Tuto 6-Polytrauma Flashcards

1
Q

Au niveau des myotomes, quels mouvements actifs permettent d’analyser l’intégrité des nerfs/racines?

A
  • C5: ABD du bras
  • C6: FLEX du bras
  • C7: FLEX de l’avant-bras
  • C8: FLEX des doigts
  • T1: ABD/ADD des doigts
  • Nerf musculocutané : C5-C6-C7
  • Nerf axillaire : C5-C6
  • Nerf médian : C6-C7-C8-T1
  • Nerf radial : C5-C6-C7-C8-T1
  • Nerf ulnaire : C8-T1
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Q

Quelle est l’innervation des muscles du MS?

1-Trapèze
2-Élévateur de la scapula
3-Petit et grand rhomboïdes
4-Supraépineux
5-Infra-épineux
6-Petit rond
7-Grand rond
8-Subscapulaire
9-Deltoïde
10-Grand dorsal
11-Dentelé antérieur
12-Coracobrachial
13-Biceps brachial
14-Brachial
15-Triceps brachial
16-Anconé
17-Brachioradial
18-Long extenseur radial du carpe
19-Court extenseur radial du carpe
20-Extenseur des doigts
21-Extenseur ulnaire du carpe
22-Extenseur propre de l’auriculaire
23-Supinateur
24-Long ABD du pouce
25-Court extenseur du pouce
26-Long extenseur du pouce
27-Fléchisseur ulnaire du carpe
28-Chef médial (annulaire et auriculaire) du fléchisseur profond des doigts
29-Fléchisseur radial du carpe
30-Rond pronateur
31-Long fléchisseur du pouce
32-Carré pronateur
33-Long palmaire
34-Fléchisseur superficiel des doigts
35-Extenseur propre de l’index
36-Interosseux dorsaux, interosseux palmaires, ADD du pouce
37-Lombricaux
38-Muscles thénariens :
- Opposant du pouce
- Court ABD du pouce
- Court fléchisseur du pouce
39-Muscles hypothénariens :
- Opposant de l’auriculaire
- Court ABD de l’auriculaire
- Court fléchisseur de l’auriculaire
A

Épaule
1-Trapèze: NC XI (accessoire) et rameaux antérieurs de C3-C4 (proprioception)
2-Élévateur de la scapula: Nerfs spinaux de C3 et C4; nerf scapulaire dorsal
3-Petit et grand rhomboïdes: Nerf scapulaire dorsal
4-Supraépineux: Nerf suprascapulaire
5-Infra-épineux: Nerf suprascapulaire
6-Petit rond: Nerf axillaire
7-Grand rond: Nerf subscapulaire inférieur
8-Subscapulaire: Nerf subscapulaire supérieur et inférieur
9-Deltoïde: Nerf axillaire
10-Grand dorsal: Nerf thoracodorsal
11-Dentelé antérieur: Nerf thoracique long

Bras:
12-Coracobrachial: Nerf musculocutané 
13-Biceps brachial: Nerf musculocutané 
14-Brachial: Nerf musculocutané 
15-Triceps brachial: Nerf radial 
16-Anconé: Nerf radial 
17-Brachioradial: Nerf radial 

A-B:
18-Long extenseur radial du carpe: Nerf radial avant la division en rameau superficiel et profond
19-Court extenseur radial du carpe: Rameau profond du nerf radial avant de pénétrer dans le muscle supinateur
20-Extenseur des doigts: Nerf interosseux postérieur (C7, C8)
21-Extenseur ulnaire du carpe: Nerf interosseux postérieur (C7, C8)
22-Extenseur propre de l’auriculaire: Nerf interosseux postérieur (C7, C8)
23-Supinateur: Nerf interosseux postérieur (C7, C8)
24-Long ABD du pouce: Nerf interosseux postérieur (C7, C8)
25-Court extenseur du pouce: Nerf interosseux postérieur (C7, C8)
26-Long extenseur du pouce: Nerf interosseux postérieur (C7, C8)
35-Extenseur propre de l’index: Nerf interosseux postérieur (C7, C8)

27-Fléchisseur ulnaire du carpe: Nerf ulnaire
28-Chef médial (annulaire et auriculaire) du fléchisseur profond des doigts: Nerf ulnaire
29-Fléchisseur radial du carpe: Nerf médian
30-Rond pronateur: Nerf médian
31-Long fléchisseur du pouce: Nerf médian
32-Carré pronateur: Nerf médian
33-Long palmaire: Nerf médian
34-Fléchisseur superficiel des doigts: Nerf médian

Main:
36-Interosseux dorsaux, interosseux palmaires, ADD du pouce: Rameau profond du nerf ulnaire (C8, T1)
37-Lombricaux:
- 2 rameaux médiaux issus du Rameau profond du nerf ulnaire
- 2 rameaux latéraux issus du Rameau profond du nerf médian
38-Muscles thénariens: Rameau récurrent du n. médian (C8, T1)
39-Muscles hypothénariens: Rameau profond du nerf ulnaire (C8, T1)

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3
Q

Qu’est-ce que la compétence culturelle? (caractéristiques)

A
  • Respect de la différence.
  • Ouverture à l’apprentissage face à une autre culture.
  • Volonté de voir qu’il y a plusieurs façons de concevoir le monde.
  • N’implique pas de tout connaitre à propos d’une culture.
  • Il s’agit de s’ouvrir à une autre culture –> pour ce faire, il faut se questionner sur notre propre culture.
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4
Q

Quels sont les 5 principes guidant la compétence culturelle?

A

1) Pour intervenir de façon efficace, il faut d’abord avoir compris sa propre culture ainsi que les croyances tenues envers les individus qui sont différents de soi.
2) Chaque individu ou famille est unique. Même s’ils sont sous l’influence de leur langue, race, culture, ils ne sont pas complètement définis par elles. Les différences à ces niveaux doivent être utilisées pour améliorer les interactions plutôt que pour stéréotyper. La culture ne doit pas agir comme seul déterminant de l’intervention.
3) La culture n’est pas statique. Les croyances et les comportements culturels sont toujours influencés par les nouvelles informations et expériences. Il est donc important de mettre à jour nos connaissances.

4) L’intervention a 2 fonctions :
A. Compétence culturelle.
B. Aide aux individus et aux familles pour interpréter la nouvelle culture (québécoise) et trouver des façons de la négocier efficacement.

5) Toutes les interactions et interventions prennent place dans un contexte sociopolitique. Ce contexte varie d’une personne à l’autre et il est influencé par le statut économique, la race, la culture, la langue. Le but ultime de la compétence culturelle est de reconnaître et rectifier les barrières de la société qui créent des séparations artificielles entre les groupes ethniques.

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5
Q

Quelles sont les valeurs des indiens d’Amérique, c’est-à-dire les valeurs générales de ce profil ethnoculturel?

A
  • Autonomie individuelle (autosuffisance –> activités reliées à la survie) et vie de groupe –> coopération, pas individualisme).
  • Partage des biens.
  • Capacité à endurer les privations.
  • Bravoure physique (conditions climatiques difficiles, animaux dangereux).
  • Propension à prendre la vie du bon côté.
  • Croyance en l’existence d’une force surnaturelle (Grand Esprit).
  • Toute chose, vivante ou non, est interreliée.
  • Harmonie avec la nature (respect de la terre).
  • Présent (et non le futur).
  • Respect des ainés.
  • Acceptation des choses comme elles sont, bonnes et mauvaise (soumission ; acceptation de situation de handicap, difficulté pour entreprendre la réadaptation).
  • Notion du temps (pas linéaire –> cyclique = pas de planification à long terme).
  • Isolement pour guérir, même en présence de dépression.
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6
Q

Quelles sont les causes multiples de la maladie, la perception d’un handicap et de la réadaptation, et la représentation de la santé selon le profil ethnoculturel des indiens d’Amérique?

A
Causes multiples
• Malchance.
• Cause naturelle ou surnaturelle.
• Souhait négatif des autres.
• Déséquilibre causé par une acculturation.
• Bris d’une règle (punition). 

Santé :
• Équilibre des 4 éléments : physique, mental, émotionnel, spirituel.
• Prévention et traitement –> But : regagner l’harmonie.

Handicap et réadaptation :
• Causes majeures : infections, accidents, monde invisible.
• Rituels de guérison.
• L’enfant handicapé n’est pas discipliné parce qu’on pense qu’il a assez souffert, Surprotection, résistance à le rendre plus autonome).

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7
Q

Quelles sont les recommandations pour l’intervention face à un profil ethnoculturel des indiens d’Amérique?

A
  • Démystification, sensibilisation, expliquer +++, rassurer.
  • Respecter le port d’amulette (objet précieux, collier).
  • Simplifier les documents remis.
  • Se rendre disponible, service d’interprète.
  • Méfiance envers les services physiques (abus passé).
  • Demander qui va participer aux rencontres.
  • Communication dirigée vers tout le groupe.
  • Dire qu’ils ont le droit de poser des questions.
  • Soutien émotionnel, respect de ce qu’ils sont.
  • Apprendre le style de communication, parler lentement.
  • Créer la confiance en parlant de chose importante pour eux.
  • Silence important, temps de réflexion, intégration.
  • Demander si vous arrivez au bon moment (pour ne pas briser le rituel).
  • Expliquer ++ intervention, choix.
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8
Q

Quelles sont les valeurs des européens anglophones, c’est-à-dire les valeurs générales de ce profil ethnoculturel?

A
  • Indépendance, autonomie, liberté, affirmation (semblable à notre culture).
  • Individualisme, vie privée.
  • Convivialité.
  • Égalité.
  • Matérialisme, accomplissement, travail (temps = argent).
  • Organisation, efficacité (notion temporelle).
  • Progrès, nouveauté.
  • Être humain en évolution.
  • Valorisation du présent (ici et maintenant) et du futur.
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9
Q

Quelles sont les causes multiples de la maladie, la perception d’un handicap et de la réadaptation, et la représentation de la santé selon le profil ethnoculturel des européens anglophones?

