Tuméfaction osseuse Flashcards

1
Q

Prévalence des lésions malignes de l’os

A

Les lésions malignes primaires de l’os ne représentent donc que moins de 0,5% des nouveaux cancers diagnostiqués

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Q

Différencier tumeur primaire, tumeur secondaire & sarcome

A

Tumeur primaire = Néoplasie originant des cellules normalement présentes dans les

structures locales.

Tumeur secondaire = Métastase ⇒ En oncologie musculosquelettique, les métastases sont de très loin les tumeurs les plus fréquentes.

Sarcome = Néoplasie originant des tissus mésenchymateux (Par opposition

aux carcinomes, originant des cellules épithéliales)

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3
Q

Nomenclature: Nommer les noms des tumeurs selon leur tissu d’origine et leur malignité

A
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4
Q

Présentation clinique générale des tumeurs osseuses

A

• Douleur

  • Composante nocturne
  • Progressive
  • Reliée ou non à l’activité
  • Traumatisme au préalable ?
  • Secondaire à une fracture pathologique (au sein d’un os anormal)
  • Tuméfaction
  • Ankylose articulaire
  • Boiterie
  • Symptômes généraux (fièvre, sudations nocturnes, perte de poids)
  • Rares dans le contexte d’une lésion primaire
  • Plus fréquents dans le cadre d’une maladie métastatique ou d’une maladie lymphomateus
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5
Q

Examen clinique à faire lors d’une suspicion de tumeur osseuse

A
  • Inspection : Déformation ou voussure, oedème, augmentation du réseau veineux superficiel, rougeur, atrophie musculaire, épanchement intra-articulaire
  • Palpation :
  • Chaleur
  • Masse
  • Perte d’amplitude articulaire
  • Présence d’adénopathies
  • Examen neuro-vasculaire distal
  • Examen plus complet si suspicion de lésion métastatique (recherche d’un primaire)
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6
Q

Pertinences des examens de laboratoire

A

Les examens de laboratoires sont habituellement peu contributoires dans le

diagnostic d’une lésion primaire de l’os.

Peuvent cependant aider dans le

diagnostic d’une ostéomyélite ou de certaines autres pathologies (e.g. myélome

multiple, hypercalcémie maligne, hyperparathyroïdie)

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7
Q

Examens de laboratoire: Nommer les pertinents

A

Bilan de base :

♦ Formule sanguine complète avec différentielle

♦ Vitesse de sédimentation (infection)

♦ Protéine C réactive (infection)

♦ Calcium, phosphore

♦ Phosphatase alcaline

Autres :

♦ Électrophorèse des protéines sériques et urinaires (myélome)

♦ Dosage des chaines légères libres sériques (myélome)

♦ Dosages des gammaglobulines (myélome)

♦ Dosage de la PTH (hyperparathyoïdie)

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8
Q

Imagerie: Importance & Moyens utilités

A
  • La radiographie simple, avec vues orthogonales (habituellement vues antéro-postérieure et latérale) = l’outil le plus utile dans l’élaboration du diagnostic différentiel d’une lésion osseuse, malgré l’avènement de modalités plus perfectionnées
  • Les trouvailles à la radiographie simple permette habituellement de déterminer le niveau d’aggressivité de la lésion.
  • La radiographie est plus utile pour les os longs que pour le squelette axial (où l’imagerie telle la tomodensitométrie ou l’IRM comporte un avantage).
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9
Q

Imagerie: questions auxquelles il faut répondre en voyant une lésion sur une radiographie

A

1) Quel est l’âge du patient ?
2) Localisation ?
3) S’agit-il d’une lésion unique ou multiple ?
4) Y a-t-il destruction osseuse ? Si oui, quel type ?
5) Y a-t-il une matrice ?
6) Y a-t-il une réaction périostée ? Si oui, la caractériser.
7) Y a-t-il extension du processus dans les tissus mous ?

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10
Q

Imagerie: Pourquoi est-ce important de prendre en compte l’âge du patient?

A

• L’âge est un des facteurs les plus importants dans l’élaboration d’un diagnostic

différentiel.

