Thème 5 : réseau social et inclusion au réseau Flashcards
Définition : réseau social
Agencement de liens entre des individus et/ou des organisations, constituants un groupement qui a un sens (famille, collègues, groupe d’amis, équipe sportive).
Grandeur du réseau social : Nombre de Dunbar
La règle de 150. Nombre maximal de personnes que quelqu’un connaît et avec qui il entretient un contact social stable.
3 critères pour qu’une personne face partie du 150
- Gens qu’on reconnaît quand on les voit.
- Quelqu’un avec qui on a une relation assez stable (contact régulier).
- Il faut connaître assez la personne pour pouvoir anticiper ses réactions (idée de la personnalité, façon de réagir, profil général, etc.).
Hypothèse du nombre de Dunbar
Chercheur pense lien entre grandeur réseau social et taille cerveau/cortex.
Corrélation entre taille cortex et taille réseau social chez singes.
Aujourd’hui, pas juste réseau social influence cortex. facteurs environnementaux aussi.
Grandeur du réseau social : Effet du petit monde
La longueur de la chaîne des connaissances sociales requise pour lier une personne arbitrairement choisie à n’importe quelle autre personne sur Terre est généralement courte (6).
Effet du petit monde : Hypothèse
On relié à tout le monde sur la Terre avec 6 liens.
Hypothèse est confirmé quand on fait étude dans communautés (acteurs, mathématiciens, etc.) et aussi vrai avec réseaux sociaux, même que lien plus petit (3-4).
Deux types de réseau
Réseau potentiel (quantitatif)
Réseau réel (qualitatif)
Réseau potentiel
Quantitatif.
Toutes les personnes à qui on pourrait demander un service. Inclut gens qu’on connaît pas nécessairement, mais qui pourrait nous aider.
Réseau Réel
Qualitatif.
Gens plus proche de nous qu’on connaît, notre entourage, ceux qui font partie du réseau social.
On va vers réseau réel en premier quand on cherche de l’aide.
Valeur accordée au réseau social
La valeur repose sur évaluation des membres individuels, des liens entre ces membres et du réseau en tant qu’unité.
Entitativité : définition
Degré auquel un groupe peut être considéré comme une entité réelle, une unité cohérente et bien définie.
La perception d’entitativité dépend de l’évaluation de quelles classes de facteurs :
- Les particularités chronique du percevant
- Les facteurs contextuels
- Les propriétés du groupe
Les facteurs contextuels
Groupe harmonieux, groupe avec conflits, groupe ou les gens commencent à se connaître.
Caractéristiques du percevant
Il est celui qui juge si le groupe est entitatif ou non.
- Très sociale va considérer qu’un groupe inclut toujours beaucoup de personne.
- Pas sociale, pour lui un groupe comprend petit nombre de personnes.
Personnalité influence notre façon de juger si un groupe est plus entitatif ou pas
propriétés du groupe
critères pour mesurer si un groupe est entitatif ou non.
Interdépendance
Degré auquel les membres du groupe dépendent les uns des autres pour atteindre leurs buts ou résultats.
Plus interdépendance plus le groupe est considéré entitatif.
Importance
Degré auquel le groupe est important pour ses membres
Interaction
Degré auquel les membres du groupe se rencontrent sur une base régulière.
Communication entre les personnes du groupe, plus interactions entre membre plus groupe considéré entitatif.
Taille
Nombre de personne qui sont membres du groupe.
Plus taille est grande du groupe, moins le groupe est entitatif. Communication et connaître tout le monde est plus dur.
Durée
Temps pendant lequel les personnes continuent à constituer un ensemble groupal.
Plus ça fait longtemps ensemble plus le groupe est entitatif.
Perméabilité
Degré auquel il est facile de joindre ou de quitter le groupe.
Si membres du groupe change régulièrement, moins entitatif.
Similarité
Degré auquel les membres du groupe partagent des attributs les uns avec les autres.
Plus membres se ressemblent plus groupe entitatif.