A

Causalité maladie :
• Malaises = désordre génétique, maladie, accident.
• Potentialité des personnes. Efforts, créativité. Les changements sont possibles.
• Changements possibles par éducation, maîtrise de son destin.

Santé :
• Technologie, médication, chirurgie, tests, procédures diagnostiques, équipement de qualité.
• Prévention/campagnes éducatives et traitement –> but : favoriser ou retrouver une vie active et prolonger la vie.
• Informations scientifiques à jour, nourriture ; médecin, professionnels de la santé + approches holistiques, naturopathie et autres gagnent en popularité.

Handicap et réadaptation :
• Causes scientifiques : génétique, environnement (accidents, toxines, …), maladie (virus, etc.), traumatismes. Prévention possibles pour quelques-uns de ces facteurs.
• Fournir des opportunités pour améliorer les situations. Estime envers ceux qui réussissent. Vision positive de la réadaptation. Réadaptation possible. Intégration des personnes dans la société valorisée.

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10
Q

Quelles sont les recommandations pour l’intervention face à un profil ethnoculturel des européens anglophones?

A
  • Être ponctuel aux rendez-vous.
  • Communication directe, honnête + ouverte.
  • Horaire flexible.
  • Respect différences individuelles.
  • Plus facile d’intervenir, culture plus près de la nôtre.
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11
Q

Quelles sont les valeurs des asiatiques, c’est-à-dire les valeurs générales de ce profil ethnoculturel?

A
  • Dignité (la souffrance fait partie de l’ordre naturel –> peuvent ne pas manifester leur douleur, question d’honneur et de dignité), acceptation de son destin, maintien de la force intérieure, maitrise des émotions (peu de discussion franche).
  • Humilité et modestie (pas de récompenses ou de crédit personnel pour les bonnes actions, faire mieux, balance de compliments avec les fautes).
  • Difficulté à parler de sexualité.
  • Responsabilité, labeur, abnégation (sacrifice volontaire de soi-même).
  • Détermination, persévérance, adaptation, tolérance (persévérer sans se plaindre).
  • Amour de l’apprentissage (importance de l’éducation, scolarité car permet de se dépasser).
  • Importance de l’harmonie.
  • Vie collective. Relation réciproque et obligation.
  • Famille = honneur, attachement, devoir.
  • Vie = imprévisible et inaltérable (résignation face aux conditions extérieures sur lesquelles la personne a peu ou pas de contrôle).
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12
Q

Quelles sont les causes multiples de la maladie, la perception d’un handicap et de la réadaptation, et la représentation de la santé selon le profil ethnoculturel des asiatiques?

A

Causalité de la maladie :
• Déséquilibre du yin/yang.
• Causes : environnement (vent, froid, humidité), émotions (accumulation de colère, de peurs) , mode de vie (nourriture, activité physique, activité sexuelle), cause supranaturelle (mauvais esprit, offense envers un bon esprit). Le psychique (esprit) et le physique (corps) sont très liés.

Santé :
- Système pluraliste : médecine chinoise traditionnelle + pratiques variées de médecine occidentale.
- Un bon médecin est celui qui agit le moins sur le corps.
o Diagnostic par couleur de peau, langue, pouls au poignet, etc., et non-tests en laboratoire.
o Herbes, massages thérapeutiques, acupuncture, rituels, offrandes, chants, méditation, prières sacrées, maîtres spirituels, prêtres, médecins.

Handicap et réadaptation :
• Handicap = embarras pour la famille (honte, stigma).
• Déséquilibre (yin/yang, 5 éléments) causé par l’environnement, les émotions, le mode de vie, punition divine pour transgression morales ou pêchées commis par les parents ou les ancêtres, mauvais esprits, échec de la mère à suivre une diète prescrite ou d’autres pratiques durant la grossesse ou après.
• Difficulté à demander de l’aide professionnelle (car serait admettre l’inhabileté à négocier avec le problème).

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13
Q

Quelles sont les recommandations pour l’intervention face à un profil ethnoculturel des asiatiques?

A
  • Être sensible à la douleur physique/psychologique.
  • Il ne faut pas parler du problème dès la première rencontre (parler de la famille, etc.).
  • Établir le lien d’abord ; compassion/empathie avant tout.
  • Informations sur les services détaillés.
  • Être directif lorsque le problème est abordé, l’intervention donne le conseil et la direction.
  • Refus cadeau avec beaucoup de tact.
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14
Q

Quelles sont les valeurs des africains, c’est-à-dire les valeurs générales de ce profil ethnoculturel?

A
  • Coopération, partage, orientation collective et spirituelle, famille élargie. Le voisin a autant d’autorité sur l’enfant que les parents.
  • Expression verbale et musicale.
  • Détermination, foi, unité.
  • Créativité.
  • Famille étendue (inclus les amis).
  • Respect des personnes âgées.
  • Obéissance aux parents et aux plus vieux.
  • Amour et éducation des enfants.
  • Respect des autres amène respect de soi.
  • Jeu et forme physique : nécessaires au bien-être.
  • Orientation vers les situations + que vers le temps. Souvent en retard. Plus important d’assurer une présence plutôt qu’être à l’heure.
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15
Q

Quelles sont les causes multiples de la maladie, la perception d’un handicap et de la réadaptation, et la représentation de la santé selon le profil ethnoculturel des africains?

A

Causalité de la maladie :
• Punition pour avoir désobéi à Dieu. Action des mauvais esprits.
• La plupart des Africains croient qu’ils peuvent faire quelque chose pour influencer le cours de leurs vies.

Santé :
• Pour certains : médecin de famille dans une clinique.
• Pour d’autres : approches holistiques (herbes, thés, racines, choix de nourriture, fabrication maison de certains breuvages), avis/conseils de la famille.
• Pour traumatismes : technologie.

Handicap et réadaptation :
• Handicap –> interprété comme une malchance ou le résultat de péchés des ancêtres.
• Mais les Africains sont des gens pragmatiques. Ces interprétations n’ont pas d’effets réels sur les interactions avec les familles à l’intérieur desquelles il y a une personne handicapée. Soutient offert. On s’occupe des besoins de santé. Médicaux, sociaux, éducatifs, de développement des personnes en situation de handicap.
• Pas de préjugés particuliers envers les personnes handicapées.

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16
Q

Quelles sont les recommandations pour l’intervention face à un profil ethnoculturel des africains?

A
  • Établir des liens très chaleureux.
  • Focaliser sur les forces de la famille élargie.
  • Vérifier croyances sur santé et système.
  • Réseau de soutien informel à utiliser.
  • Se familiariser avec les ressources africaines.
  • Faire suivi/relance.
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17
Q

Quelles sont les valeurs des hispaniques, c’est-à-dire les valeurs générales de ce profil ethnoculturel?

A

Valeurs :
• Suprématie de l’homme (liberté restreinte pour des femmes).
• Stéréotypes homme/femme (dans certaines familles : égalité des rôles homme/femme amenée par le fait que la femme travaille à l’extérieur).
• Relation parent/enfant + importante que relation mari/femme.
• Dans les relations interpersonnelles (primordiaux) : chaleur, respect, attention individualisée.
• Relaxation face au temps (pas de pression, attendre le signe qu’ils sont prêts).
• Respect de l’autorité.
• Interdépendance.
• Emphase sur les relations interpersonnelles.
• Orientation collective.
• Orientation spirituelle/magique.

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18
Q

Quelles sont les causes multiples de la maladie, la perception d’un handicap et de la réadaptation, et la représentation de la santé selon le profil ethnoculturel des hispaniques?

A

Causalité de la maladie :
• Influence des mauvais esprits, sort donné par quelqu’un, Dieu, qui punit.
• Témoin d’une expérience émotionnelle traumatique. Jalousie, vengeance, nourriture, ce qui a été vu (photographies).
• La vie est une tragédie. Acceptation de ses bons côtés et de ses moins bons côtés.
• Guérison possibles : dans les mains des Saints (leur pouvoir).

Santé :
• Utilisation de guérisseurs naturels, prêtres, isolement –> sont préférés à la médecine.
• Croient aussi aux interventions psychologiques et médicales.
• Massages thérapeutiques.
• Remède sous forme d’herbes.
• Personnes avec des pouvoirs spirituels pour éloigner les mauvais esprits et obtenir une protection spirituelle.
• Cérémonies de guérison avec statuts, images de saints, fleurs, eau bénite, amulette.

Handicap et réadaptation :
• Certains croient que le handicap est la croix apportée par Dieu et qu’il fait partie de la douleur associée à la condition humaine.
• D’autres croient que les personnes handicapées sont traitées avec injustice ou encore qu’elles sont punies pour quelque chose de négatif qu’elles ont faite.
• Commun d’implorer la Vierge Marie pour guérir quelqu’un de son handicap ou d’une maladie.
• Offrandes pour que Dieu ou certains saints interviennent.
• Rituels, objet (jambe, bras, cœur en bronze, argent, or).
• Préfèrent les contacts avec les professionnels que les lettres ou les notes objectives.

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19
Q

Quelles sont les recommandations pour l’intervention face à un profil ethnoculturel des hispaniques?

A
  • Évaluer notre façon interagir.
  • Ne pas être pressé (manque de respect, intérêt).
  • Offrir accompagnement/bénévole.
  • S’informer sur la culture : Hispanic journal of behavioral.
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20
Q

Quelles sont les valeurs des musulmans, c’est-à-dire les valeurs générales de ce profil ethnoculturel?

A
  • Intensité des émotions.
  • Famille/clan.
  • Importance des enfants en tant que sources de bonheur et de soutien futur.
  • Respect des personnes âgées et de la maturité.
  • Structure patriarcale.
  • Rôles très distincts de la femme et de l’homme.
  • Importance des règles religieuse.
  • Nourriture, musique et danse.
  • Fierté collective.
  • Expression vive et longue.
  • Très sensible au non verbal et communication indirecte (posture, gestes, regard, distance, respect de l’heure du rendez-vous, ton de voix, habillement). Comme les autres cultures, 85 % de la communication se fait par le non verbal.
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21
Q

Quelles sont les causes multiples de la maladie, la perception d’un handicap et de la réadaptation, et la représentation de la santé selon le profil ethnoculturel des musulmans?

