cours 2: processus identitaire Flashcards

1
Q

Les différents processus identitaires

A

Processus sociocentrés : traitement des informations relatives aux groupes sociaux.

Processus égocentrés : traitement des informations relatives aux individus.

Processus relationnels et dynamiques : Traitement de l’Interaction entre l’Individu et le contexte.

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2
Q

Catégorisation sociale (processus sociocentrés)

A

Activité mentale qui consiste à organiser des éléments dans un ensemble en fonction de critères communs.

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3
Q

Les deux étapes du processus de catégorisation

A
  1. Élaboration des catégories

2. Utilisation des catégories

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4
Q

Élaboration des catégories : 3 catégorisations

A
  1. catégorisation basée sur le sujet : Décide à partir de qu’elle critère la personne va utiliser pour baser les gens.
  2. catégorisation basée sur l’objet : catégorie imposé par la situation, pas le choix (deux équipes de hockeys, Canadien et Bruins).
  3. catégorisation basée sur l’interaction entre le sujet et l’objet : Plus subjectif sujet fait l’évaluation de l’objet (la personne) à chaque fois.
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5
Q

Les deux utilisations des catégories

A
  1. Induction : Permet de catégoriser la personne, observation (yeux bleus, cheveux brun, etc.)
  2. Déduction : Permet de décrire la personne, la personne nous dit quelle catégorie elle fait partie (elle me dit qu’elle est infirmière, alors je déduis cela et cela d’elle selon ce que je connais des infirmières).
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6
Q

Stéréotypes

A

Croyances qu’une personne entretient à propos des caractéristiques des membres d’un groupe.
Caractéristiques peuvent être positives, négatives, neutres, exactes ou erronés.

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7
Q

Assimilation et différenciation

A

Assimilation : Accentuation des ressemblances entre les individus appartenant au même groupe.

Différenciation : Accentuation des différences entre les individus appartenant à des groupes distincts.

Faire assimilation et différenciation augmente préjugés, car empêche de voir qu’il y a quand même des ressemblances entre l’exogroupe et l’endogroupe.

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8
Q

auto-catégorisation (processus sociocentrés) et ses trois niveaux

A
  1. Niveau supra ordonné : L’Individu se catégorise comme être humain; il réalise des comparaisons entre l’espèce humaine et d’autres espèces.
  2. Niveau intermédiaire : L’Individu se catégorise comme membre d’un groupe; il réalise des comparaisons intergroupes. Influence notre identité sociale.
  3. Niveau subordonné : L’Individu se catégorise comme une personne singulière; il réalise des comparaisons interpersonnelles (1 à 1) et des comparaisons intragroupe (compare personnes de mon groupe). Influence identité personnelle.
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9
Q

Auto-catégorisation : Dépersonnalisation

A

Perception de l’Individu comme étant un exemplaire d’une catégorie sociale; qui possède les traits stéréotypies qui définissent son endogroupe. Plus de ressemblances avec personnes de son groupe.
Favorise identité sociale, sentiment d’appartenance.

positif ou négatif

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10
Q

Auto-catégorisation : Unicité

A

Perception de l’individu comme étant un être unique; qui possède un ensemble de caractéristiques qui lui est propre et qui n’est pas partagé par personne d’autre.
Développement de l’identité personnelle.

Positif ou négatif

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11
Q

Auto-catégorisation : catégorisation croisée

A

Processus par lequel une personne prend conscience qu’elle appartient à deux catégories sociales.

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12
Q

Auto-catégorisation : catégorisation multiple

A

Processus par lequel une personne prend conscience qu’elle appartient à plus de deux catégories sociales.

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13
Q

Comparaison sociale (processus égocentrés)

A

En l’absence de normes objectives définies, nous déterminons et évaluons nos habiletés et nos caractéristiques personnelles en nous comparant aux autres.

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14
Q

Comparaison sociale : comparaison ascendante

A

Se comparer à des personnes que nous jugeons supérieures à soi.

Positif : Peut devenir source de motivation, but à atteindre.
Négatif : Baisse estime de soi

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15
Q

Comparaison sociale : comparaison descendante

A

Se comparer à des personnes que nous jugeons inférieures à soi

Positif : Valorisant, positif sur estime de soi
Négatif : À quoi ça me sert de faire des efforts, je suis déjà le meilleur.

