Troubles réactionnels, trauma et négligence Flashcards
Quel est le point commun entre troubles réactionnels, réactions traumatiques au stress et états liés à la négligence et à
la maltraitance ?
Leur étiologie. Il s’agit de conditions dont les
causes, assez évidentes, sont issues de l’environnement. Parce que les enfants sont en cours de
développement, le stress a sur eux un impact plus complexe et souvent plus durable que celui
qu’il a sur les adultes (effet immédiat + impact développement surtout si chronique).
Quelle est la sémiologie des troubles réactionnels ?
> agitation, colère, agressivité ;
> baisse du rendement scolaire ;
> troubles du sommeil ;
> troubles anxieux (enfants) ou repli sur soi / conduites à risque (adolescents).
Les troubles réactionnels sont par définition provoqués par le stress. Détaillez leur étiologie.
> Les réactions en cas de stress dépendent de plusieurs facteurs : nature du stress, personnalité enfant (sensibilité au stress), stade de développement, interprétation du stress et soutien trouvé au foyer.
Présentez la sémiologie des réactions traumatiques au stress (réactions de stress plus sévère et plus chronique que dans le trouble réactionnel).
> Composante traumatique : réminiscences, reviviscences.
> Composante anxieuse : perturbations sommeil, anxiété de séparation, peur, irritabilité, hypervigilance.
> Composante cognitive : besoin de parler puissant puis réticences, problèmes d’attention, possible composante dépressive chez les ados.
> Considération développementale : importance de l’interprétation que l’enfant accorde à la situation traumatisante. Sensibilité à la dimension coercive qui peut “simplifier” les choses pour l’enfant, jeunesse # facteur aggravant, intelligence à double tranchant, certains traumatismes sont des bombes à retardement (ex : viol).
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Qu’est-ce que la négligence ?
Absence ou une insuffisance de soins adéquats.
Elle peut être physique, émotionnelle, éducative > relations limitées avec les figures d’attachement (vide émotionnel). Elle est la conséquence d’un état d’esprit des proches (indifférence, autres préoccupations).
Elle favorise la survenue de maltraitance physique ou sexuelle.
Qu’est-ce que la maltraitance ?
L’ensemble des actes à caractère nocif (en opposition aux
manquements de soins) dirigé contre un enfant ou un adolescent et venant d’un parent ou
d’une personne en charge de l’enfant.
La maltraitance peut être de plusieurs types : physique, psychologique, sexuelle, sociale, éducative ou morale.
Dans les cas les plus sévères, comment se manifeste la négligence ?
Par un arrêt du développement, aussi bien physique que psychologique.
Pourquoi les événements traumatiques ont des conséquences différentes sur les adultes et les enfants ?
Chez l’enfant, contrairement à l’adulte, les événements traumatiques constituent des expériences princeps qui déterminent en partie comment les situations seront vécues par la
suite. Le monde peut alors lui apparaître comme indifférent ou malveillant (climat d’anxiété ou de menace, moralité concrète et primitive).
Résumez la sémiologie de la négligence / maltraitance
Difficulté à se forger une identité, pas de sens de l’autonomie, pas de projection dans l’avenir, pas de souvenirs clairs, sens de la causalité perturbé, possibles retard en matière de langage, de pensée abstraite et difficultés d’apprentissage, possible TO/C ou repli sur soi.
Quels sont les signes spécifiques de la maltraitance sexuelle ?
Les retards de langage, les troubles des apprentissages et les difficultés à s’exprimer sont moins fréquents. Par contre, l’image de soi peut être particulière avec le sentiment d’être impuissant, contrôlé et/ou stigmatisé. A cela s’ajoute souvent une précocité sexuelle et une vision sexualisée du
monde.
Si la négligence et la maltraitance ne constituent pas des troubles psychopathologiques
de l’enfant, ce n’est pas le cas des troubles de l’attachement qui sont consécutifs à de tels
traitements. Présentez le système de classification proposé par Zeanah, Mammen et Lieberman (1993) pour les enfants de 1à 5 ans.
> Type I - trouble de l’attachement non attaché :
> Type II - trouble de l’attachement indiscriminé : pas de signes d’attachement de l’enfant, retard de développement. Ex : élevé en institution.
> Type III - trouble de l’attachement inhibé : pas de refuge vers le parent, va vers n’importe qui, possibles comportements à risque.
> Type IV - trouble de l’attachement agressif : agressivité envers la figure d’attachement et envers soi-même. Souvent témoins de violences.
> Type V - trouble de l’attachement avec inversion des rôles : endosse rôle parent et se soucie de manière inhabituelle de son bien-être, possible infantilisation du parent, suite éventuelle attachement désorganisé.