A

Causalité de la maladie :
• Influence de Dieu.
• Résultat d’une mauvaise action ou de l’absence d’une action.

Santé :
• Grande utilisation d’herbes (pour soulager les douleurs et guérir les maladies).
• Refus de la mort de siens –> extrême tristesse.

Handicap et réadaptation :
• Handicap est perçu comme un échec. Il est une faille dans la fierté collective. Il suscite de la honte (notamment chez les hommes) ou de la culpabilité (surtout chez les femmes) qui mène à l’une ou l’autre des réactions suivantes : surprotection, déni, isolement, rejet, voir abandon.

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22
Q

Quelles sont les recommandations pour l’intervention face à un profil ethnoculturel des musulmans?

A

Recommandations pour l’intervention :
• Connaître l’histoire d’immigration/soutien social.
• Établir une relation informelle avec la famille.
• Observer leurs interactions, le non verbal –> ce qui est non-dit est aussi important que ce qui est dit.
• Impliquer le conjoint/père si femme.
• Utiliser interprète du même sexe que le client.
• Utiliser une forme non conventionnelle de communication.
• Rendre services très amicaux.
• Diminuer les préjugés envers le handicap (éducation).
• Groupe de soutien avec personne même culture.

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23
Q

Quel est le mécanisme d’action des ultrasons?

A

Piézoélectrique inverse –> propriété d’un corps de se déformer lorsqu’on leur applique un champ électrique.

  • Les ondes sonores sont transférées aux tissus à travers des ondes de pression.
  • Transfert d’énergie dépend de la densité tissulaire –> les tissus plus denses absorbent plus d’énergie que les tissus moins denses.
  • Quand 2 zones rapprochées ont 2 densités très différentes, la majorité de l’énergie est dispersée, ce qui entraîne une production d’un gradient d’énergie complexe.
  • L’absorption d’énergie par les tissus est un moyen d’imposer un stress mécanique sur les tissus en guérison, cependant à un degré moindre qu’avec la MEC –> Suit le principe de la loi de Wolff (dépôt osseux à l’endroit où il y a le stress mécanique) –> stimulation de l’ostéogénèse aux endroits de stress et de charge.

• Les phénomènes d’atténuation et d’absorption sont importants à prendre en considération :
o Atténuation : perte d’énergie acoustique lors de la pénétration dans le tissu, expliqué à 60-90% par l’absorption et 10-30% par la dispersion.

• Utilisation d’US stimule l’hyperhémie locale (vasodilatation et augmentation du flux sanguin) qui dure pour un temps prolongé après la cessation du traitement.
o La circulation au site de lésion était 3 fois plus haute durant les 7 jours suivants le traitement et un tiers plus haute au jour 11.
o Hyperhémie entraîne une augmentation des nutriments au site de lésion –> augmentation de la masse du cal osseux (qui est dérivé des cellules des tissus mous environnants) –> stimulation de la guérison (formation osseuse).

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24
Q

Quelles sont les indications des ultrasons?

A
  • Blessure des tissus mous et des os (guérison de fractures récentes ou lors de non-union).
  • Effet bénéfique à tous les stades de guérison.
  • Les patients qui fument ont un moins bon potentiel de guérison (hypoxémie cellulaire). L’application d’US permet d’annuler l’effet délétère de fumeur (potentiel de guérison augmente).
  • L’application d’US permet de diminuer significativement le temps de la guérison clinique et radiographique (guérison plus rapide).
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25
Q

Quels sont les paramètres optimals des ultrasons (LIPUS)?

A
  • Fréquence: 1.5MHz (à 1 KHz), (basse fréquence)
  • Intensité: 30 mW/cm2 (0,3 W/cm2), (basse intensité)
  • Durée d’impulsion: 200 µsec, (sinusoïdale)
  • Fréquence de traitement: Tous les jours
  • Durée de traitement: 20 min par jour pendant ≈ 2 à 6 mois
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26
Q

Quels sont les effets physiologiques de l’ultrason?

A
  • Hyperhémie local –> Accélère la guérison.
  • Augmentation de la force de torsion.
  • Augmentation de la minéralisation et de l’ossification endochondrale + rapide.
  • Promotion de la synthèse de chondroïtine 6-sulfate.
  • Augmentation du relâchement PDGF.
  • Augmentation de la production prostagnlandine-E2 dans les ostéoblastes.
  • Activité altérée de TGF-bêta dans les ostéoblastes.
  • Altération de l’utilisation du calcium.
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27
Q

Que disent les données probantes/évidences sur l’efficacité des ultrasons?

A
  • Les chercheurs affirment de façon unanimes une forte recommandation contre l’utilisation de LIPUS pour les patients avec des fractures osseuses ou un ostéotomie.
  • Évidence modéré à fortes qu’il y a peu de bénéfices importants pour les patients et que combiné au grand coût de traitement, le LIPUS représente une utilisation inefficace des ressources limitées des soins de santé.

Voir notes de cours pour image sur les recommandations**

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28
Q

Quel est le mécanisme d’action et les effets physiologiques de la stimulation électrique/champ électromagnétique pulsé?

A

Mécanisme d’action :
• Production d’énergie piézoélectrique en réponse au stress physique placé sur l’os par les champs électromagnétiques pulsés.

Effets physiologiques :
• Production de bêta-TGF est augmentée par l’exposition des cellules ostéoblastes au PEMF. Cette exposition entraine aussi la différenciation cellulaire.
• Niveau augmenté de phosphatase alcaline et diminution de la prolifération.
• La réponse des fractures au PEMF dépend de la dose (dose dépendant) –> Selon certaines études, les patients exposés 10h/jour ont guéri 76 jours plus vite que ceux exposés pendant de plus courtes périodes.
o Temps de traitement recommandé –> entre 20 min à 12h.

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29
Q

Quelles sont les indications et la dosimètre optimale de la stimulation électrique/champ électromagnétique pulsé?

A
  • Indiqué pour traiter les non-unions et des pseudarthroses.
  • Ne devrait pas être utilisé dans les cas de fractures avasculaires ou de défaut segmental > 5mm.
• Dose optimale :
o 18 G (train de 20).
o Durée de chaque pulsation : 220 µsec.
o Durée : 4.5 µsec par train.
o Fréquence : 15 Hz.
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30
Q

Que disent les données probantes/évidences sur l’efficacité de la stimulation électrique/champ électromagnétique pulsé?

A

Résumé
La stimulation électrique est une technique couramment utilisée pour favoriser la guérison osseuse, mais son efficacité demeure incertaine. L’étude avait pour but d’établir l’efficacité de la stimulation électrique pour la guérison osseuse.

Tous les essais randomisant les patients à la stimulation électrique ou artificielle pour la guérison osseuse ont été identifiés ; les résultats ont été :

• Le soulagement de la douleur.
o Des données de qualité modérée provenant de quatre essais cliniques ont révélé que la stimulation a entraîné une amélioration significative de la douleur.

• L’amélioration fonctionnelle.
o Deux essais n’ont révélé aucune différence dans les résultats fonctionnels.

• La non-union radiographique.
o Des données de qualité modérée provenant de 15 essais cliniques ont révélé que la stimulation réduisait de 35 % les taux de non-union radiographique.

Bref, les patients traités par électrostimulation comme thérapie adjuvante pour la guérison osseuse ont significativement moins de douleur et ils ont moins de risques de non-union par radiographie ou persistante ; les données sur les résultats fonctionnels sont limitées et nécessitent une attention accrue dans les essais futurs.

Discussion
L’étude a montré des évidences de qualité modérée pour la stimulation électrique pour réduire la douleur reporté par le patient et les non-unions à la radiographie ou persistantes.

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31
Q

Qu’est-ce que l’iontophorèse? (fournir une définition)

A

Définition : L’ionophorèse est une méthode de transfert local, ou d’administration, de substances ionisées médicamenteuses et non médicamenteuses dans la peau et par microcirculation locale.

L’ionophorèse nécessite l’utilisation d’énergie électrique pour le transfert d’ions à travers la peau et est mise en œuvre à l’aide des dispositifs programmables filaires traditionnels et des nouveaux patchs sans fil ou non programmables.

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32
Q

Comparer l’iontophorèse à d’autres méthodes d’administration de médicaments…

A

Le traitement des pathologies des tissus mous nécessite très souvent l’utilisation de médicaments tels que des analgésiques pour diminuer la douleur et des anti-inflammatoires pour contrôler la réponse inflammatoire des tissus.

Deux autres méthodes de base existent, en plus de l’iontophorèse pour administrer des médicaments aux tissus lésés :

  1. Ingestion orale
    Cette méthode est de loin la plus utilisée pour une raison évidente : la seule chose que le patient doit faire est d’avaler le médicament. Cependant, l’ingestion de médicaments implique le tractus gastro-intestinal en plus des organes clés tels que le foie, pour le métabolisme, et les reins, pour l’élimination.
  2. Injection du médicament par aiguille
    L’injection d’aiguilles est une technique invasive fréquemment utilisée par les médecins spécialistes. En utilisant une aiguille qui traverse la peau, une quantité donnée de médicament est administrée localement au site de la blessure. Tout comme l’iontophorèse, et contrairement à l’ingestion orale, cette méthode permet au médicament d’être administré localement, contournant ainsi la voie systémique associée à l’ingestion orale.
    **ATTENTION : Certaines personnes peuvent avoir peur des aiguilles ce qui peut nuire au traitement.
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33
Q

Quelles sont les raisons d’utiliser l’iontophorèse?