Structure
Degré auquel le groupe a développé des caractéristiques spécifiques.
Groupe où règles et rôles spécifiques (équipes sportives). Plus structure plus favorise entitativité.
Cohésion
Degré auquel les membres du groupe se sentent liés les uns aux autres et liés au groupe.
On demande aux gens du groupe s’ils se sentent liés aux membres du groupe.
Variation du type de groupe
- Groupe intime
- Groupe de tâche
- Catégorie sociale
- Ensemble sans lien
Deux premiers :Entitativité élevé, membres qui s’identifient les uns aux autres, plus interactions interpersonnelles
Deux derniers : Entitativité faible ou moyenne, attachement symbolique, phénomène de dépersonnalisation.
Insertion sociale
Inclusion d’un individu dans un réseau social. L’Individu demeure différent des autres membres du groupe.
Intégration sociale
Incorporation d’un individu dans un réseau social. L’individu conserve ses particularités, mais il accepte les normes et croyances du groupe de façon à constituer un tout.
Assimilation sociale
Accentuation des ressemblances entre les individus appartenant au même réseau social. L’Individu ne se distingue pas des autres membres de son groupe (dépersonnalisation), reste semblable.
Identification
Action de s’identifier à quelqu’un, à un groupe ou à quelque chose.
Aspect cognitif, je comprend que je ressemble à quelqu’un alors je m’identifie, pas de valeur affective.
Appartenance
Fait d’appartenir à un groupe, à un ensemble.
Aspect cognitif et affectif, sentiment d’appartenance. Je sais que je ressemble aux autres (cognitif) et je sens que j’appartiens (affectif).
Cohésion
Caractère d’un réseau dont les membres sont liés les uns aux autres et sont liés au groupe.
Aspect affectif et conatif. Je me sens lié aux autres (affectif) et j’ai de la motivation à aller vers eux (conatif).
Attraction sociale
Fait d’être attiré par un groupe.
Aspect conatif. Je suis motivé à aller vers ce groupe.
Théorie de l’identité sociale
L’individu aspire à une identité sociale positive et distinctive.
Ceci contribue au développement d’une bonne estime de soi.
Théorie de l’auto-catégorisation
L’Individu se catégorise dans un groupe en fonction des ressemblances qu’il partage avec les autres.
Ceci favorise la dépersonnalisation de l’individu.
Ceci contribue au développement de son concept de soi.
Théorie de l’identité sociale : conclusion de l’étude de Badaoui
Ado identifie à un groupe qu’il valorise dans le but avoir identité sociale positive.
les groupes associés à des styles vestimentaires peuvent ainsi participer à la construction identitaire de l’adolescent si celui-ci consomme et expose des produits et des marques signifiantes et identifiables par les autres.
Théorie de l’auto-catégorisation : conclusion étude de Badaoui
Ado voit des ressemblances avec groupe quand il adopte style vestimentaire reconnaissable, favorise dépersonnalisation. Désir appartenance favorise aussi adoption et maintien style vestimentaire.
Identité personnelle modèle cette appartenance, grâce recours agencement de produits et de marque particuliers. Néanmoins, les choix personnels de produits et de marques demeurent dans les normes du groupe.
cohésion dans étude de Badaoui, elle favorise quoi
- conformité au groupe
- recherche de consensus
- perception stéréotypique
- ethnocentrisme
Saillance de contexte
Seulement quand contexte est saillant que cohésion entre les membres du groupe est révélée.
membres peuvent être différents, mais quand dans un contexte précis il y a ressemblances, favorise cohésion.
quand contexte intergroupe change, perception endogroupe change ainsi que perception de soi.
quand contexte intragroupe change, perception endogroupe change aussi, ainsi que perception de soi.
Différents types attraction sociale
attraction personnelle : personne est attirée par une autre personne, pas réciprocité.
Attraction interpersonnelle : 2 personnes sont attirés pas une par l’autre.
Attraction sociale : attiré par un groupe, pas les membres.