonne et expliquer comment il est impliqué dans le développement de la lombalgie?

A

Correspond à la relation biomécanique entre la hanche et la colonne lombaire. Décrit l’influence d’une articulation coxofémorale pathologique sur l’alignement de la colonne, les longueurs musculaires subséquentes et les forces qui sont appliquées au niveau des articulations.

Exemples :
–> L’arthrose sévère à la hanche serait potentiellement responsable d’un alignement anormal de la colonne dans le plan sagittal, entraînant de la douleur.
–> Contracture de la hanche en flexion entrainant :
o Hyperlordose lombaire compensatoire.
o Bascule postérieure du bassin avec augmentation de la posture cyphosée
(Arthrose destructrice à la hanche.)
Même si les influences biomécaniques de la hanche sur la lombalgie restent à être approfondies, le niveau d’évidence actuel supporte le fait qu’il y ait un lien entre la hanche et la région lombaire.

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12
Q

Expliquer comment une diminution d’AA à la hanche est impliqué dans le développement de la lombalgie?

A

La restriction d’AA, pathologique (ex: arthrite) ou non pathologique (ex: restrictions des tissus mous), serait corrélée avec le développement de la lombalgie.

Exemples :

  • -> Individus avec LBP ont souvent un ROM asymétrique (restriction) au niveau de la rotation de la hanche –> RI < RE ou RI D ≠ RI G.
  • -> Chez les joueurs de golf, une diminution de ROM au mouvement de FLX-ABD-RE (FABER) à la hanche dominante a été noté lors du swing chez un golfeur.
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13
Q

Expliquer comment une faiblesse des muscles de la hanche est impliqué dans le développement de la lombalgie?

A
  • Les femmes athlètes avec un ATCD de lombalgie démontrent une asymétrie bilatérale au niveau de la force des extenseurs de la hanche. Aucune évidence à ce sujet pour les hommes. Aucune différence de forces au niveau de l’ABD de la hanche dans les deux sexes.
  • Les muscles para-spinaux ont une fatigabilité normale tandis que le grand glutéal se fatigue plus rapidement chez patient avec LBP.
  • La fatigabilité des fléchisseurs et des abducteurs de la hanche et des abdominaux est significativement associée avec la lombalgie.

o Une bonne force est nécessaire à la stabilité du bassin (RE et RI). Il est bon d’examiner la force des extenseurs/ABD /ADD de la hanche compte tenu du rôle que leur force et leur endurance jouent dans la stabilité latérale du bassin.

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14
Q

Quel est l’influence du spina bifida occulta dans la lombalgie?

A
  • L’incidence de spina bifida occulta (SBO) diminue avec l’âge. Sa prévalence est variable selon les études et pourrait atteindre 50% dans la population générale.
  • Des études suggèrent qu’une formation osseuse au niveau des tissus conjonctifs peut avoir lieu avec l’avancement en âge, remplissant l’arche postérieure « ouverte » de la SBO.
  • Dans l’étude, les patients avec une SBO ont reporté plus de douleur que ceux sans malformation congénitale.
  • La SBO n’augmente pas le risque de développer des symptômes d’atteinte de racine nerveuse.
  • La fréquence de douleurs radiculaires cliniquement confirmées est augmentée chez les patient avec une SBO.
  • La SBO augmente la sévérité du portrait clinique, mais la SBO n’aurait toutefois pas un rôle causal et n’influencerait pas la chronicité.
  • Les patients avec une SBO-S1 ont une plus grande incidence d’hernie discale postérieur, car la SBO entrainerait une instabilité de la base de la colonne lombaire.
  • Pourquoi il y a une augmentation de douleur ? Il est suggéré dans l’étude que l’adaptation des tissus mous après un événement déclencheur serait interrompue chez les patients avec une SBO, ce qui augmenterait la douleur de ces patients.

Points clés :

  • 10% des pts souffrant de lombalgie subaigüe ou chronique ont une malformation lombo-sacrale congénitale.
  • Les patients avec une SBO ont des douleurs plus sévères.
  • SBO n’augmenterait pas les symptômes de racines nerveuse.
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15
Q

Comment le système oncologique peut engendrer une douleur (référée) à la région lombaire et discuter des autres symptômes associés?

(diagnostic différentiel possible)

A

• Douleur lombaire avec faiblesse sévère des MI sans douleur, avec ROM complet et histoire récente de sciatalgie et SLR négatif.
• Douleur aux jambes bilatérale avec atteinte motrice et des réflexes.
• Sensibilité osseuse au niveau des processus épineux (infection ou néoplasme).
• Différence de température –> côté atteint plus chaud lorsque la tumeur interfère avec les nerfs sympathiques.
• S&S associés :
o Perte de poids significative.
o Douleur nocturne perturbant le sommeil.
o Fatigue extrême.
o Symptômes constitutionnels : fièvre, sudation.
o Symptômes relatifs à d’autres organes/systèmes : changements urinaire, toux, dyspnée, ballonnements abdominaux, diarrhée.

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16
Q

Comment le système cardiovasculaire peut engendrer une douleur (référée) à la région lombaire et discuter des autres symptômes associés?

(diagnostic différentiel possible)

A

• Douleur lombaire qui palpite (« throbbing »), élance.
• Douleur lombaire accompagnée de douleur aux jambes soulagée par la position debout immobile ou le repos.
• Douleur lombaire présente dans toutes positions du dos et qui est augmentée à l’effort.
• Douleur lombaire accompagnée d’une sensation de pulsation ou d’un pouls abdominal palpable (possiblement une masse abdominale pulsatile palpable).
• Douleur au bas du dos, au bassin, et/ou à la jambe avec changement de température entre les 2 jambes.
o Côté atteint plus chaud –> occlusion veineuse ou tumeur.
o Côté atteint plus froid –> occlusion artérielle.
• Blessure au dos se produisant en soulevant une charge chez quelqu’un avec une maladie cardiaque connue ou un ATCD d’anévrisme.

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17
Q

Comment le système pulmonaire peut engendrer une douleur (référée) à la région lombaire et discuter des autres symptômes associés?

(diagnostic différentiel possible)

A

• S&S associés :
o Dyspnée.
o Toux persistante.
o Fièvre et frissons.

• Douleur lombaire aggravée par les mouvements respiratoires.
o Respiration profonde, rire, toux.

