Thématique 5 partie 1 Flashcards
Les TMS affectent quoi?
Les TMS affectent les muscles, les tendons, les ligaments, les nerfs au niveau des articulations des MS (épaules, coudes, poignets, mains et doigts), des MI (hanches, genoux, chevilles, pieds) et de la colonne vertébrale
Les TMS sont responsables de quoi? (symptômes)
- Douleurs
- Raideurs
- Pertes de mobilité
- Pertes de force
- Peuvent entraîner des incapacités permanentes
Complexité des TMS -> Impacts sur quoi?
- Impacts physiques
- Impacts sociaux
- Impacts psychologiques
- Impacts fonctionnels
- La douleur apparaît partout
2 modes de production de TMS
- Traumatique
- Cumulatif
Qu’est-ce qu’un TMS traumatique?
Événement soudain et intense qui dépasse les capacités de la structure et cause directement la lésion
Exemple: Soulever une charge trop lourde
Qu’est-ce qu’un TMS cumulatif?
Succession d’événements qui amène une incapacité à la structure de récupérer
Exemple: Accumulation de fatigue, amène diminution des capacités de la structure à l’effort, ce qui favorise l’apparition progressive de la lésion
Palmarès des TMS - Professions
1- Personnel spécialisé et auxiliaires des soins infirmiers et thérapeutiques
2- Manutentionnaires et travailleurs assimilés
3- Travailleurs spécialisés dans la vente (posture statique, soit assis soit debout)
4- Bâtiments et travaux publics
5- Personnel administratif et travailleurs assimilés (travail de bureau, posture assise)
Palmarès des TMS - Nature de la lésion
1- Entorse, foulure, déchirure
2- Tendinite
3- Épicondylite, épitrochléite
Palmarès des TMS - Siège de la lésion
1- Région lombaire`
2- Épaule
3- Région dorsale
Palmarès des TMS - Genre d’accident
1- Effort excessif en soulevant quelque chose
2- Réaction du corps
3- Se pencher, grimper, ramper, s’étirer, se tourner (répétition)
Palmarès des TMS - Agent causal de la lésion
1- Mouvement corporel ou posture du travailleur blessé
2- Patient ou résident d’un établissement de santé
3- Boîtes, caisses
Causé par mouvement/posture
Quel est le siège de TMS qui est le plus fréquent?
Dos
Quel est le siège de TMS où la récupération est la plus longue en moyenne? Pourquoi?
Membre supérieur
Prend plus longtemps pour récupérer (opérations, délais…)
Le temps de récupération des TMS est-il plus long chez les femmes ou chez les hommes? Pourquoi?
Femmes
Pour se remettre, le quotidien doit être repris
Les femmes exercent des rôles à la maison (mère, AVD, etc.)
Définition de la douleur
Expérience désagréable sensorielle et émotionnelle associée à une lésion tissulaire réelle ou possible, ou décrite en terme évoquant une telle lésion
Pourquoi une même douleur peut avoir une intensité plus ou moins désagréable?
Selon le contexte, le même niveau de douleur peut causer une intensité différente
Ex: mal de gorge à la maison, ça va, mais mal de gorge de même niveau de douleur lorsque je donne un cours est beaucoup plus désagréable
La douleur chronique est un ___ en soi
Diagnostic
Il est possible de reconnaître de la douleur sans que ___
On ait un test qui le prouve (scan, imagerie…)
Qu’est-ce que la douleur aigüe?
Signal d’alarme visant à protéger l’organisme
Qu’est-ce que la douleur persistante?
Au-delà du temps normal de guérison (3 à 6 mois)
À partir de 3 mois, on remarque des mécanismes physiologiques différents de la douleur
Douleur chronique vs douleur persistante
Chronique: condamnation à la douleur
Persistante: possibilité de récupération
Vocabulaire qui peut avoir un effet sur l’état psychologique d’un patient
Quels sont les types de syndromes douloureux?
