Déficience intellectuelle Flashcards
Pourquoi la déficience intellectuelle (#retard mental car état stable) a-t-elle une place à part en psychopathologie de l’enfant ?
Ce n’est pas à proprement parler un trouble et ce n’est pas non plus une condition
propre à l’enfance.
A partir de quel âge peut-on poser un diagnostic de déficience intellectuelle ?
4 ans.
Comment évalue-t-on la déficience intellectuelle ? (2 moyens complémentaires).
[Note : elle est qualifiée en fonction de l’importance du retard soit léger, moyen, sévère et profond].
> Tests d’intelligence standardisés (QI à au moins deux écart-types en dessous de la moyenne - inf. 70);
> échelles d’adaptation sociales et à la vie quotidienne (développement physique, psychomotricité, rendement scolaire, communication, autonomie).
Quelles sont les caractéristiques spécifiques de la déficience intellectuelle, outre les compétences cognitives limitées ? (2 principales caractéristiques).
> limitation des capacités d’abstraction et de conceptualisation (niveau concret de compréhension et d’expression) ;
> investissement et motivation faible (pensée passive, initiative réduite, imagination pauvre) -> adaptation et flexibilité limitées.
A quoi correspond une intelligence marginale (ou lenteur intellecturelle ?)
A un QI entre 70 et 85 (légèrement en-dessous de la moyenne).
Conjugué à un trouble psychopathologique, l’intelligence marginale accroît considérablement les difficultés de l’enfant. Ex : trouble des conduites, déficit de l’attention.
Quels sont les troubles associés à la déficience intellectuelle ?
Infirmité motrice cérébrale, hyperactivité, autisme.
Dans les cas purs de déficience intellectuels, problèmes comportementaux et affectifs : troubles oppositionnels avec colère et faible tolérance à la frustration, labilité de l’humeur.
Quels sont les diagnostics différentiels à la déficience intellectuelle ?
Psychose, mutisme, graves troubles du langage.
Quelle est la prévalence de la déficience intellectuelle ?
3%
Détaillez l’étiologie de la déficience intellectuelle.
Dans la majorité des cas, il semble que ce problème soit dû à plusieurs facteurs
simultanés, même si l’un d’entre eux joue un rôle prépondérant. Cause inconnue = 30 à 40% (retards légers).
> Causes organiques : 30% complications prénatales (anomalies chromosomiques, accident, virus, substances toxiques), complication peri- ou postnatales possibles.
> Facteurs héréditaires identifiables : 5% des cas.
> Causes environnementales : soins inadaptés (négligences, carences graves).
Quelles sont les trois grandes catégories de troubles du langage et de l’expression ?
Les troubles phonologiques, le trouble du langage de type expressif et le trouble du langage de
type réceptif-expressif.
Quelle est la meilleure méthode pour dépister des troubles du langage ?
Les tests psychologiques, notamment les tests de QI (différence entre le QI non-verbal normal et le QI verbal, significativement inférieur à la moyenne).
Comment se manifeste un trouble phonologique ?
Difficulté de l’enfant à se faire comprendre < défaut de prononciation.
Comment se manifeste un trouble du langage de type expressif ?
L’enfant n’est pas capable de s’exprimer oralement de façon compréhensible et adaptée à son niveau d’âge, et ce, malgré l’absence d’un trouble phonologique, d’une déficience intellectuelle ou d’une quelconque autre condition susceptible d’entraîner des perturbations
langagières. Le déficit peut prendre plusieurs formes et concerner différents aspects du langage comme le vocabulaire (de la totalité lexique à certains types de mots) ou la grammaire (du discours décousu à une limitation de la complexité des phrases.
De quoi peuvent parfois relever les troubles du langage expressif ? (2 options)
> Ils peuvent relever d’un retard simple de langage (après 4 ans) ; langage caractéristique d’un enfant plus jeune (# anomalies spécifiques) ;
> ou d’un mutisme (s)électif : refus délibéré (électif) de parler dans certaines circonstances (sélectif). Le trouble est, en l’occurrence, d’origine strictement émotionnelle (#cognitif ou neuro). Souvent à l’entrée de l’école, avec comportements d’opposition, anxiété, trouble du langage ou retard mental léger. Contexte d’anxiété de séparation ou de trauma grave.
Comment se manifeste le trouble du langage de type récéptif-expressif ?
(moins fréquent que les précédents mais plus sérieux)
L’enfant ne comprend pas ce qui lui est dit (messages longs et complexes) soit parce qu’il ne comprend pas les mots, soit parce qu’ils ne comprend les phrases
(agrammatisme) ou des ensembles de phrases. Il évite de parler et ne peut participer à une conversation
à plusieurs.