• Par exemple, pour une lésion agressive, le diagnostic différentiel diffère si le

patient :

  • Est un enfant : infection, ostéosarcome, sarcome d’Ewing, …
  • Est un adulte de plus de 40 ans : métastase, lymphome, myélome, chondrosarcome…
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11
Q

Imagerie: Localisation

A

1) Os longs vs os plats vs squelette axial

  • Ostéosarcome (fémur distal, tibia proximal et humérus proximal)
  • Chordome (sacrum, vertèbres, base du crâne)

2) Épiphysaire, métaphysaire ou diaphysaire

  • Épiphyse → chondroblastome, infection
  • Métaphyse → fibrome non-ossifiant, tumeur à cellules géantes, ostéosarcome, etc…
  • Diaphyse → granulome éosinophile, sarcome d’Ewing,

3) Centrale ou eccentrique (pour la région métaphysaire)

4) Intra-corticale ou juxta-corticale

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12
Q

Imagerie: Unique vs multiple

A

Unique :

  • Lésion primaire de l’os
  • Métastase unique

Multiple :

  • Dans un même os (dysplasie fibreuse, tumeurs vasculaires)
  • Polyostotique
    • Bénin : maladie de Paget, hyperparathyroïdie, dysplasie fibreuse, enchondromatose, ostéochondromatose,…
    • Malin : métastases, myélome multiple, tumeurs vasculaires,…
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13
Q

Imagerie: Type de destruction osseuse

A

3 types:

1) géographique
2) mité
3) perméatif

Plus on avance dans cette classification, plus la lésion a un comportement

aggressif, mais pas nécessairement malin

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14
Q

Imagerie: Type de destruction osseuse

Type I

A
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15
Q

Imagerie: Type de destruction osseuse

Type II

A
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16
Q

Imagerie: Type de destruction osseuse

Type III

A
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17
Q

Imagerie: Type de matrice

A

Non-visible sur R-X : Fibreuse ou myxoïde

Visible sur R-X :

♦ Chondroïde

  • tumeur formant du cartilage qui se calcifie.
  • Les calcifications peuvent être punctiformes, en forme d’anneaux et de cercles, ou de C et J

♦ Ostéoïde

  • tumeur formant de l’os
  • aspect plus homogène
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18
Q

Imagerie: Réaction périostée

A

Il existe 2 catégories de réaction périostée : continue et interrompue.

  • De façon générale, une réaction continue démontre que l’os a eu le temps de s’adapter à la lésion, et qu’il reste capable de la contenir.
  • Une réaction interrompue signifie que la lésion n’est plus contenue, ce qui signe un niveau d’aggressivité supérieur.

§ Continue : solide

§ Interrompue : triangle de Codman, lamellaire, perpendiculaire (« sunburst »)

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19
Q

Imagerie: Extension dans les tissus mous

A

L’extension d’un processus tumoral dans les tissus mous environnants est un autre signe d’un niveau plus élevé d’aggressivité.

Bien que plusieurs lésions malignes se présentent en ayant traversé le cortex (ostéosarcome, sarcome d’Ewing, lymphome, métastase, etc…), certaines lésions bénignes (tumeur à cellules géantes, fibrome chondromyxoïde) peuvent le faire aussi

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20
Q

Imagerie: Extension dans les tissus mous

TDM vs IRM

A

Tomodensitométrie :

  • Meilleure définition de l’os.
  • Permet de mieux apprécier la matrice.

Imagerie par résonance magnétique :

  • Meilleure évaluation des tissus mous et de la moëlle osseuse.
  • Plusieurs plans d’imagerie (axial, coronal, sagittal) permettant une meilleure visualisation de l’os atteint ainsi qu’une meilleure planification chirurgicale.
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21
Q

Imagerie: Extension dans les tissus mous

Que contient le bilan d’extension?

A

Tomodensitométrie pulmonaire

Dans le cas de sarcomes osseux, le site de métastases à distance le plus fréquent est le POUMON.

Scintigraphie osseuse

Permet de déterminer si la lésion est unique ou multiple.