- Nociceptive
- Neuropathique
- Idiopathique
Qu’est-ce que la douleur nociceptive?
Douleur profonde
Activation de récepteurs nociceptifs par des stimuli dommageables ou potentiellement domageables
-Somatique: légion système musculo-squelettique, pas les nerfs atteints
-Viscérale: organes internes
Qu’est-ce que la douleur neuropathique?
Lésion des nerfs (picotements, engourdissements, fourmillements…)
- Centrale (SNC)
- Périphérique (SNP)
Qu’est-ce que la douleur psychogénique?
Provient d’une condition mentale
Qu’est-ce que la douleur idiopathique?
Cause de la douleur moins bien comprise
Qu’est-ce que la douleur mixte?
Plus d’un type de douleur
Douleur la plus fréquente
Quels sont les 5 signes de douleur?
- Paresthésie
- Dysesthésie
- Allodynie
- Hyperalgésie
- Douleur référée
Qu’est-ce que la paresthésie?
Sensation anormale spontanée ou provoquée par un stimulus (on ne parle pas de douleur)
Qu’est-ce que la dysesthésie?
Sensation anormale désagréable pouvant être spontannée ou provoquée par un stimulus (douleur)
Qu’est-ce que l’allodynie?
Douleur provoquée par un stimulus non nociceptif
Ex: caresser, le vent, un vêtement…
Qu’est-ce que l’hyperalgésie?
Douleur anormalement intense et prolongée par un stimulus nociceptif
Qu’est-ce que la douleur référée?
Douleur ressentie dans un territoire différent de celui où s’exerce le stimulus nociceptif
Ex: crise de coeur se réfère à l’épaule
Chemin de la douleur: les grandes lignes
1-Stimulus 2-Activation des nocicepteurs 3-Relais dans la moelle épinière 4-Modulation dans le cerveau 5-Rétroaction par les voies descendantes
Décrire association des nocicepteurs
Activation des récepteurs nocicepteurs
Fibres A-delta et fibres C
Fibres de gros calibre: signal lent
Fibres de petit calibre: signal rapide
Décrire le relais dans la moelle épinière
1-Arc réflexe 2-Portillon 3-Décussation 4-Sensibilation périphérique 5-Inflammation neurogénique
Décire la modulation dans le cerveau
1-Plasticité neuronale
2-Sensibilisation centrale
3-Neuromatrice
Qu’est-ce que le portillon?
Porte qui s’ouvre et se ferme
Ouvrir: plus de sensation
Fermer: moins de sensation
Autres stimulations que nociception permettent de fermer le portillon
Qu’est-ce que la sensibilisation périphérique?
Prend un seuil plus petit pour déclencher un signal de douleur par le récepteur nociceptif
Qu’est-ce que la décussation?
Changement de côté dans la moelle épinière
Qu’est-ce que l’inflammation neurogénique?
Récepteurs silencieux qui s’activent avec l’inflammation
Qu’est-ce que la plasticité neuronale dans le transfert du signal de douleur?
Réponse du cerveau peut être modifiée par nociception
Qu’est-ce que la sensibilisation centrale?
en prend moins pour déclencher douleur
entretien signal douleur, même si lésion guérie
Qu’est-ce que la neuromatrice?
suite de la théorie du portillon, zones de rétroaction dans le cerveau qui contribuent à la douleur, donc expériences passées influencent la perception de la douleur, génétique aussi
Qu’est-ce que la rétroaction par les voies descendantes?
