Semaine 4 - Rock, 2000, chap. 7 Flashcards
Qu’est-ce qui bouge à une vitesse que nous pouvons détecter ?
A. La lune
B. Les nuages
C. Les étoiles
D. Le soleil
E. Aucune de ces réponses
F. Toutes ces réponses
B
« Bien que ce soit les nuages qui bougent à une vitesse que nous pouvons détecter, c’est la lune que nous percevons en mouvement. » (Rock, 2000, p. 187)
Effacer
Comment les objets semblent-ils bouger dans le monde perceptif ?
A. Relativement à un cadre de référence
B. Absolument
C. Ils ne bougent pas
D. Ils changent de forme
E. Aucune de ces réponses
F. Toutes ces réponses
B
« Bien qu’en physique on puisse dire qu’aucun objet ne bouge absolument, mais change seulement de position par rapport à quelque cadre de référence, dans le monde perceptif les objets semblent bouger dans l’absolu ou rester stationnaires. » (Rock, 2000, p. 187)
Quelle est la vitesse de l’aiguille des secondes par rapport à notre seuil de détection ?
A. Inférieure
B. Supérieure
C. Égale
D. Variable
E. Aucune de ces réponses
F. Toutes ces réponses
B
« Alors que les aiguilles des minutes et des secondes d’une montre bougent toutes les deux, nous voyons bouger l’aiguille des secondes, mais l’aiguille des minutes bouge la plupart du temps à une vitesse inférieure à notre seuil de détection du mouvement. » (Rock, 2000, p. 187)
Quelle est la relation entre la perception du mouvement et la physique du mouvement ?
A. Identique
B. Complètement différente
C. Partiellement liée
D. Inexistante
E. Aucune de ces réponses
F. Toutes ces réponses
C
« La perception du mouvement n’est donc pas simplement une expression de la physique du mouvement, de ce qui arrive dans le monde. » (Rock, 2000, p. 187)
Que se passe-t-il lorsque nous lisons le journal et qu’un chat saute d’une chaise dans notre champ visuel ?
A. L’image du chat reste fixe sur notre rétine.
B. L’image du chat se déplace sur notre rétine.
C. Nous ne percevons pas le mouvement du chat.
D. Le chat disparaît de notre champ visuel.
E. Aucune de ces réponses.
F. Toutes ces réponses.
B
« Si un chat saute d’une chaise, dans notre champ visuel, tandis que nous lisons le journal, l’image du chat se déplacera sur notre rétine et nous percevrons son mouvement. Il peut donc sembler plausible de penser que les bases de la perception du mouvement sont les conséquences sensorielles d’une image qui se déplace. » (Rock, 2000, p. 188)
Où les physiologistes ont-ils découvert des cellules qui déchargent rapidement en réponse au mouvement ?
A. Dans le cerveau.
B. Dans la rétine.
C. Dans le cortex visuel.
D. Dans les muscles.
E. Aucune de ces réponses.
F. Toutes ces réponses.
B.
C
« Les physiologistes ont effectivement découvert des cellules dans la rétine ou dans le cortex visuel de certains animaux, qui déchargent rapidement si et seulement si un contour ou un point traverse la région de la rétine à laquelle ces cellules sont connectées. Il est probable que ces cellules existent aussi dans le système visuel humain. » (Rock, 2000, p. 188)
Quelle est la condition pour que les cellules détectrices de mouvement déchargent rapidement ?
A. La présence de rayons lumineux en mouvement.
B. Le passage d’un contour ou d’un point.
C. Le changement de luminance de l’objet.
D. La taille de l’objet.
E. Aucune de ces réponses.
F. Toutes ces réponses.
B
« Les physiologistes ont effectivement découvert des cellules dans la rétine ou dans le cortex visuel de certains animaux, qui déchargent rapidement si et seulement si un contour ou un point traverse la région de la rétine à laquelle ces cellules sont connectées. Il est probable que ces cellules existent aussi dans le système visuel humain. » (Rock, 2000, p. 188)
Pourquoi le déplacement de contours sur la rétine n’est-il pas une condition suffisante pour la perception du mouvement chez les animaux qui peuvent bouger leurs yeux ?
A. Parce que les contours sont trop petits.
B. Parce que les animaux ne peuvent pas voir les contours.
C. Parce que les animaux peuvent suivre des yeux un objet en mouvement.
D. Parce que les contours ne bougent pas.
E. Aucune de ces réponses.
F. Toutes ces réponses.
C
« Chez les animaux qui peuvent bouger leurs yeux, comme nous, le déplacement de contours sur la rétine n’est une condition ni nécessaire ni suffisante pour la perception du mouvement. Cela n’est pas nécessaire, parce nous pouvons poursuivre des yeux un objet en mouvement, maintenant ainsi son image plus ou moins stationnaire sur la rétine. » (Rock, 2000, p. 188)
Quelle est la conséquence de suivre des yeux un objet en mouvement ?
