Texte 3 - JLL - JLFDM - Scène 4 - Les dimanches Flashcards
Jean Luc Lagarce
Dramaturge contemporain : théâtre moderne
Milieu social pauvre / ouvrier
Transfuge de classe
Atteint et mort du VIH
Juste la fin du Monde
Pièce la plus connue de Lagarce
Mise en scène de la famille en crise lors du retour du fils ainé
Crise familiale + crise du langage (communication qui semble impossible)
Style surprenant et moderne : mi-chemin entre pose poétique et vers libre
Scène 4
Toute la famille réunie un dimanche
Mère qui évoque un souvenir du passé
Tensions familiales alors que ca pourrait être heureux
Mère nostalgique
Antoine agacé
Louis mystérieux
Suzanne qui se sent mise à l’écart
Catherine qui règle des comptes
Déchirement de la famille
Lecture
Problématique
Comment l’évocation du souvenir montre-t-elle une famille en crise ?
Plan
I - Premières réactions à l’évocation du souvenir (l.1-18)
II - Délitement de l’unité familiale (l.19-37)
I - Premières réactions à l’évocation du souvenir (l.1-18)
l.1-6 : un échange vif entre la mère et Antoine
Stichomythies : échange vif et rapide
Mère entame le récit : évocation d’un passé revoulu : “le” -> habitude
Interruption d’Antoine : “!” -> exaspération
Implicite : ne recommence pas la même histoire
Parasite le souvenir familial : ne veut pas que sa mère remue le passé
Tension entre mère et fils
Reprise de la parole avec mauvaise foi
Utilisation de Catherine comme prétexte
Rassemblement familial : état nostalgique - tentative de recréer l’unité familiale
“ça” : minimisation de la beauté du souvenir
I - Premières réactions à l’évocation du souvenir (l.1-18)
l. 7-9 : l’intervention de Catherine
Champ lexical de la parole
JLFM : tragédie de parole - crise de langage
Prend le parti de la mère
1. par politesse
2. pour régler ses comptes avec Antoine “tu ne laisses parler personne”
Tension dans le couple : conflit conjugal
I - Premières réactions à l’évocation du souvenir (l.1-18)
l.10-18 : la tirade de la Mère
Reprise de sa tirade
Mise d’Antoine à l’écart
“cela le gène” : réponse ambiguë - protectrice et agressive
Incise l.14 : exclut complètement Antoine de la conversation alors qu’elle semble vouloir le comprendre
Souvenir : réalité sociale - répétition de “travailler”
Rapprochement avec la famille de Lagarce
Imparfait à valeur itérative
Anaphore “dimanche” sacralisation
Rituel
Age d’or
Etrangeté “toujours et systématique” : adverbe + adjectif = coté sec, qui ne peut être contredit
Caractère inévitable des dimanches
On ne sait pas à qui s’adresse cette tirade
II - Délitement de l’unité familiale (l.19-37)
l.19-24 : Antoine sur la défensive
Catherine veut retenir Antoine
Didascalies internes
Antoine sur la défensive : il va nulle part
Sous entend qu’il ne peut pas quitter sa famille
“Je ne bouge pas” : même chose = double sens : coince dans la famille et dans son rôle
II - Délitement de l’unité familiale (l.19-37)
l. 25 : la brève intervention de Louis
Réplique elliptique de Louis
Affectueux (volonté d’unité familiale mais agressif)
“nous : Louis se met dans le groupe - désir d’inclusion
Question rhétorique
“c’est triste” : qu’est ce qui est triste ? Antoine, la mère, la situation ou toute la pièce - expression ambiguë
Louis est indéchiffrable - utilise des tournures à double sens
Louis parle à son frère qui ne lui répond pas : incommunicabilité
II - Délitement de l’unité familiale (l.19-37)
l.26-34 : suite de la tirade de la Mère : entre critique et récit
Reprise de parole de la mère
Pique à Antoine : lexique péjoratif - lui colle une étiquette
Ton péremptoire
Complicité avec Louis sur le dos d’Antoine
Déséquilibre familial : avive le conflit entre les 2 frères
Règlement de comptes
Reprise du récit : champ lexical de l’habitude
“on” et “nous” : unité familiale
Fatalité : positif et négatif
II - Délitement de l’unité familiale (l.19-37)
l.35-34 : la mise à l’écart de Suzanne
Suzanne semble dire que cela ne la regarde pas : elle se met à l’écart
Age d’or qu’elle n’a pas connu
Frustration
Le bonheur appartient à un passé qu’elle n’ pas connu = elle est triste
Mise à l’écart car personne ne lui parle : presque un monologue
Conclusion
Evocation des rituels du dimanche : révélation des tensions familiales
Nostalgie de la Mère
Désir de recréer un lien avec Louis
Antoine souffrant et avec une étiquette sur le dos
Conflit entre les 2 frères