Tuto 3-Cervicobrachialgie Flashcards

1
Q

Quelles sont les caractéristiques des différents types de lésions nerveuses du système nerveux périphérique?

A
  1. Neurapraxie
    Blocage de la conduction focale. Fonction primaire moteur et proprioceptive affectée. Certaines sensations et fonction sympathiques sont possiblement présent.
    - Processus pathologique : Lésion de la myéline locale, principalement des larges fibres.
    - Causes possibles : Déséquilibre électrolytiques. Déformation des enveloppe de myéline. Ischémie causé par la compression ou la traction.
  2. Axonotmésis
    Perte de la conduction nerveuse à la lésion et distal à la lésion.
    - Processus pathologique : Perturbation de la continuité axonale avec une dégénération de Wallerian.
    - Causes possibles : Compression
  3. Neurotmésis
    Perte de la conduction nerveuse à la lésion et distal à la lésion.
    - Processus pathologique : Rupture du nerf entier
    - Causes possibles : Compression, traction ou lacération
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2
Q

Qu’est-ce que le plexus brachial et l’organisation sommaire?

A

Réseau de fibres nerveuses alimentant la peau et la musculature du MS. Il commence au niveau du cou, passe par le creux axillaire et entre dans le MS. Il est formé par les rameaux antérieurs des racines nerveuses C5 à T1.

Organisation : rameaux –> troncs –> division –> cordons –> branches (Read That Damn Cadaver Book).

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3
Q

Quelles sont les caractéristiques des racines/rameaux du plexus brachial?

A

Racines/Rameaux
• Les racines font références aux rameaux antérieurs des nerfs spinaux. Le plexus brachial est formées des rameaux antérieurs des nerf spinaux C5 à T1.
• À chaque niveau, une paire de nerf spinal sortent de la colonne vertébrale par le foramen intervertébral correspondant, puis chaque nerf se divisent en rameaux postérieurs et antérieurs.
• Le plexus brachial est formé des rameaux antérieurs des racines (les rameaux postérieurs innervent la peau et la musculature du tronc).
• Les rameaux antérieurs passent entre les scalènes antérieur et médial pour atteindre la base du cou.

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4
Q

Quelles sont les caractéristiques des troncs du plexus brachial?

A

À la base du cou, les racines convergent ensuite pour former 3 troncs :
• Tronc supérieur : C5-C6.
• Tronc moyen : C7.
• Tronc inférieur : C8-T1.
Les troncs croisent ensuite le triangle postérieur du cou (entre le SCM et le trapèze).

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5
Q

Quelles sont les caractéristiques des divisions du plexus brachial?

A

Division
Au niveau du triangle postérieur, chaque tronc se divise en 2 branches :
- Une division antérieure (qui va vers l’avant du corps).
- Une division postérieure (qui va vers l’arrière du corps).
Les 6 divisions formées (3 fibres antérieures, 3 fibres postérieures) quittent le triangle postérieur et passent par la région axillaire. Ils se combinent ensuite pour former les cordons.

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6
Q

Quelles sont les caractéristiques des cordons du plexus brachial?

A

Cordons
Les divisions se combine ensemble pour former les cordons.
Les cordons sont nommés en fonction de l’artère axillaire –> cordon latéral, postérieur et médial :

Cordon latéral :

  • Division antérieure du tronc supérieur.
  • Division antérieure du tronc moyen.

Cordon postérieur :

  • Division postérieure du tronc supérieur.
  • Division postérieure du tronc moyen.
  • Division postérieure du tronc inférieur.

Cordon médial :
- Division antérieure du tronc inférieur.

Les branches majeures du plexus brachial naissent des cordons.

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7
Q

Quelles sont les branches majeures du plexus brachial qui naissent des cordons? (seulement nommer)

A
  • Nerf musculocutané
  • Nerf axillaire
  • Nerf médian
  • Nerf radial
  • Nerf ulnaire
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8
Q

Quels sont les racines, le cordon, le parcours, la fonction motrice et sensitive et les muscles innervés du nerf musculocutané?

A

Nerf musculocutané
• Racines : C5-C6-C7.

• Cordon latéral.

• Parcours :
o Quitte l’axilla, puis traverse le coraco-brachial près de son insertion sur l’humérus.
o Passe dans le compartiment des fléchisseurs du bras, de façon superficiel au brachial et plus profond que le biceps brachial –> il innerve ces 2 muscles.
o Traverse le fascia latéral du biceps brachial et émerge ensuite en latéral du tendon du biceps et du brachioradial. Il continue au niveau de l’avant-bras en tant que nerf cutané latéral de l’avant-bras et fournit de l’innervation sensitive à l’avant-bras latéral.

• Autre : le nerf musculocutané est connu comme étant variable au niveau anatomique. Il interagit parfois avec le nerf médian, avec lequel il adhère et partage des fibres. De plus, il peut passer en-dessous du coraco-brachial au lieu de le traverser, ou passer a travers le biceps brachial.

• Muscles innervés : Muscles du compartiment antérieur du bras (Truc : BBC).
o Biceps brachial.
o Brachial.
o Coraco-brachial.

  • Fonction motrice principale : flexion de l’épaule et du coude, supination.
  • Fonction sensitive : nerf cutané latéral de l’avant-bras innerve la peau de l’avant-bras latéral et une petite portion latéral de l’avant-bras postérieur.
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9
Q

Quels sont les racines, le cordon, le parcours, la fonction motrice et sensitive et les muscles innervés du nerf axillaire?

A
  • Racines : C5-C6.
  • Cordon postérieur.

• Parcours :
o Localisé en postérieur de l’artère axillaire et en antérieur du subscapulaire.
o Quitte l’axilla par le bord inférieur du subscapulaire via l’espace quadrangulaire (souvent accompagné par l’artère et la veine humérale circonflexe postérieure).
o Passe en médial du cou de l’humérus où il se divise en trois branches terminales :
–> Branche terminale postérieure (innerve le petit rond et l’aspect postérieur du deltoïde).
–> Branche terminale antérieur (innerve l’aspect antérieur du deltoïde).
–> Branche articulaire (articulation gléno-huméral).

• Autre : Peut être atteint par un trauma de l’épaule ou de l’humérus, telle une fracture.

• Muscles innervés :
o Petit rond (branche terminale postérieure).
o Deltoïde (branche terminale antérieure).

  • Fonction motrice principale : RE, ABD épaule.
  • Fonction sensitive : la branche terminale postérieure du nerf forme le nerf cutané latéral supérieur du bras, qui innerve la peau au niveau du deltoïde inférieur
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10
Q

Quels sont les racines, le cordon, le parcours, la fonction motrice et sensitive et les muscles innervés du nerf médian?

A
  • Racines : C6-T1.
  • Cordons latéral et médial.

• Parcours :
o Après avoir passé par l’axilla, il descend le long du bras en latéral de l’artère brachiale. À mi-chemin du bras, le nerf croise l’artère brachiale et devient situé de façon plus médiale.
o Il entre dans le compartiment antérieur du bras par la fosse ulnaire.
o Dans l’avant-bras, il voyage entre le fléchisseur profond et superficiel des doigts.
o Le nerf médian forme deux branches majeure de l’avant-bras :
–> Nerf interosseux antérieur (muscles profonds de l’avant-bras antérieur).
–> Nerf cutané palmaire (peau de la main latérale).
o Passe ensuite par le tunnel carpien pour entrer dans la main, où il se divise en 2 branches :
–> Branche récurrente (innerve les muscles thénars).
–> Branche palmaire des doigts (innerve la peau au niveau palmaire des 3 doigts latéraux et demi et des muscles lombricaux latéraux).

• Autre : Contient parfois des fibres de C5.

• Muscles innervés : Les nerf médian innerve la majorité des muscles de l’avant-bras antérieur et certains muscles intrinsèques de la main.
o Couche superficielle
--> Rond pronateur.
--> Fléchisseur radial du carpe.
--> Long palmaire.
o Couche intermédiaire 
--> Fléchisseurs superficiel des doigts.
Au niveau de l’avant-bras, le nerf médian innerve directement les muscles des couches superficiels et intermédiaires.
- Nerf interosseux antérieur innerve :
o Couche profonde 
--> Long fléchisseur du pouce.
--> Carré pronateur.
--> Moitié latérale du fléchisseur profond des doigts

Le nerf médian innerve certains muscles de la main via 2 branches
- Branche récurrente du nerf médian innerve :
o Muscles thénars.
- Branche palmaire des doigts innerve :
o Les 2 lombricaux latéraux.

• Fonction motrice principale : pronation de l’avant-bras, flexion du poignet et des doigts.

• Fonction sensitive :
o Branche cutanée palmaire (innerve la partie latérale de la main).
o Branche cutanée des doigts (innerve les 3 doigts latéraux et demi au niveau palmaire).

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11
Q

Quels sont les racines, le cordon, le parcours, la fonction motrice et sensitive et les muscles innervés du nerf radial?

A
  • Racines : C5-T1.
  • Cordon postérieur.

• Parcours :
o Au niveau de la région axillaire, le nerf radial est situé en postérieur de l’artère axillaire.
o Il quitte l’axilla en inférieur via l’intervalle triangulaire, où il innerve les chefs long et latéral du triceps brachial.
o Il descend la bras en passant par le sillon du nerf radial.
o Alors qu’il descend, le nerf s’enroule autour de l’humérus et innerve le chef latéral du triceps.
o Il suit la branche profonde de l’artère brachiale une bonne partie de son trajet
o Le nerf entre dans l’avant-bras par l’épicondyle latéral, par la fosse ulnaire. Il se divise enfin en 2 branches :
–> Branche profonde – moteur (innerve les muscles du compartiment postérieur de l’avant-bras).
–> Branche superficielle – sensitive (contribue à l’innervation cutané de la main et des doigts).
o La branche profonde devient le nerf interosseux postérieur lorsqu’elle traverse le supinateur.

• Muscles innervés : Les triceps et les muscles du compartiment postérieur de l’avant-bras.
o 3 chefs du triceps brachial.
o Brachioradial.
o Extenseur radial du carpe (court et long)
La branche profonde du nerf innerve :
o Supinateur.
o Le reste des muscles du compartiment postérieur des muscles de l’avant-bras.
–> Extenseurs ulnaire du carpe.
–> Extenseurs commun des doigts.
–> Extenseurs de l’index.

• Fonction motrice principale : extension du bras et du poignet et supination de l’avant-bras.

• Fonction sensitive : Innerve l’aspect postérieure du bras et de l’avant-bras, et l’aspect postérieur de la main.
Il y a 4 branches du nerf radial qui fournit une innervation cutané à la peau des membres supérieurs. 3 de ses branches débutent dans le bras.
o Nerf cutané latéral inférieur du bras (innerve le bras latéral, sous l’insertion du deltoïde).
o Nerf cutané postérieur du bras (innerve le bras postérieur).
o Nerf cutané postérieur de l’avant-bras (innerve une bande en postérieur de l’avant-bras).
o Branche superficielle : division terminale du nerf radial (innerve la surface dorsale des 3 doigts latéraux et demi et la région associé de la face dorsale de la main).

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12
Q

Quels sont les racines, le cordon, le parcours, la fonction motrice et sensitive et les muscles innervés du nerf ulnaire?

A
  • Racines : C8-T1.
  • Cordon médial.

• Parcours :
o Descend au niveau médial du bras.
o Au niveau du coude, il passe par l’épicondyle médial de l’humérus. À cette endroit il est palpable et très vulnérable au lésion à l’épicondyle médiale.
o Dans l’avant-bras, il traverse les 2 chefs du fléchisseur ulnaire du carpe et longe l’ulna, d’où émergent 3 branches :
1) Branche musculaire (innerve le fléchisseur ulnaire du carpe et la moitié médiale du fléchisseur profond des doigts).
2) Branche cutanée palmaire (innerve la peau de la moitié médiale de la main).
3) Branche cutanée dorsale (innerve la peau du 1er doigt médial et de la moitié du second doigt, et la surface palmaire associée).
o Au poignet, le nerf ulnaire passe en superficiel du rétinaculum des fléchisseurs, et en médial de l’artère ulnaire. Il entre dans la main via le canal ulnaire (canal de Guyon).
o Il se divise en 2 branches au niveau de la main : la branche superficielle et profonde.

• Autre : nerf le plus susceptible d’être blessé au niveau du coude et du poignet.

• Muscles innervés : Innerve les muscles du compartiment antérieur de l’avant-bras et la main. 
o Fléchisseurs ulnaire du carpe.
o Fléchisseurs profond des doigts (partie médiale).
Branche profonde innerve
o Muscles hypothénar.
o 2 lombricaux médiaux.
o L’adducteur du pouce.
o Les interosseux de la main.

• Fonction motrice principale : flexion et ADD du poignet, flexion des doigts.

• Fonction sensitive : Innerve la surface antérieur et postérieure du doigt médial et une moitié de doigt, et l’aire palmaire associée.
Innervation par 3 branches :
o Branche cutanée palmaire (innerve la peau de la moitié médiale de la paume).
o Branche cutanée dorsale (innerve la peau de la face dorsale du 1er et de la moitié du 2e doigt).
o Branche superficielle (innerve la peau de la face palmaire du 1er et de la moitié du 2e doigt).

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13
Q

Quelles sont les caractéristiques osseuses de la colonne cervicale (vertèbre, articulations et articulations uniques à la colonne cervicale)?

A

La colonne cervicale possède 7 vertèbres.

Les vertèbres cervicales se distinguent des autres par :
• Foramen vertébral triangulaire.
• Processus épineux bifide (lorsque le processus épineux se sépare en deux distalement).
• Foramens transverses par lesquels passent l’artère et la veine vertébrale et les nerfs sympathiques (sauf à C7 où l’artère vertébrale contourne la vertèbre).

Dans l’ensemble de la colonne, on observe 2 types d’articulations :
- Symphyse : entre les corps vertébraux.
o Type d’articulation cartilagineuse
o Ils sont joints par des disques intervertébraux faits de fibrocartilage.
- Synoviale : entre les arches vertébrales.
o Formées par l’articulation des processus articulaires supérieurs sur les processus inférieurs de la vertèbre adjacente.