  • Douleur lombaire soulagée en retenant la respiration ou par un Valsalva.
  • Diminution de la douleur avec auto-support en se coucher sur le côté atteint ou en tenant fermement un oreiller contre la poitrine/abdomen.

• Les mouvements spinaux/du tronc (rotation ou flexion latérale du tronc) ne reproduisent pas les symptômes.
o Exception : déchirure intercostale causée par une toux forte provenant de sous la pleurésie diaphragmatique peut résulter en des mouvements douloureux et être reproduite à la palpation locale.

• Pouls faible et rapide accompagné d’une diminution de la pression sanguine (pneumothorax).

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18
Q

Comment le système rénal/urologique peut engendrer une douleur (référée) à la région lombaire et discuter des autres symptômes associés?

(diagnostic différentiel possible)

A

• Douleur rénale et urétrale peut être ressentie au niveau des dermatomes T9 à L1, la douleur est constante mais qui peut augmenter (pierres au rein).

• Douleur rénale de nature inflammatoire peut être soulagée par un changement de position.
o Douleur rénale causée par colique néphritique (infection) inchangée avec le changement de position, mais généralement accompagnée de symptômes constitutionnels associés à l’inflammation ou l’infection.

  • Douleur lombaire au niveau des reins peut être causée par cancer ovarien ou testiculaire.
  • Douleur lombaire et aux épaules, simultanée ou alternée, peut être d’origine rénale/urologique.
  • Flexion latérale du même côté et pression au niveau de la moelle épinière vis-à-vis la douleur est plus confortable, mais n’élimine pas totalement la douleur en cas d’atteinte des reins (le patient peut préférer cette position, car elle éloigne le rein de la colonne et des forces de compression qui entraîne les symptômes douloureux).
• S&amp;S associés :
o Sang dans l’urine.
o Fièvres.
o Frissons.
o Augmentation de la fréquence urinaire.
o Difficulté à initier ou maintenir la miction.
o Douleur testiculaire. 
o Érection et/ou éjaculation douloureuse.
  • Sensibilité des angles costovertébraux possible; douleur affectée par le changement de position (douleur pseudo-rénal)
  • Histoire de chute, coup ou soulèvement traumatique (musculosquelettique).
  • Douleur lombaire persistant (bassin/aine/testicules) chez un homme avec ATCD de prostatite chronique ne répondant pas aux traitements médicaux (ex : antibios) –> suggère la nécessité de (ré)évaluer si atteinte du plancher pelvien.
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19
Q

Comment le système gastro-intestinal peut engendrer une douleur (référée) à la région lombaire et discuter des autres symptômes associés?

(diagnostic différentiel possible)

A
  • Douleur lombaire et abdominale au même niveau (simultanées ou en alternance) –> vérifier si historique GI ou S&S associés.
  • Douleur lombaire avec douleur abdominale à un niveau plus bas –> chercher la source au niveau du dos.
  • Douleur lombaire associée avec nourriture ou repas (augmente ou diminue les symptômes).
  • Douleur lombaire accompagnée par brûlures d’estomac ou soulagée par des antiacides.

• S&S associés :
o Dysphagie.
o Odynophagie (douleur pharyngée, lors de la déglutition, ou œsophagienne, lors de la progression du bol alimentaire mais sans sensation de blocage).
o Méléna (sang dans les selles).
o Perte de poids inexpliquée ou inattendue, particulièrement si accompagnée de satiété rapide.
o Distension abdominale.
o Sensibilité au niveau du point de McBurney.
o Signe de l’obturateur ou de l’iliopsoas positif.
o Diarrhée sanglante.
o Vomissements.

  • LBP accompagné de constipation –> parfois une manifestation d’hyperréactivité du plancher pelvien ou de spasmes.
  • Douleur sacrale lorsque le rectum est stimulé (pendant le mouvement de l’intestin ou lorsque le gaz passe).
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20
Q

Comment le système gynécologique peut engendrer une douleur (référée) à la région lombaire et discuter des autres symptômes associés?

(diagnostic différentiel possible)

A

• ATCD ou présence de troubles gynécologiques.
o Rétroversion utérine, kyste ovarien, fibromes utérins, endométriose, maladie inflammatoire pelvienne, agression sexuelle/inceste, stérilet, naissances multiples avec travail prolongé ou utilisation de forceps.

• S&amp;S associés :
o Menstruations irrégulières ou manquées.
o Poitrine sensible.
o Nausées et vomissements cycliques.
o Constipation chronique.
o Écoulements vaginaux.
o Saignements utérins anormaux.
o Saignements chez une femme ménopausée.
  • Douleur au dos ou pelvis directement après un cycle menstruel manqué, tension artérielle basse et douleur à l’épaule lorsque l’hémorragie se produit (grossesse ectopique)
  • LBP et/ou douleur pelvienne intermittente mais régulière avec le cycle menstruel.
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21
Q

Comment le système psychogénique peut engendrer une douleur (référée) à la région lombaire et discuter des autres symptômes associés?

(diagnostic différentiel possible)

A
  • Sensibilité lombaire généralisée, non-anatomique avec réaction exagérée à la palpation superficielle.
  • Examiner signes non-organiques : chargement axial (pression décroissant sur le top de la tête), rotation épaule-hanche (rotation des épaules et des hanches avec les pieds stables), signes de Wadell.
  • Douleur régionale (toute la jambe), engourdissements, faiblesse, perturbations sensorielles.
  • Utilisation chronique de narcotiques.
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22
Q

Ainsi, de manière générale, dans quelles circonstances (signes, symptômes ou indices à l’histoire) doit-on suspecter une lombalgie d’origine non-mécanique et ainsi rediriger son patient vers le médecin traitant?

