Trouble d'usage de substances Flashcards
Nommez des exemples de facteurs et comportements évoquant un mésusage des opioïdes (7)
Modification de la voie d’administration
Obtention d’opioïdes d’autres sources
Usage non autorisé
Recherche d’opioïdes
Symptômes de sevrage
Maladies concomitantes (dont TLU, troubles humeur ou anxieux)
Opinion sur le traitement opioïde, autocritique
Nommez des symptômes de sevrage des opioïdes (5+)
Dysphorie marquée, anxiété, agitation
Myalgies
Symptômes digestifs
Craving
Douleurs
Quel est le délai après lequel les critères du DSM-5 peuvent conclure à un trouble d’usage?
12 mois
Nommez des signes de sevrage des opioïdes (9+)
Agitation, anxiété, irritabilité
Baillements
Sx GI (diarrhées, crampes abdo, no, vo)
Larmoiement, rhinorrhée
Mydriase
Piloérection
Tachycardie
Transpiration
Tremblements
Nommez des signes de sevrage des opioïdes (9+)
Agitation, anxiété, irritabilité
Baillements
Sx GI (diarrhées, crampes abdo, no, vo)
Larmoiement, rhinorrhée
Mydriase
Piloérection
Tachycardie
Transpiration
Tremblements
Quel est le TAO qu’on devrait privilégier en cas de TUO et pourquoi? (4)
La buprénorphine-naloxone (suboxone), en raison de :
meilleur profil d’effet indésirable
meilleur profil d’interaction
moindre risque de surdose
prise plus sécuritaire des doses non supervisées
Vrai ou faux
On peut suggérer un sevrage d’opioïdes sans TAO comme prise en charge du TUO et pourquoi? (3)
Faux
Cela devrait être évité, car associé à :
taux élevé de rechute (ad 89%)
risque accru de surdose
taux plus élevé de transmission des ITSS
Que peut-on offrir à toute personne prenant des opioïdes pour réduire les risques de décès par surdosage d’opioïdes?
Une trousse de naloxone
Vrai ou faux
Lors de l’induction, la buprénorphine-naloxone peut engendrer un sevrage
Vrai
Dans les 30-90 minutes suivant la première dose, en raison de sa plus haute affinité pour les récepteurs opioïdes et de sa plus faible activité intrinsèque que les opioïdes agonistes purs présents chez l’usager
Vrai ou faux
Le titrage de la méthadone doit se faire graduellement
Vrai
En raison du risque d’intoxication plus important dès les premiers jours et premières semaines de traitement
Quelle est la dose initiale de buprénorphine-naloxone?
2 à 4 mg
Comment débuter un traitement de buprénorphine-naloxone?
Débuter en présence d’un score COWS entre 8 et 12
Généralement après avoir cessé toute consommation d’opioïdes depuis > 12h (courte action) et > 24h (longue action), idéalement 30-72h
1h après l’administration de la 1ère dose, vérifier la présence d’un sevrage provoqué
Réévaluer toutes les 2-4h, et si nécessaire, augmenter la dose de 2 à 4 mg (viser un score COWS <5)
Quelle est la dose maximale de buprénorphine-naloxone lors du 1er jour d’induction?
16 mg
Après quel délai d’arrêt de consommation des opioïdes courte action peut-on débuter un traitement de buprénorphine-naloxone?
> 12 heures
Après quel délai d’arrêt de consommation des opioïdes longue action peut-on débuter un traitement de buprénorphine-naloxone?
> 24 heures
Idéalement 30 à 72 heures
Après combien de temps suivant l’administration de buprénorphine-naloxone peut-on vérifier la présence d’un sevrage provoqué?
1h
On estime sa survenue entre 30 et 90 min après l’induction
À coup de combien de mg augmente-t-on la buprénorphine-naloxone en induction?
2 à 4 mg
À quel délai réévalue-t-on le score COWS pour déterminer si on augmente la dose de buprénorphine-naloxone lors d’une induction le jour 1?
2-4h
Quelle est la dose maximale de buprénorphine-naloxone?