A. L’image de l’objet disparaît.
B. L’image de l’objet reste stationnaire sur la rétine.
C. L’image de l’objet se déplace rapidement.
D. L’objet change de couleur.
E. Aucune de ces réponses.
F. Toutes ces réponses.
B
« Cela n’est pas nécessaire, parce nous pouvons poursuivre des yeux un objet en mouvement, maintenant ainsi son image plus ou moins stationnaire sur la rétine. » (Rock, 2000, p. 188)
Que se passe-t-il souvent avec l’image d’un objet sur la rétine sans créer l’impression de mouvement ?
A. Elle reste stationnaire.
B. Elle disparaît.
C. Elle se déplace.
D. Elle change de couleur.
E. Aucune de ces réponses.
F. Toutes ces réponses.
C
« Cette condition n’est pas non plus nécessaire, parce que l’image d’un objet se déplace souvent sur la rétine sans créer la moindre impression de mouvement. Lorsque nous parcourons une pièce du regard, par exemple, la position des chaises et des tables reste apparemment inchangée bien que leurs images bougent sur la rétine. » (Rock, 2000, p. 189)
Comment les chercheurs ont-ils nommé le phénomène où la position des objets semble inchangée malgré le mouvement de leurs images sur la rétine ?
La constance de la position.
« Lorsque nous parcourons une pièce du regard, par exemple, la position des chaises et des tables reste apparemment inchangée bien que leurs images bougent sur la rétine. Les chercheurs ont nommé ce phénomène la constance de la position. » (Rock, 2000, p. 189)
Que doit faire le système perceptif lorsque seuls les yeux bougent ?
A. Disqualifier ce signal comme signalant le mouvement d’un objet
B. Disqualifier ce signal comme signalant le mouvement des yeux.
C. Disqualifier ce signal comme signalant le mouvement d’un objet de la tête.
D. Faire l’hypothèse que ce mouvement a été causé par les propres mouvements des yeux de l’observateur
E. Aucune de ces réponses.
F. Toutes ces réponses.
A
D
« Par exemple, si ces détecteurs signalent du mouvement lorsque seuls les yeux bougent, le système perceptif doit disqualifier ce signal comme signalant le mouvement d’un objet. Le système perceptif doit alors faire l’hypothèse que ce mouvement a été causé par les propres mouvements des yeux de l’observateur. » (Rock, 2000, p. 189)
Que doit faire le système perceptif si le signal de mouvement survient lorsque les yeux sont stationnaires ?
A. Ignorer le signal.
B. Interpréter le signal comme un mouvement d’objet.
C. Interpréter le signal comme un mouvement des yeux.
D. Interpréter le signal comme un mouvement de la tête.
E. Aucune de ces réponses.
F. Toutes ces réponses.
B
« Au contraire, si le signal survient lorsque que les yeux sont stationnaires, il est alors interprété comme un mouvement d’objet. » (Rock, 2000, p. 189)
Que peut conclure le système perceptif si les mécanismes détecteurs de mouvement ne signalent aucun mouvement mais que les yeux sont en mouvement ?
A. Que l’objet est stationnaire.
B. Que l’objet bouge.
C. Que l’objet change de couleur.
D. Que l’objet change de forme.
E. Aucune de ces réponses.
F. Toutes ces réponses.
B
« Si les détecteurs ne signalent aucun mouvement, comme lorsque nous poursuivons un objet mobile et que les images rétiniennes restent stationnaires, le système perceptif peut cependant conclure que l’objet bouge. » (Rock, 2000, p. 189)
Que doit savoir le système perceptif pour conclure qu’un objet bouge lorsque les images rétiniennes restent stationnaires ?
A. Que les yeux sont en mouvement.
B. Que la tête est en mouvement.
C. Que l’objet est en mouvement.
D. Que la pièce est en mouvement.
E. Aucune de ces réponses.
F. Toutes ces réponses.
A
« Pour faire cette inférence, le système doit forcément savoir que les yeux sont en mouvement. » (Rock, 2000, p. 189)
Comment le cerveau sait-il si les yeux bougent, dans quelle direction et à quelle vitesse ? (2)
Par le feedback sensoriel
Par le feedback proprioceptique
« Étant donné notre niveau de compréhension de la manière dont le cerveau obtient de l’information à propos des mouvements d’autres parties du corps, nous pourrions supposer que cette information provient de retours (feedback) d’information sensorielle. » (Rock, 2000, p. 189)
Quelle est la source d’information proprioceptive pour le mouvement des yeux selon les physiologistes ?