Articulations uniques à la colonne cervicale :
• Articulations atlanto-axiales latérales (x2) : formées par les facettes inférieures des masses latérales de C1 et les facettes supérieures de C2.
o Type : synoviale plane.
• Articulation atlanto-axiale médiale : articulation de la dent de C2 avec la facette articulaire de C1.
o Type : synoviale de type pivot. Permet la rotation de la tête.
• Articulations atlanto-occipitales (x2) : articulation entre la colonne cervicale et le crâne, entre les facettes supérieures des masses latérales de C1 et les condyles occipitaux de la base du crâne.
o Type : synoviale de type condyloïde. Permet la flexion de la tête.

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14
Q

Quelles sont les caractéristiques osseuses de l’atlas et de l’axis?

A

Atlas (C1) :
Première vertèbre qui s’articule avec l’occiput et la tête de l’axis (C2)
• Pas de corps vertébral ni de processus épineux.
• Possède des masses latérales qui sont connectés par une arche postérieure et antérieure. Chaque masse contient une facette supérieure (s’articule avec les condyles de l’occiput) et inférieure (s’articule avec C2).
• Le ligament transverse de l’atlas s’attache sur les masses latérales.
• L’arche antérieur possède une facette articulaire antérieure qui s’articule avec la dent de l’axis.
• L’arche postérieur possède un sillon pour laisser passer l’artère vertébrale et le nerf spinal C1.

Axis (C2) :
• Dent, ou processus odontoïde, en antérieur de la vertèbre, qui s’articule avec la facette articulaire de l’atlas, créant ainsi l’articulation atlanto-axiale médiale.
• L’articulation atlanto-axiale médiale permet la rotation indépendante de la tête par rapport au cou.
• Contient des facettes articulaires supérieurs, qui s’articulent avec les facettes articulaires inférieurs de l’atlas, pour former les deux articulations latérales atlanto-axial.

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15
Q

Quels sont les ligaments présents au niveau de la colonne cervicale et dans l’ensemble de la colonne?

A

Présents dans l’ensemble de la colonne :
• Ligament longitudinal antérieur et postérieur : longs ligaments qui couvrent les corps vertébraux et les disques intervertébraux.
• Ligament jaune (flavum) : connecte les lames des vertèbres adjacentes.
• Ligament interépineux : connecte les processus épineux des vertèbres adjacentes. Certains considèrent que le ligament interépineux fait partie du ligament nuchal.

Présents uniquement dans la colonne cervicale :
• Ligament nuchal : continuité du ligament supraépineux. Relie les processus épineux de C1 à C7, et procure une attache proximale aux rhomboïdes et aux trapèzes.
• Ligament transverse de l’atlas : connecte les masses latérales de l’atlas et garde ainsi la dent de l’axis en place.

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16
Q

Quels sont les éléments du système nerveux à évaluer selon le concept de la biomécanique du tissu nerveux?

A

• Fonction du nerf
- Examen de la conduction (permet de vérifier la capacité du système nerveux à conduire les influx nerveux) : dermatomes, myotomes, réflexes

• Mécanosensitivité
- Épreuves de provocation, tests neurodynamiques : slump, SLR, PKB, ULNT.

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17
Q

Quelles sont les couches de tissu conjonctifs impliquées dans la biomécanique du tissu nerveux?

A

• Couches de tissu conjonctif du SNP : assurent la protection du tissu nerveux et permettent le glissement du nerf et de ses fascicules l’un par rapport à l’autre.
o Épinèvre (couche la plus externe) : recouvre le nerf en périphérie et sert de tissu de remplissage entre les fascicules nerveux, contient la plupart des tissus vasculaires et lymphatiques du tissu nerveux.
o Périnèvre (couche intermédiaire) : recouvre chaque fascicule nerveux qui renferme des groupes d’axone.
o Endonèvre (couche la plus interne) : enveloppe les petits axones individuels.

• Couches de tissu conjonctif du SNC : sont en continuité avec celles du SNP.
o Dure-mère (remplace l’épinèvre).
o Arachnoïde (remplace le périnèvre).
o Pie-mère (remplace l’endonèvre).
Les changements s’effectuent au niveau du foramen intervertébral lorsque la racine ventrale et dorsale fusionne pour donner le nerf spinal –> Donc juste en distal du ganglion (à la zone de transition ou la couleur change du gris au jaune).

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18
Q

Quels sont les deux types de stress mécanique que peuvent subir les structures nerveuses?

A

Grâce aux couches de tissu conjonctif, le nerf à la capacité de réagir à différents stress mécaniques.
Le nerf peut subir deux type de stress mécanique :

• Tension :
o La capacité du tissu nerveux à absorber des forces en tension découle des mécanismes intra-neuraux et extra-neuraux.
o Survient lors d’une mise en tension aux deux extrémités d’un nerf (ex. : lorsqu’on effectue un SLR et qu’on ajoute une composante de FD de la cheville et à l’opposé une flexion cervicale passive). Image A
o Le tissu nerveux subit aussi des forces en tension lorsqu’il traverse une articulation (ex. : nerf ulnaire au niveau du coude, lorsque le coude se fléchit le nerf subit une élongation). Image B

• Compression : un nerf peut être comprimé sous un muscle lorsque celui-ci se contracte. Dans une situation normale, le nerf peut supporter des forces compressives. Les couches interne et externe d’épinèvre permettent de protéger le nerf contre les déformations excessives secondaire à une pression et elles aident à maintenir une pression intra-neurale constante.

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19
Q

Quels sont les concepts neurodynamiques intraneurals impliqués dans la biomécanique des tissus nerveux?

A

Intraneural : Interaction entre les différentes couches de tissu conjonctif (soit l’épinèvre, le périnèvre et l’endonèvre) et le tissu conducteur (soit les axones et leur gaines de myéline). À l’intérieur même du nerf, il y a un mouvement de ces différents tissus l’un par rapport à l’autre –> composante intraneural.

Mécanisme intra-neural :
o Le nerf contient des ondulations et des tortuosités autant au niveau du tissu nerveux lui-même que de son apport vasculaire, ce qui lui permet de prendre des forces longitudinales et un glissement entre les différentes couches de tissus conjonctifs.
o Ces ondulations permettent au tissu nerveux de s’adapter et de glisser davantage (son organisation en plexus permet aussi plus d’allongement et de glissement).

Effet de la traction sur le nerf : Lorsqu’une traction est appliquée sur le nerf, son diamètre diminue et la pression augmente dans le tissu nerveux et créer des forces de compression sur les différentes composantes nerveuses.

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20
Q

Quels sont les concepts neurodynamiques extraneurals impliqués dans la biomécanique des tissus nerveux?

A

• Extraneural : Interaction entre le tissus nerveux et son environnement. Toute relation de l’épinèvre du nerf avec une structure (muscles, fascia, canal osseux) qu’il traverse va créer une interface possibles. Plusieurs interfaces sont possibles au niveau du trajet du nerf. Les interfaces sont possiblement des endroits qui peuvent devenir problématiques lors de troubles de la neurodynamique.

Exemple d’interfaces communs :
o Nerf médian dans le tunnel carpien.
o Nerf spinal dans le foramen intervertébral.
o Nerf radial entre les 2 chefs du supinateur.
o Nerf médian et le ligament de Struther’s.
o Hernie/bombement discal dans le foramen intervertébral.

Glissement :
o Le glissement est une composante essentielle, car elle aide à dissiper la pression et la tension dans les nerfs.
o Se produit par le glissement de la couche d’épinèvre du nerf par rapport à son environnement.
o Il a été démontré que la couche externe de tissu conjonctif autant au niveau du SNP (épinèvre) et SNC (dure-mère) ont la capacité de glisser par rapport à leur environnement (interfaces).

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21
Q

Quels sont les effets d’une tension ou d’une pression sur le tissu neuro-méningé?

A

Une tension ou une pression anormales ou prolongées peuvent induire des dommages ou des changements structurels dans le nerf ou les structures de tissu conjonctif environnants.

Effets :
• Une diminution de la vascularisation.
o Un étirement (mise en tension) de 8% peut diminuer la vascularisation de cette région.
o Un étirement (mise en tension) de 15% peut arrêter la vascularisation de toute cette région.
• Une augmentation de la pression intraneurale.
• Une diminution du flux axoplasmique (diminution du transport des nutriments et des neurotransmetteurs).

Résultat : Tous ces facteurs entraînent une perte de fonction du nerf (donc une perte de conduction et une perte de sensation). Dépendamment de la durée et la gravité de la pression, une tension ou une pression sur le tissus neuro-méningé pourrait entraîner des lésions nerveuses (neuropraxie, axonotmèse et dans certains cas plus rare une neurotmèse).

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22
Q

Quels sont les effets d’une ischémie sur le tissu neuro-méningé?

A

Les nerfs sont très fragiles à l’ischémie. Les nerfs constituent 2% de la masse du corps, mais utilisent plus de 20% de l’oxygène disponible.

Effets d’une ischémie prolongée :
• Affecte d’abord les mécanorécepteurs de large diamètre.
• Peut diminuer l’action inhibitrice sur les fibres nociceptives permettant aux impulsions nociceptives de dominer.
• Peut endommager le ganglion du rameau dorsal lui permettant de devenir une source de douleur.

Donc l’ischémie à des conséquences assez grave sur la douleur nerveuse.

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23
Q

Quelles sont les conséquences d’un trouble de la neuro dynamique?

A

Tissu pathologique ou endommagé :
• Le tissu cicatriciel et la perte d’épinèvre compromettent la capacité du nerf périphérique à prendre des forces de compression.
• Le tissu cicatriciel prend parfois plus d’espace (plus de place) et augmente le diamètre du nerf, diminuant ainsi sa capacité à prendre des forces tensiles et à se déplacer dans son environnement.
• En plus des changements biomécaniques intraneuraux, il en résulte une diminution de la capacité d’excursion du tissu nerveux dans son environnement.
• Toutes ces situations peuvent générer des troubles de la neurodynamique et donner en conséquence des tests positifs de neurodynamique.

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24
Q

Quels sont les 3 facteurs contributifs des conséquences neuropathologiques d’un trouble de la neuro dynamique?

A

Les conséquences neuropathologiques (hyper-irritabilité du système nerveux périphérique et de ses interfaces) d’un trouble de la neurodynamique découlent principalement de 3 facteurs contributifs :

1) Ischémie
o Une compression ou un problème de tension adverse peuvent compromettre la circulation et provoquer un œdème ou une ischémie au niveau du tissu nerveux.

2) Fibrose neurale
o La formation de fibrose au niveau des couches de tissus nerveux peut survenir dans des cas pathologiques (car le tissus nerveux guérit par la formation de tissu cicatriciel).
o La fibrose aura pour conséquence de :
–> Diminuer la capacité du tissu nerveux à prendre les forces tensiles.
–> Diminuer la capacité du nerf à glisser dans son environnement par rapport à ses interfaces.
–> Diminuer la capacité des différentes couches de tissu conjonctif de glisser l’une par rapport à l’autre.
–> Diminuer la quantité d’ondulations présentes dans le tissu nerveux.
o La fibrose diminue la mobilité du tissu nerveux et transmet ainsi plus de tension au tissu nerveux (donc le tissus conducteur) et l’expose à des risque de blessures lorsque les articulations bougent.
o Un tissu nerveux rétracté par de la fibrose peut même limiter la mobilité à une articulation (donc pourrait être la cause d’une limitation articulaire)

3) Interférence sur le flux axoplasmique
o Compromet la viabilité de l’axone et diminue le transport de nutriments et des neurotransmetteurs (et le retour des déchets).
o Ce processus augmente la vulnérabilité du nerf à subir des lésions, particulièrement dans les endroits plus restreints sur son parcours (donc les interfaces : tunnels osseux, les faisceaux musculaires, les foramens etc.)

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25
Q

Quelles sont les manifestations cliniques d’un trouble neuroméningé et les signes et symptômes d’un test neurodynamique positif?

A

Manifestations cliniques
• Symptômes neurogéniques (soit des paresthésies, des douleurs, des engourdissements) avec +/- un examen de la conduction positif.
o Troubles de la neurodynamique associés ou non avec une atteinte de la conduction nerveuse.
• Altérations de la neurodynamique (tests positifs avec reproduction de symptômes et variation des symptômes avec l’ajout ou le retrait d’une composante distale aux symptômes).

Signes et symptômes d’un test neurodynamique positif
Critères essentiels :
• Reproduction des symptômes du patient.
• L’ajout ou le retrait d’une composante éloignée aux symptômes du patient augmente ou diminue ceux-ci (essayer de toujours diminuer les symptômes pour ne pas irriter davantage le patient).
o On suggère de toujours diminuer les symptômes du patient en premier afin de ne pas irriter les patients.

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26
Q

Quelles sont les techniques de traitement pour des conditions neurodynamiques?

A

• Deux techniques de traitements sont utilisées pour traiter les troubles de la neurodynamique :

  1. Technique de glissement (glide ou sliding) : on met de la tension à une extrémité du tissu nerveux, pendant qu’on relâche la tension à l’autre extrémité, permettant un plus grand déplacement du tissu nerveux dans l’espace. On alterne deux composantes, afin de faire glisser le tissus nerveux en distal puis en proximal.
    o Technique moins irritante.
    o Plus grand impact sur la composant intraneurale.
    o Préférable de commencer par ses techniques, car elles sont moins irritantes.
  2. Technique de tension (tension ou strain) : augmentation de la tension aux deux extrémités du nerf. Entraine une augmentation de la tension sur le tissus nerveux et elle a un impact sur l’apport vasculaire (comprime les vaisseaux sanguins).
    o Technique plus irritante.
    o Plus grand impact sur la composante extraneurale.
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27
Q

Quelle est la classification de Seddon et la classification de Sunderland concernant le tissu nerveux neurodynamique?