32 mg
Vrai ou faux
La buprénorphine-naloxone est un traitement qui se prend toujours de façon quotidienne
Faux
Pour les personnes bien stabilisées, le médicament peut être pris quotidiennement, à tous les 2 jours (double dose) ou encore 3 fois par semaine (double dose les lundis et mercredis et triple dose les vendredis)
Quelle sont les doses typiques et maximales de méthadone d’induction dans la première journée?
dose typique : 20-30 mg
dose maximale : 40 mg
Dosage personnalisé selon plusieurs facteurs (ex : prise d’opioïdes ou d’autres substances psychoactives, comorbidités)
Lorsqu’on fait un titrage de méthadone en induction et stabilisation, de combien de mg augmente-t-on la dose et à quelle fréquence?
Si nécessaire, augmenter la dose de 5 à 20 mg tous les 5 à 7 jours, en fonction des symptômes et de la consommation
Pour une dose de > 120 mg, consulter un collègue expérimenté
Que recommande-t-on de donner en cas de symptôme de sevrage d’opioïde : nausée?
Antiémétique, par exemple dimenhydrinate 25 mg q6-8h
Que recommande-t-on de donner en cas de symptôme de sevrage d’opioïde : diarrhée?
Antidiarrhéique, ex : lopéramide 4 mg stat, puis 2 mg après chaque selle liquide (max 12 mg/24h)
Que recommande-t-on de donner en cas de symptôme de sevrage d’opioïde : anxiété, irritabilité, transpiration?
Clonidine 0,1 mg BID-TID PRN dans les premières 12h
Que recommande-t-on de donner en cas de symptôme de sevrage d’opioïde : insomnie?
Diphenhydramine 25-50 mg HS
ou
Trazodone 50 mg HS
ou
Quétiapine 25-50 mg HS
Que recommande-t-on de donner en cas de symptôme de sevrage d’opioïde : douleur?
AINS, ex : ibuprofène 200-400 mg q 6-8h
ou
Acetaminophène 500 mg q 4-6h, max 4g/24h
Nommez des effets indésirables de la méthadone (7)
Transpiration accrue
Constipation
Hypogonadisme et baisse de libido
Gain pondéral
Nausées
Somnolence
Allongement de l’intervalle QT
Quels sont les effets indésirables de la buprénorphine-naloxone?
Similaires à la méthadone, mais moins fréquents
Principalement des céphalées, qui disparaissent habituellement en 2-3 jours
Risque de sevrage provoqué à l’induction de 30-90 minutes après la première dose
Vrai ou faux
La méthadone a un risque d’allongement du QTc
Vrai
Nommez une échelle validée évaluant le mésusage de l’alcool
AUDIT (Alcohol Use Disorders Identification Test)
Quelles sont les analyses de laboratoire qui devraient être effectuées lors de l’évaluation d’un TLU ROH?
FSC, INR, E+, bili, AST/ALT, PALC, albumine, créat, glucose, magnésium
GGT à considérer pour complémenter l’évaluation de la consommation d’alcool
Pour femmes en âge de procréer : B-HCG
En présence de fdr : VHB, VHC, VIH, syphilis
Considérer dépistage toxico urinaire si suspicion de consommation de d’autres substances
Quel est l’outil validé pour évaluer le risque de complication du sevrage d’alcool?
PAWSS (Prediction of Alcohol Withdrawal Severity Scale)
Quel est l’outil validé pour évaluer la sévérité d’un syndrome de sevrage d’alcool actif?
CIWA-Ar (Clinical Institute Withdrawal Assessment of Alcohol Scale, Revised) combinée à la mesure des SV, dont la FC
Quels sont les critères permettant d’évaluer la présence d’encéphalopathie de Gayet-Wernicke?