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22
Q

Imagerie: Extension dans les tissus mous

Bilan d’extension: S’il s’agit possiblement d’une méastase unique, que faire?

A

rechercher le cancer primaire à l’origine de cette métastase, et s’assurer qu’elle est bien unique

Ceci se fait habituellement par une TDM thoraco-abdomino-pelvienne et une scintigraphie osseuse, ou simplement par un TEP-scan.

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23
Q

Biopsie

A
  • Étape cruciale du diagnostic.
  • Devrait toujours être faite par ou bien en consultation avec le chirurgienorthopédiste

oncologue traitant.

• Site de la biopsie est choisi en considérant l’approche chirurgicale utilisée pour

réséquer cette lésion si cela s’avérait nécessaire, car le site de biopsie devra être

excisé au moment de l’intervention finale.

• Si la biopsie est faite de façon inadéquate, ceci peut mettre en danger le membre

atteint, et même la vie du patient.

24
Q

Nommer les lésions “simulatrices de tumeur”

A
  1. Fibrome non-ossifiant
  2. Kyste osseux simple
  3. Kyste osseux anévrysmal
  4. Ostéomyélite
  5. Fracture de stress
25
Q

Simulateurs de tumeurs: Fibrom non-ossifisant

A
  • Probablement secondaire à un défaut dans la plaque de croissance (physe)
  • 2 premières décades
  • Asymptomatique (découverte fortuite), sauf douleurs si à risque de fracture
  • Peut se présenter sous forme d’une fracture pathologique
26
Q

Simulateurs de tumeurs: Fibrom non-ossifisant

Découverte Rx & Traitement

A

R-X :

♦ Os longs des membres inférieurs

♦ Contours géographiques, avec marges sclérotiques

♦ Corticale, eccentrique

♦ Souvent aspect en bulles de savon

Traitement :

♦ Observation, puisque la majorité s’ossifie de façon spontanée.

♦ Si douloureux, à risque de fracture ou fracturé, curetage et greffe +/- fixation

27
Q

Simulateurs de tumeurs: Kyste osseux simple

A
  • Lésion kystique remplie de liquide jaune-citrin clair
  • 2 premières décades
  • Asymptomatique sauf si fracture pathologique
28
Q

Simulateurs de tumeurs: Kyste osseux simple

Découverte RX & Traitement

A

R-X :

♦ Métaphyso-diaphysaire

♦ Humérus et fémur proximaux

♦ Lésion légèrement expansive, centrale, avec amincissement cortical

♦ Pas de réaction périostée sauf si fracture

♦ Septations à l’intérieur

Traitement :

♦ Parfois comblement de la lésion dans le processus de guérison de la fracture

♦ Injection de corticostéroïdes intra-kyste

♦ Curettage et greffe osseuse

29
Q

Simulateurs de tumeurs: Kyste osseux anévrysmal

A
  • Lésion beaucoup plus expansive que le kyste osseux simple
  • 3 premières décades
  • Présentation : douleurs, fracture pathologique
  • Association, dans 30-50% des cas, avec une autre lésion (bénigne ou maligne) ⇒ Dysplasie fibreuse, tumeur à cellules géantes, chondroblastome, ostéosarcome, …
30
Q

Simulateurs de tumeurs: Kyste osseux anévrysmal

Découverte RX & Traitement

A

R-X :

♦ Métaphysaire, eccentrique, géographique (lytique)

♦ Aspect soufflé du cortex

♦ Pas de matrice, ni de réaction périostée

♦ Niveaux liquide-liquide à la tomodensitométrie ou l’IRM

Traitement :

♦ Curettage et greffe osseuse (MAIS Risque significatif de récidive)

♦ Angio-embolisation, sclérothérapie (injection de substances dans le kyste pour le « scléroser »)

31
Q

Simulateurs de tumeurs: OSTÉOMYÉLITE

A

• L’infection de l’os peut donner une lésion d’allure très aggressive, voire même

maligne.