A. Les articulations.
B. Les muscles.
C. Les yeux.
D. La peau.
E. Aucune de ces réponses.
F. Toutes ces réponses.
A
B
C
« Pendant longtemps, ce type d’information proprioceptive a été supposé provenir non seulement des articulations mais aussi des muscles. Des récepteurs dans les muscles des yeux seraient alors la source d’une information similaire à propos du mouvement des yeux. » (Rock, 2000, p. 189)
Pourquoi est-il improbable que l’information sur le mouvement des yeux provienne d’un feedback sensoriel ?
A. Parce que les yeux ne bougent pas.
B. Parce que les yeux sont toujours en mouvement.
C. Parce que les yeux peuvent être immobiles mais perçus en mouvement.
D. Parce que les yeux ne fournissent pas de feedback sensoriel.
E. Aucune de ces réponses.
F. Toutes ces réponses.
C
« Il est cependant improbable que l’information qui nous informe que l’œil bouge ne provienne d’un feedback sensoriel. Considérez deux contre-exemples. D’abord, il y a tous les cas où les yeux restent parfaitement immobiles — il n’y a donc aucun feedback proprioceptif indiquant qu’ils bougent — et où ils sont cependant perçus comme étant en mouvement. » (Rock, 2000, p. 189)
Que se passe-t-il lorsque les muscles des yeux sont paralysés ou empêchés de bouger ?
A. Les yeux ne peuvent pas voir.
B. Les yeux bougent plus rapidement.
C. Le champ visuel semble se déplacer.
D. Les yeux deviennent plus sensibles.
E. Aucune de ces réponses.
F. Toutes ces réponses.
C
« Si les muscles des yeux sont paralysés ou si on les empêche de bouger, l’observateur peut cependant essayer de regarder un objet en périphérie. Chaque fois que cela arrive, le champ visuel tout entier semble se déplacer rapidement dans la direction du mouvement projeté. » (Rock, 2000, p. 189)
Quelle est la conséquence de l’absence de feedback proprioceptif des yeux ?
A. Les yeux ne peuvent pas bouger.
B. Les yeux deviennent plus sensibles.
C. Les yeux semblent bouger même s’ils sont immobiles.
D. Les yeux ne peuvent pas voir.
E. Aucune de ces réponses.
F. Toutes ces réponses.
C
« D’abord, il y a tous les cas où les yeux restent parfaitement immobiles — il n’y a donc aucun feedback proprioceptif indiquant qu’ils bougent — et où ils sont cependant perçus comme étant en mouvement. » (Rock, 2000, p. 189)
Que signalent les cellules réceptrices dans le coude lorsque le bras se plie ?
Le changement de position
« Par exemple, les physiologistes croient que, lorsque le bras se plie, des cellules réceptrices dans le coude signalent le changement. » (Rock, 2000, p. 189)
Quelle hypothèse les physiologistes ont-ils faite concernant les récepteurs dans les muscles des yeux ?
Qu’ils fournissent une information proprioceptive sur le mouvement des yeux.
« Des récepteurs dans les muscles des yeux seraient alors la source d’une information similaire à propos du mouvement des yeux. » (Rock, 2000, p. 189)
Comment le système perceptif traite-t-il l’intention de bouger les yeux ?
A. Comme un signal sonore.
B. Comme un mouvement réel.
C. Comme une image fixe.
D. Comme une absence de mouvement.
E. Aucune de ces réponses.
F. Toutes ces réponses.
B
« Helmholtz et d’autres chercheurs après lui, ont conclu à partir de ce résultat que le système perceptif traite l’intention ou la commande de bouger les yeux comme équivalents au mouvement lui-même. D’habitude, la commande est suivie immédiatement du mouvement des yeux. » (Rock, 2000, p. 190)
Que se passe-t-il si les yeux ne peuvent pas bouger après une commande de mouvement ?
A. L’image est interprétée comme stationnaire.
B. L’image est interprétée comme floue.
C. L’image est interprétée comme en mouvement.
D. L’image disparaît.
E. Aucune de ces réponses.
F. Toutes ces réponses.
C
« Cependant, si les yeux ne peuvent pas bouger, cette commande est cependant enregistrée, et l’interprétation est que les yeux bougent. En conséquence, l’image stationnaire est incorrectement interprétée comme signifiant que l’objet est en mouvement. » (Rock, 2000, p. 190)