soins préop/post op Flashcards
quels sont les soins à prodiguer lors de l’admission du patient à l’unité de soins après sa chirurgie
installer le pt dans une position pour assurer l’ouverture des VR
consigner l’heure de l’arrivée
prendre les SV
évaluer l’état de conscience et le mouvement des extrémités
examiner la coloration et l’apparence de la peau
examiner les plaies, les pansements et les tubes de drainage
évaluer la douleur et les malaises
vérifier la perfusion IV
vérifier et exécuter les ordonnances postop
faire exécuter les exercices respiratoires et musculaires
placer la cloche d’appel
qq heures plus tard:
évaluer la condition urinaire
reprendre l’alimentation
en période postop, comment surveiller les pansements?
si souillé: entourer avec un crayon le pourtour de l’écoulement, indiquer l’heure et vos initiales
si pansement très souillé: renforcer le pansement et surveiller l’état de choc
si écoulement continu: appliquer une pression, aviser le md et surveiller état de choc
noter type et quantité de drainage
brancher tous les drains
comment évaluer la douleur
noter l’heure de la dernière dose d’analgésique reçu et le degré de soulagement
noter l’intensité de la douleur selon le pqrstu
revoir l’utilisation de l’ACP avec le client
quelles sont les principales classes de médication utilisées en période postopératoire?
les analgésiques opioïdes: soulage la douleur modérée à grave
analgésiques: soulage la douleur légère à modérée (coanalgésie) et antipyrétique
antiémétiques: diminuent nausées et vomissements
benzodiazépines: anxiété
antibiotiques
AINS: coanalgésie
antihistaminiques: contre les effets secondaires des narcotiques
antiulcéreux: diminue les sécrétions gastriques, prophylaxie de l’ulcère gastrique
quelles sont les autres ordonnances médicales utilisées après une chirurgie?
solutés bilan in out diète mobilisation examens sanguins et radiologique s'il y a lieu
dans quel situation un patient est considéré naif aux opiacés?
durant les 24 premières heures pour les médicaments IR et PO
et 3 jours pour les medicaments SC, IM, IV
lorsqu’on change de dose ou de médicament, ou de voie d’administration
quels sont les paramètres à évaluer lorsqu’un patient reçoit des opiacés
PQRSTU évaluation de la douleur SpO2 FR et amplitude PA et FC degré de sédation selon Richmond effets indésirables ronflements (dépression respiratoire)
que doit-on respecter avant l’administration d’analgésique opioides
douleur
délai respecté
SV normaux
degré de sédation
quoi faire si un patient sous analgésiques opioides et somnolent, s’éveille, mais s’endort durant la conversation?
ne pas administrer l’opiacé
aviser le med
administrer O2 prn
élever la tête de lit à 30°
s’il vomit, installer en position latérale
assurer la surveillance de l’état respiratoire
recommander un analgésique non-opioides
selon les directives du md, diminuer la dose de 50%
quoi faire si le patient sous analgésiques opioides est endormi profondément et s’éveille difficilement ou pas dutout?
cesser l’administration de l’opiacé
envisager le Narcan
aviser le médecin et l’équipe de REA
administrer O2 prn
élever la tête de lit à 30°s’il vomit, installer en position latérale
assurer la surveillance de l’état respiratoire
recommander un analgésique non-opioides
selon les directives du md, diminuer la dose de 50%
quelles sont les manifestations cliniques de l’atélectasie?
fréquence respiratoire élevée dyspnée fièvre crépitants au niveau des lobes affectés toux productive ou non diminution de la saturation
quelles sont les causes de l’atélectasie
elle est causée par une mauvaise dilatation pulmonaire. L’anesthésie, les analgésiques et une diminution de la mobilité empêchent la dilatation complète des poumons. L’atélectasie peut aussi être due à une diminution des mouvements et de l’amplitude respiratoire.
quelles sont les interventions à prioriser lors de l’atélectasie
exercices respiratoires ou respirex qui vont permettre une dilatation plus complète des alvéoles
augmenter l’hydratation à raison de 2500ml par jour sauf si contradiction: permet de liquéfier les sécrétions
encourager le client à se mouvoir, à tousser et à respirer profondément tous les heures
exercices de toux controlée
O2 selon Rx
surveiller les bruits respiratoires
augmenter la gestion de la douleur
quelles sont les causes de la TVP
immobilité prolongée
lésion veineuse: fréquente lors des chirurgies des jambes, de l’abdomen, du bassin et des principaux vaisseaux
quelles sont les manifestations cliniques de la TVPs
oedème
chaleur
douleur à la marche ou lors de la flexion du pieds
un cordon de rougeur au mollet
quels sont les interventions pour prévenir la TVP
le lever précoce: évite de rester trop longtemps immobile, ce qui réduit la période de stase veineuse
enseigner et encourager les exercices d’amplitude articulaires des jambes: cela stimule la circulation sanguine donc réduit les risques de stase veineuse
augmenter l’hydratation: améliore la perfusion
héparine s/c selon l’ordonnance: en prophylaxie pour éviter la formation d’un thrombus
bonne gestion de la douleur
si TVP: repos strict
quelles sont les manifestations cliniques de l’hémorragie
hypotension un pouls faible et rapide diaphorèse FR rapide agitation ou confusion faible diurèse augmentation de la quantité de sang dans le drain hématome pansement souillé diminution de la souplesse au pourtour de la plaie diminution de l'hémoglobine
quelles sont les interventions infirmière par rapport à l’hémorragie
observer régulièrement le site opératoire, les pansements et les drains
surveiller fréquemment les SV (q. 15min ou 1h-4h selon directives)
surveiller les modifications de l’état de conscience
surveiller les taux d’HT et HB
quels sont les facteurs pouvant augmenter le risque d’une infection post-op
mauvaise technique d’asepsie
mauvaise technique d’épilation de la peau
plaie contaminée avant l’exploration chirurgicale
diabète: les bactéries se développent et se multiplient plus rapidement dans un milieu qui contient beaucoup de sucre
hypothermie: diminution du flux sanguin, diminution de l’oxygénation, diminution de la phagocytose
tabagisme: diminution de l’oxygénation des tissus
âge
état nutritionnel
obésité: tissus moins vascularisé, le tissu adipeux rend la fermeture des lèvres de la plaie plus difficile
quels sont les manifestations cliniques d’une infection?