A

Le recours à l’iontophorèse est justifié lorsque l’ingestion de médicaments par voie orale entraîne des problèmes importants au niveau du tractus gastro-intestinal, du foie ou des reins du patient. Elle se justifie également lorsque la peur des aiguilles joue un rôle important dans le plan thérapeutique.

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34
Q

Quels sont les avantages et désavantages de l’iontophorèse?

A
  • Principaux avantages de l’utilisation de l’iontophorèse :
    o Moins douloureux et sans risque d’infection au site de lésion tissulaire, lorsqu’on le compare à l’injection par aiguille.
    o Permet de détourner le tractus gastro-intestinal et le foie, lorsqu’on le comparé à l’ingestion orale.
    o L’ingestion de médicaments par voie orale cause des problèmes importants au tractus gastro-intestinal, au foie ou aux reins du patient.
  • Désavantage majeur : l’administration du médicament est limitée aux couches superficielles de tissu. L’administration nécessite aussi l’aide d’un professionnel et est plus coûteux que l’ingestion orale (frais du professionnel en plus du médicament).
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35
Q

Quel type de courant est utilisé lors de l’iontophorèse?

A

Courant direct continu
• Utilisation d’un courant électrique continue direct, continue et monophasique afin de délivrer une charge thérapeutique d’ions à travers la peau, dans la circulation systémique.

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36
Q

Quels sont les principes biophysiques de l’iontophorèse?

A

• Le médicament, sous sa forme ionique, est placé sous l’électrode ayant la même polarité ou portant la même charge (les pôles identiques se repoussent).

1) Forces repoussantes :
o Les ions thérapeutiques sont entraînés à travers la peau seulement si les ions du médicament et l’électrode sous laquelle ils sont placés ont la même polarité  les ions chargés négativement devraient être placés sous l’électrode chargée négativement (-/-) et les ions chargés positivement sont placés sous l’électrode chargée positivement (+/+).
o La force repoussante, établie entre le courant et le médicament chargé, est la force conductrice derrière le phénomène d’iontophorèse.

2) Anode vs Cathode :
o Les termes « iontophorèse anodale (+) » et « iontophorèse cathodale (-) » font référence à la phorèse d’une solution médicamenteuse chargée positivement et négativement, respectivement.

37
Q

Comment sont étiqueter les électrodes lors de l’iontophorèse?

A
  • L’électrode sous laquelle les ions thérapeutiques sont placés est l’électrode active (électrode de traitement ou de délivrance).
  • L’autre électrode est l’électrode dispersive (électrode de non-traitement ou de retour), cette électrode est obligatoire, car elle ferme le circuit électrique.
38
Q

Discuter de l’influence de la peau lors de l’iontophorèse?

A
  • Les évidences suggèrent que le passage du médicament à travers la peau dépend des pores.
  • La principale barrière à l’administration de médication transdermique est la couche la plus superficielle et avasculaire de l’épiderme.

1) Follicules pileux et glandes sudoripares :
o Jouent un rôle crucial en étant la principale voie par laquelle les ions chargés peuvent pénétrer la peau (permet aux ions de pénétrer à travers la première couche superficielle, puis les autres couches de l’épiderme et du derme).

2) Faible résistance de diffusion :
o La résistance de diffusion de la peau à la pénétration des ions serait plus faible dans la région des follicules pileux et des glandes sudoripares, comparativement aux autres régions de l’épiderme.

39
Q

Comment s’effectue la pénétration du médicament lors de l’utilisation d’iontophorèse?

A

1) Taux de pénétration :
o La taux de pénétration du médicament à travers la première couche superficielle de la peau serait proportionnel à l’amplitude du courant électrique –> FAUX, mais au début, c’est ça que l’on pensait, voir point 3.

2) Formation du dépôt de médicament :
o Les ions chargés du médicament forment un dépôt ou un réservoir dans la première couche avasculaire de l’épiderme, sous l’électrode active.
o On assume donc que le courant ionique est porté par les ions chloriques (en laissant les molécules de médicament derrière), et que le taux de délivrance du médicament est plus grand que le taux d’absorption vasculaire systémique.

3) Profondeur de la pénétration :
o L’absorption du médicament à partir du dépôt dans la couche superficielle avasculaire et dans le derme des tissus environnants se fait par diffusion, ce qui suggère qu’une diffusion passive et non l’amplitude de courant guide la profondeur de la pénétration du médicament dans les tissus.

En résumé, le courant électrique est seulement nécessaire afin d’induire et de réguler le taux de pénétration des ions médicamenteux à travers la couche superficielle de la peau. Après ça, le processus de diffusion passive prend le relais, contrôlant ainsi la profondeur de la pénétration du médicament dans les tissus lors de l’iontophorèse.

40
Q

Quels sont les facteurs clés à considérer dans la pénétration des médicaments?

A

4) Facteurs clés à considérer : temps et le flux sanguin local :
o Pour des doses équivalents d’iontophorèses, c’est le facteur temps (afin que la diffusion passive se produise), et non l’amplitude du courant, qui dicte la profondeur de pénétration du médicament.

o Un autre facteur clé à considérer est l’état du flux sanguin local au site de lésion. Si les vaisseaux sanguins sont dilatés sous le site d’application, la profondeur de pénétration sera réduite due à l’augmentation de la clairance.

41
Q

Quelles sont les C-Is à l’utilisation de l’iontophorèse?

A
  • Présence de lésion cutanée.
  • Région de la tête (surtout région temporal et orbiculaire).
  • Présence d’allergie ou sensibilité médicamenteuse.
  • Présence d’implants électroniques ou métalliques (ex : pacemaker).
42
Q

Quels sont les effets thérapeutiques phorétiques de l’iontophorèse?

A

o La phorèse du médicament (transport) se produit grâce à la capacité du courant électrique à pousser les ions chargés à travers la couche superficielle de la peau (stratum corneum), via l’application d’une électrode de surface (active et chargée de médication) directement sur la zone traitée, avec l’autre électrode (électrode dispersive chargé d’eau saline) positionné à proximité de l’autre électrode.

43
Q

Quels sont les effets thérapeutiques électrolytiques de l’iontophorèse?

A

o Comme l’iontophorèse implique le passage d’un courant direct continu à travers des solutions médicamenteuses hydrosolubles (système d’électrodes) et des tissus humains, une électrolyse de l’eau se produit.
o L’électrolyse est un processus de décomposition d’un composé en passant un courant électrique direct au travers de ce dernier, ce qui entraine la formation d’une réaction électrochimique sous l’anode et la cathode.

a) Formation d’un nouveau composé :
- -> Les tissus humains sont composés d’un mélange de NaCl et d’eau (70%) et donc, durant la thérapie par iontophorèse, le courant direct continu va redistribuer les ions Na+ et Cl- avec l’eau et va former un nouveau composé chimique à l’interface entre l’électrode et la peau.

b) Formation d’un acide hydrochlorique faible :
- -> La réaction de chlorine avec l’eau entraîne la formation d’un acide hydrochlorique faible sous l’anode, puisque les ions de chlorine chargés négativement migrent vers l’électrode chargée positivement.
- -> Cette réaction est sclérotique et avec le temps, elle tend à produire un durcissement de la peau à travers la coagulation de protéines.

c) Formation d’une forte base (hydroxyde de sodium) :
- -> La réaction entre le sodium et l’eau, qui se produit sous la cathode, entraîne la formation d’une base forte, soit l’hydroxyde de sodium, car les ions de sodium chargés positivement migrent vers l’électrode chargée négativement.
- -> Cette forte réaction est sclérolytique et avec le temps, elle tend à produire un ramollissement de la peau (dû à une liquéfaction des protéines).
- -> Cette réaction sclérolytique est responsable de l’érythème de la peau et de la sensation de brûlure qui peut survenir durant le traitement sous l’électrode.

d) Réaction d’oxydoréduction :
- -> La décomposition de l’eau avec le courant électrique est une réaction d’oxydoréduction, car elle implique une réduction et une oxydation de l’eau.
- -> Durant l’électrolyse, l’eau qui est présente à l’interface électrode/peau est réduite au niveau de la cathode et oxydée au niveau de l’anode.
- -> Avec le temps, cette réaction électrochimique engendre une accumulation d’ions H+ sous l’anode et d’ions hydroxyle (OH-) sous la cathode. Ces accumulations créent un changement du pH au niveau de l’interface électrode/peau → pH + acide sous l’anode et pH + basique sous la cathode.

44
Q

Quels sont les effets thérapeutiques pharmacologiques de l’iontophorèse?

A

a) L’effet thérapeutique de l’iontophorèse est pharmacologique, et repose directement sur les ingrédients actifs spécifiques contenus dans la solution médicamenteuse ionisée.
b) Ions thérapeutiques –> médicaments les plus utilisés en réadaptation (le type de médication utilisé dépend du type de pathologie et les résultats désirés).

  • Acide acétique (-) (décalcification)
  • Chlorine (-) (sclérotique = ramollit la peau)
  • Glucocorticoïdes (-) (anti-inflammatoire)
  • Iodine (-) (sclérotique et anti-microbien)
  • Salicylate (-) (analgésique et anti-inflammatoire)
  • Chloride de calcium (+) (stabilisateur de membrane = ↓ seuils d’excitabilité)
  • Hyaluronidase (+) (anti-œdème)
  • Lidocaïne (+) (anesthésique et analgésique)
  • Sulfate de magnésium (+) (relaxant musculaire)
  • Oxide de zinc (+) (anti-septique)
  • Eau (+/-) (anti-sudation)
45
Q

Quelles sont les structures principales du cerveau modulées par la stimulation de M1 (cortex moteur primaire) et possiblement impliquées dans les effets analgésiques?

A
  • Cortex cingulé antérieur
  • Cortex préfrontal dorsolatéral
  • Hypothalamus
  • Intervalle inter-stimulus
  • Locus coeruleus
  • Noyau accumbens
  • Bulbe rachidien rostrale ventro-médiale
  • Substance noire
  • Thalamus
  • Aire tegmentale ventrale
  • Zona incerta
46
Q

Quels sont les principes généraux et mécanisme d’action de la tDCS?