A

Classification de Seddon :
1-Neurapraxie :
–> Résultat de changements au niveau de canaux ioniques ou d’une ischémie locale.
–> Résulte en une perte transitoire de conduction nerveuse.
–> Dure 1-2 jours à 2-3 mois, cause atteintes sensitives et/ou motrices.

2-Axonotmèse : Dommage à l’axone et à ses enveloppes de myéline adjacentes, mais avec préservation des couches de tissu conjonctif (endoneurium et périneurium).

3-Neurotmèse : Interruption complète ou partielle du nerf périphérique.

Se manifestent tous deux avec plus de perte au niveau moteur que sensitif ; nécessité dégénération wallérienne pour récupérer.

Classification de Sunderland :

  • 1er niveau : Neurapraxie.
  • 2e niveau : Axonotmèse.
  • 3e niveau : Entre axonotmèse et neurotmèse –> rupture de l’axone et lésion partielle de l’endoneurium.
  • 4e niveau : Neurotmèse –> damages périneuraux.
  • 5e niveau : Neurotmèse –> damages périneuraux et épineuraux.
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28
Q

Quelle est la description et les causes d’une cervico-brachialgie?

A

Description

  • Douleur au cou et au bras.
  • La plupart du temps il sont unilatérale, mais il est possibles que le patient présente des symptômes bilatéraux.

Causes
La plupart des douleurs radiculaires cervicales découlent d’une hernie discale, de facteurs dégénératifs ou d’une combinaison des deux.
• Hernie discale (+ fréquent)
• Facteurs dégénératifs qui entraînent la compression d’une racine (ex : sténose foraminale secondaire à la formation d’ostéophytes).
• Tumeur (peut être associé si le patient a des antécédents de cancer).
• Infection (considérer si le patient à des symptômes de fièvre associée).
• Fracture.
• Mécanisme le plus fréquent (football) :
o Flexion latérale ipsilatérale de la tête/cou avec dépression controlatérale de l’épaule, causant une traction du plexus brachial.
o Coup direct au niveau de la région supra-claviculaire, causant une compression directe du plexus brachial.
o Hyperextension cervicale et flexion latérale ipsilatérale, causant une compression ipsilatérale des racines nerveuses dans les foramens.

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29
Q

Quels sont les signes et symptômes possibles d’une cervico-brachialgie?

A

• Douleur radiculaire :
o Douleur projetée au MS et qui suit un trajet relativement précis le long du MS.
– C6 : Douleur latérale au bras.
– C7 : Douleur postéro-latérale au bras.
–> Il existe toutefois de nombreux chevauchements et débordements hors des territoires classiques, c’est pourquoi plusieurs sujets rapportent des symptômes extérieurs à ces zones. Expliqué en partie par la présence de plusieurs anastomoses intersegmentaires entre les racines dorsales (retrouvé plus fréquemment à la régions cervicales).
o Douleur de type neuropathique (localisée) : brûlure, choc électrique, élancement.
o Irradiation plutôt distale (la radiculalgie provenant de C6, C7, C8 se projette souvent jusqu’à la main et aux doigts).
o La présence de paresthésies aux doigts augmente la probabilité que cette douleur soit d’origine radiculaire. Les paresthésies sont ressenties de façon plus précises que la douleur et les patients ont plus de faciliter à les localiser. Les paresthésies sont ressenti de façon plus distincte dans les doigts, ce qui facilite l’identification d’un territoire donné.
–> Les paresthésie sont présentes chez 90% des patients présentant une radiculopathie secondaire à une hernie discale.
** Ces caractéristiques s’appliquent aux douleur ou aux paresthésies projetées des racines C6, C7 et C8 alors que celles secondaire à une lésions de la racine C4 et C5 ont une localisation proximales et peuvent plus difficilement être distinguées d’une douleur somatique. **

• Douleur somatique :
o Douleur de type sourde, profonde, diffuse (relativement mal localisée).
o Irradiation plutôt proximale.

• Douleur au cou : les muscles et les tendons sont aussi sous le contrôle d’une racine cervicale et peuvent contribuer au tableau douloureux.

• Paresthésies aux doigts (augmentation de la probabilité que la douleur soit d’origine radiculaire). Les paresthésies sont plus précises que la douleur pour localiser la racine C6-C7-C8 :
– C6 : Pouce.
– C7 : Majeur.
– C8 : Auriculaire.

• Faiblesse : difficile à circonscrire et ne peut permettre de localiser la racine impliquée, sauf exception :
– C6 : Biceps.
– C7 : Triceps.
– C8 : Muscles intrinsèques de la main.

• Symptômes proximaux (cou, région dorsale supérieur, épaule) : ne permettent pas de distinguer si la douleur est d’origine somatique ou radiculaire (C4-C5). La localisation de la douleur au bras et à l’avant-bras peut aider à identifier la racine nerveuse en cause.

• Altération des réflexes au MS : peut indiquer que la racine est lésée et est un meilleur indicateur que la faiblesse pour la localisation de la radiculopathie.
– C6 : Atteinte du réflexe bicipital
– C7 : atteinte du réflexe tricipital

• Troubles sensorimoteurs peuvent être présents en fonction de l’atteinte radiculaire.

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30
Q

Quels sont les tests cliniques à effectuer lorsqu’on soupçonne une cervico-brachialgie?

A

Test de mise en tension radiculaire de la région cervicale

  • Test de compression (manœuvre de Spurling) :
  • -> Description : inclinaison de la tête du côté symptomatique (compression sur le nerf spinale) et pression sur le vertex.
  • -> Test + : augmentation de la douleur radiculaire.
  • Test de traction cervicale :
  • -> Description : étirer la tête en DD.
  • -> Test + : diminution de la radiculalgie.
  • Test d’ABD de l’épaule :
  • -> Description : ABD passive complète du côté symptomatique.
  • -> Test + : diminution de la douleur radiculaire.

Test positif pour une radiculopathie cervicale

  • Manœuvre de Spurling
  • ULNT 1.
  • Test de distraction.
  • Test cervical de flexion-rotation.
  • -> Si les 4 tests sont + = 90% de chance que cela soit une radiculopathie cervicale.
  • -> Si 3 tests sont + = 65% de chance que cela soit une radiculopathie cervicale).
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31
Q

À quoi consiste l’évaluation neurologique d’une blessure au plexus brachial?

A

Lésions:

  • C4
  • -> Implications motrices (tests résistes): Trapèze supérieur (élévation de l’épaule)
  • -> Implications sensitives (pics-touches): Sur les épaules
  • C5
  • -> Implications motrices (tests résistes): Supraépineux et deltoïde (ABD de l’épaule)
  • -> Implications sensitives (pics-touches): Bras supérieur-latéral et radius distal
  • C6
  • -> Implications motrices (tests résistes): Biceps (flexion du coude)
  • -> Implications sensitives (pics-touches): Avant-bras latéral et pouce
  • C7
  • -> Implications motrices (tests résistes): Triceps (extension du coude)
  • -> Implications sensitives (pics-touches): Majeur (3e doigt)
  • C8
  • -> Implications motrices (tests résistes): Long extenseur du pouce (extension des phalanges distales)
  • -> Implications sensitives (pics-touches): 4e et 5e doigts et éminence hypothénarienne
  • T1
  • -> Implications motrices (tests résistes): Intrinsèques de la main (ABD/ADD des doigts)
  • -> Implications sensitives (pics-touches): Avant-bras médial
  • Moelle
  • -> Implications motrices (tests résistes): Perte motrice diffuse, faiblesse bilatérale et perte motrice aux MI
  • -> Implications sensitives (pics-touches): Paresthésies diffuses, perte sensitive bilatérale (pas selon les dermatomes)
Myotomes : 
– C1/C2 : Flexion/extension cou
– C3 : Flexion latérale cou
– C4 : Élévation épaule
– C5 : Abduction épaule
– C6 : Flexion coude/Extension poignet
– C7 : Extension coude/Flexion poignet
– C8 : Extension pouce
– T1 : Abduction doigts
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32
Q

Quel est le traitement sommaire et générale d’une cervico-brachialgie?

A
  • Traitement conservateur.
  • Repos du MS.
  • Si la force et la fonction revient dans les 1-2 min → peut retourner au jeu (sinon, il ne peut pas retourner au jeu).
  • Si la douleur au cou/épaule persiste → TENS, glace, ultrason, anti-inflammatoire.
  • Exercice de renforcement.
  • AINS.
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33
Q

Quelle est la description et l’anatomie d’une hernie discale cervicale?

A
  • Beaucoup moins fréquent qu’au niveau lombaire.
  • Touche surtout les hommes ≈ 30 ans.
  • Atteint surtout les disques intervertébraux : C5-C6 et C6-C7 (75% des cas).

• Type :

1) Protrusion : Renflement du disque sans rupture de l’anneau fibreux.
2) Prolapsus : Fibres ultrapériphériques de l’anneau fibreux contiennent le noyau.
3) Extrusion : Anneau fibreux est perforé et le matériel discal bouge dans l’espace épidural.
4) Séquestration : Fragments discaux de l’anneau et du noyau à l’extérieur du disque.

• Peuvent survenir dans n’importe quelle direction mais les hernies postérieures et postérolatérales produisent le plus de symptômes.

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34
Q

Quels sont les signes et symptômes d’une hernie discale cervicale?

A
  • Hernie discale à la région foraminale ou postéro-latérale donne le plus souvent un tableau de cervico-brachialgie avec ou sans élément de radiculopathie.
  • Les symptômes sont exacerbés par la manœuvre de Valsalva.
  • Les mouvements de flexion latérale, de rotation ipsilatérale et les mouvements d’extension (parfois flexion) peuvent exacerber le tableau clinique radiculaire.
  • Les tests de mise en tension radiculaire permettent de déterminer la racine en cause.

• Hernie postérieure centrale :
o Entraîne une douleur qui irradie bilatéralement dans les membres et des symptômes de myélopathie.
o Beaucoup moins fréquent car le ligament longitudinale postérieur limite la compression de la moelle épinière.

• Hernie postéro-latérale (est plus fréquent, car le ligament longitudinal postérieur est plus mince en latéral):
o Entraîne des symptômes unilatéraux (douleur radiculaire) dans le MS.

  • Dans la plupart des cas, les hernies discales cervicales sont aigues et le patient se plaint de douleur et de limitations de ROM de la colonne cervicale.
  • La douleur référée ne suit pas toujours le patron normal des dermatomes, car il est possible que plus d’une racine nerveuse soit impliquées.
  • Maux de tête, lorsque les racines supérieurs sont impliquées (C1, C2, C3).
  • La flexion augmente les symptômes.
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35
Q

Quelle est la description et l’anatomie d’une sténose spinale?

A
  • Problème généralement peu commun dans la colonne cervicale sauf s’il est secondaire à un trauma ou une dégénérescence (acquis).
  • Avec une sténose congénitale du canal spinal, des symptômes dégénératifs peuvent apparaître plus tôt –> la sténose congénitale spinale est combinée avec une sténose spinale acquise (qui provient d’une spondylose ou d’un traumatisme).
  • La sténose spinale acquise peut être due à une hernie discale, une hypertrophie du ligament jaune, des ostéophytes, une réponse inflammatoire, une hypertrophie de la lame ou des articulations facettaires.
  • Distinction entre sténose et arthrose : la sténose est un rétrécissement des foramens, tandis que l’arthrose est une érosion des facettes articulaires.
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36
Q

Quels sont les signes et symptômes d’une sténose spinale?

A
  • Signes neurologiques unilatéraux ou bilatéraux apparaissant lors d’activités causant une compression spinale (stress sur la tête).
  • Diagnostiquée si le diamètre du canal spinal est de moins de 13 mm.
  • Sténose centrale : produit une compression de la moelle épinière → signes myélopathiques.
  • Sténose foraminale : produit une compression d’une racine nerveuse → signe radiculaire dans un myotome ou un dermatome.
  • L’extension augmente les symptômes.
  • La flexion diminue les symptômes.
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37
Q

Quelle est la description et l’anatomie d’un syndrome facettaire?

A
  • Les articulations postérieures des vertèbres ont une surface qui est approximativement le 2/3 de la taille de la surface des disques intervertébraux. Ils ont aussi une capsule relativement lousses (« lax ») et richement innervée, recouverte de cartilage hyalin.
  • Les articulations facettaires contribuent à la stabilité, mais n’ont pas comme fonction primaire le support de charge.
  • Par conséquent, s’il y a une dégénération du disque ou un traumatisme, la charge mécanique sur les facettes articulaires augmente, ce qui peut entraîner une réaction synoviale, de la fibrillation cartilagineuse, de l’érosion des surfaces articulaires et de l’érosion du corps vertébral (rare).
  • Dans la plupart des cas, le syndrome facettaire est le résultat d’une réaction synoviale qui se manifeste par de la douleur et des spasmes musculaire.
  • Dans certains cas : la condition serait un début d’ostéoarthrite à la facette articulaire.
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38
Q

Quels sont les signes et symptômes d’un syndrome facettaire?

A

• Spasme musculaire et douleur.

  • -> Peuvent référer dans des zones spécifiques (selon de l’articulation impliquée).
  • -> Le spasme est une réaction de protection pour ne pas aller dans les positions de « compression/fermeture ».
  • -> Ces patrons de symptômes sont différents des patrons de dermatomes normaux.
  • Diminution de ROM : rotation ipsilatérale et extension –> mouvements de compression/fermeture.
  • Douleur qui présente une composante statique (pas toujours en lien avec un mouvement).
  • Aucun déficit moteur ou sensitif (pas de symptômes neurologiques).
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39
Q

Quelle est la description et l’anatomie d’une myélopathie cervicale?

A

• La moelle épinière est atteinte par le résultat d’une force compressive, tensile ou de torsion causée par une sténose, spondylose, hernie discale ou un trauma.
• Ces forces entraînent une compression et une ischémie de l’aspect antérieur et parfois postérieur de la moelle épinière.
• Maladie de la moelle épinière (myélopathie cervicale) : Résultat d’une atteinte ou interruption de la transmission du signal neural dans la moelle épinière, ce qui affecte les bras, les mains, les jambes et/ou la vessie et les intestins.
o L’interruption proviendrait d’un trauma, de désordre inflammatoire ou auto-immun, d’une tumeur, d’infections virales ou d’un processus dégénératifs.