CIDN: contrôles inhibiteurs diffus nociceptifs
Modulation du portillon par SNC (ouvrir ou fermer)
Exemple: donner un bisou, rassurer, anxiété, dépression, sentiment de contrôle, savoir ce qui nous attend…
Facteurs qui ouvrent le portillon
- Blessure grave
- Inactivité physique
- Anxiété
- Dépression
- Focalisation sur la douleur
- Ennui
Facteurs qui ferment le portillon
- Traitement pharmacologique
- Stimulation
- Repos
- Optimiste, bonheur, confiance
- Concentration intense ou distraction
- Activités intéressantes
Conditions associées à la douleur chronique
- Fatigue
- Dépression
- Ralentissement psychomoteur
- Déconditionnement physique global (arrêt de travail, recherche du miracle, font moins de chose)
4 composantes de la douleur
- Nociceptive
- Sensori-discriminative (intensité)
- Motivo-affective (effet désagréable)
- Cognitive (anxiété, bienêtre…)
Évaluer la douleur: PQRSTUIM
P: Provoquée (condition ou événement précis) / Palliée (ce qui soulage)
Q: Qualité (description subjective) / Quantité (intensité, sévérité)
R: Région (repères anatomiques)
S: Signes (caractéristiques cliniques qui peuvent être évaluer mais que le client ne ressent p-e pas) / Symptômes (ressenti, ce que le patient se plaint, observation de façon directe)
T: Temps (moment de début, durée et séquence: quand, combien de temps)
U: Understand (signification de la douleur pour le patient)
I: Impacts associés à la douleur
M: Médication (vente libre, produits naturels, médication antérieure qui a fonctionné ou non)
Historique du problème de douleur
- Grille d’entrevue semi-structurée de la HAS
- Guide d’évaluation d’une douleur
- Journal de bord de la Société de l’Arthrite du Canada
Échelles pour quantifier la douleur
Échelle numérique: 0-10, pas la meilleure, 30% = cliniquement significatif
Échelle Visuelle Analogique: Trait 10cm, 2,8cm ou 33% cliniquement significatif
Localisation de la douleur
Topographie: indiquer les endroits où se trouve la douleur
Variation de la douleur
Journal de bord
Plusieurs moments de la journée
Types de facteurs de risque de développer TMS
- Biomécaniques
- Physiques
- Thermiques
- Organisationnels
- Psychosociaux
Facteurs biomécaniques
- Force/effort
- Posture
- Répétitivité
- Temps de récupération
Facteurs physiques
- Vibrations
- Pressions locales
- Chocs/impacts
Facteurs thermiques
-Froid
Facteurs organisationnels
- Répartition du temps de travail
- Modes d’exécution du travail
- Cadence de production
- Modes de rénumération
Facteurs psychosociaux
- Perception de stress ou de sucharge
- Rythme de travail rapide
- Exigences de production élevées
- Travail monotone`
- Manque de soutien au travail
- Faible satisfaction au travail
Les facteurs sont amplifiés par…
- Intensité
- Durée
- Fréquence
Types de prévention des TMS
- Primaire (agir sur le facteurs de risque avant que le TMS apparaisse)
- Secondaire (Agir sur les facteurs de risque lorsque les symptômes sont apparus pour éviter à la persistance de la douleur et de incapacités)
- Tertiaire (Lorsque la douleur persiste, agir pour réduire les symptôme, les incapacités et les situations de handicap)
Temps d’intervention et pronostic
Plus on intervient rapidement, meilleur est le pronostic
Après 3 mois, devient très difficile
Stades de la douleur d’origine musculo-squelettique
- Aigu: 0-4 semaines % très élevé de retour au travail
- Subaigu: 4-12 semaines % élevé de retour au travail
- Chronique: 12+ semaines % basde retour au travail
Facteurs liés à la chronicité de la douleur
- Douleurs lombaires: Plus haut niveau incapacité, sciatalgie
- Charactéristiques individuelles: plus âgé, niveau de santé bas
- Charactéristiques psychologiques: stress, charactéristiques cognitives négatives
- Environnement de travail: mauvaises relations avec collègues, demandes de travail physique
- Environnement social: Compensation
Modèle de Sherbrooke - 4 grands domaines
- Système de santé
- Système de l’entreprise
- Système législatif et d’assurance
- Système personnel/Adaptation personnelle