A
  • La stimulation transcrânienne à courant continu (tDCS) est un type de stimulation électrique délivrée en continu (« courant continu ») pendant 20 à 30 minutes à faible intensité, généralement entre 1 et 2 mA.
  • Habituellement, deux grandes électrodes sont placées sur le cuir chevelu, une anode et une cathode. Pour le traitement de la douleur, le montage bipolaire conventionnel comprend l’anode sur M1 et la cathode sur la région supraorbitale controlatérale. Cela produit un courant important dans diverses structures cérébrales, telles que le cortex préfrontal, le cortex cingulaire, l’insula et même des structures plus profondes (noyaux thalamiques et du tronc cérébral)
  • L’utilisation de tDCS à une intensité de 1–2 mA est sans danger pour les structures cérébrales, le seul risque en pratique clinique étant de provoquer des brûlures de la peau à cause d’un contact inadéquat électrode-peau.
  • Contrairement aux systèmes EMCS et SMTr, l’intensité du courant induit par le tDCS dans le cerveau est trop faible et insuffisante pour induire des potentiels d’action dans les axones corticaux. Cependant, le tDCS est capable de moduler le potentiel membranaire au repos des axones : une modification vers la dépolarisation favorise l’excitabilité axonale alors que l’hyperpolarisation diminue l’excitabilité axonale –> dépend de la polarité des électrodes.
    o L’anode augmente l’excitabilité.
    o La cathode diminue l’excitabilité.
47
Q

Que disent les évidences scientifiques sur l’efficacité de la tDCS?

A
  • Depuis le premier rapport clinique sur l’effet bénéfique du tDCS anodal de M1 dans le traitement de la douleur centrale secondaire à une lésion de la moelle épinière, de nombreuses études ont démontré des perspectives intéressantes pour l’utilisation du tDCS dans le traitement de divers syndromes douloureux. Cependant, le niveau de preuve d’efficacité pour le tDCS anodal du M1 gauche (avec cathode orbitofrontale droite) est plus élevé dans la fibromyalgie (niveau B) que dans la douleur neuropathique chronique (niveau C, uniquement pour les douleurs du membre inférieur consécutives à une lésion de la moelle épinière).
  • En ce qui concerne le tDCS, le niveau de preuve est trop faible pour proposer cette approche dans la pratique quotidienne à ce jour, mais des données convaincantes sont actuellement en cours, ouvrant des perspectives intéressantes pour l’utilisation du tDCS dans le traitement à long terme des syndromes douloureux chroniques, notamment par le biais de protocoles à domicile.
48
Q

Quels sont les stades de guérison d’une fracture? (les décrire)

A

1) Phase inflammatoire : formation d’un hématome et prolifération cellulaire.
• Lorsque l’os cortical dense est fracturé, les petits vaisseaux sanguins sont déchirés au site de site –> entraîne un saignement interne suivi de coagulation normale → hématome.
• Le saignement varie selon le degré de déplacement de la fracture et la quantité de tissus lésés dans la région.

2) Phase de réparation : formation calleuse unifiant la brèche et l’ossification.
• Les premiers stades de réparations se produisent au niveau de l’hématome.
• Les cellules ostéogéniques prolifèrent à partir du périoste et de l’endoste pour former un cal épais, qui enveloppe le site de fracture.
• À ce stade, le cal n’est pas ossifié, il est donc radio-transparent.
• Avec la maturation du cal, les cellules ostéogéniques se différencient peu à peu en chondroblastes (forment le cartilage) et en ostéoblastes (forment l’os).

3) Phase de remodelage : consolidation et remodelage de l’os.
• Union clinique –> Lorsque la fracture est suffisamment ferme pour ne permettre aucun mouvement, elle est « cliniquement unie ».
o Ceci se produit lorsque le cal temporaire (constitué d’os et de cartilage) entoure le site de fracture. Le cal s’endurcit graduellement au fur et à mesure que le cartilage s’ossifie (ossification endochondrale).
o À la radiographie, on perçoit toujours la ligne de la fracture, mais il y a une évidence d’os dans le cal.
o À ce stade, l’immobilisation n’est généralement plus requise. Les mouvements des articulations impliquées sont permis avec précaution, en évitant d’appliquer des forces déformantes sur le site de fracture. Aucune douleur ni mouvement du site de fracture ne devrait être ressenti par le thérapeute ou le patient.
• Union radiologique –> Lorsque la fracture est consolidée, que le cal temporaire a été remplacé par de l’os lamellaire mature, elle est « radiologiquement unie ».

49
Q

Quel est le temps de guérison d’une fracture selon l’âge?

A

Varie selon l’âge du patient, la localisation et le type de fracture, le déplacement ou non et la vascularisation au niveau du site.

  • Enfant : 4-6 semaines
  • Adolescent : 6-8 semaines
  • Adulte : 10-18 semaines
50
Q

Quelle est la réponse tissulaire locale qui se produit lors de la période d’immobilisation suite à une fracture?

A

Réponse tissulaire locale :

Avec l’immobilisation vient :
• Affaiblissement des tissus conjonctifs.
• Dégénérescence du cartilage articulaire.
• Atrophie musculaire.
• Développement contractures.
• Diminution de la circulation.
• Saignement et formation cicatricielle au niveau des tissus mous lésés lors de la fracture.

o Puisque la fracture requiert une immobilisation complète pour la consolidation osseuse (à moins de présence de fixateurs internes pour stabiliser la fracture), il n’est pas possible de mobiliser les tissus mous pour que le tissu cicatriciel s’organise le long des lignes de stress.

Il est important de faire des exercices appropriés autour du site de fracture pour conserver les structures dans un état presque normal, en faisant toutefois attention de ne pas compromettre l’alignement au site de fracture pendant la guérison.

51
Q

Quelles sont les complications pouvant survenir lors de la période d’immobilisation suite à une fracture?

A
  • Œdème confiné dans un compartiment (fascia ou plâtre serré) –> nerf et circulation compromis.
  • Embolie graisseuse (peut se produire lors de fracture au niveau d’os qui contiennent beaucoup de moelle, comme les os long ou le bassin) qui migre vers les poumons et qui bloque les vaisseaux pulmonaires –> peut entraîner la mort.
  • Ulcération de la peau, blessure nerveuse ou vascularisation compromise.
  • Problèmes avec les appareils de fixation (ex : déplacement de vis, bris de câbles).
  • Infection (localement ou systémique).
  • Refracture.
  • Union retardé ou mal-union.
52
Q

Que faire lorsque l’immobilisation au lit est requise lors de la période d’immobilisation suite à une fracture?

A

Si immobilisation au lit est requise (ex : traction squelettique), des exercices généraux des portions non impliquées du corps devraient être initiés afin de minimiser les changements physiologiques secondaires à l’immobilisation.
–> Contraction musculaire intermittente, ROM actif et mouvement résisté aux articulations non impliquées.

53
Q

Quel devrait-être le plan de traitement et les interventions associées lors de la période d’immobilisation d’une fracture?

A
  1. Éduquer le patient:
    Enseigner les adaptations fonctionnelles, les déplacements sécuritaires, la mobilité au lit.
  2. Diminuer les effets de l’inflammation en période aigue: Glace, élévation.
  3. Diminuer les effets de l’immobilisation:
    Utilisation des muscles intermittentes, ROM actif aux articulations au-dessus et en-dessous de la région immobilisée.
  4. Si le patient est confiné au lit, maintenir force et ROM dans groupes musculaires majeurs:
    Exercices résistés aux groupes majeurs non-immobilisés, particulièrement en préparation de la marche./
54
Q

Quelles sont les déficiences remarquées lors de la période post-immobilisation d’une fracture?

A
  • Diminution de ROM, mobilité articulaire, flexibilité musculaire.
  • Atrophie musculaire avec faiblesse et pauvre endurance.
  • Douleur au mouvement initialement, mais la douleur devrait progressivement diminué avec l’augmentation du mouvement, de la force et du ROM.
  • Cicatrice non élastique si des tissus mous ont été lésés au moment de la fracture.

Consultation avec le physicien est nécessaire pour déterminer s’il y a guérison clinique ou radiologique de la fracture avant d’appliquer un stress normal ; sinon, faire attention chaque fois qu’un stress est placé à proximité d’un site de fracture.

55
Q

Quel devrait-être le plan de traitement et les interventions associées lors de la période post-immobilisation d’une fracture?

A
  1. Éduquer le patient:
    - Informer le patient des limitations jusqu’à ce que le site de fracture soit radiologiquement guéri.
    - Enseigner des exercices à la maison qui renforce les interventions.
  2. Protéger jusqu’à la guérison radiologique:
    - Utiliser une MEC partielle aux MI et des activités non-stressantes aux MS
  3. Débuter les exercices actifs:
    - ROM actif, exercices isométriques à angles variés.
  4. Augmenter la mobilité articulaire et des tissus mous:
    - Techniques d’étirement articulaire (grade 3 et 4) en appliquant la force en proximal au site de fracture.
    - Pour l’étirement musculaire, appliquer une force en proximal au site de fracture jusqu’à la guérison radiologique.
  5. Augmenter la force et l’endurance musculaire:
    - Débuter des exercices avec résistance et des répétitions à mesure que le ROM augmente et que l’os guérit.
  6. Augmenter la fonction cardiorespiratoire:
    - Débuter des exercices aérobiques sécuritaires qui ne stressent pas le site de fracture jusqu’à la guérison.
56
Q

Quelles sont les interventions typiques de la période post-immobilisation d’une fracture?

A

• Mobilisations articulaires :
o Permet de regagner du mouvement articulaire sans appliquer un stress sur le cartilage articulaire ou stresser le site de fracture.
o Débuter avec des étirements légers et progresser en intensité selon la guérison.