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40
Q

Quels sont les signes et symptômes d’une myélopathie cervicale?

A

• Les S&S sont habituellement insidieux et variable selon le niveau spinal impliqué.

• Symptômes initiaux :
o Faiblesse, spasme, crample, fatigabilité.
o Raideur et lourdeur, difficulté à monter les escaliers
o Diminution de force, spécialement les fléchisseurs
o Hyperréflexie avec clonus
o Signe de Babinski positif

• Symptômes tardifs :
o Signes de motoneurone supérieur et inférieur.
o Atrophie, faiblesse, hypotonie, hyperréflexie à hyporéflexie.
o Maux de tête.
o Désordres autonomique (sueur abondantes, salivation excessive, nausées, vomissement).
o Drop attack avec ou sans perte de conscience.
o Dysphagie ou dysarthrie.

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41
Q

Quelle est la description et l’anatomie d’une anomalie cervicale?

A

• On peut retrouver des anomalies cervicales congénitales chez certaines personnes, mais elles sont rares. Elles sont souvent associé avec une autre atteintes développementales (ex : dysplasie)
• Certaines anomalie peuvent combiner des atteintes osseuses et nerveuses.
o Les atteintes osseuses ont plus d’impact sur la stabilité cervicale (spécialement au niveau cervicale haut) et sur la réduction du canal spinale (sténose).

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42
Q

Quels sont les signes et symptômes d’une anomalie cervicale?

A
  • Plusieurs anomalies ne produisent pas de signes et symptômes, et sont découvertes lors d’un rayon-X cervical réalisé pour une autre raison.
  • Certains cas vont présenter des symptômes plus tard dans leur vie –> résultant d’un processus dégénératif.
  • Syndrome de Klippel-Feil : condition où deux corps vertébraux ou plus sont fusionnés (se produit dans le développement embryonnaire).
  • Côtes cervicales : présence d’une côte anormale, qui peut être osseuse ou cartilagineuse, et qui provient d’un processus costaux des corps vertébraux. Normalement asymptomatique, mais peuvent produire des symptômes du plexus brachial (surtout lorsqu’ils sont situé vis-à-vis C7-C8 et T1) et des symptômes de compression artériel ou nerveux.
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43
Q

Quelle est la description et l’anatomie d’une spondylose cervicale?

A
  1. La condition débute avec une dégénérescence du disque intervertébral, qui peut être le résultat de dommages au niveau du disque ou d’une mauvaise nutrition (un état de mauvaise nutrition peut être causé par des changements au niveau des plateaux cartilagineux entre les disques et le corps vertébral –> diminution des échanges nutritionnels).
  2. Dégénérescence et perte de masse du disque :
    - -> Diminution des mucopolysaccharides dans le noyau pulpeux = augmentation du collagène dans le noyau pulpeux = perte de turgescence du disque = diminution de la résistance aux forces compressives
  3. Protrusion de l’anneau fibreux au-delà des limites du corps vertébral = diminution des qualités de protection du noyau pulpeux. Pas d’absorption de chocs.
  4. Augmentation de la mobilité = instabilité, perte du contrôle arthrocinématique –> stress en rotation, cisaillement et traction sur les disques et les vertèbres adjacentes.
  5. Rapprochement des corps vertébraux et perte de la lordose naturelle de la colonne cervicale.
  6. Rapprochement des pédicules = subluxation des facettes articulaires et rapprochement des lames –> peut mener au repliement du ligament jaune et à la dégénérescence des articulations latérales des corps vertébraux.
  7. Formation d’ostéophytes protectifs = limitation de mouvement.

Au final : diminution de ROM, raccourcissement de la colonne cervicale et diminution de la rigidité cervicale.

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44
Q

Quels sont les signes et symptômes d’une spondylose cervicale?

A
  • Douleur, diminution du ROM, signes radiculaires (stade avancé).
  • Dans certains cas, la moelle épinière ou les vaisseaux spinaux antérieurs peuvent être compressés, menant à des symptômes myélopathiques.
  • La douleur peut être vague/mal définie/sourde, augmenter avec le temps et référer à l’épaule/bras.
  • La douleur est accentuée lors des mouvements et à la fin des ROM.
  • La douleur radiculaire est référée initialement au dermatome approprié et les myotomes sont affectés plus tard.
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45
Q

Quelle est la description et l’anatomie d’une ostéoarthrite cervicale?

A
  • Il s’agit d’un des dernier stades de la spondylose, marqué par une dégénérescence progressive des disques intervertébraux et spécialement des articulations zygapophysaires.
  • Cette condition est communément silencieuse et asymptomatique, cependant les changements ostéo-arthritiques peuvent inclure la formation d’ostéophyte, une hypertrophie de la membrane synoviale et, dans certains cas, une réponse inflammatoire chronique.

• Implique les articulations zygapophysaires –> entraîne une dégénérescence des surfaces articulaires et une augmentation de la raideur de l’os sous-chondral.
o Ces changements entraînent une diminution de l’espace intervertébrale, une formation d’ostéophytes dans le foramen intervertébral, une hypertrophie des tissus mous (ex : ligament jaune), et dans certains cas, une compression au niveau de la moelle épinière ou de l’artère vertébrale.

46
Q

Quels sont les signes et symptômes d’une ostéoarthrite cervicale?

A

• Les symptômes varient grandement (en raison des tissus impliqués et leur proximité avec la moelle épinière, les racines nerveuse, les nerfs périphériques et des composantes du système nerveux autonome).

• Les symptômes varient
o Bénins (ROM limité avec légère douleur).
o Jusqu’à sévère impliquant la moelle épinière (myélopathie), les racines nerveuses (radiculopathie, parfois avec un trajet non-prévisible), une douleur sévère et des spasmes musculaires.
o Dans certains cas, implique les système autonome.

• Les symptômes sont communément augmenter par le mouvement.

47
Q

Quelle est la description et l’anatomie d’un whiplash?

A
  • Importante cause de douleur chronique.
  • Le whiplash est un mécanisme de transfert d’énergie au cou, par accélération-décélération, qui peut résulter d’un impact arrière ou latéral, surtout lors de collisions de véhicules à moteur. Le transfert d’énergie peut provoquer des blessures osseuses ou des blessures des tissus mous (entorse cervicale) qui à leur tour peuvent entraîner une grande variété de manifestation cliniques.
  • La tête va en flexion souvent combiné à de la rotation, suivi par une extension rapide (ou le contraire).
  • L’étendu/sévérité des blessures dépend de la force de l’impact. Si la blessure est causée par un accident d’auto, la position de la tête lors de l’impact, si le patient était conscient de la collision imminente et la condition des tissus cervicaux (effets de l’âge) sont tous des facteurs qui influencent la sévérité de la lésion
48
Q

Quels sont les signes et symptômes d’un whiplash?

A
  • Douleur cervicale et céphalée qui prennent origine de la région occipitale.
  • Si la condition est plus sévère, le patient peut se plaindre de symptômes plus sévères.
  • La guérison sera retardée en présence d’une intensité élevée de douleur au cou et de céphalée, avec des signes radiculaires.
49
Q

Quelles sont les quatre catégories de douleur cervicale proposée par le Neck Pain Revision pour pouvoir y classifier son patient en fonction des principales caractéristiques qu’il présente? (seulement nommer)

A
  • Déficit de mobilité
  • Déficit dans la coordination du mouvement (incluant whiplash- associated disorder (WAD))
  • Associée aux maux de tête (céphalée cervicogénique)
  • Avec douleur radiculaire
50
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques associées au neck pain with mobility deficits dans le Neck Pain Révision pour pouvoir y classifier son patient en fonction des principales caractéristiques qu’il présente?

A

Symptômes communs:
• Douleurs cervicales centrales et / ou unilatérales
• Limitation du mouvement du cou qui reproduit systématiquement les symptômes
• Une douleur associée (référée) à la ceinture scapulaire ou aux membres supérieurs peut être présente

Expected exam findings
• ROM cervicale limitée
• Douleurs cervicales reproduites aux extrémités des mouvements actifs et passifs
• Mobilité segmentaire cervicale et thoracique restreinte
• Les tests de mobilité intersectorielle révèlent une restriction caractéristique
• Cou et douleur référée reproduits avec provocation des segments cervicaux ou thoraciques supérieurs impliqués ou de la musculature cervicale
• Des déficits de la force cervicoscapulotho-racique et du contrôle moteur peuvent être présents chez les personnes souffrant de cervicalgie subaiguë ou chronique

51
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques associées au neck pain with movement coordination impairments (WAD) dans le Neck Pain Révision pour pouvoir y classifier son patient en fonction des principales caractéristiques qu’il présente?

A

Symptômes courants
• Mécanisme d’apparition lié au traumatisme ou au coup du lapin
• Douleur associée (référée) à la ceinture scapulaire ou aux membres supérieurs
• Signes et symptômes de commotion cérébrale non spécifiques variés associés
• Étourdissements/nausées
• Maux de tête, problèmes de concentration ou de mémoire; confusion; hypersensibilité aux stimuli mécaniques, thermiques, acoustiques, olfactifs ou lumineux; détresse afective accrue

Résultats d’examen attendus
• Test de flexion cervicale crânienne positive
• Test d’endurance musculaire du flexeur du cou positif
• Algométrie à pression positive
• Déficits de force et d’endurance des muscles du cou
• Douleur au cou avec mouvement à mi-distance qui s’aggrave avec les positions de fin de course
• La sensibilité ponctuelle peut inclure des points de déclenchement myofasciaux
• La déficience sensorimotrice peut inclure une modification des schémas d’activation musculaire, un déficit proprioceptif, un équilibre ou un contrôle postural.
• Douleurs cervicales et référées reproduites par provocation des segments cervicaux impliqués

52
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques associées au neck pain with headache (cervicogenic) dans le Neck Pain Révision pour pouvoir y classifier son patient en fonction des principales caractéristiques qu’il présente?

A

Douleur au cou avec maux de tête (cervicogène)
* Symptômes courants *
• Douleur cervicale unilatérale non continue et céphalée associée (référée)
• Les maux de tête sont précipités ou aggravés par les mouvements du cou ou les positions / postures soutenues

Résultats d’examen attendus
• Test de flexion-rotation cervicale positif
• Céphalée reproduite avec provocation des segments cervicaux supérieurs impliqués
• ROM cervicale limitée
• Mobilité segmentaire cervicale supérieure restreinte
• Déficits de force, d’endurance et de coordination des muscles du cou

53
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques associées au neck pain with radiating pain (radicular) dans le Neck Pain Révision pour pouvoir y classifier son patient en fonction des principales caractéristiques qu’il présente?

A

Douleur au cou avec douleur irradiante (radiculaire)
Symptômes courants
• Douleur cervicale avec douleur rayonnante (bande étroite de lancinante) dans l’extrémité impliquée
• Paresthésie ou engourdissement dermatomique des membres supérieurs et faiblesse musculaire myotomique

Résultats d’examen attendus
• Douleur irradiante liée au cou et reproduite ou soulagée par un test de radiculopathie: le groupe de tests positifs comprend la mobilité nerveuse des membres supérieurs, le test de Spurling, la distraction cervicale, la ROM cervicale
• Peut avoir des déficits sensoriels, de force ou de réflexion des membres supérieurs associés aux racines nerveuses impliquées

54
Q

Qu’est-ce qu’un syndrome du défilé thoracique? (définition et généralité/incidence)

A

Généralité
• Incidence exacte inconnue, mais est estimée à 5 par 100 000 par année.
• Plus fréquent chez les femmes.
• La moyenne d’âge des personnes atteintes de entre 30 à 40 ans, rarement vu chez les enfants.
• La plupart des cas (95 à 98 %) toucher le plexus brachial, les autres cas (2-5 %) touche les structures vasculaires.
• Diagnostic difficile à confirmer.

Définition
Compression des structures neuro-vasculaire (plexus brachial, artère et veine subclavières) au moment de leur passage à l’intérieur du défilé thoracique. Est un diagnostic d’exclusion.
• Défilé thoracique est un espace délimité :
1. Inférieurement par la première côte
2. Antérieurement par le scalène antérieur
3. Postérieurement pas le scalène moyen

55
Q

Quels sont les sites les plus communs de compression lors d’un syndrome du défilé thoracique?

A
  1. Triangle ou espace interscalénique (scalène antérieur).
    o Espace délimité :
    –> Antérieur : Scalène antérieur.
    –> Postérieur : Scalène moyen.
    –> Inférieur : Surface médiale de la première côte.
    o Le plexus brachial et l’artère subclavière passe dans cet espace.
  2. Espace costo-claviculaire (entre la clavicule et la 1e côte).
    o Espace délimité :
    –> Antérieur : entre le tiers médial de la clavicule
    –> Postéro-médial : première côte.
    –> Postéro-latéral : bord supérieur de la scapula.
    o La veine subclavière, l’artère subclavière et le plexus brachiale croise la région costo-claviculaire.
    o Une compression des structures passant dans cet espace peut être causée par : des anormalités congénitales, un trauma à la 1ère côte ou la clavicule et des changements structuraux dans le muscle subclavier ou dans le ligament costo-coracoïde.
  3. Espace sous le petit pectoral (causée par une hyper-ABD).
    o Espace sous le processus coracoïde juste sous le tendon du petit pectoral.
    o Espace thoraco-coraco-pectoral délimité :
    –> Supérieur : processus coracoïde.
    –> Antérieur : petit pectoral
    –> Postérieur : côtes 2 à 4.
    o Un raccourcissement du grand pectoral peut entraîner un rétrécissement de cet espace et ainsi une compression des structures neurovasculaires durant l’hyper-ABD.
56
Q

Quels sont les causes potentiels d’un syndrome du défilé thoracique?