Critères de Caine
présence de 2/4 des critères suivants :
Dénutrition
Altération de l’état mental/troubles mnésiques
Anomalies oculomotrices
Dysfonction cérébelleuse
Nommez des facteurs de risque de complications liées au sevrage d’alcool (8)
Présence d’un syndrome de sevrage actif modéré/sévère
ATCD de sevrage sévère ou de complications liées au sevrage (ex : hallucinations, convulsions, delirium tremens)
Sevrages antérieurs multiples
Personne de > 65 ans
Hyperactivité marquée du SN autonome (ex : tachycardie, diaphorèse, HTN)
Comorbidités physiques ou TCC
Dépendance physiologique aux benzo, barbituriques ou autres agents GABAergiques
Conso concomitante d’autres substances psychoactives
Dans quels cas (2) doit-on administrer un traitement pharmacologique pour le sevrage d’alcool?
Syndrome de sevrage actif modéré à sévère (CIWA-Ar > 8)
Risque élevé de complications liées au sevrage (PAWSS >4)
Dans quels cas devrait-on considérer un traitement pharmacologique pour le sevrage d’alcool en milieu ambulatoire? (2)
Risque faible de complications liées au sevrage (PAWSS <4)
ET
Syndrome de sevrage actif léger (CIWA-Ar <8)
OU
Risque de développer un syndrome de sevrage à l’arrêt ou à la réduction de la consommation
Vrai ou faux
On peut considérer une prise en charge en milieu ambulatoire pour une personne ayant un syndrome de sevrage léger à l’alcool
Vrai
Mais seulement si la personne a également un risque faible de complications liées au sevrage (score PAWSS < 4)
Vrai ou faux
On peut considérer une prise en charge du sevrage d’alcool en milieu ambulatoire en présence d’un syndrome de sevrage actif modéré à sévère (CIWA-Ar > 8)
Faux
On recommande un tel sevrage en milieu hospitalier
Vrai ou faux
On peut considérer une prise en charge du sevrage d’alcool en milieu ambulatoire en présence d’un syndrome de sevrage avec risque élevé de complications liées au sevrage (PAWSS > 4)
Faux
On préconise un sevrage en milieu hospitalier
Vrai ou faux
En cas d’un traitement pharmacologique pour le sevrage d’alcool, on recommande un fractionnement de doses ainsi qu’une fréquence élevée de service à la pharmacie
Vrai
Autant pour les benzo que pour la gabapentine, afin d’en surveiller l’usage (limiter le potentiel d’abus et le risque de surdose ou de détournement) et d’assurer un milleur suivi des personnes traitées
Quels sont les options de schémas posologiques de prescription des benzodiazépines en milieu hospitalier lors des sevrages d’alcool?
Schéma posologique en fonction des symptômes (devrait être favorisé pour les benzo)
Administration de doses décroissantes selon un horaire fixe
Vrai ou faux
Un traitement pharmacologique du sevrage à base de gabapentine peut être envisagé en syndrome de sevrage sévère (CIWA-Ar > 19)
Faux
les benzo sont privilégiées
Vrai ou faux
Un traitement pharmacologique du sevrage à base de gabapentine peut être envisagé en risque élevé de complications
Faux
Les benzos sont privilégiées
Quelle est la dose de gabapentin à donner en syndrome de sevrage léger à modéré avec faible risque de complication (CIWA-Ar < 19 et PAWSS < 4)?
100-300 mg PO TID, augmenter graduellement jusqu’à un maximum de 1800 mg par jour selon la tolérance
Vrai ou faux
Le Lorazepam a des métabolites actifs
Faux
Vrai ou faux
Le Diazepam a des métabolites actifs
Vrai
Quelle est la dose limite de diazépam en une demi-journée nécessitant une réévaluation?
60 mg en 12h
Quelle est la dose limite de Lorazepam nécessitant une réévaluation?
> 12 mg en 12h
Vrai ou faux
Le Diazepam est contre-indiqué en insuffisance hépatique sévère
Vrai
Vrai ou faux
Le Diazepam est contre-indiqué en insuffisance pulmonaire sévère ou chronique
Vrai
Vrai ou faux
Le Diazepam est indiqué en apnée du sommeil
Faux
La thiamine nécessite un électrolyte particulier pour être absorbé. Lequel?