• Étirements PNF : Hold-Relax et contraction agoniste.
o Intensité contrôlée par le patient.
o Ne pas appliquer de résistance ou un étirement au-delà du site de fracture avant la confirmation de guérison radiologique –> une fois la guérison radiologique confirmée, on peut appliquer une force au-delà du site.

• Activités fonctionnelles :
o Recommencer les activités avec précautions.
o Durant la période post-immobilisation aigue, il est important de ne pas traumatiser les muscles, le cartilage, l’os et les tissus conjonctifs déjà affaiblie.
o MEC partielle pour plusieurs semaines avant de débuter la MEC complète.

• Renforcement et endurance musculaire (performance musculaire) :
o Isométrique léger pour les 2-3 premières semaines suivant l’immobilisation (car ni l’os ni le cartilage peuvent tolérer de grandes forces).
o Résistance légère dans le ROM disponible jusqu’à guérison complète par la suite.
o Appliquer la force appliquée en proximal du site de fracture jusqu’à la guérison radiologique de la fracture.

• Mobilisation du tissu cicatriciel :
o Techniques manuelles pour mobiliser la cicatrice –> le choix de technique dépend du tissu impliqué.

57
Q

Quelles sont les précautions au traitement d’une fracture lors d’une période post-immobilisation?

A
  • Pas de forces d’étirement ou de résistance en distal du site de la fracture jusqu’à ce que l’os soit guérit radiologiquement.
  • Pas d’exercices qui entraînent une compression articulaire ou des forces de cisaillement pour plusieurs semaines après la période d’immobilisation.
  • Utiliser une MEC protégée jusqu’à ce que le site de fracture soit guérit radiologiquement.
58
Q

Quels sont les traitements non-opératoires

A
  • Les traitements non-opératoires sont réservés pour :
    o Les fractures non-déplacées avec un faible risque de déplacement.
    o Les fractures déplacées qui sont stable après une réduction acceptable.
    o Pour les patients pour qui l’anesthésie et la chirurgie sont contre-indiquées.
  • Appareils utilisés pour les traitements non-opératoires : Attelles, orthèses, plâtre et traction squelettique.
    o Procurent une stabilité relative (stabilité qui n’est pas absolue, comme dans le cas d’un ROFI).
59
Q

Quel est le mécanisme d’action des B-bloqueurs?

A

• Diminuent la pression sanguine, en agissant surtout sur le cœur où ils diminuent la fréquence cardiaque et la contractilité du myocarde –> diminution de la pression sanguine.

• Produisent aussi une diminution générale du tonus sympathique. Leurs effets exacts sur l’activité sympathique sont incertains cependant, les bêtabloqueurs pourraient diminuer l’activité sympathique via :
o Effet central inhibitoire sur le tronc cérébral.
o Diminution du relâchement de la rénine des reins et du SNC.
o Altération de l’activité sympathique dans les ganglions ou aux terminaisons adrénergiques pré-synaptiques.
o Augmentation de la sensibilité des barorécepteurs.

Complètent souvent l’action d’autres antihypertenseurs (diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine).

60
Q

Quels sont les E2 des B-bloqueurs, notamment les effets sur la réadaptation?

A

Généralement bien tolérés par la plupart des patients, et l’incidence des effets secondaires est généralement faible.
• Bronchoconstriction chez les patients avec de l’asthme ou des troubles respiratoires similaires avec l’utilisation de β-bloqueurs non-sélectifs.
• Dépression excessive de la FC et de la contractilité myocardique, hypotension orthostatique (HTO).
• Altération métabolisme glucose et lipides.
• Dépression, fatigue, troubles gastro-intestinaux et réactions allergiques.

Effets de ces médicaments sur la réadaptation :
Considérant la prévalence de l’hypertension, les thérapeute doivent inévitablement travailler avec plusieurs patients qui prennent de la médication pour leur pression sanguine. Ces médicaments produisent plusieurs effets secondaires qui peuvent influencer la réadaptation.

Les principales sont l’hypotension et l’hypotension orthostatique.

  • Être prudent lors des changements de position rapides.
  • La réponse cardiaque à l’exercice peut être diminué à cause que la réponse du myocarde aux stimulations sympathiques sera diminuée.
  • Les thérapeute doivent jouer un rôle important dans l’éducation du patient –> Renforcer l’idée que l’hypertension est un tueur silencieux. Même si les médicaments contrôlent bien l’hypertension, les patients ne veulent souvent pas prendre leur médication, expliqué en grande partie car l’hypertension est asymptomatique et dû aux effets secondaires. Les thérapeutes peuvent rappeler au patient les conséquences d’une non-compliance.
  • Suggérer des méthodes non pharmacologiques supervisées pour diminuer la pression sanguine –> programme d’exercices, gestion du stress, techniques de relaxation.
61
Q

Quel est le mécanisme d’action des opiacés?

A

Les opioïdes exercent leur effet analgésique en inhibant la transmission afférente de la douleur dans les voies ascendantes :
• Diminution de l’influx de Ca2+ dans les terminaisons pré-synaptiques des fibres nociceptives, prévenant ainsi le relâchement de substance P et glutamate (voies ascendantes).

  • Augmentation de l’influx de K+ ce qui entraine l’hyperpolarisation et une diminution de la transmission nerveuse.
  • Inhibition de transmission GABAergique dans le tronc cérébral, où le GABA inhibe un neurone inhibant la douleur (le GABA diminue l’inhibiteur de douleur, donc il y a augmentation de la douleur ; l’inhibition de GABA diminue donc la douleur).
  • Ces médicaments sont aussi impliqués dans un système de dopamine mésolimbique pour produire l’euphorie (mécanisme séparé de leur action sur les voies de la douleur).

Résumé : Diminue les afférences douloureuses et augmente les voies inhibitrices de douleur.

Les opioïdes sont le premier choix de traitement pour la douleur sévère.

62
Q

Quels sont les opioïdes forts et faibles et leur caractéristique?

A

u-Agonistes forts :
• Ex : morphine, dilaudid, fentanyl, méthadone, hydromorphone et meperidine.
• Les agonistes forts ont une grande affinité pour les récepteurs u et une faible affinité pour les récepteurs d et k.
• Certains se métabolisent en métabolites actifs, ce qui prolonge leur durée d’action (par exemple, la morphine).
• Effet analgésique (diminuent douleur).

Opioïdes faibles :
• Ex : codéine, oxycodone, tramadol et propoxyphène
o La codéine est 20% moins forte que la morphine, cependant elle est très bien absorbé lorsqu’elle est administré oralement –> souvent l’opioïde utilisé.
o La codéine en soi diminue peu la douleur, mais elle se converti en morphine.

  • Efficaces pour traiter la douleur d’intensité modérée.
  • Le sevrage de ces médicaments n’est pas plus facile que avec les agonistes forts.
  • Souvent pris en combinaison avec les AINS –> l’idée donner deux médicaments est de donner de moins grandes doses de médicaments pour contrôler la douleur, ce qui permet de diminuer les effets secondaires.
63
Q

Quels sont les opioïdes agonistes-antagonistes et agonistes partiels et leur caractéristique?

A

Opioïdes agonistes-antagonistes (agoniste partiel mixte):
• Ex : pentazocine, butorphanol, nalbuphine.
• Agoniste des récepteurs d et k, agoniste partiel et faible des récepteurs u.
• Produisent effet analgésique chez les patients qui ne tolèrent pas la morphine, mais précipitent la réaction de sevrage chez les patients recevaient précédemment des opioïdes forts (car l’agoniste fort est remplacé par le partiellement mixte –> déclenche le sevrage).
• Rôle limité pour soulager la douleur –> utile pour la douleur légère à modérée.
• Peut exacerber les conditions psychiatriques. Ils peuvent entraîner de l’euphorie des cauchemars et des hallucinations.
• Moindre potentiel d’abus (avantage par rapport aux autres).

Opioïdes agonistes partiels :
• Ex : buprenorphine
• Grande affinité pour les récepteurs u mais avec une efficacité moindre que les autres opioïdes.
• Efficace comme alternative de la méthadone pour prévenir les symptômes de sevrage chez les patients qui sont physiquement dépendants de la morphine ou de l’héroïne.

64
Q

Quelles sont les E2 des opiacés? (inclure les symptômes de sevrage)

A

• Tolérance se développe rapidement –> constant besoin d’augmenter les doses (dès la 1ère administration, augmentation de la dose dès la 2e ou 3e semaine).

• Dépendance possible.
o Toutefois, on retrouve des problèmes de dépendance inhabituels chez les patients plus vieux, avec le cancer ou chez les gens sans histoire de d’alcoolisme ou autre problème de dépendance.
o Effets sur le SNC à long terme sont les plus susceptibles de causer la dépendance.

• Sevrage
o Signe : anxiété, irritabilité, frissons et chaleur alternés, douleurs au corps, nez qui coule, diarrhée, grelottements, chair de poule, crampes au niveau de l’estomac, insomnie, sudation, tachycardie, bâillements, nausées et vomissements.
–> Ces symptômes indiquent que le patient est physiquement dépendant aux opioïdes, mais pas nécessairement psychologiquement dépendant.

o Lorsque le patient prend des opioïdes régulièrement, le début des symptômes du sevrage débute entre 6-10h après la dose manquée.

o Les symptômes sont à leur pic après 24 à 72 heures.

o Dose de détoxification : Pour prévenir le sevrage –> ¼ de la dose de la veille (4x/jour), puis la ½ de cette dose après quelques jours (4x/jour), et ainsi de suite jusqu’à une dose journalière de 10-15 mg de morphine –> qui peut être arrêtée 2 jours après.

  • -> Utilisation de méthadone en utilise le ¼ de la dose pour la détoxification initiale = sevrage plus doux.
  • -> Symptômes sevrage méthadone = seulement après 36-48h.
65
Q

Quels sont les effets secondaires des opiacés sur le SNC?

