Spiritualité, guérison et services correctionnels destinés aux Autochtones Flashcards
Que peut-on dire sur le contexte social des années 1960-1970?
On voit émerger des réactions vives contre la politique d’assimilation du gouvernement canadien envers les peuples autochtones. Le refus général des nations autochtones de la politique d’intégration du Livre Blanc de 1969 inaugure un véritable débat politique quant à la place des Autochtones au sein de la société canadienne
Le système de justice criminel est identifié comme lieu de contrôle social et de domination des Autochtones et est la cible d’une dénonciation de la non-reconnaissance des particularités culturelles Autochtones.
Dans les pénitenciers canadiens, la voix des Autochtones se fait entendre par le biais de la formation des fraternités et des sororités/soeurs autochtones (Native Brotherhoods and Sisterhoods). Qu’est-ce que ces mouvements offraient ?
Ils offraient du support, des activités culturelles et des formations d’habiletés sociales
Qu’est-ce qui s’est formé peu à peu à travers les activités offertes par les fraternités et les sororités?
Un système de liaison autochtones (SLA) qui assure un traitement juste, équitable et adapté à la réalité culturelle des Autochtones (1970).
Que voit-on apparaitre suite à la mise en place du système de liaison autochtone?
Avec les agents de liaison autochtone, on voit apparaître l’introduction des premiers Aînés dans les pénitenciers pour guider des cérémonies spirituelles pour des prévenus autochtones (1ier fois en 1972)
Des organisations autochtones indépendantes sont appelées à fournir le personnel spécialisé qui allait dispenser des activités spirituelles et culturelles aux détenus autochtones. Quelle est la première organisation autochtone à pénétrer les murs carcéraux ?
Une des premières organisations autochtones à pénétrer les murs carcéraux a été le Native Counseling Services of Alberta-NCSA et le Nechi Institute
Au Québec, qui assure les services aux autochtones judiciarisés dans les années 1960 ?
Au Québec, se sont les Centres d’amitié autochtone (années 1960) et, par la suite, les services parajudiciaires autochtones (SPAQ) qui assurent des services aux Autochtones judiciarisés
Quels sont les services offerts par les Centres d’amitié autochtone et les services parajudiciaires autochtones?
Accompagnement devant les tribunaux, accès à la justice, information sur le processus judiciaire, visites des Aînés, etc.
Dans quel contexte met-on en place officiellement le système de Programme d’assistance parajudiciaire autochtone au Canada et les SPAQ?
En 1969, le gouvernement fédéral reconnaît financièrement l’importance des services offert aux Autochtones.
Combien de point de service des SPAQ compte-t-on au Québec aujourd’hui?
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Quelle est la revendication qui s’est fait au moment de la révision de la Charte canadienne des droits et liberté en 1982?
la reconnaissance de leurs droits à la liberté religieuse, de pouvoir pratiquer leur spiritualité durant leur incarcération, et se faisant, à se soigner eux-mêmes selon leur propre voie
Au cours des années 1980, des groupes de détenus revendiquent de plus en plus leurs droits d’expression religieuse. Quelle permission est ensuite donnée peu à peu par les autorités pénitencières ?
Les autorités pénitencières donnent la permission aux détenus de tenir des cérémonies de la pipe et de tenir des tentes de sudation avec la collaboration des Aînés et des guides spirituels.
Quelles sont les trois angles avec lesquelles à spiritualité à pénétrée l’univers carcéral?
La spiritualité pénètrent l’univers carcéral d’abord sous l’angle
1) des activités culturelles
2) des droits et libertés relatifs à l’expression religieuse….
3) avant d’être reconnue en tant qu’ingrédient thérapeutique
Quels sont les deux politiques mise en place par le service correctionnel canadien afin de respecter les droits et libertés à l’expression religieuse des Autochtones?
1) Directives du commissaire 702 (1985): Services religieux et programmes;
2) La Directives du commissaire 705 (1987): Programmes pour les délinquants autochtones sont créés afin: « d’assurer la reconnaissance de la dimension spirituelle de la vie, en encourageant les détenus à exprimer leur spiritualité et à pratiquer leur religion lorsque cela ne nuit pas au bon ordre de l’établissement. Offrir des services de pastorale aux détenus, aux employés et aux familles».
Que vise-t-on faire par la mise en place de la directive 705?
Par la directive 705, on veut également: «déterminer les besoins et les intérêts des délinquants autochtones et offrir à ceux-ci des programmes et services appropriés (y compris ceux qui concernent leurs coutumes religieuses)»….
Dans la directive 705, quelle responsabilité a été déléguée aux organismes autochtones et aux intervenants extérieurs
La définition du contenu et de la forme de ces besoins spirituels/religieux dans les programmes est en quelque sorte déléguée aux organismes autochtones et aux intervenants extérieurs
Le pouvoir de la construction de ces programmes relève donc des Autochtones!