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16
Q

Trois propositions principales de la Théorie des processus de comparaison sociale : Accent sur la similitude

A
  1. Il existe chez tout individu une tendance à évaluer ses opinions et aptitudes personnelles.
  2. Façons d’évaluer nos opinions et aptitudes : Par des moyens objectifs non sociaux, en les comparant avec les opinions et aptitudes des autres.
  3. À l’intérieur d’un champ de comparaison donné, nous choisissons de préférence comme terme de comparaison ceux dont l’opinion ou l’aptitude est plus proche de notre opinion ou aptitude.
    Trop de divergence intragroupe –> pression à l’uniformité
17
Q

3 formes de pression à l’uniformité

A
  1. Changer soi-même pour ressembler aux membres du groupe.
  2. Tenter de changer les membres du groupe pour qu’ils nous ressemblent
  3. Change pas, mais va chercher s’il y a ressemblances entre moi et les autres.
18
Q

Comparaison sociale : Accent sur la différence et processus de différenciation

A

On entreprend actions pour réduire la différence quand on ressent notre différence comme une menace.

  1. Individu se sent infériorisé par rapport aux autres membres du groupe (menace à son identité)
  2. il y a divergence, création des nouveaux critères dans les façons de penser, de sentir, d’agir.
  3. Il y a tentative de faire reconnaître et de faire accepter ces nouveaux critères (cela englobe le prosélytisme, le recrutement ou le rassemblement des personnes qui sont ou sont devenus semblables afin d’avoir plus de poids dans la lutte pour faire admettre la légitimité de ces nouveaux critères).
  4. Il y a tentative, lorsque les nouvelles dimensions sont admises socialement, de les substituer aux critères primitifs afin de renverser en sa faveur une situation initialement défavorable, tentative de substituer à ‘’ l’ordre ancien “ un “ordre nouveau “
19
Q

Comparaison sociale : processus de la conformité supérieure de soi

A
  1. L’individu tend à se valoriser face aux autres
  2. Il y a un conflit entre : le désir de plaire et la volonté de préserver son identité personnelle.
  3. Il n’y a qu’une seule façon de solutionner ce conflit : c’est de s’affirmer comme étant en plus grande conformité que les autres aux normes sociales.
20
Q

Attribution (processus égocentrés)

A

Jugement (inférence) porté sur un événement; interprétation personnelle de la réalité.

21
Q

Raisons pour qu’une attribution soit faite

A
  1. Pour soi-même : il s’agit alors d’une attribution de l’acteur ou d’une auto-attribution
  2. Pour autrui : il s’agit alors d’une attribution de l’observateur ou d’une hétéro-attribution
22
Q

Attribution : acteur VS observateur

A
  • Si l’acteur et l’observateur disposent des mêmes informations, l’auto-attribution et l’hétérosexuelle-attribution sont relativement semblables.
  • Mais, dans les faits, nous n’avons pas tendances à tenir compte des mêmes informations.
    Acteur : tendance à se juger lui-même partir de ce qu’il voit : le contexte en premier, lui-même en second
    Observateur : tendance à juger autrui à partir de ce qu’il voit : l’acteur en premier, le contexte en second.
23
Q

Attribution : Biais de complaisance

A

Tendance à attribuer nos succès à des facteurs internes et nos échecs à des facteurs externes.

24
Q

Attribution : Erreur d’attribution fondamentale

A

Tendance à exagérer l’Importance des facteurs internes et à sous-estimer l’Influence des facteurs externes dans l’explication du comportement d’autrui.

25
Q

Attribution : Biais de responsabilité injustifiée

A

Tendance à porter le blâme à la victime

26
Q

Attribution : Croyance en un monde juste

A

Croyance selon laquelle chacun est responsable de ce qu’il lui arrive.

27
Q

Attribution : Autodépréciation

A

La personne émet, sincèrement ou non, des jugements défavorables à son propre égard.

28
Q

Attribution. : Résignation acquise

A

Réponse apprise résultant de l’exposition répétée à des situations désagréables ou douloureuse impossible à combattre, à fuir ou à éviter.

  • Situations perçus comme incontrôlables par la personne; états émotionnels, cognitifs et motivationnels déficitaire; passivité, apathie, inhibition, etc.
29
Q

attribution sociale et favoritisme

A

La personne peut aussi faire des attributions en fonction des caractéristiques des groupes sur lesquels elle porte un jugement (endo ou exo groupes).

Favoritisme endogroupe : évaluation plus positive de l’endogroupe que de l’exogroupe.
Favoritisme exogroupe : évaluation plus positive de l’exogroupe que de l’endogroupe.

30
Q

Erreur d’attribution ultime

A

Un comportement désirable est attribué à une causalité interne lorsqu’il est fait par un membre de l’endogroupe et à une causalité externe lorsqu’il est fait par un membre de l’exogroupe. Dans le cas d’un comportement indésirable, c’est l’inverse qui se produit.