A
  • Sédation –> léthargie et raisonnement altéré.
  • Dépression respiratoire –> éviter chez les patients avec des troubles respiratoires (le taux et la profondeur des respirations sera diminué).
  • Suppression de la toux –> néfaste pour les patients à risque de pneumonie.
  • Rigidité tronculaire –> chez les patients spastiques, altère beaucoup la fonction.
  • Vomissements et nausées.
  • Déficience cognitive (pire durant le premiers jours d’utilisation et pire après les premières heures après qu’une dose est donnée).
  • Euphorie ou dysphorie.
  • Fonction psychomotrice diminuée.
  • Myosis (constriction pupillaire).
  • Yeux rouges (dilatation des vaisseaux cérébrales –> causé par la dépression respiratoire et l’hypoxie).

La plupart de ces effets diminuent après une période prolongée d’administration, à l’exception de la myosis.

66
Q

Quels sont les effets secondaires des opiacés sur le SNP?

A
  • Constipation (peut retarder l’absorption d’autres médicaments).
  • Rétention urinaire.
  • Bronchospasme ou bronchoconstriction (causé par la libération d’histamine).
  • Irritabilité des voies biliaires –> éviter les opioïdes chez les patients avec des maladies de la vésicule biliaire.
  • Prurit.
  • Hypotension.

• Effets immunosuppressifs et hormonaux –> Influence l’axe hypothalamique-pituitaire-surrénal et l’axe hypothalamique-pituitaire-gonade.
o Diminution du niveau plasmique de cortisol et diminue l’hormone lutéinisante (morphine).
o Diminution de LH, FSH, testostérone et œstrogène (morphine) = diminution de la libido, agressivité, aménorrhée.
o Augmentation de la prolactine = galactorrhée (sécrétion et l’écoulement de lait par la glande mammaire chez un homme ou chez une femme qui n’allaite pas).

67
Q

Quelles sont les considérations cliniques de l’utilisation des opiacés en réadaptation?

A

• Être attentif aux effets secondaires (somnolences, vertiges, fonctions cognitives diminuées).
o Dans plusieurs cas, le patient va développer une tolérance pour les effets secondaire, à l’exception de la myosis et de la constipation.
o Le patient doit prendre des précautions selon les effets secondaires qu’il ressent, comme ne pas conduire, éviter les dangers, se tenir aux mains courantes et ne pas prendre de décisions importantes.

  • La physiothérapie devrait être cédulée lors du pic d’action des opioïdes, afin que le patient puisse pleinement coopérer avec le programme (cependant, le patient ne pourra pas bien indiquer si les techniques sont douloureuses).
  • Considérer la dépression respiratoire lors de la planification d’un programme d’exercice.
68
Q

Fiche gratuite :)

A

Voir l’évaluation de l’accoutumance chez les personnes qui souffrent de douleur chronique

Tuto 6, page 19

69
Q

Quel est le mécanisme d’action et les E2 des antidépresseurs tricycliques?

A

MA:
• Bloquent la recapture des neurotransmetteurs amines dans la terminaison pré-synaptique. En bloquant cette recapture, les tricycliques permettent aux amines relâchées de rester dans la fente et de continuer à exercer leurs effets.
• La stimulation prolongée de ces neurotransmetteurs (surtout la norépinéphrine) entraîne une augmentation compensatoire de la sensibilité des récepteurs, ce qui entraîne ultimement une diminution de la dépression.

E2:
• Sédation –> la léthargie pourrait diminuer l’adhérence au traitement des patients.
• Propriétés anticholinergiques significative :
o Altération de la transmission centrale d’acétylcholine peuvent entraîner de la confusion et un délirium.
o Les propriétés anticholinergiques périphériques entraînent une variété de symptômes comme une bouche sèche, de la constipation, de la rétention urinaire et de la tachycardie.
• Problèmes cardiovasculaires –> arythmies, HTO (particulièrement commun chez les aînés).
• Les antidépresseurs tricycliques ont le plus haut potentiel pour une overdose fatale (problème sérieux si les patients sont suicidaires).

70
Q

Quel est le mécanisme d’action et les E2 des antidépresseurs inhibiteurs de la monoamine oxidase (MAO)?

A

MA:
• La monoamine oxidase (MAO) est une enzyme localisée dans le neurone pré-synaptique qui permet d’éliminer les neurotransmetteurs relâchés à travers une destruction enzymatique.
• Les médicaments qui inhibent cette enzyme permettent à plus de neurotransmetteurs de rester dans la fente et exercer leurs actions.
• IMAO augmente directement l’activité aux synapses amines ce qui entraine des changements dans l’activité et la sensibilité des récepteurs à cette synapse.
• Pas utilisé en première ligne; plutôt utilisé avec patients ne répondant pas aux traitements de première ligne.

E2:
• Tendent à produire excitation SNC –> agitation, nervosité, irritabilité, troubles de sommeil.
• Effets anticholinergiques centraux et périphériques (tremblements, confusion, bouche sèche, rétention urinaire) mais moins important que les tricycliques.
• Augmentation de la pression sanguine –> crise hypertensive.
• Interaction entre IMAO et certains aliments (fromages et vins fermentés) –> qui stimule le relâchement de norépinéphrine et d’épinéphrine endogènes + augmentation du relâchement de catécholamines, ce qui peut mener à une crise hypertensive.

71
Q

Quel est le mécanisme d’action et les E2 des antidépresseurs de seconde génération?

A

MA:
• Mécanismes généralement semblables aux tricycliques.
• Bloquent la recapture de norépinéphrine et de d’autres monoamines. Effets bénéfiques par une diminution de la sensibilité des récepteurs (point commun de l’action des antidépresseurs).
o Les nouveaux agents ont une plus faible incidence d’effets secondaires, comme les problèmes cardiovasculaires, la sédation, etc. Ces médicaments pourraient être mieux tolérés et fournir une meilleure gestion à long terme des symptômes de dépression (à cause de l’augmentation de la satisfaction du patient et de l’adhérence au traitement).

E2:
• Variable selon le médicament utilisé.
• ISRS et ISRN produisent moins de sédation, d’effets anticholinergiques et d’effets cardiovasculaires que les autres mais plus de troubles gastro-intestinaux et d’insomnie.
• Augmentation excessive d’activité de la sérotonine dans le cerveau peut entrainer un « syndrome de sérotonine », caractérisé par de la transpiration, des frissons, des troubles du mouvement (nervosité, dystonie, dyskinésie), des fasciculations et d’autres signes neuromusculaires.

72
Q

Quel est le mécanisme d’action des ISRS?

A
  • Type d’antidépresseurs de seconde génération.
  • Médicaments sélectifs qui bloquent la recapture de la sérotonine (seulement) contrairement aux autres médicaments qui sont non sélectifs et bloquent la sérotonine, la norépinéphrine et la dopamine.

• L’avantage principale de ces médicaments est qu’ils ont moins d’effets secondaires que les médicaments non-sélectifs –> méthode de traitement souvent privilégiée avec la dépression.
o Efficace pour la gestion à long terme des symptômes de dépression, car les patients peuvent mieux tolérés ces médicaments et être plus enclin à prendre leur médication de façon régulière.

• Les SSRI sont aussi moins toxiques durant une overdose que les autres anti-dépresseurs traditionnels, comme les tricycliques.

73
Q

Quelles sont les considérations cliniques de la prise d’antidépresseurs lors de réadaptation?

A
  • Les antidépresseurs sont fréquemment prescrit chez les blessés médullaires, les AVC, les brûlures sévères, la sclérose en plaques, l’amputation, etc.
  • C’est le rôle de tous les professionnels de travailler à trouver le médicament avec le plus d’effets bénéfiques et le moins d’effets secondaires.
  • En réadaptation, les antidépresseurs peuvent être très bénéfiques afin d’améliorer les résultats du patient. Le patient peut être plus optimiste en ce qui concerne le futur et peut assumer un rôle plus actif et un plus grand intérêt dans le processus de réadaptation.

• Effets secondaires à tenir compte –> sédation, léthargie et faiblesse musculaire (tricyclique et lithium), nausées et vomissements.
o Un effet secondaire plus commun et plus sérieux est l’HTO (se produit plus fréquemment avec les tricycliques) –> peut entraîner une syncope et des lésions subséquentes si le patient tombe durant l’entraînement à la marche.

• Rester alerte aux signes que le patient devient plus dépressif et possiblement suicidaire, spécialement durant les premières semaines après que la médication d’antidépresseurs a été initiée.
o Les médicaments doivent être pris durant 1 mois avant de voir des améliorations notables dans les symptômes.

74
Q

Discuter de la collaboration physiothérapeute-pharmacien dans un contexte professionnel et l’utilité de celle-ci pour les 2 parties/intervenants…

A

Le pharmacien :
• Bien qu’il soit possible, avec l’accord du patient, que le pharmacien et le physiothérapeute communiquent ensemble afin de coordonner les informations pertinentes à une gestion optimale de la situation, cette communication est peu fréquente.
• Le pharmacien pourrait, lors d’un échange avec le physiothérapeute, obtenir des informations sur la nature du problème neuro-musculo-squelettique, les mesures non pharmacologiques qui ont été amorcées par le physiothérapeute et les mesures de suivi.
• Ces informations seraient de nature à aider le pharmacien à ajouter, si nécessaire, une mesure pharmacologique appropriée au bénéfice du patient.

Le physiothérapeute :
• Comme intervenants de première ligne en neuro-musculo-squelettique, les physiothérapeutes sont, pour plusieurs patients, les premiers (et parfois les seuls) professionnels de la santé consultés. Ceci place les physiothérapeutes dans une situation où ils sont souvent sollicités, par leurs patients, pour des conseils concernant les médicaments en vente libre pouvant aider les conditions pour lesquelles ils consultent.
• De plus, il est fréquent que les physiothérapeutes jugent qu’une classe de médicament disponible en vente libre pourrait être complémentaire au plan de traitement en physiothérapie et permettrait d’optimiser le rendement fonctionnel de leurs patients.
• **Cependant, celui-ci n’ayant pas toujours en main le profil pharmacologique complet du patient, une collaboration avec le pharmacien dans la détermination de la thérapie médicamenteuse la plus appropriée s’avèrerait pertinente et souhaitable.