A
  • Âge < 20 ans, > 50 ans sans histoire d’événement précipitant.
  • Douleur lombaire chez les enfants –> red flag, particulièrement si présent depuis plus de 6 semaines.
  • Douleur lombaire nocturne constante, intense, et non-soulagée par les changements de position.
  • Douleur causant un mouvement constant ou qui pousse le patient à se redresser en position assise.
• Douleur lombaire avec symptômes constitutionnels :
o Fatigue.
o Nausée et vomissements.
o Diarrhée.
o Fièvre.
o Sudation.
  • Douleur lombaire accompagnée de perte de poids inexpliquée.
  • Douleur lombaire accompagnée de faiblesse extrême aux jambes, engourdissement à l’aine ou au rectum, difficulté à contrôler la fonction vésicale ou intestinale –> syndrome de la queue de cheval.
  • Douleur lombaire avec début insidieux et progressant.
  • Douleur lombaire n’étant pas soulagée par position couchée.
  • Douleur lombaire qui ne varie pas avec l’exercice ou l’effort.
  • Douleur soulagée en s’assoyant et se penchant vers l’avant –> pancréas.
  • Douleur lombaire accompagnée de douleur aux articulations multiples (arthrithe rhumatoïde, fibromyalgie) ou de raideur matinale (spondylarthropathie).
  • Douleur lombaire sévère, persistante avec mouvement complet et sans douleur de la colonne.
  • Douleur lombaire soudaine, localisée, ne diminuant pas en 10 jours à 2 semaines chez les femmes post-ménopausées ou chez les adultes ostéoporotiques (ostéoporose avec une fracture de compression).
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23
Q

Quel aspect de l’histoire médicale nous permet de suspecter une lombalgie d’origine non-mécanique et ainsi rediriger son patient vers le médecin traitant?

A
  • ATCD de cancer, maladie de Crohn ou obstruction intestinale.
  • Utilisation à long terme d’AINS (saignements gastro-intestinaux), stéroïdes ou immunosuppresseurs (cause infectieuse).
  • Histoire récente ou antérieur d’infection récurrente des voies respiratoires supérieures ou pneumonie.
  • Histoire récente de chirurgie, particulièrement douleur lombaire 2 à 8 semaines après discectomie (infection).
  • Histoire d’ostéoporose et/ou de fracture vertébrale de compression (fracture)
  • Histoire de murmure cardiaque ou de valve prosthétique (endocardite bactérienne).
  • Histoire de claudication intermittente et de maladie cardiaque chez un homme avec douleur mi-lombaire profonde (masse abdominale pulsatile).
  • Histoire de maladies associées avec hypercalcémie –> hyperparathyroïdisme, myélome multiple, ostéoporose sénile, hyperthyroïdie, maladie de Cushing, maladie rénale tubulaire (pierre au rein).
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24
Q

Pourquoi est-il important de classifier les patients lombalgiques en fonction des sous-groupes?

A

Classer les patients en sous-groupes homogènes permet d’optimiser l’effet d’un traitement spécifique. Associé les sous-groupe de patient (classé selon leur signes et symptômes) à un traitement spécifique permet d’obtenir de meilleurs résultats au traitement (comparé aux méthodes alternatives sans sous-groupe).

  • -> Les études ont démontré que la classification en sous-groupe accentue l’amélioration à court et à long terme des incapacités reliées à la lombalgie et un retour au travail plus rapide.
  • -> Permet de mieux identifier le type de thérapie auquel le patient sera plus susceptible de répondre positivement.
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25
Q

Quels sont les niveaux de triage et approches de réadaptation possible du TBCS?

A

Le Système de classification en fonction du traitement comporte 2 niveaux de triage :
1) Niveau du premier contact avec le professionnel de la santé
Objectif du triage : déterminer si le patient est un candidat adéquat pour la réadaptation, soit par l’exclusion de pathologies ou de comorbidités sérieuses (red flags) ou en déterminant si le patient pourrait faire l’autogestion de ses soins.

2) Niveau du professionnel de réadaptation
Objectif du triage : déterminer l’approche de réadaptation la plus appropriée en fonction de la présentation clinique du patient.

  • 3 approches de réadaptation possibles :
    1) Approche par la modulation des symptômes.
  • -> Patient avec LBP récente ou nouvellement récurrent causant des caractéristiques symptomatiques.
    2) Approche par contrôle du mouvement.
  • -> Patient avec une douleur et un statut d’incapacité modérée.
    3) Approche d’optimisation de la fonction
  • -> Patient avec une douleur et un statut d’incapacité faible.
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26
Q

Qu’est-ce que l’approche de modulation des symptômes, c’est-à-dire le programme d’exercice hiérarchique pour les patients qui ont été associés à l’approche par modulation des symptômes du TBCS?

A

1- Est-ce que le patient est irritable ou inflammé?
Oui –> adresser l’irritation par le repos actif

2- Est-ce que les symptômes du patient périphéralisent avec l’extension, la flexion ou s’il a un SLR positif?
Oui –> Prescrire des tractions

3- Est-ce que les symptômes centralisent avec la flexion et l’extension?
Oui –> Prescrire des ex’s spécifiques qui centralisent les symptômes

4- Est-ce que les symptômes du patient ont cessé de centralisé et qu’il n’a plus de douleur en bas du genou
Oui –> Manipulation

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27
Q

Qu’est-ce que l’approche de contrôle du mouvement, c’est-à-dire le programme d’exercice hiérarchique pour les patients qui ont été associés à l’approche par contrôle du mouvement du TBCS?

A

1- Est-ce qu’une structure neurale semble atteinte/sensitized?
Oui –> Adresser la structure neurologique sensitized (Mobilité neurale)

2- Y a-t-il un trouble de la mobilité articulaire ou de la flexibilité musculaire?
Oui –> Prescrire des ex’s de flexibilité et de mobilisation articulaire

3- Y a-t-il un trouble de contrôle moteur?
Oui –> Prescrire des ex’s de contrôle moteur

4- Y a-t-il un trouble musculaire d’endurance?
Oui –> Prescrire des ex’s d’endurance

28
Q

Comment un patient passe-t-il d’un approche à un autre dans le TBCS?

Si un patient présente 2 caractéristiques au sein d’une même approche, où le patient se situent-ils?

A
  • Modèle dynamique : En fonction de l’amélioration et de la dégradation des symptômes avec le temps, un patient peut passer d’un traitement à un autre (exemple : le patient peut passer de l’approche de modulation des symptômes VERS l’approche de l’optimisation de la fonction)
  • Si un patient présente des critères de 2 options de traitement (ou plus), débuter selon la progression indiquée ci-haut (ex : Approche modulation des symptômes : Exercice de direction préférentielle AVANT les manipulations)
  • Pour optimiser le traitement, il ne faut pas seulement placer le patient dans l’une des 3 catégories, il faut aussi adresser l’aspect psychosocial (à l’aide d’éducation au patient, en travaillant les stratégies de coping, en adressant la catastrophisation) et les comorbidités (avec des interventions médicales).
29
Q

Quelles sont les différentes règles de prédiction clinique diagnostique pour les pathologies associées à la lombalgie pour l’articulation sacro-iliaque?

