Thème 5 - Mémoire à court terme - autoévaluation

Question 1

Des séries de lettres, certaines phonologiquement similaires et d’autres phonologiquement dissembables, sont présentées à un participant qui doit les mémoriser dans l’ordre. Au rappel, les séries similaires sont plus difficiles à rappeler que les séries dissemblables. Comment se nomme ce phénomène?

A. L’interférence proactive
B.L’interférence rétroactive;
C. L’effet de similitude phonologique;
D. L’effet de longueur du mot.

Answer 1

C. L’effet de similitude phonologique;

Question 2

Une série de sept mots est présentée au participant. Par la suite, le participant doit effectuer le rappel de tous les mots dans l’ordre dans lequel ils ont été présentés. Il s’agit d’une tâche de :
A. rappel indicé;
B. reconnaissance;
C. rappel sériel;
D. rappel libre.

Answer 2

C. rappel sériel;

Question 3

Dans une tâche de rappel sériel immédiat, la longueur de la liste d’items qu’un participant peut généralement rappeler correctement correspond à :

A.	la courbe de position sérielle;	
B.	un « chunk »;	
C.	l’empan mnémonique;	
D.	l’effet de récence.

Answer 3

C. l’empan mnémonique;

Question 4

Laquelle des listes suivantes serait la plus difficile à retenir en MCT?

A.	6 lettres;	
B.	6 mots comprenant 2 syllabes;	
C.	6 mots comprenant 3 syllabes;	
D.	Toutes ces listes sont équivalentes, car chacune contient 6 chunks.

Answer 4

C. 6 mots comprenant 3 syllabes;

Question 5

Selon le modèle de la mémoire de travail proposé par Baddeley et Hitch (1974), le module responsable d’autorépéter l’information verbale est :
A. la boucle phonologique;
B. la tablette visuo-spatiale;
C. le registre d’input;
D. l’unité de gestion centrale.

Answer 5

A. la boucle phonologique;

Question 6

L’étude de Schweickert et Boruff (1986) met en relation le pourcentage de rappel sériel correct d’une liste d’items et le temps requis pour prononcer à haute voix cette même liste. On observe :

A.	que plus le temps de prononciation de la liste est long, meilleure est la rétention;	
B.	que plus le temps de prononciation de la liste est long, pire est la rétention;	
C.	qu’il n'y a aucune relation entre le temps de prononciation de la liste et la rétention;	
D.	que le rappel d’une liste de 5 noms de formes est meilleur que le rappel d’une liste de 8 chiffres.

Answer 6

B. que plus le temps de prononciation de la liste est long, pire est la rétention;

Question 7

Zhang et Simon (1985) ont présenté visuellement à leurs participants des caractères chinois se prononçant de la même façon (des homophones). Ils rapportent que l’empan visuel est de deux à trois items. Selon eux, quel module serait responsable du traitement de ce type de stimuli?

A.	La boucle phonologique;	
B.	la tablette visuo-spatiale;	
C.	le registre d’input;	
D.	l’unité de gestion centrale.

Answer 7

B. la tablette visuo-spatiale;

Question 8

Lors d’une tâche de rappel sériel spatial, l’exécution d’une tâche spatiale de frappe cadencée (frapper en alternance sur des blocs) interfère avec la première tâche. Cependant, si la tâche de frappe cadencée est remplacée par une tâche verbale de suppression articulatoire, aucune interférence n’est observée. Cet effet illustre :

A.	l’effet de longueur du mot;	
B.	la modularité de la mémoire de travail;	
C.	que la mémoire de travail est un concept unitaire;	
D.	l’effet de similitude phonologique.

Answer 8

B. la modularité de la mémoire de travail;

Question 9

Quel type d’oubli est causé par le passage du temps?
A. L’interférence proactive;
B. L’estompage;
C. L’interférence rétroactive;
D. L’oubli intentionnel.

Answer 9

B. L’estompage;

Question 10

Dans une tâche de Brown-Peterson, on présente une liste de noms de métiers à mémoriser pendant trois essais consécutifs. Au quatrième essai, on change la catégorie des mots à mémoriser par des noms de meubles. La performance supérieure obtenue au quatrième essai par rapport au troisième s’explique par :

A.	l’interférence proactive;	
B.	le relâchement de l’interférence proactive;	
C.	l’interférence rétroactive;	
D.	l’estompage.

Answer 10

B. le relâchement de l’interférence proactive;

Question 11

Waugh et Norman (1965) ont étudié les mécanismes de l’oubli à l’aide de la procédure du chiffre-sonde : une série de chiffres, immédiatement suivie d’un chiffre-sonde, est présentée. Le participant doit rappeler le chiffre qui suivait la sonde dans la séquence. Les résultats appuient l’hypothèse de :

A.	l’interférence rétroactive;	
B.	l’interférence proactive;	
C.	l’estompage;	
D.	la charge mnémonique.

Answer 11

A. l’interférence rétroactive;

Question 12

Afin d’étudier l’oubli en mémoire à court terme, vous élaborez une tâche dans laquelle les participants doivent mémoriser trois mots présentés simultanément à l’écran, pour ensuite compter à rebours pendant quelques secondes avant de les rappeler. Les mots à mémoriser sont des noms de pays aux trois premiers essais, et des noms de pierres précieuses pour le 4e essai.

(1) En vous basant sur les résultats obtenus dans les études antérieures, décrivez la performance que vous obtiendrez lors des trois premiers essais (augmentation, diminution ou aucune variation de la performance) et expliquez votre raisonnement.

(2) Décrivez la performance que vous obtiendrez au 4e essai (augmentation, diminution ou aucune variation de la performance par rapport à l’essai 3) et expliquez votre raisonnement.

Answer 12

(1) La performance diminuera au cours des trois premiers essais (0,5 pt) à cause du phénomène d’interférence proactive. Plus la quantité d’information en mémoire augmente, plus l’interférence est importante et diminue le rappel de la nouvelle information (0,5 pt).

(2) La performance augmentera au 4e essai (0,5 pt) car il y aura un relâchement de l’interférence proactive attribuable au fait que la catégorie des mots à mémoriser a été changée (0,5 pt).