A
  • Dépression excessive de l’épaule – scapula et clavicule (ex : violonistes).
  • Musculature du cou ou du trapèze surdéveloppée (hypertrophie du scalène antérieur et médial).
  • Travail répétitifs qui nécessite une élévation du MS au-dessus de la tête (hyper-ABD) ou port prolongé d’armure lourde (combat).
  • Hypertrophie de muscle petit pectoral –> diminution de l’espace coraco-pectoral (ex : nageurs).
  • Développement musculaire plus important au niveau du bras dominant (joueurs de baseball, de volleyball ou de tennis) ce qui entraîne une augmentation de la dépression scapulaire causé par une défaillance à maintenir la stabilité scapulaire avec lors de mouvements répétitifs.
  • Utilisation prolongée d’un clavier/souris.
57
Q

Quels sont les signes et symptômes généraux d’un syndrome du défilé thoracique?

A

Les symptômes sont variables et dépendent du site de compression et des structures atteintes. Les symptômes vasculaires sont moins communs que les symptômes neurogène.

Symptômes généraux :

  • Douleur qui touche le cou, le visage, la région occipital ou la poitrine, les épaules et les MS.
  • Paresthésie des MS.
  • Sensation altérée ou absente, faiblesse, fatigue ou lourdeur dans le bras et la main.
  • Paresthésies de gravité, fréquence et durée variables pouvant toucher certains ou tous les doigts.
  • Peau sombre ou décolorée.
  • Changement de température

Les symptômes sont typiquement augmentés lorsque le bras est en abduction (au-dessus de la tête) et en rotation externe avec la tête tourné du sens opposé.

58
Q

RAPPEL (expliquer différemment), Quels sont les signes et symptômes du magge d’un syndrome du défilé thoracique? (classé par catégorie)

A

1- Neurologiques (90-95%)
Les signes neurologiques le plus fréquent survient en conséquence à une compression du tronc inférieur du plexus brachial (racines nerveuse C8-T1).

Entraine des symptômes comme :

  • -> Douleur et paresthésie en médial du bras et de la main.
  • -> Fatigue des MS.
  • -> Faiblesse et atrophie des muscles innervés par C8-T1 (comme les muscles intrinsèques de la main).

2- Veineux (1,5-7%)
Syndrome de Paget-Schroetter /thrombose d’effort de la veine subclavière-axillaire = syndrome le plus fréquent chez les jeunes athlètes compétitifs.
Présentation clinique aigue secondaire à une condition chronique caractérisé par des lésions mécaniques répétitives durant une activité exigeant avec les bras en élévation.

Signes et symptômes :

  • -> Thrombose qui peut mener à une occlusion de la veine axillaire distale.
  • -> Œdème.
  • -> Cyanose (décoloration).
  • -> Lourdeur du membre.
  • -> Douleur.
  • -> Fatigue durant ou après un effort (exercice ou sport).
59
Q

Quels sont les éléments de l’examen physique permettant d’identifier un syndrome de défilé thoracique?

A
  • Altération posturale impliquant : augmentation de la cyphose dorsale, épaules tombantes et enroulées, flexion antérieure du rachis cervical.
  • Spasmes musculaires possibles à la musculature para-cervicale, scalènes, pectoraux, trapèzes.
  • Si une différence de PA > 20 mmHg entre les 2 MS → évoque un syndrome du défilé thoracique à composante artérielle.

• Test positifs :
o Manœuvre de Roos : 2 MS à 90° d’ABD/RE, épaule/coude dans le plan frontal du thorax, coude fléchit à 90°. Le patient ouvre et ferme les poings durant 3 min (test + si : apparition graduelle de douleur au cou et aux épaules, puis au bras ou des paresthésies dans les avant-bras/doigts.
o Manœuvre de Wright : bras en hyper-ABD, RE du bras, coude en légère flexion (test + si : diminution du pouls radial).
o Test d’Adson (est fréquemment positif chez les sujets sains) : patient assis, MS sur les genoux. Le patient inspire profondément, soulève le menton et tourne la tête d’un côté ou de l’autre (test + si : diminution du pouls radial).
o Manœuvre du syndrome scapulo-costal : test + si → diminution du pouls radial en fonction de la position du MS.
o Manœuvre de la posture militaire (différenciation avec le tunnel carpien) : patient porte les épaules vers l’arrière et vers le bas (test + si : diminution du pouls radial).

60
Q

Quel est le traitement sommaire et générale d’un syndrome de défilé thoracique?

A
  • Rééducation posturale de la colonne et des omoplates.
  • Rééquilibre musculaire (tronc supérieur et ceinture scapulaire) pour corriger la dépression scapulaire chronique.
  • Favoriser la respiration diaphragmatique pour diminuer le recrutement des scalènes lors de la respiration.
  • Diminution de sensibilité aux tests neurodynamiques du MS.
  • Une modification des activités ou des techniques peut être nécessaire afin de prévenir la récurrence des symptômes.
61
Q

Quelles sont les généralités et la définition d’un syndrome du tunnel carpien?

A

Généralités
• Plus fréquent entre 50-59 ans.
• Plus fréquent chez la femme que chez l’homme.
• Neuropathie compressive la plus fréquente chez les athlètes (cyclisme, sports de lancer, sports de raquette, gymnastique, escalade). Aussi rapporté chez les culturistes faisant usage d’hormone de croissance.
• Dans le travail : activité nécessitant des mouvements forcés ou répétitifs des mains ou soumettant les mains et les bras à des vibrations.

Définition
• Syndrome d’étranglement des nerfs périphériques le plus fréquent.
• Compression/irritation mécanique du nerf médian → Processus inflammatoire → Lésion nerveuse dégénérative.

62
Q

Quelle est la cause d’un syndrome du tunnel carpien?

A
  • Tout facteur qui provoque une augmentation de volume à l’intérieur du canal carpien peut comprimer le nerf médian (plus fréquent : ténosynovite non spécifique des fléchisseurs des doigts, souvent liée à une activité professionnelle ou domestique)
  • Facteurs occupationnels : MEC sur les mains, mouvements forcés et répétitifs des mains, postures contraignantes des poignets et des mains, tension mécanique à la base de la paume de la main, vibration.
  • Fractures anciennes ou récentes et les fractures-dislocations du poignet ont tendance à occuper une partie du canal (soit par déplacement des os du carpe, soit par cal osseux) → Peuvent entrainer un SDRC.
  • Tumeurs, ostéomes ostéoïde.
  • Grossesse : constitue un facteur de risque dont le mécanisme demeure inexpliqué. Jusqu’à 20% des femmes enceintes présentent un syndrome du tunnel carpien. Symptomatologie apparaît le plus souvent à partir du 6e mois. Disparaît après l’accouchement.
  • Dimensions du tunnel carpien.
  • Autres FR : diabète. Maladie de la glande thyroïde, troubles des tissus conjonctifs.
63
Q

Quels sont les signes et symptômes d’un syndrome du tunnel carpien?

A
  • Paresthésies/engourdissement/douleur au 1er-2e-3e doigt et au côté radial du 4e doigt.
  • Symptômes peuvent être continue ou intermittente.
  • Les symptômes augmentent de façon insidieuse allant de paresthésies dans certaines positions jusqu’à une douleur constante avec des engourdissements.
  • Exacerbation nocturne des symptômes perturbant le sommeil (surtout à cause de la position en flexion ou en extension du poignet).
  • Paresthésies souvent bilatérales (plus importante à la main dominante).
  • Paresthésie apparaissent souvent lors d’une position statique (exemple : lecture, conduite automobile) ou à la suite d’une activité soutenue des mains.

• Si la compression persiste :
o Faiblesse de préhension (« tendance à échapper les objets »).
o Faiblesse/atrophie de l’ABD du pouce, de l’opposition du pouce, du court fléchisseur du pouce  éminence thénar.
o Hypotonicité thénarienne précède l’atrophie thénarienne d’une lésion sévère.

  • Signes positifs : signe de Tinel, signe de Phalen, compression directe sur le tunnel carpien.
  • Symptômes aggravés par la flexion et l’extension du poignet et surutilisation des muscles contrôlant flexion des doigts et du pouce (tendons voyagent avec nerf médian dans le tunnel carpien).
64
Q

Quel est le traitement sommaire et générale d’un syndrome du tunnel carpien?

A
  • 4-6 semaines : Repos, orthèse, modification d’activités, AINS, injections de corticostéroïdes dans le canal.
  • Si cela persiste : Chirurgie de décompression, résection du ligament rétinaculaire transverse.
65
Q

Quelle est l’anatomie du syndrome du tunnel radial par compression a/n du bras?

A

Anatomie

Dans le bras, le nerf radial est sujet à une compression extrinsèque à la partie postéro-inférieure du creux axillaire et sur le trajet qui le mène à la gouttière radiale de l’humérus.
Le nerf radial provient du faisceau postérieur du plexus brachial.

66
Q

Quelle sont les causes du syndrome du tunnel radial par compression a/n du bras?

A
  • Compression secondaire à une fracture de l’humérus. La neuropathie du nerf radial est la plus fréquente des lésions nerveuses en relation avec une fracture. Se produit dans environ 11% des fracture de l’humérus et, dans 60%, il s’agit d’une fracture du 1/3 moyen de l’humérus.
  • Peut aussi être la conséquence d’un effort musculaire important, d’une compression tumorale ou d’une injection intramusculaire mal localisée.
  • Compression externe prolongée à la hauteur de la gouttière radiale : à la suite d’une anesthésie générale, d’un TCC ou d’un abus de drogue ou d’alcool (paralysie du samedi soir) –> atteinte du nerf radial.
  • Béquilles mal ajustées peuvent entraîner une compression du nerf radial à l’aisselle (compression de la partie postéro-inférieur du creux axillaire).
  • Trauma : Contusion, dislocation de la tête radial, fracture ou hyperextension du coude peut entraîner des lésions au nerf postérieur interosseux lorsqu’il croise antérieurement le coude.
  • Déformations : Arthrite, ostéomyélite, fracture-dislocation mal guérie.
  • Hypertrophie des bourses.
  • Tissus cicatriciels, plâtre trop serré, menottes trop serrées.
67
Q

Quelle sont les signes et symptômes du syndrome du tunnel radial par compression a/n du bras?

A
  • Faiblesse d’extension du coude (permet de localiser la lésion dans la partie proximale du nerf radial ou au-dessus de l’insertion humérale du grand pectoral).
  • Lésion intermédiaire (entre l’insertion humérale du grand pectoral et les branches terminales du radial) : ne touche pas le triceps, mais peut entraîner une faiblesse de flexion et de supination de l’avant-bras (brachioradial). Peut passer inaperçue au bilan musculaire puisqu’il peut être compensée par le biceps et le brachial. Mais la faiblesse peut être détecter à l’inspection et à la palpation du brachioradial.
  • Déficit sensitif atteignant la face dorsale de la main (3 premiers rayons), du 1er-2e-3e doigt, mais le déficit se limite souvent à la zone d’innervation propre du radial, au 1er espace interosseux.
  • Atteinte motrice de l’extenseur radial du carpe et tous les muscles innervés par le nerf interosseux postérieur.
  • Distinction avec une radiculopathie de C7 : douleur cervicale et dorsale interscapulaire, atteinte du rond pronateur et du fléchisseur radial du carpe (innervé par le nerf médian).
68
Q

Quel est le traitement sommaire et générale d’un syndrome du tunnel radial par compression a/n du bras?

A

Pas de traitement spécifique. Il faut éviter une récidive de la compression et prévenir les complications articulaires au poignet et aux doigts par le port d’une orthèse de dorsiflexion du poignet et si nécessaire d’une orthèse d’extension dynamique des doigts.
Chirurgie pour les cas de compression tumorales.
Dans la majorité des cas, la récupération est bonne.

69
Q

Quelle est l’anatomie du syndrome du tunnel radial par compression a/n de l’avant-bras?

A

Après avoir quitté la gouttière radiale, le nerf radial envoie des branches motrices au brachioradial et au long extenseur radial du carpe, puis il croise le coude et se divise, à la hauteur de la tête du radius, en 2 branches terminales :
o Branche sensitive – superficielle (nerf radial superficiel) : Innervation cutané de l’avant-bras et de la main en postérolatéral.
o Branche motrice – profonde (nerf interosseux postérieur) : Triceps, brachial, brachioradial, supinateur, extenseurs des doigts et du poignet.
–> Passe sous l’arcade de Froshe.

70
Q

Quels sont les 5 sites de compression les plus fréquents a/n d’un syndrome du tunnel radial par compression a/n de l’avant-bras?

A

Le nerf radial peut être comprimé à cinq niveau à la région du coude :
1) Compression par des bandes fibreuses qui s’attachent à la partie antérieure de la tête radiale : douleur au coude avec une supination active en flexion de coude.

2) Compression par le rebord interne tendineux du court extenseur du carpe : douleur avec pronation passive complète et flexion du poignet.
3) Compression par l’artère et la veine radiale récurrentes (laisse vasculaire de Henry) : augmentation des symptômes durant l’activité.
4) Compression par le chef superficiel tendineux du supinateur (arcade de Frohse) : Faiblesse des extenseurs des doigts et de l’extenseur ulnaire du poignet ; douleur avec une pronation passive complète et flexion du poignet et une supination résistée.
5) Compression par le rebord distal du supinateur.

71
Q

Quels sont les causes d’un syndrome du tunnel radial par compression a/n de l’avant-bras?

A
  • Trauma au coude : contusion, dislocation, fracture de Monteggia, fracture de la tête radiale/humérus.
  • Difformités progressives : arthrite, ostéomyélite, fracture-dislocation mal guérie qui entraîne la compression du nerf.
  • Compression non traumatique du nerf radial au coude la plus fréquente –> lipomes, mais aussi parfois schwannome, neurofibromes et hémangiomes, kystes synoviaux, bourses hypertrophiées.
  • Tissus cicatriciels à la face dorsale du poignet (à la suite d’une blessure ou d’une chirurgie), entorse, fractures, anomalies osseuses du poignet, plâtre trop serré, bracelets ou menottes trop serrées –> compression du nerf radial.
72
Q

Quelle sont les signes et symptômes du syndrome du tunnel radial par compression a/n de l’avant-bras?

