Les principales théories explicatives Flashcards
Qu’est-ce qui caractérise une thèse micro ? (3)
1) Ce sont les premières à naître
2) Elles s’intéressent aux crimes et aux criminels
3) Ce sont des thèses positivistes
Quel est le deuxième nom que l’on donne aux thèse micro?
Des thèses consensuelles
Pourquoi dit-on que les thèses micro sont des thèses consensuelles ?
Parce que ce sont des thèses qui s’appuient sur l’idée que la société fonctionne selon un contrat social et des normes sociales auxquelles chacun d’entre nous sommes d’accord et que nous devons respecter. On s’entend sur ce qui est criminalisé et ce qui est non criminalisé.
Qu’est-ce qui caractérise une thèse macro ? (2)
1) Ce sont des thèses qui s’intéressent à des systèmes, à des fonctions institutionnelles et à des mécanismes sociaux
2) Ce sont des thèses critiques
Quel est le deuxième nom que l’on donne aux thèse macro?
Une thèse conflictuelle
Pourquoi dit-on que les thèses macro sont des thèses conflictuelles?
Parce qu’on croit que ce sont ceux en pouvoir et les riches qui dictent les règles. Plus tu es bas dans la hiérarchie et plus tu es soumis. On ne s’entend pas sur les normes parce que c’est toujours les mêmes personnes en pouvoir qui les irriguent et les imposent aux strates plus faibles de la société.
Crées des inégalités
Quelles sont les 3 thèses micro/consensuelles
1) Pathologie individuelle
2) Inadaptation culturelle
3) Apprentissage inadéquat de la socialisation
Bref déficit des autochtones au niveau individuel, de leur culture ou de leur socialisation
Qu’est-ce que tente de démontré la thèse de la pathologie individuelle et sociale?
Certains auteurs ont démontré le lien plus ou moins direct qui existe entre l’alcool, l’activité criminelle et l’incarcération des Autochtones.
De quoi est-il question dans la thèse de l’inadaptation culturelle?
Selon la thèse de l’inadaptation culturelle, les Autochtones n’auraient pas su s’adapter à la société dominante. Leur surreprésentation dans le système de justice canadien est donc le symptôme de leur incapacité à adopter des comportements conformes aux normes de la société dominante .
De quoi est-il question dans la thèse de la socialisation inadéquate ?
On affirme que les taux de crimes élevés et l’enfermement disproportionné des Autochtones est le résultat de l’apprentissage des normes sociales inadéquates prévalant dans les sociétés autochtones.
Quelles sont les 4 thèses macro/conflictuelles
1) Sous-développement (Condition de vie précaire)
2) Changement social rapide
3) Acculturation
4) Discrimination
De quoi est-il question dans la thèse du sous-développement ?
On soutient que les conditions de vie précaires des Autochtones sont à la fois les conséquences et les réactions des peuples autochtones par rapport au sous-développement de leur communauté.
De quoi est-il question dans la thèse du changement social?
Selon ce type d’explication, les changements rapides qu’ont subis les communautés autochtones, en raison de leurs contacts avec les Eurocanadiens, auraient contribué à la désorganisation sociale des sociétés autochtones dont découleraient de nouvelles formes de problèmes sociaux, dont l’adoption de comportements délinquants et, par conséquent, leur incarcération. Le processus de modernisation aurait fait croître les tensions sociales et les conflits au sein des communautés autochtones. Et cela, sans oublier que ces changements rapides auraient également contribué à l’érosion des mécanismes de contrôles sociaux traditionnels
À ce sujet, Rouland mentionne que les changements rapides qu’ont connus les sociétés autochtones ont fait naître des problèmes sociaux auxquels les mécanismes traditionnels de résolution de problèmes n’étaient pas adaptés.
De quoi est-il question dans la thèse de l’acculturation?
Cette thèse soulève l’idée de la relation de domination qui caractérise depuis longtemps les rapports entre les peuples autochtones et la société blanche.
En s’appuyant en grande partie sur les différences culturelles des sociétés inuites et eurocanadiennes, Norbert Rouland montre comment l’imposition du système de justice « blanc » aux sociétés autochtones a provoqué un certain déracinement culturel chez la société inuite qui, jusqu’aux premiers contacts avec les Blancs, gérait ses conflits par l’entremise de son propre système traditionnel de justice.
L’imposition d’un système de justice par l’État canadien, avec tous les principes, les lois et les notions qu’il comprend, aurait ainsi mené à de nombreuses mutations et ruptures en matière de justice chez les sociétés autochtones.
Ayant été déracinés de leurs propres repères identitaires en matière de justice et n’étant pas capables de se reconnaître dans le « nouveau système de justice », les Autochtones sont, pour ainsi dire, dans un état « d’acculturation ». C’est-à-dire qu’ils ne seraient ni complètement indépendants de leur système de justice traditionnelle, ni entièrement dépendants du système de justice des Blancs
Ainsi, cet état d’acculturation, circonscrit à une période transitoire d’adaptation, causerait une «maladaptation » des sociétés autochtones et, par conséquent, amènerait ses membres à commettre des crimes .
De quoi est-il question dans la thèse de la discrimination?
Les travaux qui s’insèrent dans cette perspective mettent l’accent sur les différences culturelles de traitement entre les peuples autochtones et la société blanche pour expliquer la surreprésentation des Autochtones au sein des établissements pénaux.
Selon eux, les agents de police constituent une source directe de discrimination et que ces derniers feraient preuve d’une attitude plus négative à l’égard des Autochtones lors de l’arrestation.