Dépression Flashcards
Comment se manifeste le trouble dépressif chez l’enfant d’âge préscolaire ?
> émotions et attitudes ;
activité et relations interpersonnelles;
réactivité ;
symptômes somatiques.
(note : traduction aux niveaux somatique et comportemental ++)
> émotions et attitudes : manque d’expression ou tristesse du visage, pleurs, perte d’enthousiasme, léthargie, difficulté à se séparer de ses proches.
> activité et relations interpersonnelles : hypo ou hyperactivité, tendance à rester à l’écart.
> réactivité : colère, irritabilité, sautes d’humeur.
> symptômes somatiques : appetit, sommeil, plaintes physiques…
Comment se manifeste le trouble dépressif chez l’enfant entre 5 et 11 ans ?
Variation à partir de la sémiologie des plus petits
(note : les perturbations somatiques sont plus rares que chez les enfants plus jeunes)
> émotions et attitudes : périodes de tristesse plus fréquentes et plus durables;
> activité et relations interpersonnelles : agitation, opposition, insolence voire agressivité & phobie, recherche excessive d’attention, tendance à avoir des accidents. Recherche d’isolement possible ;
> réactivité : l’état dépressif n’est pas continu mais l’enthousiasme est ponctuel, nécessite une stimulation.
Comment se manifeste le trouble dépressif chez l’adolescent ?
Note : le préado commence à verbaliser ses états mentaux (estime de soi, dévalorisation, humeur dépressive, culpabilité, idées suicidaire) et à l’adolescence, le tableau dépressif est proche de celui de l’adulte?
> douleur morale (tristesse, perte estime de soi, anhédonie, pessimisme) ;
> difficultés cognitives (troubles exécutifs) ;
> perturbations somatiques caractéristiques (sommeil, appétit, transit, aménorrhée).
Comment estimer la sévérité d’un trouble dépressif chez l’adolescent ? (3 élements)
> Il faut tenir compte de la personnalité antérieure de l’adolescent et du contexte social dans lequel il se trouve (ratio névrotique / réactionnel) ;
> prêter attention à la consommation d’alcool / drogue
> prêter attention à la diminution de la motivation au travail, chute du rendement scolaire, phobie scolaire.
Présentez les quatre types de dépressions
> Episode dépressif réactionnel (perturbations somatiques pas nécessairement importantes);
> épisode dépressif majeur (+ rare : fonctionnement profondément affecté en + de l’humeur. Dysphorie, désintérêt, irritabilité, retrait social + symptômes somatiques manifestes) ;
> dysthymie ( personnalité affectée en + de l’humeur, Au - 1 ans & résistant thérapie. Manque d’énergie, dévalorisation, impuissance, pessimisme, difficulté à se concentrer voire troubles sommeil). Symptomatologie + restreinte et moins sévère.
> troubles disruptif avec dysrégulation de l’humeur (crises de rage récurrentes sur fond d’irritabilité ou de
colère et qui serait caractéristique d’un trouble bipolaire chez l’enfant).
Quelle est prévalence et l’évolution du trouble dépressif chez l’enfant ?
2% chez les enfants à plus de 4% chez les ado. 2 filles ado pour 1 mec.
Séverité du pronostic inverse à l’âge. Généralement positif (durée maladie entre 3 mois et 1 an).
Quels sont les troubles associés à la dépression chez les enfants ? Les ados ?
Chez les enfants, la dépression est le
plus souvent associée aux troubles anxieux, aux réactions traumatiques au stress, aux troubles
des apprentissages et déficience intellectuelle, à l’hyperactivité/déficit de l’attention et de
façon plus épisodique aux troubles oppositionnels et des conduites.
Chez les adolescents, elle
est plus spécialement associée aux troubles anxieux et à l’abus d’alcool, ainsi qu’aux troubles
graves comme la schizophrénie.
Quels sont les diagnostics différentiels de la dépression ?
Les troubles anxieux, le deuil.
Quels sont les différents types de conduites suicidaires ? (4 types)
> les idées suicidaires (vagues, rares (plutôt banal) ou obsédantes et précises) ;
> les gestes suicidaires (conduites mettant en danger de mort) ;
> tentatives de suicide (acte intentionnel) ;
> suicide (couic définitif).
Présentez l’étiologie de la dépression selon les théories psychodynamiques (2 courants).
> Psychanalyse (aspects pulsionnels) : position dépressive = dvlpt normal enfant (Klein), dépression anaclitique et hospitalisme (Spitz);
> Théorie de l’attachement (environnement) : dépression < sentiment abandon (Bowlby), processus de séparation individuation (Mahler).
Présentez l’étiologie de la dépression selon les théories cognitivo-comportementales (3 théories principales).
> Beck : erreurs cognitives susceptibles de prédisposer à la dépression (inférences arbitraires, abstraction sélective, généralisation excessive) + rôle sociotropie et autonomie, conséquences objectifs trop élevés -> situation échec -> regard négatif (Rehm).
> Seligman : impuissance apprise, rôle style d’attribution dépressogène + perte d’espoir (Abramson et. al), sentiment d’impuissance < manque de confiance en sa Ké à établir et maintenir liens affectifs < échec tentative plaire / dénigrement / décès figure attachement (Bowlby), sentiment impuissance < indisponibilité constante parents (Cummings et Cicchetti), sentiment impuissance chez enfants hospitalisés (Trad).
> Lewinsohn : rôle manque d’habiletés sociales permettant
d’entretenir des relations satisfaisantes avec autrui
Le suicide est la seconde cause de décès chez les adolescents. Pourquoi ?
Les tâches qu’il doit effectuer seul peuvent ébranler son équilibre psychique : détachement foyer (isolement), intégration groupe de pairs (rejet), établissement liens intimes, trouvaille place dans société (désespoir face à l’avenir).
Que dit Denis Vallée (1989) de l’acte suicidaire chez l’adolescent ?
Il viendrait en lieu et
place d’un discours qui ne peut pas être prononcé au sein de la famille. D’après cet auteur, “la tentative de suicide est une sorte de répétition générale qui préfigure le départ hors du cercle de famille. C’est comme s’il fallait tester les capacités
du système familial à supporter un tel départ.”
Le passage à l’acte se répéterait jusqu’à ce que la
famille s’adapte et accepte l’autonomisation du jeune. Ainsi, plus la famille a un
fonctionnement rigide, plus le risque de récidive serait grand.
Quelles remarques, valables pour le suicide des adultes, peuvent aussi être faites à
propos du suicide des adolescents ? (4 remarques)
> désir de mort # simple dégoût de la vie ( + fréquent et banal) :
> importance danger mortel méthode considérée ;
> facteurs favorisant le passage à l’acte : comorbidités, stress (interpersonnel ++), isolement, manque de soutien, existence plan concret, antécédent TS grave;
> Existence phénomènes de groupe.
Quelles remarques peuvent aussi être faites à
propos du suicide des enfants ? (4 remarques)
> le suicide est rare mais les tentatives ou idées suicidaires non ;
> conduites suicidaires enfants souvent méconnues ;
> notions différentes vie (pas si changeante) et mort (pas si définitive) ;
> effet différentes conduites létales moins bien mesurées.