A

Articulation sacro-iliaque

  • Pas de centralisation des symptômes.
  • Douleur dominante dans la zone de l’épine iliaque postérosupérieur (ÉIPS).
  • 3 des 5 tests suivants positifs :
    1) Distraction
    2) Compression
    3) Poussée à la cuisse (thigh thrust)
    4) Test de Gaenslen
    5) Poussée sacrale (sacral thrust)
30
Q

Quelles sont les différentes règles de prédiction clinique diagnostique pour les pathologies associées à la lombalgie pour une hernie discale avec implication de la racine nerveuse?

A
  • SLR positif avec douleur référée dans la jambe
  • 3 des 4 éléments suivants sont présents à l’histoire ou examen (règle de Hancock) :
    1) Douleur dans un dermatome concordant avec une racine nerveuse
    2) Déficits sensoriels correspondants
    3) Faiblesse des réflexes correspondants
    4) Déficits moteurs correspondants
  • Test « crossed straight leg raise » positif
31
Q

Quelles sont les différentes règles de prédiction clinique diagnostique pour les pathologies associées à la lombalgie pour une sténose spinale?

A
  • 3 des 5 éléments suivants présents à l’histoire :
    1) Âge > 48 ans
    2) Symptômes bilatéraux
    3) Douleur à la jambe > douleur au dos
    4) Douleur à la marche ou à la station debout
    5) Douleur diminué en position assise (surtout en flexion)
  • Augmentation de la tolérance à la marche lorsque la colonne est en flexion, soulagement en penchant le tronc
32
Q

Quelles sont les différentes règles de prédiction clinique diagnostique pour les pathologies associées à la lombalgie pour une spondylolisthésis?

A
  • Glissement intervertébral à l’inspection ou palpation
  • Hypermobilité segmentaire lors de l’utilisation d’un test manuel passif de mouvement intervertébral
  • Test d’extension passive de la jambe positif
33
Q

Quels sont les S&S prédicteurs d’un problème à la hanche plutôt que lombaire?

A
  • Boiterie.
  • Douleur à l’aine.
  • RI hanche limitée.
  • Patron capsulaire à la hanche (RI, ABD, Flexion).
  • Signe de la fesse positif (tout de suite référer au médecin) : le signe de la fesse est positif lorsque l’AAP à la flexion de la hanche est la même peu importe si le genou est fléchit ou étendu. La SFM est généralement vide et causée par la douleur.
34
Q

Qu’est-ce que le signe de la fesse?

A
  • ** SIGNE DE LA FESSE ***
  • Faire le test : Patient en DD, faire une flexion de la hanche avec le genou en extension (SLR), puis avec le genou en flexion.
  • Signe (+) : ROM FLX hanche genou étendu = ROM FLX hanche genou fléchit (avec SFM vide).
  • Conclusion : Lésion majeure au niveau de la fesse ou de la hanche : infection, tumeur, fracture –> Drapeaux rouges –> Urgence.
  • Signe (-) : ROM FLX hanche genou étendu < ROM FLX hanche genou fléchit (car tension des ischiojambiers ou du nerf sciatique).
35
Q

Quels sont les S&S prédicteurs d’un problème lombaire?

A

• La colonne lombaire peut référer des symptômes à la hanche et aux MI’s même s’il n’y a pas de symptômes au niveau de la colonne lombaire.

• Dermatomes :
o L1 : Partie antérieure et latérale de la hanche.
o L2 : Crête iliaque (fesse) et la face médiale de la cuisse.
o L3 : Crête iliaque (fesse) et face médiale du genou et de la cuisse.

• Hernie discale L4-L5 :
o Peut causer de la douleur à l’aine.

  • Une restriction de mouvement à la hanche peut souvent être un facteur étiologique de la douleur lombaire.
  • Limitation RI > RE de la hanche.
  • Limitation de l’extension de la hanche.
  • Débalancements musculaires et faiblesse au niveau des hanches.
36
Q

Rappel, quels sont les indicateurs d’une condition à la hanche et les indicateurs d’une condition lombaire?

A

Indicateurs d’une condition à la hanche

  • RI hanche limitée.
  • Patron capsulaire (RI, ABD, flexion).
  • Douleur à l’aine.
  • Signe de la fesse positif (drapeaux rouges).
  • Boiterie.
  • Augmentation de la charge sur la région lombaire lors des mouvements (ex : la flexion du tronc est réalisée en plus grande partie au niveau lombaire que au niveau des hanches)
Indicateurs d’une condition lombaire
Au niveau de la hanche
- Limitation RI > RE.
- Limitation de l’extension.
- Douleur selon les dermatomes.
- Débalancements musculaires et faiblesse au niveau des hanches.
37
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques suivantes associées aux syndromes de dérangement?

  • Description
  • Origine de la douleur
  • Processus pathologique
  • Douleur référée
  • Douleur constante
  • Déformation
  • ROM ↓
  • Douleur ↑ durant le mouvement
  • Douleur fin AA
  • Changement des symptômes
A
  • Description:
  • -> Douleur d’origine discale qui implique le phénomène de centralisation/ périphéralisation
  • -> Présence d’un dérangement intra-articulaire qui modifie l’arthrocinématique
  • Origine de la douleur:
  • -> Douleur causée par un dérangement discal, central et asymétrique.
  • -> Présence de centralisation et le périphéralisation
  • -> Obstruction au mouvement
  • -> Direction préférentielle (= déterminer avec des mouvements répétés opposés qui vont engendrer des réponses opposées)
  • Processus pathologique: OUI
  • Douleur référée: OUI / NON (local ou référée)
  • Douleur constante: OUI / NON (constante ou intermittente)
  • Déformation: OUI / NON
  • ROM ↓: OUI
  • Douleur ↑ durant le mouvement: OUI (selon AA disponible) / NON
  • Douleur fin AA: Durant > Fin AA
  • Changement des symptômes: Rapides
38
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques suivantes associées aux syndromes de dysfonction?