A
  • Initialement : douleur au point de compression.
  • Ensuite : seuls les signes moteurs témoignent de la lésion (souvent).
  • -> Faiblesse ou absence de l’extension des doigts/pouce/ABD du pouce.
  • -> Extension du poignet peut être atteinte (mais rarement de façon aussi marquée).

• Dans le syndrome du canal radial classique, on ne retrouve qu’une douleur au bord latéral du coude et au niveau de l’avant-bras.
o Douleur située environ 2 po sous le point où la branche profonde traverse le supinateur en latéral de l’avant-bras.
o Souvent confondue avec l’épicondylite latérale, qui est une douleur plus proximale.

  • Compression distales du nerf interosseux postérieur → douleur sourde ressentie à la face dorsale du poignet, dans l’axe du quatrième rayon ; faiblesse dans le territoire musculaire innervé (extension des doigts/pouce, ABD du pouce, extension du poignet).
  • Compression du nerf superficiel à l’avant-bras ou au poignet.
  • -> Paresthésies
  • -> Engourdissement
  • -> Parfois de l’anesthésie à la face dorsale de la main dans un territoire pouvant varier considérablement (à cause des chevauchements avec le nerf cutané latéral de l’avant-bras ou avec la branche cutanée dorsale du nerf ulnaire).
73
Q

Quel est le traitement sommaire et générale d’un syndrome du tunnel radial par compression a/n de l’avant-bras?

A
  • Orthèse d’extension au coude (lors d’atteinte au niveau du coude ou du nerf interosseux postérieur).
  • Chirurgie de décompression : lorsqu’un peut mettre en évidence un facteur compressif (tumeur, kyste, etc). Indiqué lorsqu’il y a une absence d’amélioration en 2-3 mois. Souvent le traitement le plus efficace.
  • Anti-inflammatoire.
  • Repos.
  • Glace.
  • Renforcement.
  • Étirement.
74
Q

Qu’est-ce que le questionnaire DN4? (concept mesuré, qualités psycho, normes ou interprétations)

A

Concept mesuré : Présence ou non de douleur de type neuropathique.

Qualités psychométriques :

  • Sensibilité : 80 %
  • Spécificité : 92 %
  • Validé auprès d’une clientèle lombalgique

Norme ou interprétation :

  • Chaque réponse positive = 1 point
  • Score égale ou supérieur à 4 –> test positif, la douleur est de type neuropathique.

Différence minimale cliniquement significative : N/A.

75
Q

Quels sont les principes généraux des mobilisations neurales lors d’une dysfonction dans la neurodynamique du tissu nerveux?

A

Principes généraux :

  • Il n’existe pas de protocole clair dans le développement et l’implantation du traitement.
  • Les composantes de l’ULNTT sont transformées en techniques de mobilisation et en exercices.
  • Les dysfonctions de la mobilité neurale sont un processus dynamique qui change de jour en jour, affectant les hypothèses de traitement. Par conséquent, l’évaluation et la réévaluation en continue guident la progression du traitement et son implantation, car les hypothèses concernant les tissus spécifiques en cause peuvent changer.
76
Q

Quelle est la différence entre un glissement et une tension comme choix de traitement lors d’une dysfonction dans la neurodynamique du tissu nerveux?

A

Distinguer la tension du glissement :
- Le concept de tension et de glissement joue un rôle majeure dans le choix de traitement.

  • Tension : Allongement des nerfs par une tension à ses 2 extrémités simultanément. La tension peut avoir un effet neurophysiologique sur le nerf, car elle altère le flot vasculaire et axonoplasmique.
  • Glissement : tension à une extrémité du nerf alors que l’autre extrémité est simultanément relâchée. Le glissement intraneural et extraneural se fait simultanément. La tension globale est significativement minimisé par rapport à la tension.
77
Q

Comment l’irritabilité du patient affecte l’application de technique de traitement?

A
  • L’application de technique de glissement ou de tension dépend du niveau d’irritabilité du patient.

• Irritable
o Technique de glissement.
o Il peut être nécessaire de commencer à des régions distales du site en cause (tronc ou MI).
o Les traitements et les exercices à la maison sont performées dans une amplitude sans douleur et sans tension, sous le niveau de déclanchement des symptômes.

• Irritabilité qui diminue
o Commencer à aller légèrement dans la résistance pour augmenter la mobilité aux extrémités et augmenter la fonction.
o À ce niveau, il peut y avoir une réponse

• Non-irritable
o Commencer avec des techniques de tension sur une seule articulation puis progresser à plusieurs lorsque les symptômes sont légers ou absent au repos et la récupération est rapide après une exacerbation.
Ne jamais faire d’étirement soutenu.**

78
Q

Comment le thérapeute permet de distinguer une hypothèse intraneurale vs une hypothèse extraneurale?

A
  • Le thérapeute devrait avoir une hypothèse à savoir s’il y a une fibrose intra ou extraneurale.

• Fibrose intraneurale :

  • -> Symptômes : persistants, longue durée, douleur en fin d’AA, résistance aux changements des ULNT.
  • -> Traitements : augmenter la compliance neurale en distal du site de lésion.

• Fibrose extraneurale :

  • -> Symptômes : sursauts de douleur, courte durée, douleur dans l’AA, résistance aux ULNT.
  • -> Traitements : augmenter la compliance neurale au site de lésion, en conjonction avec des techniques de glissement.
79
Q

Quelles sont les règles générales d’un traitement lors d’une dysfonction dans la neurodynamique du tissu nerveux?

A
  • Actuellement, aucune ligne directrice ne donne d’indications p/r aux paramètre optimaux (AA, intensité, durée ou fréquence) nécessaire pour obtenir le résultat désiré.
  • Éviter les étirements soutenus en fin d’AA (< 10 secondes).
  • Appliquer des techniques de glissements et de tensions dans l’AA sans douleur disponible.
  • La progression du traitement doit être ajustée selon la réponse du patient.
    o Lorsque la douleur diminue et la mobilité augmente –> alors on peut ajouter des composantes du ULNT.
    o Une façon de progresser la mobilisation neurale est de commencer par un site distal puis progresser vers le site hypothétiquement impliqué.
  • Les changements adaptifs au niveau de la longueur du nerf, de la structure, de la chimie, des mécaniques et des propriétés électriques vont nécessiter du temps à se normaliser, donc il est pertinent de donner un PED au patient.
80
Q

Quelles sont les composantes de traitement/facteurs de mobilisation à considérer lors de blessures nerveuses (neuro dynamiques)?

A

Facteurs à considérer en faisant mobilisation neurodynamique :
• Blessure aigue ou chronique.
o Aigue –> débuter par mobilisations des structures autour du tissu neural, loin du site de lésion.
o Chronique –> utiliser variantes des tests de tension neurale comme technique de mobilisation.

  • À quelle distance est l’articulation en mouvement de la blessure?
  • Quelle est la position des articulations adjacentes?
  • Est-ce que le mouvement étire ou raccourci le nerf?

Buts :
• Augmenter la mobilité du nerf par rapport aux tissus adjacents et étirer le tissu conjonctif pour augmenter la tolérance du nerf aux forces de traction (tensiles).

Traitement :
• Technique à distance.
• Technique non provocante.
• Lente, rythmée.
• Mobiliser rachis en premier, bouger les interfaces sur les nerfs.
• S’assurer d’une relaxation maximale des muscles.

Progression du traitement :
• Augmenter les répétitions.
• Distal vers proximal.
• Augmenter l’amplitude.
• Augmenter la tension
81
Q

Quelles sont les précautions lors d’application de ULNT et de mobilité neurale

A

Dans tous ces cas, le clinicien doit appliquer les techniques prudence.
• Conditions irritables.

• Signes de la moelle épinière.

• Signes des racines nerveuses.
o Des signes de la moelle épinière et des racines nerveuse peuvent indiquer la présence d’une tension neurale du SNC. Ces patients doivent être approché avec soins.
•Douleur nocturne sévère incessante (sans diagnostic sous-jacent).
o Peut indiquer une douleur d’origine viscérale.

• Paresthésies/anesthésie/Syndrome douloureux régional complexe (SDRC) récents (type I ou II).
o Des changements sensoriels récents peuvent indiquer un trouble neuro ou inflammatoire systémique comme SP ou PAR, pathologie du SNC comme compression racine, ou lésion périphérique.
o SDRC peut être composante sous-jacente de douleur –> handling agressif peut empirer les symptômes.

• Douleur mécanique de la colonne avec périphéralisation.
oDouleur qui origine des structures de la colonne cervicale peut aussi référer dans les MS.

82
Q

Quelles sont les C-Is à l’application des techniques de ULNT et de mobilité neurale?

A
  • Réparation récente d’un nerf périphérique.
  • Tumeur maligne.
  • Conditions inflammatoires actives.
  • Conditions neurologiques (aigues inflammatoires, démyélinisantes).
83
Q

Quels sont les objectifs d’une approche de rééducation des muscles stabilisateurs?

A

Objectifs :
• Diminution de la douleur.
• Augmentation du contrôle neural de la colonne cervicale (chez les patients avec des douleurs cervicales).
• Restaurer les capacités fonctionnelles perdues (exemple : ROM, force, endurance).

84
Q

Quels sont les types de contraction, la durée et les répétitions à utiliser dans une approche de rééducation des muscles stabilisateurs?

A

Type de contractions :
• Les contractions isométriques sont préférables pour rééduquer le rôle de stabilisation des muscles profonds car ces muscles supportent des charges pour de longues périodes et travaillent pour contrôler le mouvement fin. Environ 20-30% de la contraction maximale.
o À des stages plus avancés : Ces muscles peuvent être combinées à des exercices dynamiques et globaux.

  • Des exercices impliquant une contraction coordonnée des muscles antérieurs et postérieurs profonds (multifides + long du cou et de la tête) font aussi partie du protocole –> la stabilité cervicale est obtenue avec la coordination des muscles profonds.
  • Des exercices spécifiques isolant les muscles locaux des muscles globaux sont favorisés car ils permettent une meilleure amélioration du contrôle de la posture et de la symptomatologie.

Durée :
• Minimum 2 mois d’enseignement supervisé, avec 2-3 session par semaine.
• Les sessions de traitement devraient être d’une heure maximum (afin d’assure la compliance au traitement).
• Des exercices doivent être faits à la maison en plus de ceux faits sous supervision.

Répétitions :
Pour rééduquer le contrôle moteur et la coordination des muscles de la colonne cervicale, les muscles locaux (profond) doivent être isolés.
• Le plus souvent possible dans la journée (jusqu’à temps que le patient atteigne le degré de contrôle moteur voulu).
• Le patient doit être capable de maintenir la position avant de progresser à des stades avancés.
• Pour améliorer l’endurance : 4-6 séries avec repos de 30-60 sec seraient appropriées.

85
Q

Quelle est la position, la résistance et la méthode de progression à utiliser dans une approche de rééducation des muscles stabilisateurs?

A

Position et niveau de résistance :
• La position choisie dépend de l’objectif de traitement.
• DD, DV ou à genou –> aident à obtenir un meilleur contrôle moteur des segments spinaux.
• Utiliser le moins de charge externe possibles afin de diminuer la possibilité de douleur et d’inhibition réflexe.
o Les exercices de haute intensité ne sont pas appropriés dans les stages aigues ou lorsque l’objectif et une rééducation de muscles spécifiques.
• Contractions musculaires faibles (sous 30-40%) pour restaurer la fonction tonique.
o Les exercices avec une faible charge (20 % de la contraction maximale) facilitent une activation plus sélective des muscles cervicaux profonds.
o Les exercices de plus haute intensité stimulent les muscles superficiels qui ne sont pas des muscles stabilisateurs.
o La charge doit être adaptée à chaque patient et basée sur le contrôle des symptômes (certains patients vont nécessiter des charges plus importantes, dû aux demandes plus importantes de leur activités.

Méthode de progression :
• Exécuter correctement la contraction –> augmenter le temps de maintien (contraction isométrique) –> augmenter le nombre de répétition (stabilisation statique) –> intégrer la contraction dans les mouvements fonctionnels.
• La patient devrait être en mesure de stabiliser et d’isoler l’action du muscle dans toutes les positions d’exercices, et de développer l’activité de maintien.

86
Q

Comment devrait être fait le réentrainement musculaire cervicaux et à quoi sert-il?

A

• La dysfonction motrice apparait tôt après une lésion et elle ne se résorbe pas automatiquement avec la réduction de la douleur.
o Les muscles stabilisateurs cervicaux sont inhibés lorsqu’il y a de la douleur au niveau cervical, et l’élimination de la douleur ne suffit pas à rétablir la fonction des muscles inhibés.

  • Les exercices thérapeutiques permettent de restaurer la fonction (car il a été prouvé que la diminution de la douleur ne restaure pas complètement la fonction).
  • Une intervention rapide est à privilégier chez les patients ayant des douleurs et des dysfonctions cervicales afin de prévenir la chronicité et la perpétuation des symptômes et des patrons de dysfonction.

• 2 approches de base pour le traitement de la douleur cervicale avec les exercices :
1) Exercices de contrôle moteur
o But : améliorer la coordination et le contrôle des muscles (pendant le mouvement de flexion contrôlé).
o Avec cette approche, des contractions de faible intensité des fléchisseurs cervicaux profonds sont utilisées pendant le mouvement de flexion cranio-vertébral.
o Après que le patient ait acquis un bon contrôle entre les muscles profonds et superficiels (via un entrainement en flexion cranio-vertébrale de la capacité de maintenir avec progression) ajouter un renforcement général.
o Approche à utiliser pour les stades initiaux (lorsque la douleur et les incapacités du patient ne permettrait pas d’exercices à haute intensité).

2) Exercices généraux d’endurance et de renforcement des fléchisseurs du cou
o Implique : Des entrainements à haute résistance en recrutant tous les muscles synergiques (muscles superficiels et profonds).
o Les exercices globaux devraient être utilisé quand la coordination et la rééducation entre les muscles profonds et posturaux est terminée.