Modèle de Sherbrooke - dimensions de la personne
- Physique
- Cognitif
- Affectif
- Relations sociales
Personne: physique
- Signe d’inflammation, oedème, alignement des structures
- Bilan articulaire pour mouvements pertinents (actifs et passifs)
- Force musculaire pour les groupes pertinents
- Sensibilité
- Dextérité
Personne: cognitif et affectif
- Représentation du problème de santé
- Perception de l’incapacité
- Kinésiophobie
- Catastrophisme
- Sentiment d’efficacité personnelle
- Satisfaction au travail
- Sentiment d’injustice
- Perception d’un médical inachevé
Représentation du problème de santé
Entrevue, observation, questionnaire
Questionnaire des Représentations liées à l’Incapacité au Travail (QRIT)
Perception de l’incapacité
Entrevue, observation, questionnaire
DASH (MS), Owestry ou Roland-Morris (dos), Questionnaire concis sur la douleur (douleur diffuse)
Kinésiophobie
Conviction que le mouvement, l’activité ou le travail sont la cause de la douleur et/ou risquent de l’aggraver
Entrevue, observation, questionnaire
Échelle de kinésiophobie de TAMPA
Catastrophisme
Tendance à interpréter toute information ou sensation corporelle comme une menace. Lien avec certains mécanismes de modulation de la douleur.
Entrevue, observation, questionnaire
Échelle de dramatisation de la douleur
Sentiment d’efficacité personnelle
Entrevue, observation, questionnaire
Mesure de l’efficacité de l’efficacité personnelle en regard du retour au travail
Satisfaction au travail
Entrevue, observation, questionnaire
Sentiment d’injustice
Entrevue, observation, questionnaire
Injustice Experience Questionnaire
Perception d’un médical inachevé
À tort ou à raison
Entrevue
Personne: relations sociales
-Statut et rôles sociaux
-Influence de la famille, des amis, des collègues de travail
-Satisfaction du soutien social
Entrevue, observation, questionnaire
Principes d’intervention
- Interventions individualisées, pas en fonction du diagnostic mais de la personne
- Identifier le profil de la problématique selon facteurs de risque de la chronicité
- Certaines approches de traitement sont plus appropriés à certains profils que d’autres
Principes d’intervention - stade aigu
7-10 jours Soulager douleur et inflammation Modifier niveau activité, protection des structures Après chirurgie, protocole post-op Situation généralement peu complexe
Stade aigu - Messages clés
- Soulager la douleur (normale à ce stade)
- Demeurer actif, maintenir mobilité
- Poursuivre AVQ en modifiant certaines façons de faire et compensant temporairement
- Rassurer sans banaliser
Principes d’intervention - stade subaigu
- Processus de guérison anormal
- Situation généralement plus complexe
- Évaluer les facteurs (personne, environnement de travail, système d’assurance, système de santé)
Stade subaigu - Messages clés
Intervenir le plus tôt possible
Profil de l’immobile
Évitement et peur de douleur, catastrophisme, incapacités physiques
Programme d’activités graduées, restructuration cognitive
Profil du mal-employé
Exigences de travail élevées, pas de travail léger, ancienneté récente, mauvaise réaction de l’employeur face à l’accident
Intervention en milieu de travail (modifications de travail, retour progressif, sensibilisation des collègues)
Profil du bouleversé
Problèmes de l’humeur, stress au travail, peurs et inquiétudes, événements personnels
Développement de stratégies actives de contrôle de la douleur, résolution de problèmes, améliorer sentiment d’efficacité personnelle, soutien psychologique
Profil du suractif
Persiste dans l’activité plutôt que de l’éviter (même en présence de peur de la douleur)
Motivés à terminer une tâche ou de la faire aussi longtemps que possible
Les cinq éléments de la représentation de la maladie
- Diagnostic porté par le patient
- Perception de facteurs étiologiques
- Cours de la maladie (maladie aigüe/chronique)
- Perception des conséquences de la maladie
- Perception de la maîtrise exercée sur la maladie (plus important pour le retour au travail, on agit ici)