75
Q

Quelles sont les interventions des professionnelles qui ont lieu au sein d’une collaboration physiothérapeute-pharmacien?

A
  • Le modèle de collaboration proposé par les deux ordres se présente sous la forme d’un formulaire permettant un échange d’information entre les deux professionnels.
  • Ce formulaire contiendrait des informations de nature clinique destinées à complémenter les données recueillies par chacun des deux professionnels.
  • Ainsi, un physiothérapeute qui juge que son patient pourrait bénéficier d’une thérapie médicamenteuse dans son plan de traitement utiliserait le formulaire pour communiquer les informations pertinentes au pharmacien.

• Parmi les informations figurant sur le formulaire, on retrouve :
o Motif de consultation du physiothérapeute par le patient.
o Diagnostic physiothérapique.
o Mesures thérapeutiques recommandées par le physiothérapeute.
o Suggestion d’utilisation d’une thérapie médicamenteuse.
o Date de suivi.

• Le pharmacien qui recevrait ce formulaire possèderait alors des informations pertinentes supplémentaires lui permettant ainsi de mieux conseiller la thérapie médicamenteuse la plus appropriée au patient.

• La thérapie médicamenteuse suggérée par le pharmacien serait inscrite sur le formulaire, dans la section appropriée, et signée par le pharmacien.
o Dans le but de faire connaitre au physiothérapeute la thérapie médicamenteuse, le formulaire pourrait lui être retourné par la suite par le pharmacien ou par le patient lui-même.

• Le pharmacien peut aussi utiliser ce formulaire pour initier la collaboration, par exemple lorsqu’il oriente lui-même un patient vers le physiothérapeute.

76
Q

Quelle est la population visée d’une collaboration physiothérapeute-pharmacien?

A

• Ce cadre de collaboration s’applique aux patients présentant une problématique neuro-musculosquelettique et qui consultent directement un physiothérapeute, c’est-à-dire sans référence médicale.

77
Q

Quels sont les avantages d’une collaboration physiothérapeute-pharmacien?

A
  • La collaboration entre le physiothérapeute et le pharmacien par le biais d’un échange d’information permet aux deux professionnels de mieux contribuer à l’atteinte des objectifs thérapeutiques de leur patient.
  • Permet au pharmacien de connaître plus exactement la nature du problème de santé neuro-musculo-squelettique dont souffre le patient ainsi que les informations sur les mesures de suivi proposées au patient.
78
Q

Quelles sont les considérations particulières à une collaboration physiothérapeute-pharmacien dans un contexte professionnel?

A

Confidentialité :
• Les professionnels doivent avoir le consentement du patient avant de fournir des informations du patient à l’autre professionnel (sauf si le patient amène le formulaire lui-même, alors le consentement est implicite).

Transmission du document :
• La transmission du document doit se faire par un des modes de communication usuels et actuellement permis dans le cadre normal de leur exercice professionnel, c’est-à-dire par :
o Courrier
o Télécopieur
o En personne –> soit d’un professionnel à l’autre ou par le biais du patient.

Tenue des dossiers :
• Le physiothérapeute devra conserver une copie du formulaire transmis dans le dossier du patient (règles de leur ordre).

79
Q

Quelles sont les barrières environnementales associées avec une diminution de la motivation et de l’adhérence à l’activité physique, aux exercices, et à la réadaptation?

A
  • Accès (transport) et coût des centres de santé et de réadaptation.
  • Conseils du médecin : Lorsque les médecins ne se questionne pas les patients sur leur diète et leur niveau d’exercice –> alors la perception des patients par rapport à l’importance de ces facteurs devient minime (les patients pensant que ce n’est pas important si on ne leur en parle pas).
  • Manque de suivi pour suivre le progrès et l’atteinte des buts.
  • Horaires chargés des professionnels de la santé –> favorise la non-adhérence des patients.
  • Climat extrême : Chaleur/humidité extrême ou froid intense empêchent de faire des activités sportives extérieures (donc diminue l’adhérence au traitement durant cette période de l’année).
  • Environnement dangereux avec un haut taux de criminalité –> peut rendre la marche à l’extérieure dangereuse.
  • Handicaps physiques : Manque de place ou d’équipement adapté et accessible, accompagnée d’un mauvais entretient de l’équipement.
80
Q

Quelles sont les barrières en matière de santé associées avec une diminution de la motivation et de l’adhérence à l’activité physique, aux exercices, et à la réadaptation?

A
  • L’état de santé chez les personnes âgées = barrière la plus importante à l’activité physique
  • Des mauvaise habitudes de vie (néfaste pour la santé) comme fumer et avoir un mode de vie sédentaire contribuent aux maladies chroniques et aigues dans la population générale.
  • Perceptions de la personne que sa mauvaise santé limite sa capacité à participer à des programmes d’exercices –> entraîne une diminution de l’adhérence (surtout chez les plus âgés).
  • Peur d’avoir une autre crise cardiaque, effets secondaires des médicaments, angine ou douleur à la poitrine –> barrières à l’exercice physique nommé chez les patients en réhabilitation cardiaque.
  • Le statut biomédical était le déterminant le plus important pour déterminer l’adhérence aux exercices.
  • Les patients qui considèrent que leur maladie entraîne plus d’incapacités et est plus sérieuse sont plus compliants que ceux avec des maladies moins sérieuses.
  • Les patients avec des maladies chroniques sont moins compliants que ceux avec des maladies aigues, donc la récupération d’une atteinte aigue est un motivateur à participer à des protocoles d’exercices.
  • La raison la plus commune d’abandon du programme d’exercice est la maladie ou la lésion.
  • La peur de se blesser ou de se reblesser diminue la compliance à la réadaptation et au programme d’exercice.
81
Q

Quelles sont les barrières en matière de temps, famille et travail associées avec une diminution de la motivation et de l’adhérence à l’activité physique, aux exercices, et à la réadaptation?

A

Temps
• Incluent le manque de temps pour faire de l’exercice et des programmes d’exercices qui prennent trop de temps à faire.

Famille
• Responsabilités familiales et les obligations peuvent devenir prioritaires par rapport à un programme d’exercice.

Travail
• Responsabilités au travail et les obligations peuvent être prioritaires par rapport à un programme de réadaptation/d’exercices.

82
Q

Quelles sont les barrières, en lien avec la supervision et la direction, associées avec une diminution de la motivation et de l’adhérence à l’activité physique, aux exercices, et à la réadaptation?

A
  • Manque de supervision et de lignes directives pour l’exercice –> barrière à l’initiation et adhérence aux exercices.
  • Il est essentiel dans tous les types de programme de surveiller les signes d’effort excessif, si l’activité est trop intense, les patients auront plus de chance d’abandonner ou de se blesser.
  • Statut marital joue un rôle important dans les préférences des exercice et la supervision. Les participants célibataires croient que la supervision par un professionnel est très importante (suggère que les encouragements et la direction était importante pour ces individus afin d’initier et d’adhérer au programme d’exercice).
83
Q

Considérant le sentiment d’auto-efficacité, quelles sont les stratégies utilisées pour remédier à une faible adhérence au traitement?

A
  • Maîtrise de la tâche.
  • Expérience de performance.
  • Observation d’une expérience réussie (de quelqu’un d’autre).
  • Persuasion verbale d’une personne d’autorité (physiothérapeute, médecin).
  • Désir émotionnel de performer la tâche (motivation).
  • État psychologique (réduction de l’inconfort, comme de la douleur ou de la fatigue).
84
Q

Considérant le support social, quelles sont les stratégies utilisées pour remédier à une faible adhérence au traitement?

A
  • Le support familiale et le type de support le plus important, si possible, inclure la participation de la famille dans la réadaptation du patient.
  • Intégration des routine d’exercices avec les enfants.
  • Support des amis, des personnes significatives, des paires, des professionnels de la santé.
  • Cours de groupe (cohésion).
85
Q

Considérant l’éducation, quelles sont les stratégies utilisées pour remédier à une faible adhérence au traitement?

A

• Éduquer le patient sur les bénéfices liés aux exercices et à la réadaptation et les dangers de ne pas faire les exercices suggérées.
o Inclure les impacts ou les bénéfices de l’exercices sur la condition de santé et les symptômes du patient.
o Inclure une explication des concepts majeurs de l’exercice.
o Inclure les informations concernant la fréquence cardiaque cible, l’effort perçu ciblée, la composition corporelle et des images appropriées au niveau d’éducation du patient –> Faire des PED écrit avec des images.

• L’éducation à propos des exercices peut se faire via des interactions verbales et/ou non-verbales –> téléphone, note, conversation directe.

86
Q

Considérant la relation thérapeute-patient, quelles sont les stratégies utilisées pour remédier à une faible adhérence au traitement?

A
  • Communication efficace.
  • Atmosphère de collaboration.
  • Être honnêteté, être intéressé au bien-être du patient et être sensible aux symptômes psychologiques reliés aux blessures.
  • Confiance.
  • Renforcement (feedback) positif.
  • Supervision et direction des exercices.
87
Q

Considérant l’activité et l’environnement, quelles sont les stratégies utilisées pour remédier à une faible adhérence au traitement?

A
  • Rendre l’activité plaisante et agréable
    • Incorporer dans le PED des activités significatives pour le patient.
  • Rendre l’environnement plaisant et invitant
    • Décor éclairé et encourageant.
    • Retirer l’encombrement.
88
Q

Fiche gratuite :)

Ainsi les les stratégies utilisées pour remédier à une faible adhérence au traitement sont:

A
  • Sentiment d’auto-efficacité
  • Support social
  • Éducation
  • Relation thérapeute-patient
  • Rendre l’activité plaisante et agréable
  • Rendre l’environnement plaisant et invitant
  • Adresser les barrières perçues et vraies barrières