• Le plus souvent causée par le Staphylococcus aureus (bien que l’agent causal peut

varier avec l’âge et le type de patient )

  • Peut être de forme aiguë, sub-aiguë ou chronique
  • Différents mécanismes :
  • plaie pénétrante
  • par continuité (infection dans les tissus mous)
  • par voie hématogène (chez l’enfant, métaphyse des os longs)
32
Q

Simulateurs de tumeurs: OSTÉOMYÉLITE

Découverte Rx selon la forme

A

Forme aiguë

§ Perte des plans graisseux (tissus mous)

§ Destruction (aspect perméatif)

§ Réaction périostée

§ Formation de séquestre ou d’involucrum

Forme sub-aiguë (abcès de Brodie)

§ Métaphysaire (enfant)

§ Zone lytique bien définie, avec marges sclérotiques

§ Peut être intra-cortical

Forme chronique

§ Épaississement des cortex, hétérogène

§ Sclérose avec zones lytiques

§ Peut se réactiver

33
Q

Simulateurs de tumeurs: OSTÉOMYÉLITE

Traitement

A

♦ Drainage, lavage

♦ Antibiothérapie intra-veineuse (4 à 6 semaines)

34
Q

Simulateurs de tumeurs: Fracture de stress

Généralités, Rx & traitement

A
  • Fracture dans un os normal suite à une trop forte demande (trauma répété)
  • Douleur insidieuse apparaissant avec l’activité, disparaissant au repos
  • Douleur habituellement très localisée
  • Os atteints : métatarse, tibia, col fémoral, bassin, etc…

R-X :

♦ Peuvent être normales dans les premiers stades sauf Scintigraphie osseuse (ou IRM) sera positive

♦ Apparition d’une réaction sclérotique, avec ligne radiotransparente

Traitement :

♦ Repos

♦ Stabilisation chirurgicale (surtout au col fémoral)

35
Q

Nommer 4 tumeurs bénignes primaires de l’os

A
  1. Enchondrome
  2. Ostéochondrome
  3. Ostéome ostéoïde
  4. Tumeur à cellules géantes
36
Q

Tumeurs bénignes: Enchondrome

A
  • 2ième tumeur bénigne de l’os en fréquence
  • Anomalie de la physe ?
  • Formation de cartilage hyalin mature, qui s’ossifie
  • Le plus souvent une découverte fortuite
  • Sites habituels :
  • Petits os des mains et pieds
  • Fémur distal, tibia, humérus

• Le risque de dégénérescence maligne est très faible, mais un peu plus élevé dans

les formes polyostotiques.

37
Q

Tumeurs bénignes: Enchondrome

Découverte RX & Traitement

A

R-X :

♦ Contours géographiques (peut donner de l’amincissement cortical)

♦ Matrice cartilagineuse (sauf habituellement lytique a/n des mains &

pieds)

♦ Le plus souvent monostotique

♦ Formes polyostotiques

  • Enchondromatose, ou maladie d’Ollier
  • Syndrome de Maffucci (idem + hémangiomatose)

Traitement :

♦ Observation

♦ Biopsie si suspicion de transformation maligne ou si possibilité de chondrosarcome de bas grade

38
Q

Tumeurs bénignes: Ostéochondrome

A

• Anomalie de la physe; assez commun (croissance cesse habituellement après la

fermeture de la physe)

  • Douleurs par irritation mécanique, rarement par fracture de la lésion
  • Peut donner des déformations de l’axe des membres (surtout si présence de

lésions multiples = ostéochondromatose)

• Faible risque de transformation maligne

39
Q

Tumeurs bénignes: Ostéochondrome

Découverte Rx & Traitement

A

R-X :

♦ Pédiculé ou sessile

♦ Métaphysaire, pointe en s’éloignant de la physe

♦ Cavité médullaire de l’os est en continuité avec celle de la lésion

♦ Forme polyostotique : ostéochondromatose (transmission autosomale dominante)

Traitement :

♦ Observation

♦ Excision simple si symptomatique

40
Q

Tumeurs bénignes: Ostéome ostéoïde

A
  • Lésion bénigne qui produit de l’os réactionnel
  • Symptomatologie douloureuse importante, souvent nocturne, très améliorée par la

prise d’ASA ou d’AINS

  • Majorité sont des lésions corticales dans les os longs
  • Diagnostic différentiel d’une scoliose douloureuse
41
Q