  • Description
  • Origine de la douleur
  • Processus pathologique
  • Douleur référée
  • Douleur constante
  • Déformation
  • ROM ↓
  • Douleur ↑ durant le mouvement
  • Douleur fin AA
  • Changement des symptômes
A
  • Description:
  • -> Dysfonction selon la direction atteinte
  • -> Douleur intermittente qui se développe de façon insidieuse
  • -> Perte évidente d’AA avec douleur en fin d’AA
  • Origine de la douleur:
  • -> La douleur est reproduite par le sur-étirement des tissus rétractés en fin d’AA par une déformation mécanique de tissus mous rétractés (perte d’élasticité)
  • -> Les tissus sont endommagés par un processus inflammatoire, dégénératif ou traumatique
  • -> Souvent vu dans les cas post-op.
  • Processus pathologique: NON
  • Douleur référée: NON (local)
  • Douleur constante: NON (intermittente)
  • Déformation: NON
  • ROM ↓: OUI
  • Douleur ↑ durant le mouvement: OUI (selon AA disponible) / NON
  • Douleur fin AA: OUI ++++
  • Changement des symptômes: Plutôt lent. Disparaissent après l’arrêt de mise en tension.
39
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques suivantes associées aux syndrome postural?

  • Description
  • Origine de la douleur
  • Processus pathologique
  • Douleur référée
  • Douleur constante
  • Déformation
  • ROM ↓
  • Douleur ↑ durant le mouvement
  • Douleur fin AA
  • Changement des symptômes
A
  • Description:
  • -> Douleur locale intermittente au niveau de la colonne vertébrale provoquée par une déformation mécanique des tissus mous qui se produit uniquement quand le segment vertébral est soumis à une position statique prolongée
  • -> La douleur n’est pas provoquée par le mouvement, pas référée et pas constante
  • Origine de la douleur
  • -> Provoquée par une déformation mécanique des tissus mous jugés « sains »
  • -> Patient avec des mauvaise posture
  • -> La douleur apparait APRÈS une mise en tension prolongée
  • -> Pas très commun en clinique (car les patients ne consultent pas)
  • Processus pathologique: NON
  • Douleur référée: NON (locale)
  • Douleur constante: NON (intermittente)
  • Déformation: NON
  • ROM ↓: NON
  • Douleur ↑ durant le mouvement: NON, Douleur lors de posture statique prolongée
  • Douleur fin AA: OUI / NON, Oui si statique prolongée
  • Changement des symptômes: Assez instantané
40
Q

Quels sont les principes de traitement pour un syndrome postural?

A

• Éducation +++ sur les mécanismes causant la douleur et le continuum vers le dérangement.

• Correction des mauvaises habitudes posturales
o Rouleau lombaire, Mécanique corporelle
o Éducation posturale (lien entre la posture et la douleur lombaire, comment obtenir et maintenir une bonne posture, quelles postures sont à éviter, direction préférentielle).

  • Prophylactique (en prévention)
  • Exercices de réduction posturale
  • Exercices de contrôle moteur
41
Q

Quels sont les principes de traitement pour un syndrome de dysfonction?

A
  • Remodelage des tissus endommagés.
  • Regagner l’AA perdue.

• Exercices d’étirement progressifs.
o Doit produire légère douleur en fin d’AA. « No pain, no gain » = relativement vrai.

  • Éducation correction de la posture.
  • Exercices prophylactiques.

• Exercices :
o Minimum 4x/jour, 10-15 répétitions.
o Si l’exercice ne produit pas de douleur = pas bien fait.
o Douleur normale = dure 10-15 mins post-exercice.
o Il ne se produira pas de changement rapide de l’AA.
o Si symptômes changent (périphéralise) –> le patient doit consulter –> car il n’est pas dans la bonne classification.
o Requiert visite contrôle au 7-10 jours (pour progression des forces, mesure AA).

42
Q

Quels sont les stades de traitement pour un syndrome de dérangement?

A
  1. Obtenir une réduction du dérangement.
    • Élément prioritaire/clé, peut se produire dans la première session mais l’autogestion est très importante.
    –> Centralisation (+ abolition des symptômes).
    –> Enlever l’obstruction (retrouver l’AA complète).
  2. Maintenir la réduction.
    • La réduction a peu de valeur si le patient ne sait pas comment maintenir les acquis ou éviter les facteurs provocateurs.
    • Exercices à la maison au minimum 5x/jour. Le patient peut faire les exercices plus souvent s’il le souhaite. Les exercices servent pour la gestion de la douleur.
  3. Retrouver la fonction.
    • Une fois la réduction maintenue, il est important que la mobilité et la confiance en l’activité soient restaurées.
    • Travailler sur l’AA multi-direction, la force, l’endurance, ….
    o 1 à 2 semaine sans douleur.
    o 5 à 8 semaine si le patient avait des signes neurologiques.
    o Direction préférentielle – direction opposée – Direction préférentielle.
  4. Éducation ++. / Prévention de la récurrence
    • Finalement, les patients doivent être informés à propos du haut taux de récurrence de lombalgie
    • Discussion à propos de ce qui peut être fait par les patients pour réduire ce risque et quoi faire si la douleur revient → carte de gestion de douleur qu’on donne aux patients.
    –> Cause douleur.
    –> Cause récidives (on ne veut pas que la douleur revienne).
    –> Posture.
43
Q

Quels sont les paramètres d’exercices pour un syndrome de dérangement?

A

• Faire les exercices au minimum 4x/jour, 10-15 répétitions – Idéalement aux 2h.
• Les exercices doivent centraliser la douleur. C’est ok s’il y a une augmentation de l’intensité de la douleur (au dos).
• Conseils posturaux.
o Assis, debout, rouleau lombaire.
o Expliquer lien posture-dérangement (disque).
• Importance du suivi pour progression des exercices

44
Q

Quelle est la progression des forces mécaniques selon la direction préférentielle?

A

De manière générale:
Progression des forces mécaniques :
1. Forces statiques générées par le patient
• Positionnement en milieu AA
2. Forces dynamiques générées par patient
• Mouvement en fin AA + surpression (expiration, ceinture, support bassin)
3. Forces générées par le clinicien
• Mobilisations avec le mouvement
• Manipulation (thérapie manuelle)

Selon une direction préférentielle:
Extension
1. Extension statique soutenue
a) DV
b) DV sur les coudes
c) DV sur les mains
2. Extension dynamique
a) DV (même progression que statique)
b) DV avec surpression (expiration)
c) DV avec ceinture
d) Extension debout
e) DV + Mobilisations/manipulations
3. Extension avec composante latérale
a) DV avec bassin décalé (controlatéral à la douleur)
b) Figure en 4 (ipsilatéral à la douleur)
c) Glissement latéral du bassin au mur (ajouté en HC)

Flexion

  1. Flexion en DD
  2. Flexion assise
  3. Flexion assise avec surpression par le thérapeute
  4. Flexion debout

En plan frontal
1. Glissement latéral debout

45
Q

Que recommande les évidences scientifiques et stratégies lors de l’évaluation de la lombalgie non-spécifique?