Le magnésium. Le répléter en cas de carence confirmée
Quelle est la formulation de thiamine à favoriser en milieu hospitalier en cas de sevrage ROH?
Thiamine 100 à 500 mg/jour PO, IV ou IM durant 1 semaine. Ajuster la dose selon l’état de la personne (p. ex. sévérité du syndrome de sevrage, capacité à s’alimenter, trouble de l’absorption, diarrhée ou encéphalopathie de Wernicke)
En raison de la faible absorption de la thiamine par voie orale, la voie parentérale est à privilégier (en milieu hospitalier, favoriser d’abord la voie IV, ensuite la voie IM). Si la voie PO est utilisée, la dose quotidienne peut être fractionnée pour favoriser une meilleure absorption
Vrai ou faux
Il est sécuritaire d’introduire la médication pour la prévention des rechutes d’alcool pendant que les personnes consomment de l’alcool
Vrai
Il est sécuritaire d’introduire la médication pour la prévention des rechutes pendant que les personnes consomment de l’alcool, mais l’efficacité peut être plus grande lorsqu’elle est administrée à la fin d’une période de gestion du sevrage
Vrai ou faux
On peut introduire la médication pour la prévention des rechutes pendant que les personnes sont en sevrage d’alcool
Vrai, mais l’efficacité peut être plus grande lorsqu’elle est administrée à la fin d’une période de gestion du sevrage
Il est toutefois préférable d’avoir éliminé la majorité des effets du sevrage avant de commencer un traitement afin de ne pas confondre le tableau clinique et les effets secondaires des médicaments, et d’adapter la prise en charge en fonction des symptômes de sevrage résiduels.
Quel est le premier choix de traitement pharmacologique de la prévention des rechutes d’alcool?
Naltrexone
Quels sont les choix de traitements pharmacologiques de la prévention des rechutes alcooliques? (4)
1er choix : Naltrexone
2e choix : Acamprosate, Gabapentine, Topiramate
Quelle est la dose de naltrexone en traitement pharmacologique de prévention des rechutes alcooliques?
25 mg PO DIE x 2-4 jours, suivis de 50 mg PO DIE
Quelle est la dose d’acamprosate en traitement pharmacologique de prévention des rechutes alcooliques?
666 mg PO TID
(diminuer la dose en fonction du poids et de la clairance rénale)
Vrai ou faux
L’acamprosate est un choix intéressant lorsque la diminution de la consommation d’alcool est l’objectif du traitement de la personne
Faux
C’est un choix intéressant lorsque l’abstinence est l’objectif du traitement de la personne.
Vrai ou faux
La naltrexone est indiquée en insuffisance hépatique
Faux
En cas d’insuffisance hépatique, quel traitement pharmacologique peut-on considérer pour la prévention des rechutes alcooliques?
Gabapentine en 1er choix, et acamprosate en fonction des risques/bénéfices
Vrai ou faux
On peut utiliser la naltrexone en cas d’usage ou de sevrage des opioïdes
Faux
Quelle devrait être la durée minimale d’un traitement pour la prévention des rechutes alcooliques?
3 mois
Vrai ou faux
Un bilan hépatique devrait être fait en cas de traitement au naltrexone
Vrai
Naltrexone : un bilan hépatique devrait être effectué 4 à 6 semaines après le début du traitement puis tous les 6 mois par la suite.
Après combien de mois d’absence de critères de TLU ROH considère-t-on la rémission précoce?
Plus de 3 mois mais moins de 12 mois
Après combien de mois d’absence de critères de TLU ROH considère-t-on la rémission prolongée?
12 mois
Comment débuter un traitement de buprénorphine-naloxone?
Débuter en présence d’un score COWS entre 8 et 12
Généralement après avoir cessé toute consommation d’opioïdes depuis > 12h (courte action) et > 24h (longue action), idéalement 30-72h
1h après l’administration de la 1ère dose, vérifier la présence d’un sevrage provoqué
Réévaluer toutes les 2-4h, et si nécessaire, augmenter la dose de 2 à 4 mg (viser un score COWS <5)