Tumeurs bénignes: Ostéome ostéoïde

Découverte Rx & Traitement

A

R-X :

♦ Réaction périostée solide, d’allure bénigne, avec petite lésion radiotransparente au sein de celle-ci (nidus)

♦ Le nidus est plus facilement identifiable à la tomodensitométrie

♦ Hypercaptation importante à la scintigraphie osseuse

Traitement :

♦ De choix : Ablation par radiofréquences (sous contrôle tomodensitométrique)

♦ Si impossible, excision du nidus par voie chirurgicale

42
Q

Tumeurs bénignes: Tumeurs à cellules géantes

A
  • 85% après l’âge de 20 ans
  • Très rarement multicentrique
  • Douleurs, fracture pathologique
  • Même si lésion bénigne, donne rarement des métastases pulmonaires (2%)
  • Risque de transformation maligne très faible (sauf si radiothérapie)
43
Q

Tumeurs bénignes: Tumeurs à cellules géantes

Découverte RX & Traitement

A

R-X :

♦ Lésion lytique pure, métaphyso-épiphysaire, eccentrique

♦ Fémur distal, tibia proximal, radius distal

♦ Pas de sclérose, ni de réaction périostée

♦ Peut s’étendre dans les tissus mous avoisinants

Traitement :

♦ Curetage agressif et greffe (ou cimentation) + traitement adjuvant (phénol, alcool, cautérisation,…)

♦ Risque de récidive locale élevé (15-20%)

♦ Parfois résection, si atteinte trop sévère de l’os et de la surface articulaire, ou si fragmentation lors d’une fracture pathologique

44
Q

Nommer 3 tumeurs malignes primaires de l’os

A
  1. Ostéosarcome
  2. Sarcome d’Ewing
  3. Chondrosarcome
45
Q

Tumeurs malignes: Ostéosarcome

A
  • La plus fréquente (20%)
  • Pic d’incidence entre 10 et 25 ans
  • Présentation :

♦ douleurs, masse, fracture pathologique (plus rare)

♦ 10-20% d’emblée avec des métastases pulmonaires

  • 60% autour du genou, + humérus proximal
  • Plusieurs variantes

♦ Plus fréquente (70%) : ostéosarcome dit « classique » (intra-médullaire de haut grade)

♦ Bas ou haut grade histologique, intra-médullaire ou juxta-corticale

  • Chez les patients de plus de 50-60 ans, il existe des formes d’ostéosarcomes secondaires

♦ Maladie de Paget

♦ Post-radique

♦ Dysplasie fibreuse

♦ Infarctus osseux

46
Q

Tumeurs malignes: Ostéosarcome

Rx, Traitement & Pronostic

A

R-X:

♦ Lésion lytique, avec le plus souvent présence de matrice ostéoïde

♦ Métaphysaire

♦ Réaction périostée de type interrompue (sunburst, triangle de Codman)

♦ Extension dans les tissus mous

Traitement :

♦ Chimiothérapie néoadjuvante (pré-op)

♦ Résection large (avec marges saines)

♦ Chimio adjuvante (post-op)

♦ Peu de place pour la radiothérapie

Pronostic :

♦ 65-75% survie à 5 ans

♦ Plus sombre (< 25%) si métastatique d’emblée

47
Q

Tumeurs malignes: Sarcome d’Ewing

A
  • Seconde en fréquence chez l’enfant après l’ostéosarcome
  • 95% entre 4 et 25 ans
  • Même présentation clinique que l’ostéosarcome, sauf que 1/3 auront de la fièvre

avec leucocytose et vitesse de sédimentation élevée (simulant une infection)

  • 15-30% sont métastatiques d’emblée
  • 75% bassin et os longs
48
Q

Tumeurs malignes: Sarcome d’Ewing

Rx, Traitement & Pronostic

A

R-X :