peau chaude, rouge et indurée autour de l’incision
fièvre
écoulement purulent dans le drain ou sur les lèvres de la plaie
elle apparait 3 à 6 jours après la chx
douleur
quelles sont les interventions infirmière par rapport à l’infection?
prise de la température en pré, per et postop pour maintenir la température entre 36 et 38
évaluer la plaie régulièrement ainsi que la nature des écoulements dans le drain
antibiotique PRN
utiliser des mesure aseptique lors du changement de pansement et du nettoyage de la plaie
quelles sont les interventions infirmières par rapport à la douleur?
évaluer la douleur selon le PQRSTU et évaluer l’efficacité des analgésiques
appliquer la surveillance clinique lors de l’administration d’opiacés
trouver une position antalgique
enseignement sur l’ACC (analgésie controlée par le client)
méthodes non pharmacologiques (distraction, respiration)
utiliser des analgésiques non-opioïdes en concomitance avec des opiacés
à quoi sont dûs les nausées/vomissements en période post-op?
ils peuvent être dûs aux anesthésiques, aux narcotiques et à l’ingestion d’aliments avant la reprise du péristaltisme. Peut également être secondaire à une douleur intense
qu’est ce que l’iléus paralytique et quelles sont les manifestations cliniques
une incapacité de la musculature intestinale à propulser le contenu de l’intestin
augmentation du volume de l'abdomen pas de péristaltisme ballonnements absence de gaz no/vo pas de selles
quelles sont les cause de l’iléus paralytique
la manipulation des intestins durant l’interventions, l’anesthésie et la mobilité réduite
quelles sont les interventions à prioriser lors de l’iléus paralytique?
instaurer l’intubation nasogastrique selon Rx
ne rien administrer par voie orale
accroitre la mobilité selon tolérance: marcher permet d’évacuer les gaz
auscultation abdominale
quelles sont les interventions à prioriser lors de l’iléus paralytique?
instaurer l’intubation nasogastrique selon Rx
ne rien administrer par voie orale
accroitre la mobilité selon tolérance: marcher permet d’évacuer les gaz
auscultation abdominale
quelle est la cause de la rétention urinaire et quelles sont les manifestations cliniques
les effets de l'anesthésie et des narcotiques incapacité d'uriner distension de la vessie douleur agitation bladder scan élevé
quelles sont les interventions infirmières lors de la rétention urinaire
profiter du premier levé pour tenter une miction
noter la quantité d’urine dans le bilan in out
procéder au bladder scan
cathétérisme vésical selon Rx
quelle est la cause de la dépression respiratoire et quelles sont les manifestations cliniques?
la prise de narcotique ou l’anesthésie
diminution de la fréquence et du rythme respiratoire
diminution spo2
diminution de l’état de conscience
ronflements
quelles sont les interventions infirmières quant à la dépression respiratoire
rigueur dans la prise des signes vitaux pharmacovigilance exercices respiratoires Narcan PRN élever la tête de lit à 30° stimuler patient PRN
quels sont les buts liés aux exercices musculaires et le premier lever
stimule la circulation sanguine
prévient la thrombophlébite
améliore la fonction du tractus gastro-intestinal et des voies urinaires: active le péristaltisme
maintient la fonction respiratoire à un niveau optimal
conserver le tonus musculaire
À quelle fréquence les exercices musculaires doivent-ils être fait?
chaque heure, dès le retour de la salle d’opération
nomme des exercices musculaires
flexion et extension des pieds
flexion et extension des jambes
rotation des chevilles
contraction des orteils
qu’arrive-t-il au niveau de la respiration lorsque la douleur de mon patient n’est pas soulagé?
un patient souffrant présente une fréquence respiratoire rapide et superficielle et crée une accumulation de sécrétions, ce qui augmente le risque d’atélectasie
qu’arrive-t-il à la mobilité de mon patient lorsque sa douleur n’est pas soulagée?
on remarque une diminution de la mobilité, ce qui augmente la stase veineuse et augmente le risque de TVP
qu’arrive-t-il au niveau respiratoire lorsque la douleur de mon patient est soulagée?
sa fréquence respiratoire est plus lente et profonde ce qui lui permet de faire ses exercices respiratoires et ainsi diminuer les risques d’atélectasie. En stimulant les exercices respiratoires, le patient présentera une meilleure oxygénation des tissus et la cicatrisation sera meilleure
qu’arrive-t-il par rapport à la mobilité lorsque mon patient est soulagé?
on remarque une augmentation de la mobilité et une meilleure capacité à faire les exercices musculaires, ce qui favorise la circulation sanguine et diminue le risque de TVP.
Cela entraine donc une meilleure récupération et convalescence