87
Q

Quelles sont les étapes du protocole de stabilisation cervicale? (seulement nommer)

A

A. Rééducation de la flexion cranio-vertébrale (CV)
B. Entrainement de la capacité de maintien des fléchisseurs profonds du cou
C. Réentrainement de l’extension cervicale debout
D. Rééducation des extenseurs cranio-vertébraux
E. Co-contraction fléchisseurs et extenseurs cou
F. Rééducation de l’orientation et de la position scapulaire
G. Entrainement de la capacité d’endurance des stabilisateurs scapulaires
H. Rééducation du contrôle scapulaire avec des mouvement de bras et une MEC sur les bras
I. Rééducation posturale

88
Q

Qu’est-ce que la rééducation de la flexion cranio-vertébrale (CV) comme étape du protocole de stabilisation cervicale?

A
  • Première composante indispensable à un programme d’exercices.
  • Le thérapeute doit apprendre au patient à contrôler/éliminer les compensations (rétraction cou, flexion cervicale excessive, serrement dents/mâchoire) ; le patient doit apprendre le bon mouvement.
  • Pour que le traitement progresse, le mouvement doit être exécuté correctement –> on met l’emphase sur la précision du mouvement plutôt que sur le nombre de répétitions.
89
Q

Qu’est-ce que l’entrainement de la capacité de maintien des fléchisseurs profonds du cou comme étape du protocole de stabilisation cervicale?

A
  • Lorsque mouvement de flexion cranio-vertébral est adéquat, amélioration de l’endurance (capacité de maintien).
  • PBU est utilisé pour guider et contrôler l’entrainement des fléchisseurs profonds –> l’appareil de feedback visuel est essentiel pour guider le patient afin qu’il soit en mesure de contrôler la quantité de pression et le niveau désiré de contraction. De plus, le PBU permet de motiver le patient et procure une quantification du degré d’amélioration.
  • Point de départ –> niveau de pression auquel le patient peut maintenir sans compenser pour au moins 10 s (souvent 22-24mm hg).
  • Apprendre au patient à atteindre le niveau de pression voulu et à le tenir sans compensation ou patrons fautifs.
  • Pratiquer l’exercice au moins 2x/jour.
  • Pour chaque niveau de pression, tenir la position 10 sec, répéter 10x.
  • Atteindre un niveau de pression idéal entre 28-30 mm Hg peut être difficile pour les patients.
  • Nécessite en moyenne 4-6 semaines pour obtenir une bonne performance, mais 12 semaines pour dysfonctions grave (variable selon le cas).
  • Une fois que le patient a bonne performance, sevrage du PBU.
90
Q

Qu’est-ce que le réentrainement de l’extension cervicale debout comme étape du protocole de stabilisation cervicale?

A
  • Une fois que le patient performe flexion cranio-vertébrale couché sans compensation, on progresse vers une extension cervicale en position assise, puis debout.
  • Instructions : lever le menton, regarder le plafond, continuer ce mouvement jusqu’à la fin du ROM d’extension, puis retourner lentement à la position neutre.
  • 1ère partie de l’exercice –> travaille les fléchisseurs cervicaux en excentrique. Toute compensation comme une rétraction du menton ou une rétraction cervical devrait être corrigée.
  • 2e partie de l’exercice –> retour à la position neutre avec contraction concentrique des fléchisseurs cervicaux. Le mouvement doit être commencé avec une flexion cranio-vertébrale (il est important que le mouvement se fasse principalement à l’articulation cranio-cervicale afin d’éliminer l’action dominante du SCM).

• Progression : augmenter amplitude du mouvement d’extension ou ajouter des exercices isométriques dans différentes parties du ROM lors du mouvement de retour (flexion cranio-vertébrale).
o Permet d’améliorer la synergie de flexion cranio-vertébrale à travers un amplitude fonctionnel d’extension.

91
Q

Qu’est-ce que la rééducation des extenseurs cranio-vertébraux comme étape du protocole de stabilisation cervicale?

A

• Pour réentraîner les extenseurs cervicaux avec les fléchisseurs profonds, commencer les exercices assis ou debout et progresser en position DV et en quadrupède.

• Assis : patient performe une flexion lente de la tête, en contrôlant la vitesse contre la gravité et travaillant les extenseurs en excentrique, puis retour à la position neutre sans compensations.
o « Chin poking » est l’une des compensations les plus communes vu avec ce mouvement. Elle indique une extension cranio-cervicale excessive, qui est habituellement causé par la dominance des muscles superficiels (par exemple, le semi-épineux du cou).

  • Progression : alterner petites amplitudes de flexion et extension tout en maintenant la colonne cervicale en position neutre en DV sur les coudes ou en quadrupède. Faire des contractions isométriques dans des AA intermédiaires.
  • But : réentraîner le mouvement coordonné entre les muscles extenseurs cervicaux profonds (multifide, semi-épineux), les muscles extenseurs crânio-cervicaux profonds (sous-occipitaux) et les muscles fléchisseurs profonds (long du cou, long de la tête).
  • Dans cet exercice, les multifides et semi-épineux contrôlent la colonne cervicale en position neutre, les muscles fléchisseurs profonds (spécialement le long du cou) stabilise le cou, pendant que les courts extenseurs font des contractions contrôlée en excentrique, concentrique ou isométrique.
92
Q

Qu’est-ce que la co-contraction fléchisseurs et extenseurs du cou comme étape du protocole de stabilisation cervicale?

A
  • Commencer une fois que le contrôle des patrons de contraction en flexion et en extension est acquis.
  • Rotation isométrique auto-résistée avec main dans la position DD, assis ou debout (résistance 10-30%).
  • Le patient alterne la résistance comme un exercice de stabilisation rythmique, mettre l’emphase sur le contrôle plutôt que la vitesse.

• Progression pour le réentrainement des fléchisseurs et des extenseurs en position quadrupède.
o Étape 1 : « cervical bracing » (co-contraction des fléchisseurs profonds, extenseurs cervicaux bas et thoracique haut).
–> Le patient effectue une protraction cervicale et ensuite une flexion cervicale haute, tout en conservant la colonne cervicale basse en position neutre. Le patient maintient cette position et il est encouragé à maintenir une posture adéquate pour le reste du corps.
–> Lorsque le patient peut effectuer ce mouvement correctement et le maintenir 10 secondes, il peut progresser au prochain stade.
o Étape 2 : Lever une jambe ou un bras.
–> L’étape suivante est de combiner le contrôle des mouvements du cou et de la tête avec des mouvements de bras et de jambes.
–> Le patient soulève un bras et/ou une jambe de façon alternée, tout en maintenant la position au niveau du cou, de la tête et du reste de la colonne vertébrale.
o Étape 3 : Lever une jambe et le bras opposés simultanément.
o Étape 4 : Maintenir un livre sur la tête et lever une jambe et le bras opposés simultanément.

• Progression pour les stades avancés : patient co-contracte les fléchisseurs profonds et les extenseurs en équilibre sur des rouleaux mousse ou sur un ballon thérapeutique et peut co-contracter à différent ROM.

93
Q

Qu’est-ce que la rééducation de l’orientation et de la position scapulaire comme étape du protocole de stabilisation cervicale?

A
  • Le positionnement de la scapula est communément altéré chez les patients avec des douleurs cervicales, ce qui entraîne des contractures et des muscles faibles.
  • L’altération des patrons musculaire contribue à l’augmentation des charges compressives verticales sur les articulations de la colonne cervicale.
  • Cet entrainement peut être difficile pour le patient, il est donc important de démontrer la position et les mouvements adéquats à l’aide de feedback tactile et visuels.
  • La scapula est souvent en protraction et en rotation inférieure chez les patients avec des problèmes cervicaux entrainant des épaules enroulées et une tête en protraction.
  • Les exercices sont faits pour ramener la tête en position neutre, pour élever le processus coracoïde et reculer l’acromion afin de rétracté et de ramener la scapula en rotation latérale.
  • Le but est d’activer tous les muscles qui contrôlent la position scapulaire (le trapèze, le grand dentelé, l’élévateur de la scapula, les rhomboïdes).
  • Avant l’entrainement musculaire, il est important d’étirer et de relaxer les muscles hyperactifs et raides (trapèze sup, élévateur de la scapula, petit et grand pec, SCM).
94
Q

Qu’est-ce que l’entrainement de la capacité d’endurance des stabilisateurs scapulaires comme étape du protocole de stabilisation cervicale?

A
  • Maintenir la position adéquate de la scapula pour 10 secondes et ensuite progresser en augmentant la durée de la position selon la tolérance du patient.
  • Progresser de la position DL à DV, afin d’utiliser la résistance de la gravité pour entrainer l’endurance des muscles stabilisateurs de la scapula.
  • Le thérapeute peut avoir à faciliter le mouvement jusqu’à ce que le patient soit capable de le performer seul.
95
Q

Qu’est-ce que la rééducation du contrôle scapulaire avec des mouvement de bras et une MEC sur les bras comme étape du protocole de stabilisation cervicale?

A
  • Maintenir la position de la scapula (« locking it ») en performant mouvements des bras.
  • Le patient effectue des exercices dans un petit ROM (60 degrés ou -) tout en tenant une position correcte de la scapula.
  • Des exercices en chaine fermée peuvent être utilisés pour progresser la difficulté (ex : quadrupède, puppy…). Dans ces positions, le patient peut performer un contrôle de la scapula excentrique et concentrique tout en maintenant la colonne cervicale en position neutre.
  • Il faut réentraîner la capacité d’endurance du grand dentelé en gardant la position 10 sec/10x.
96
Q

Qu’est-ce que la rééducation posturale comme étape du protocole de stabilisation cervicale?

A
  • Un des objectifs principaux de traitement des douleurs cervicales : corriger la posture  assure une réduction régulière des charges nocives sur les articulations cervicales.
  • Une correction posturales aide à réentraîner les muscles stabilisateurs profonds et posturaux pendant les postures fonctionnelles.
  • L’entrainement posturale devrait être répété de façon continue pendant la journée, afin que cela devienne une habitude pour le patient et aussi pour donner un feedback constant aux muscles qui nécessite d’être activés.
  • Effectuer en premier en position assise et ensuite en position debout, puis dans les positions fonctionnelles.
  • Ne pas seulement se concentrer sur la colonne cervicale et la tête mais aussi la colonne dorsale, la scapula et le bassin. La chaîne cinétique complète doit être entraînée.
97
Q

Quelles sont les indications et les effets des tractions spinales?

A

• Indications cliniques pour l’utilisation de la traction spinale (cervicale et lombaire)
Douleur au cou ou au dos, avec ou sans symptômes irradiant lorsque ces douleurs sont causées par :
–> Protrusion discale ou hernie (la traction permet de diminuer les symptômes associés).
–> Accrochage d’une racine nerveuse.
–> Hypomobilité d’une articulation.
–> Inflammation subaiguë des articulations.
–> Spasme des muscles paravertébraux.

• Effets de la traction cervicale :

  • -> Augmenter l’espace inter-articulaire (des articulations zygapophysaires et intervertébrales).
  • -> Agrandir le foramen intervertébral, décompression nerveuse.
  • -> Étirement des tissus mous paravertébraux (capsules et ligaments hypomobiles).
  • -> Diminution des spasmes musculaires.
  • -> Mobilisation articulaire.
  • -> Diminution de la douleur.
  • -> Augmentation de la circulation sanguine (avec utilisation de la traction intermittente).
98
Q

Quels sont les paramètres de la traction mécanique?

A
  1. Phase aigüe/initiale
    Force de la traction totale: 3 à 4 kg (7 à 9 lbs)
    Maintien/repos: Statique
    Durée totale du traitement: 5 à 10 minutes
  2. Distraction articulaire
    Force de la traction totale: 9 à 13 kg (20 à 29 lbs) ; 7% poids corporel
    Maintien/repos: 15/15
    Durée totale du traitement:
  3. Diminution de spasmes musculaires
    Force de la traction totale: 5 à 7 kg (11 à 15 lbs)
    Maintien/repos: 5/5
    Durée totale du traitement: 20 à 30 minutes
  4. Problème disques intervertébraux ou étirement des tissus mous
    Force de la traction totale: 5 à 7 kg (11 à 15 lbs)
    Maintien/repos: 60/20
    Durée totale du traitement: 20 à 30 minutes
  • Note : Une plus grande force est nécessaire quand la position est contre gravité (ex : assis vs DD).
  • Force de traction cervicale ne doit pas excéder : 13,5 kg (30 lbs).
99
Q

Qu’est-ce qu’une traction mécanique (statique et intermittente)?

A

Traction réalisée par une machine/dispositif selon des paramètres déterminés pouvant être réalisée dans différentes positions.

La traction peut être appliquée de façon continue ou intermittente.

Traction statique :

  • -> La traction est appliquée de façon continue pour plusieurs minutes.
  • -> La même quantité de force est appliquée tout au long du traitement.
  • -> Indiquée pour les patients avec une condition irritable avec une compression de la racine nerveuse, avec ou sans signes neurologiques, des douleurs irradiées, et une douleur sévère au bras combinée avec une diminution d’AA cervicales vers le côté douloureux.

Traction intermittente :

  • -> La traction est appliquée pour une courte période et elle est suivie d’une période de repos.
  • -> Les forces de traction alterne entre deux points prédéterminé à chaque quelques secondes. La force maximale est maintenue pour quelques secondes, puis elle est réduite, généralement d’environ 50%, pour la période de relaxation qui suit (très efficace pour diminuer la douleur et augmenter le ROM cervical).
  • -> Indiquée pour des dérangements aigus, sans irritabilité sévère de la racine, hypomobilité intervertébrale, arthrite facettaire, spondylolyse, céphalées d’origine cervicales, spasme musculaire, douleur.
  • -> Permet de produire le double de la séparation d’une traction soutenue.
  • -> L’angle idéal est entre 24 et 35° de flexion cervicale pour maximiser la séparation des facettes et augmenter l’espace intervertébrale.
100
Q

Quels sont les avantages et les désavantages d’une traction mécanique?