♦ Lésion centrale diaphysaire ou métaphyso-diaphysaire

♦ Aspect perméatif, sans matrice

♦ Réaction périostée d’allure aggressive

♦ Extension dans les tissus mous

Traitement :

♦ Chimiothérapie néoadjuvante (pré-op)

♦ Résection large (avec marges saines) ou radiothérapie pour les lésions difficilement accessibles (bassin, vertèbre), ou combinaison

♦ Chimio adjuvante (post-op)

Pronostic :

♦ 65-75% survie à 5 ans

♦ Plus sombre (< 25%) si métastatique d’emblée

49
Q

Tumeurs malignes: Chondrosarcome

A
  • Tumeur maligne plus fréquente dans les 4 e, 5 e et 6 e décades
  • Localisée dans les régions métaphysaires des os longs, bassin et ceinture scapulaire
  • 90% des formes centrales sont de bas grade histologique, avec un potentiel de récidive locale et de métastases plus limité. Cependant, dans les lésions de haut grade, ce risque est nettement plus élevé.
  • Lésions sous-diagnostiquées, car peuvent être radiologiquement peu agressives
50
Q

Tumeurs malignes: Chondrosarcome

Rx, Traitement & Pronostic

A

R-X :

♦ Tendance à être géographique, parfois avec expansion corticale

♦ Habituellement pas de sclérose

♦ Matrice variable (aucune visible, calcifications subtiles ou matrice chondroïde importante)

♦ Réaction périostée peu impressionnante

Traitement :

♦ Traitement purement chirurgical

♦ Pas de traitement adjuvant efficace

♦ Marges de résection doivent être saines

Pronostic : Variable selon le grade (globalement, 75% de survie à 5 ans)

51
Q

Métastatses osseuses: Quand y penser?

A

TOUJOURS Y PENSER CHEZ UN PATIENT ÂGÉ DE PLUS DE 40 ANS

52
Q

Métastatses osseuses: Quels cancers primaires métastasient le plus dans les os?

A

Recherche d’un primaire. Voici les plus fréquents :

  • Poumon
  • Prostate
  • Rein
  • Sein
  • Thyroïde
53
Q

Métastatses osseuses: Localisation

A

• Sont très fréquentes dans les squelette axial, ceintures scapulo-humérales et fémurs

proximaux

• Sont rares distalement aux coudes et aux genoux

54
Q

Métastases osseuses: Découvertes RX

A
  • Généralement polyostotique
  • Aspect mité, mal défini
  • Densité variable, selon le primaire
  • Lytique pure (poumon, sein, rein, thyroïde,…)
  • Mixte lytique et blastique (sein, poumon, prostate,…)
  • Blastique pure (prostate, sein, vessie,…)
  • Souvent pas de réaction périostée
55
Q

Métastases osseuses: Traitement

A

Est multimodal

  • Analgésie adéquate
  • Selon le primaire (biphosphonates, hormonothérapie, chimiothérapie, etc…)
  • Traitement palliatif avec radiothérapie (soulagement de la douleur)
  • Évaluation du risque fracturaire, et fixation prophylactique si nécessaire
  • Il faut alors faire la distinction entre la douleur dite « tumorale », et la douleur « mécanique », i.e. associée à la mise en charge sur le membre atteint. Ce sont les patients avec une forte composante douloureuse mécanique qui bénéficieront le plus d’un traitement chirurgical (fixation prophylactique, ou préventive).
  • Certains critères radiologiques peuvent nous aider à déterminer le risque fracturaire d’une métastase des os longs (présence de lyse osseuse, 50% et plus d’atteinte du cortex, localisation au membre inférieur, région péritrochantérienne, …)
  • Fixation des fractures pathologiques
  • Si traitée chirurgicalement: la métastase devra aussi être irradiée, afin de réduire le risque de progression locale de la tumeur, ce qui pourrait mener à une détérioration fonctionnelle
56
Q

Métastases osseuses: Aspect important avant d’entamer un traitement

A

Toujours prouver le diagnostic de façon histologique (biopsie) avant

d’initier un traitement, surtout s’il s’agit d’une lésion unique et le patient n’est pas

connu avec une maladie métastatique