A

a) Diagnostic alternatif
- Pensez à des diagnostics alternatifs lorsque vous examinez ou passez en revue des personnes souffrant de lombalgie, en particulier si elles développent des symptômes nouveaux ou modifiés. Exclure les causes spécifiques des lombalgies, par exemple le cancer, les infections, les traumatismes ou les maladies inflammatoires comme la spondyloarthrite.

b) Outil d’évaluation des risques
- Envisager d’utiliser la stratification des risques (par exemple, l’outil d’évaluation des risques STarT Back) au premier point de contact avec un professionnel de la santé pour chaque nouvel épisode de lombalgie avec ou sans sciatalgie afin d’éclairer la prise de décision partagée sur la gestion stratifiée.
- En se fondant sur la stratification des risques, envisager:
o Un soutien plus simple et moins intensif pour les personnes souffrant de lombalgie, avec ou sans sciatalgie, susceptible de s’améliorer rapidement et d’avoir de bons résultats (conseils pour rester actif et conseils sur l’autogestion).
o Un soutien plus complexe et plus intensif pour les personnes souffrant de lombalgies, avec ou sans sciatalgie, présentant un risque plus élevé de résultats médiocres (par exemple, programmes d’exercices avec ou sans thérapie manuelle ou utilisant une approche psychologique).

c) Imagerie
- Ne pas offrir systématiquement l’imagerie dans un milieu non spécialisé pour les personnes souffrant de lombalgie avec ou sans sciatalgie.
- Expliquer aux personnes souffrant de lombalgie, avec ou sans sciatalgie, que si elles sont orientées vers un spécialiste, elles n’auront peut-être pas besoin d’imagerie.
- Envisager l’imagerie dans des contextes de soins spécialisés (par exemple, une clinique ou un hôpital d’interface musculosquelettique) pour les personnes souffrant de lombalgie avec ou sans sciatalgie seulement si le résultat est susceptible de modifier la prise en charge.

46
Q

Que disent les évidences scientifiques sur l’autogestion comme traitement de la lombalgie non-spécifique?

A

a) Autogestion
- Fournir aux personnes des conseils et de l’information, adaptés à leurs besoins et à leurs capacités, pour les aider à prendre en charge elles-mêmes leur lombalgie, avec ou sans sciatalgie, à toutes les étapes du processus de traitement. Inclure :
o De l’information sur la nature de la lombalgie et de la sciatalgie.
o De l’encouragement à poursuivre les activités normales.

47
Q

Que disent les évidences scientifiques sur les exercices comme traitement de la lombalgie non-spécifique?

A

Envisager un programme d’exercices de groupe (biomécanique, aérobie, corps-esprit ou une combinaison de plusieurs approches) au sein du SSN pour les personnes ayant un épisode ou une poussée spécifique de lombalgie avec ou sans sciatalgie. Tenez compte des besoins, des préférences et des capacités spécifiques des patients au moment de choisir le type d’exercice.

48
Q

Que disent les évidences scientifiques sur les orthèses comme traitement de la lombalgie non-spécifique?

A
  • Ne pas offrir de ceintures ou de corsets pour le traitement des lombalgies avec ou sans sciatalgie.
  • Ne pas offrir d’orthèses plantaires pour la prise en charge des lombalgies avec ou sans sciatalgie.
  • N’offrez pas de semelles à bascule pour le traitement des lombalgies avec ou sans sciatalgie.
49
Q

Que disent les évidences scientifiques sur la thérapie manuelle comme traitement de la lombalgie non-spécifique?

A
  • Ne pas offrir de traction pour la prise en charge des lombalgies avec ou sans sciatalgie.
  • Envisager une thérapie manuelle (manipulation de la colonne vertébrale, mobilisation ou techniques des tissus mous comme le massage) pour traiter les lombalgies avec ou sans sciatique, mais seulement dans le cadre d’un traitement incluant l’exercice, avec ou sans thérapie psychologique
50
Q

Que disent les évidences scientifiques sur l’accupuncture comme traitement de la lombalgie non-spécifique?

A
  • N’offrez pas d’acupuncture pour le traitement des lombalgies avec ou sans sciatalgie.
51
Q

Que disent les évidences scientifiques sur l’électrothérapie comme traitement de la lombalgie non-spécifique?

A
  • Ne pas offrir d’échographie pour la prise en charge des lombalgies avec ou sans sciatalgie.
  • Ne pas offrir de simulation électrique percutanée des nerfs (PENS) pour la prise en charge des lombalgies avec ou sans sciatalgie.
  • Ne pas offrir de simulation électrique transcutanée des nerfs (TENS) pour la prise en charge des lombalgies avec ou sans sciatalgie.
  • Ne pas offrir de thérapie interférentielle pour la prise en charge des lombalgies avec ou sans sciatalgie.
52
Q

Que disent les évidences scientifiques sur la thérapie psychologique comme traitement de la lombalgie non-spécifique?

A
  • Envisager des thérapies psychologiques utilisant une approche cognitivo-comportementale pour la prise en charge de la lombalgie avec ou sans sciatalgie, mais uniquement dans le cadre d’un traitement incluant l’exercice, avec ou sans thérapie manuelle (manipulation médullaire, mobilisation ou techniques des tissus mous comme le massage).
53
Q

Que disent les évidences scientifiques sur les interventions pharmacologiques comme traitement de la lombalgie non-spécifique?