A

Avantages
• Force et durée bien contrôlées, reproductibles.
• Une fois appliquée, le clinicien peut faire autre chose.
• Permet l’application de traction statique ou intermittente : alternance entre la force à 100% (maintien) puis à 50% (relaxation).

Désavantages
• Coûte cher.
• Nécessite beaucoup de temps pour régler les paramètres.
• Diminution de la participation du patient.
• Ceintures de restriction ou harnais mal toléré par certains patients.
• Mobilise de larges régions plus que des segments spinaux (peut potentiellement induire une hypermobilité dans des articulations normales ou hypermobile).

101
Q

Qu’est-ce qu’une traction manuelle en incluant les procédures en position DD et assis?

A

Description
• Application d’une force par le thérapeute dans la direction de distraction des articulations.
• Force longitudinale appliquée sur un segment tout en stabilisant les segments au-dessus et en-dessous afin d’être spécifique et sécuritaire (dans la direction de la distraction articulaire).
• Permet de relaxer le patient, tester la réaction des tissus à la traction et la réaction du patient (vérifier s’il se produit un changement au niveau des S&S).
• Utilisée pour diminuer la douleur et les spasmes musculaires et indirectement pour augmenter l’AA.
• Peut se faire dans la position assise ou couchée en DD.

Procédure pour la traction en DD

  1. Positionnez le patient en DD.
  2. Le thérapeute se place à la tête du patient, lui faisant face.
  3. Le thérapeute place ses mains dans la position appropriée. Les avant- bras sont en supination afin que les mains fassent face au plafond. Placer le bord latéral de l’index en contact avec l’occiput du patient et les pouces derrière les oreilles du patient.
  4. Le thérapeute exerce une traction en se penchant vers l’arrière (transfert de poids) et en gardant la colonne en position neutre.

Procédure pour la traction assis

  1. Positionnez le patient en position assise.
  2. Le thérapeute se place derrière le patient.
  3. Le thérapeute place ses mains dans la position appropriée. Avec les bras dans une position neutre, le thérapeute place ses pouces sous l’occiput du patient et le reste de ses mains sur le côté du visage du patient.
  4. Appliquer une traction vers le haut à travers l’occiput du patient.
102
Q

Quels sont les avantages et les désavantages d’une traction manuelle?

A

Avantages
• Aucun équipement requis.
• Rapide à exécuter.
• La force peut être finement gradée.
• Le thérapeute est présent pendant tout le traitement pour surveiller et évaluer la réponse du patient.
• Peut être utilisée avec des patients qui ne tolèrent pas d’être placé dans un licou ou des ceintures.

Désavantages
• Force de traction maximale limitée, probablement insuffisante pour faire une distraction des articulation facettaire en lombaire.
• Force appliquée ne peut pas être facilement reproduite ou spécifiquement notée.
• Ne peut être appliquée pendant une période de temps prolongé.
• Le thérapeute doit être compétent.

103
Q

Quelles sont les contre-indications et précautions à la traction cervicale?

A

Contre-indications (mêmes qu’au niveau Lx) :
• Mouvement est contre-indiqué.
• Inflammation ou lésion aigue.
• Hypermobilité articulaire ou instabilité (surtout au niveau de C1-C2).
• Périphéralisation des symptômes avec traction.
• HTA non-contrôlée.
• Élimination complète de la douleur (compression complète de la racine).

Précautions
Spécifique au niveau cervicale :
• Problème articulation temporo-mandibulaire (ATM) –> faire une pression au niveau occiput seulement.
• Port d’un dentier : le garder sinon désalignement de l’ATM.

Générale à l’utilisation de la traction :
• Maladie structurelle ou conditions affectant la moelle épinière (exemple : tumeur, infection, Arthrite rhumatoïde, ostéoporose).
• Quand l’utilisation de ceinture peut être contre-indiquée (exemple : femme enceinte, hernie hiatal, ostéoporose).
• Fragment annulaire déplacé.
• Protrusion médiale du disque.
• Lorsqu’une douleur sévère disparait complètement avec la traction (pourrait indiquer que le traction à augmenter la compression de la racine verveuse, entraînant un blocage complet du nerf).
• Claustrophobie ou autre aversion psychologique de la traction.
• Incapacité à tolérer la position couchée sur le dos ou ventre.
• Désorientation.

104
Q

Que disent les données probantes sur l’ajout de la traction cervicale aux traitements de physiothérapie usuels, notamment les tractions cervicales mécaniques et manuelles sur la douleur et les incapacités?

A

Synthèse de données : La traction mécanique à un effet significatif sur la douleur à court et à moyen terme et un effet significatif sur l’incapacité à moyen terme. La traction manuelle à un effet significatif sur la douleur à court terme.

Conclusion : La littérature accorde un certains support à l’utilisation de la traction mécanique et manuelle pour la radiculopathie cervicale en combinaison avec d’autres procédures de thérapie physique pour diminuer la douleur.

Traction cervicale mécanique combiné à d’autres interventions en physiothérapie VS Interventions en physiothérapie seules :
• Douleur
o À court terme : Taille d’effet large et significative
o À moyen terme : Taille d’effet large et significative
o À long terme : Taille d’effet large, mais non significative
• Incapacité
o À court terme : Taille d’effet large, mais non significative
o À moyen terme : Taille d’effet large et significative
o À long terme : Taille d’effet large, mais non significative

En résumé, selon les critères GRADE, cette revue à des évidences de qualité-modérée (« moderate-quality evidence) que la traction cervicale mécanique combiné à d’autres interventions en physiothérapie est plus efficace pour diminuer la douleur et les incapacités que des procédures en physiothérapie seules, à court terme, moyen terme et à long terme.

Traction cervicale manuelle combiné à d’autres interventions en physiothérapie VS Interventions en physiothérapie seules :
• Douleur
o À court terme : Taille d’effet large et significative

En résumé, selon les critères GRADE, cette revue à des évidences de qualité-faibles (« low-quality evidence) que la traction cervicale manuelle combiné à d’autres interventions en physiothérapie est plus efficace pour diminuer la douleur que des procédures en physiothérapie seules, à court terme.

105
Q

Quelles sont les interventions pouvant être utilisées en aigu, subaiguë et chronique pour les douleurs au cou avec déficits de mobilité en lien avec les évidences?

A

En aigu :
(B) Manipulations thoraciques, programme d’exercices de ROM au cou et renforcement scapulo-thoracique et des MS pour augmenter l’adhérence au programme.
(C) Manipulations cervicales et/ou mobilisations.

En subaigu :
(B) Exercices d’endurance du cou et de la ceinture scapulaire.
(C) Manipulations thoraciques et cervicale et/ou mobilisations.

En chronique :
(B) Approche multimodale :
–> Manipulations thoraciques et manipulation/mobilisations cervicales.
–> Exercices mixes pour les régions cervicale/scapulo-thoracique : exercices neuromusculaires (coordination, proprioception, entraînement postural), étirement, renforcement, entrainement en endurance, conditionnement aérobique, éléments cognitivo-affectifs.
–> Aiguilles, laser ou traction mécanique/manuelle intermittente.
(C) Exercices d’endurance des muscles du cou, de la ceinture scapulaire, du tronc + l’éducation au patient + conseils afin de promouvoir un style de vie actif et adresser les facteurs cognitifs et affectifs.

106
Q

Quelles sont les interventions pouvant être utilisées en aigu et chronique pour les douleurs au cou avec atteinte de la coordination des mouvements en lien avec les évidences?

A

En aigu :

  1. (B) Les cliniciens devrait fournir :
    - Éducation au patient pour
    - -> Retourner aux activités pré-accident normales, non-provocative le plus tôt possible.
    - -> Minimiser l’utilisation d’un collet cervical.
    - -> Performer des exercices posturaux et de mobilité pour diminuer la douleur et augmenter le ROM.
    - Rassurer le patient que le rétablissement est attendu dans les premiers 2-3 mois.
  2. (B) Intervention multimodale incluant les techniques de mobilisation manuelles et des exercices (renforcement, endurance, flexibilité, posture, coordination, aérobie, exercices fonctionnels) pour les patients susceptibles d’avoir une récupération lente avec des déficits persistants.
  3. (C) Pour les patients à faible de risque de progresser vers une condition chronique :
    - -> Une seule session pour donner rapidement des conseils, des instructions pour les exercices et de l’éducation.
    - -> Programme d’exercice compréhensif (incluant force et/ou endurance, avec/sans exercices de coordination).
    - -> TENS.
  4. (F) Monitorer le statut de récupération pour identifier les patients avec récupération tardive qui pourraient nécessiter RDP plus intensive et programme d’éducation sur la douleur.

En chronique :

  1. (C) Clinicien peut fournir :
    - -> Éducation au patient et conseils focussant sur la réassurance, l’encouragement, le pronostic et la gestion de la douleur.
    - -> Mobilisation combinée à programme d’exercice sous-maximal incluant des exercices renforcement, d’endurance, de flexibilité et de coordination cervico-thoracique, en utilisant les principes de thérapie cognitivo-comportementale.
    - -> TENS.
107
Q

Quelles sont les interventions pouvant être utilisées en aigu, subaigue et chronique pour les douleurs au cou avec maux de tête en lien avec les évidences?

A

En aigu :
(B) Instruction supervisée sur des exercices de mobilité actives.
(C) Le thérapeute peut fournir des glissements naturels autonome des facettes apophysaires de C1-C2.

En subaigu :
(B) Manipulations cervicales et mobilisations.
(C) Glissements naturels autonome de C1-C2 par thérapeute.

En chronique :
(B) Manipulations cervicales ou cervico-thoraciques ou mobilisations combinées à des exercices d’étirement, de renforcement et d’endurance du cou et de la ceinture scapulaire.

108
Q

Quelles sont les interventions pouvant être utilisées en aigu et chronique pour les douleurs au cou avec douleur irradiant en lien avec les évidences?

A

En aigu :
(C) : Mobilisation et exercices de stabilisation, laser et utilisation d’un collet cervical à court terme.

En chronique :
(B) : Traction cervicale mécanique intermittente, combinée à d’autres interventions comme des exercices d’étirement et de renforcement et des mobilisations/manipulations cervicales et thoraciques.
(B) : Éducation et conseils pour encourager la participation aux activités occupationnelles et d’exercices.

109
Q

Quelle est la pertinence d’une intervention ergonomique chez les cervico-brachialgies?

A
  • Les interventions ergonomiques comme l’analyse des risques et les modifications de la station de travaille peut améliorer les symptômes de travailleurs.
  • Traitement optimal : Physiothérapie traditionnelle combiné à une intervention ergonomique.
  • Les mauvaises postures et les mouvements répétitifs des MS ont été prouvé comme pouvant causé des douleurs au cou et aux épaules.
  • Un siège ajustable combiné avec une éducation ergonomique diminue la douleur chez les travailleurs qui sont assis plus de 4 heures par jour.
  • Une chaise bien ajustée peut significativement réduire la douleur au cou et aux épaules chez les personnes qui travaille en position assise.
110
Q

Quels sont les recommandations ergonomiques en lien avec l’ajustement de la chaise?

A

– Coudes à environ 80° de flexion et plus haut que le clavier.
– Position neutre des poignets (0° de flexion ou d’extension), poignet déposé sur le clavier ou sur une souris.
– Épaules en position neutres.
o La position neutre des épaules, des coudes et des poignets est conçue afin de diminuer l’activation musculaire durant les postures assises qui peuvent entraîner un chargement constant des muscles des MS (qui entraîne a long terme de la douleur).
– La souris est placé au coin supérieur droit du clavier afin d’éliminer une abduction des épaules excessive (et ainsi diminuer l’activation musculaire et la fatigue).
– L’écran est situé devant le travailleur et ajuster avec le niveau des yeux (le bord supérieur de l’écran doit être au niveau des yeux).
– Clavier divisé afin de diminuer la déviation ulnaire.
• Prendre des pauses régulières (« microbreak ») de 20 secondes d’étirement en station debout (AROM pour la flexion de l’épaule, la flexion et l’extension du poignet et l’adduction des scapula) environ à chaque 30 minutes.

111
Q

Quelles sont les recommandations ergonomiques à donner a/n des conditions de travail optimales, de la station assise, du clavier et les généralités?

A

Conditions de travail optimales :

  • Tête et cou non penchés par l’avant.
  • Tête, cou et tronc sans torsion.
  • Tronc perpendiculaire au sol (pas penché vers l’avant ni vers l’arrière).
  • Épaule et bras perpendiculaires au sol et relaxent (pas étirés vers l’avant ni élevés).
  • Bras et coudes près du corps (pas en extension ni vers l’avant).
  • Avant-bras, poignets et mains parallèles au sol (pas cassés).
  • Poignets et mains droits.
  • Cuisses parallèles au sol et jambes perpendiculaires au sol.
  • Pieds à plat au sol ou supportés par un repose-pied.
  • Permettre de varier la tâche ou de prendre des micro-pauses.

Station assise :

  • Appui-dos pour supporter la région lombaire.
  • Siège assez large et profond pour l’employer.
  • Siège qui n’écrase pas le creux poplité.
  • Siège coussiné sans coins pointus.
  • Appui-bras qui n’interfèrent pas avec le mouvement.
  • Il y a assez de place pour les cuisses entre la chaise et la table.

Clavier :

  • Souris près du clavier pour éviter que l’employer doive s’étirer.
  • Forme/grosseur qui convient aux mains de l’employer.
  • Les poignets et les mains reposent sur des surfaces lissent et non dures ou pointues.
  • Clavier assez large et stable.

Généralités :
- Station de travail et équipement suffisamment ajustables pour que l’employé puisse travailler de façon sécuritaire avec une bonne posture.

112
Q

Fiche gratuite :)

A

Naviguer dans l’algorithme de Fritz (2007) afin de choisir les modalité thérapeutiques optimales selon le modèle

Apprendre les modalités de traitement par classification