A
  • Considérer les AINS pour la gestion de la lombalgie, en prenant en compte les différences potentielles concernant la toxicité gastro-intestinale, du foie et cardio-rénal et les facteurs de risque de la personne incluant l’âge.
  • Lorsqu’il est prescrit des AINS, une évaluation clinique adéquate doit être effectué, en surveillant les facteurs de risque et pensé à un traitement gastro-protectif.
  • Prescrire les AINS oraux pour la lombalgie à la plus petite dose possible efficace, et pendant le moins longtemps possible.
  • Considéré les opioïdes faibles pour la gestion de lombalgie aigue seulement si les AINS sont contre-indiqués.
  • Ne pas offrir de paracétamol seulement pour la gestion de la lombalgie.
  • Ne pas offrir systématiquement des opioïdes pour la gestion de la lombalgie.
  • Ne pas offrir d’opioïdes pour la gestion de lombalgie chronique.
  • Ne pas offrir d’inhibiteurs sélectif de la recapture de la sérotonine, d’inhibiteurs de la recapture de la norépinéphrine ou des antidépresseurs tricycliques pour la gestion de la lombalgie.
  • Ne pas offrir d’anticonvulsivants pour la gestion de lombalgie.
54
Q

Quelle est la place de la traction lombaire comme traitement?
Quelle devrait-être son utilisation clinique?

A
  • La traction est l’application d’une force mécanique au niveau du corps d’une façon qui entraîne la séparation des surfaces articulaires et l’élongation des tissus mous.
  • La traction peut être appliquée manuellement par le clinicien ou mécaniquement par une machine. La traction peut être appliquée aussi par le patient lui-même avec le poids de son corps et la gravité.
  • La traction peut être appliquée au niveau spinal ou périphérique.
  • La traction est plus efficace pour diminuer la douleur au dos et pour retourner les patients à leurs activités que les radiations infrarouges, le repos au lit, les corsets, les hot packs, les massages et les mobilisations. Les études n’ont cependant pas pu identifier que les tractions étaient plus efficaces que d’autres traitements, comme les exercices isométrique, ou que les tractions à haute force sont plus efficace que celle avec faible force.
  • L’auto-tractions est plus efficace que la traction mécanique en ce qui concerne l’amélioration globale.
  • La traction seule (de façon continue et intermittente) n’est pas plus efficace à court et à long terme qu’aucun traitement –> Donc ne pas utiliser comme traitement SEUL.
55
Q

Quels sont les effets de la traction lombaire? (seulement nommer)

A
  1. Distraction des surfaces articulaires.
  2. Réduit les protrusions de matériel discal.
  3. Étirement des tissus mous.
  4. Relaxation musculaire.
  5. Mobilisation des articulations.
56
Q

Expliquer la distraction des surfaces articulaires comme effet des tractions lombaires?

A

o La distraction est définie comme la séparation des surfaces articulaires perpendiculaire au plan de l’articulation.

o La distraction permet d’aider les patients avec des signes et symptômes reliés à la charge sur l’articulation ou à la compression des racines nerveuse qui passe par le foramen intervertébral. La distraction réduit la pression sur les surfaces articulaires et permet d’élargir le foramen intravertébral → ainsi cela réduit la pression sur les surfaces articulaires, intra-articulaires et les racines nerveuses.

o Pour que la distraction ait lieu, il faut que la force appliquée soit assez grande pour entraîner l’élongation des tissus mous entourant l’articulation afin de permettre aux surfaces de se séparer.
–> Ex : ≈ 7% du poids du patient pour séparer vertèbres cervicales, ≈ 50% pour les zygapophysaires lombaires, ≈ 25% pour augmenter la longueur de la colonne lombaire.

57
Q

Expliquer la réduction de la protrusion du matériel discal comme effet des tractions lombaires?

A

o Traitement de choix pour les petites protrusions.

o Mécanisme de réalignement du disque (noyau pulpleux) :

  • -> Succion causée par une diminution de la pression intra-discale, ce qui ramène les protrusions vers le centre du disque.
  • -> Mise en tension du ligament longitudinal postérieur au niveau de l’aspect postérieur des disques.
  • -> Le disque qui est déplacé postérieurement est poussé vers l’avant.

o Il a été démontré que les tractions peuvent réduire un prolapsus du disque, entraîner une rétraction du matériel discal hernié, réduire la taille de la protrusion du disque, augmenter l’espace dans le canal spinal, agrandir le foramen neural, ce qui résulte en une amélioration clinique chez les patients (réduit les signes et symptômes reliés à une protrusion).

o Moins efficace pour les grosses protrusion discale ou pour celles avec une calcification.

o Fonctionnerait seulement avec des tractions de force élevée.

58
Q

Expliquer l’étirement des tissus mous comme effet des tractions lombaires?

A

o La traction permet une élongation de la colonne et une augmentation de la distance entre les corps vertébraux et les surfaces articulaires facettaires.
–> Il a été proposé que ces changements sont le résultats de l’augmentation de la longueur des tissus mous dans la région autour, incluant les muscles, les tendons, les ligaments et les disques.

o L’étirement avec une force modérée mais prolongée (comme la traction spinale) permet d’étirer les tendons et d’augmenter la mobilité articulaire.

o Augmenter la longueur des tissus mous de la colonne peut entraîner des bénéfiques clinique en contribuant à :

  • -> La distraction articulaire spinal.
  • -> La réduction de la protrusion discale.
  • -> L’augmentation du ROM.
  • -> La diminution de la pression sur les articulations facettaires, les disques et les racines nerveuses (même si l’articulation n’est pas complètement séparée).
59
Q

Expliquer la relaxation musculaire comme effet des tractions lombaires?

A

o La traction spinal facilite la relaxation des muscles para-spinaux, par deux mécanismes possibles :

a) Diminution de la douleur en diminuant la pression sur les structures sensibles à la douleur.
b) Théorie du Portillon : Blocage de la transmission des influx nociceptifs via la stimulation de mécanorécepteurs par les mouvements oscillatoires produits par la traction intermittente.

o La diminution de la douleur facilite la relaxation musculaire et diminue les spasmes musculaires en interrompant le cycle douleur-spasmes-douleur.

o La traction statique peut produire la relaxation en conséquence de la diminution de la réponse monosynaptique causée par l’étirement des muscles durant quelques secondes.

o La traction intermittente peut aussi causer des petits changements dans la tension musculaire et entrainer une relaxation musculaire en stimulant les organes tendineux de golgi (OTG) pour inhiber les motoneurones alpha.

60
Q

Expliquer la mobilisation des articulations comme effet des tractions lombaires?

A

o La traction permet d’augmenter la mobilité articulaire et de diminué la douleur liée à l’articulation.

o La mobilité articulaire est augmentée par des tractions de haute force à cause de l’étirement des tissus mous entourant l’articulation.

o La traction intermittente entraîne des oscillations répétées qui peuvent aussi bouger l’articulation de façon suffisante pour stimuler les mécanorécepteurs et ainsi diminuer la douleur lié aux articulations en modulant la transmission de l’influx douloureux (théorie du Portillon).

o Les effets de la traction sont semblable à ceux de la thérapie manuelle, sauf que la traction permet de mobiliser plusieurs articulations en même temps comparativement à la mobilisation manuelle (moins lcalisée).

61
Q

Quelles sont les contre-indications à l’utilisation de la traction lombaire?

A

1) Si le mouvement est contre-indiqué
2) Blessure aigue ou inflammation
3) Hypermobilité ou instabilité articulaire
4) Périphéralisation des symptômes avec la traction
5) Hypertension non-contrôlée

62
Q

Expliquer pourquoi « Si le mouvement est contre-indiqué» est une C-I et ce qu’il implique?

A
  • La traction ne doit pas être utilisée si le mouvement est contre-indiqué dans la région affectée.
  • La contre-indication peut être en raison de fracture instable, de compression de la moelle ou lors de chirurgie spinale très récente.

• Demander au patient :
o Est-ce qu’on vous a dit de ne pas bouger votre cou ou votre dos ? Si oui, par qui ?
o S’il porte une attelle ou un corset, lui demander : Est-ce qu’on vous a dit de ne jamais retirer votre corset ?
o À quand remonte la blessure ou la chirurgie ?

63
Q

Expliquer pourquoi une blessure aigue ou une inflammation est une C-I et ce qu’il implique?

A
  • Une inflammation aigu peut se produire immédiatement après une chirurgie ou un trauma ou peut être le résultat d’une maladie inflammatoire comme l’arthrite rhumatoïde ou l’ostéoarthrite.
  • La traction intermittente ou statique peut aggraver l’inflammation ou peut même interférer avec le processus de guérison.

• Palper et inspecter la zone pour détecter des signes d’inflammation : chaleur, rougeur, œdème.
o Si des signes inflammatoires sont présents, il est recommandé de ne pas appliqué de traction jusqu’à ce que ces signes se résolvent.

• Demander au patient :
o À quand remonte la blessure ?
o Quand a débuté la douleur ? –> si le lésion ou le début de la douleur à eu lieu dans les derniers 72h, alors le lésions est probablement encore dans le stade inflammatoire et la traction de devrait alors pas être utilisée.

• Lorsque l’inflammation est résolu, commencer avec des tractions statiques puis progresser vers des tractions intermittentes.

64
Q

Expliquer pourquoi une hypermobilité ou instabilité articulaire est une C-I et ce qu’il implique?

A

• La traction ne doit pas être effectué dans région avec hypermobilité/instabilité parce que cela pourrait augmenter la mobilité de la région.

• L’hypermobilité peut être le résultat d’une fracture récente, d’une dislocation, d’une chirurgie, d’une ancienne blessure, de hauts niveaux de relaxine chez la femme enceinte ou allaitant, d’une mauvaise posture ou d’une laxité ligamentaire congénitale.
o L’hypermobilité et l’instabilité articulaire, particulièrement de C1-C2, est commun chez les patients avec de la polyarthrite rhumatoïde, un syndrome de Down et de Marfan (résultat de la dégénérescence du ligament transverse de l’atlas).

  • Évaluer la mobilité articulaire dans la zone qui sera affectée par la traction (tous les niveaux cervicales ou lombaires devraient être évaluées, car la traction affecte plusieurs niveaux).
  • Lorsque de l’hypermobilité est décelé à l’examen manuel ou radiographique, la traction ne doit pas être effectuée.
  • S’il y a présence de segments hypomobiles près de segments hypermobiles les segments hypermobiles devraient être traité avec des techniques manuelles plutôt qu’avec des techniques de traction.

• Demander au patient :
o S’il a une articulation disloquée dans la zone.
o S’il a le syndrome de Marfan ou la polyarthrite rhumatoïde.
o Si elle est enceinte.

65
Q

Expliquer pourquoi une périphéralisation des symptômes avec la traction est une C-I et ce qu’il implique?

A
  • La traction doit être immédiatement modifiée ou arrêté s’il se produit une périphéralisation des symptômes parce que cela indique une aggravation au niveau de la fonction nerveuse et une augmentation de la compression.
  • La traction peut être modifiée en changeant la force ou la position du patient.
  • Dire au patient de nous aviser immédiatement s’il a plus de douleur ou s’il ressent d’autres symptômes plus loin au niveau des bras et jambes.
  • En cas de périphéralisation, examiner les sensations, la fonction motrice et les réflexes dans l’extrémité appropriée.
66
Q

Expliquer pourquoi une HTA non contrôlée est une C-I et ce qu’il implique?

A

• Traction inverse à éviter car l’inversion entraîne une augmentation significative de la pression sanguine (même chez les patients sans HTA).

• Prendre la pression artérielle du patient.
o Si PA > 140/90, vérifier la pression artérielle et le rythme cardiaque après la traction ; cesser le traitement si la pression systolique et/ou diastolique augmente de plus de 10 mmHg ou si le rythme cardiaque augmente de plus de 10 bpm.

• Demander au patient :
o S’il fait HTA, si oui, si elle est contrôlée.

67
Q

Quels sont les paramètres de la traction lombaire suivants selon les différentes régions/but de traitement?

Région ou but de traitement:

  • Phase aigüe/initiale
  • Distraction articulaire
  • Diminution de spasmes musculaires
  • Problème disques intervertébraux ou étirement des tissus mous

Paramètres:

  • Force de la traction totale
  • Maintien/repos (secondes)
  • Durée totale du traitement (minutes)
A
  • Phase aigüe/initiale
    o Force de la traction totale: 13-20 kg (29-44 lbs)
    o Maintien/repos (secondes): Statique
    o Durée totale du traitement (minutes): 5 à 10 minutes
  • Distraction articulaire
    o Force de la traction totale: 22,5 kg (50 lbs) ; 50 % du poids corporel
    o Maintien/repos (secondes): 15/15
    o Durée totale du traitement (minutes): 20 à 30 minutes
  • Diminution de spasmes musculaires
    o Force de la traction totale: 25 % du poids corporel
    o Maintien/repos (secondes): 5/5
    o Durée totale du traitement (minutes): 20 à 30 minutes
  • Problème disques intervertébraux ou étirement des tissus mous
    o Force de la traction totale: 25 % du poids corporel
    o Maintien/repos (secondes): 60/20
    o Durée totale du traitement (minutes): 20 à 30 minutes